29 Jan

Etudié à Toulouse, le projet de ballon-internet de Google est abandonné !

© Google. Ballon du projet Loon

© Google. Ballon du projet Loon

Fin de l’aventure pour le projet « Loon ».

Alphabet, la maison-mère de Google, renonce à connecter la planète avec ses ballons internet.

L’annonce a été faite le 22 janvier 2021 par Astro Teller, responsable du laboratoire Google X. « Malheureusement, malgré les réalisations techniques révolutionnaires de l’équipe au cours des neuf dernières années (…) la route vers une viabilité commerciale s’est avérée beaucoup plus longue et risquée que prévu » a-t-il déclaré à l’AFP. 

Depuis 2013, le géant américain rêve de connecter le moindre carré de notre planète à Internet.

Pour y parvenir, il avait imaginé d’envoyer des ballons-transmetteurs dans la stratosphère (espace situé entre 18 et 22 kilomètres de la surface de la Terre). Le réseau aérien promettait ainsi de couvrir les zones les plus reculées et supprimer les fameuses zones blanches. Un premier test avait eu lieu au Kenya en 2018.

Au début du projet, Google avait signé un partenariat avec le CNES de Toulouse. Une équipe toulousaine avait alors apporté leur expertise technique sur la conception des ballons stratosphériques. En effet, les chercheurs de la ville rose sont devenus des spécialistes de la question grâce au programme Concordiasi (lâcher de ballons au-dessus de l’Antarctique). 

Julien Leroy

19 Déc

Internet planétaire : Toulouse au coeur du projet de Google

Connecter le moindre carré de notre planète Terre à Internet. C’est le rêve (un peu fou) de Google et du CNES de Toulouse. Le géant américain et le centre national d’étude spatiales viennent de signer, début décembre, un partenariat.

© Google. Ballon du projet Loon
© Google. Ballon du projet Loon

L’idée est de créer un réseau internet dans la stratosphère (espace situé entre 18 et 22 kilomètres de la surface de la Terre). Chaque relais serait suspendu à des ballons gonflés à l’hélium. Le projet « Loon » permettrait ainsi de se connecter dans les zones reculées et de supprimer les fameuses zones blanches. D’autant plus que la procédure coûterait 1000 fois moins chère qu’une connexion par satellite.

Google réalise des essais depuis fin 2013 et une trentaine de ballons a déjà été propulsée. Le groupe espère lancer son internet du futur d’ici 2018. Une belle opportunité pour les 5 milliards (sur 6) d’êtres humains qui ne sont pas connectés.

En attendant, le CNES de Toulouse va apporter son expertise. Depuis 50 ans, le centre toulousain est spécialisé dans les vols de ballons stratosphériques. La ville rose jouera donc un rôle essentiel dans ce projet futuriste. D’autant plus que plusieurs ballons seront construits à l’usine Zodiac d’Ayguesvives, près de Toulouse. 

 >> Plus d’info sur le site du projet : www.google.com/loon

Julien Leroy