13 Nov

Occitanie : l’application Sportihome lève 2 millions d’euros

Né à Montpellier, le « Airbnb des sportifs » continue de tracé son chemin. Après une période difficile en raison de la crise sanitaire, la plateforme séduit de plus en plus les passionnés de sports d’aventure et les investisseurs.

© Sportihome© Sportihome

Une application unique en France

Sportihome s’adresse à tous les passionnés de sport extrêmes : kitesurf, VTT, surf, randonnée, escalade, parapente,…

Créée à Montpellier, l’application est à la fois un « Google Maps » des meilleurs spots de sports d’aventure et un « airbnb » des voyageurs sportifs.

Sa première fonctionnalité est de « proposer un guide de spots renseignés et évalués par la communauté sportive » explique Sylvain Morel, l’un des deux fondateurs de Sportihome. A ce jour, plus de 3000 spots sont recensés sur l’appli.

Mais l’innovation provient surtout de la deuxième fonctionnalité. Pour chaque spot, l’application propose des hébergement chez un particulier qui partage la même passion. Bref, un « airbnb » pour les voyageurs sportifs. Votre hôte peut d’ailleurs venir avec vous et partager le plaisir sportif.

Une levée de fonds de 2 millions d’euros

Lancée en janvier 2017, Sportihome séduit. « A ce jour, nous comptons 60 000 membres, 10 000 logements et 3000 spots » énumère Sylvain Morel. 

Un succès qui a permis de boucler une levée de fonds en août 2021 d’un montant de 2 millions d’euros (mais annoncée seulement ce 10 novembre 2021).

Le financement provient principalement du fonds d’investissement Accurafy 4 complété par Nathalie Simon (championne de planche à voile et présentatrice télé), la Banque des Territoires, la Bpifrance et des Business Angels historiques. 

Cette somme nous offre une « visibilité sur 18 à 24 mois » et la possibilité de recruter une quinzaine de collaborateurs.

Le tour de table étaient initialement prévu en juin 2020 mais l’épidémie du Covid-19 a tout stoppé. « Nous avons limité la casse avec seulement une baisse de 4% de notre croissance » précise Sylvain Morel. Au déconfinement, les réservations sont reparties à la hausse. « Nous prévoyons 5 millions d’euros de réservation en 2022 et 15 l’année suivante« .

La jeune pousse montpelliéraine multiplie également les partenariats. Après avoir signé avec Décathlon et Intersport, la présentatrice Nathalie Simon est aujourd’hui leur nouvelle égérie.  

Sportihome est en train de devenir un acteur incontournable du tourisme sportif en France. A suivre…

Julien Leroy

21 Sep

Les robots Toulousains de Wyca lèvent 1,6 million d’euros !

Le robot Elodie © Wyca

Basée à Toulouse, la start-up Wyca Robotics vient de boucler sa deuxième levée de fonds de sa jeune histoire.

Spécialisée dans la robotique indoor, elle est parvenue à réunir 1,6 million d’euros auprès de « M Capital, de ses investisseurs historiques, de la BPI et de ses partenaires bancaires » précise la direction. 

Ce tour de table va permettre à Wyca d’accélérer son développement en France et à l’international. La jeune pousse prévoit également de doubler ses effectifs en 2022. A ce jour, la société compte 12 collaborateurs. 

« Cette levée de fond est une étape importante de notre développement (..). Notre véhicule autonome Elodie a rencontré un vif succès et a démontré son efficacité dans des environnements dans lesquels circulent des personnes tels que les magasins ou les ateliers. Nous avons maintenant les moyens d’accélérer notre présence sur le marché et transformer notre leadership technologique en succès commerciaux » a réagit Patrick Dehlinger, le CEO de WYCA Robotics.

Née en octobre 2015, Wyca est spécialisée dans les robots indoor à navigation autonome. En 2019, la start-up dévoile « Elodie », un robot universel qui peut cohabiter avec n’importe quel collègue robotique. Une innovation unique au monde. Wyca sera présent au salon de l’industrie « SIANE », les 19, 20 et 21 octobre 2021 au MEET de Toulouse. 

Julien Leroy

23 Juil

IoT : près de Toulouse, la start-up MerciYanis lève 1 million d’euros

Bonne nouvelle pour l’IoT Valley de Labège ! L’une de ses startups, MerciYanis vient de boucler une levée de fonds d’un million d’euros. Une somme qui va permette à MerciYanis de développer son capteur de nettoyage contre le Covid-19.

L’équipe de MerciYanis ( © MerciYanis)

Aux portes de Toulouse, la start-up MerciYanis surfe sur le succès.

Après seulement 2 ans d’existence, la jeune pousse annonce ce jeudi 22 juillet 2021, sa première levée de fonds. Le tour de table s’élève à un million d’euros grâce à la BPI (via le programme French Tech Seed), au  fond d’investissement OC Seed, à Damien Guermonprez (président de la fintech Lemonway) et à Jonathan Lasserre (Senior Workplace Experience Manager chez Alan).

MerciYanis est un spécialiste des objets connectés dédiés aux services généraux d’une entreprise (nettoyage, sécurité, détection des pannes, gestion du bâtiment,…).

« Nous aidons les directions de l’environnement de travail (DET) à mieux gérer leurs locaux pour répondre aux besoins de leurs collaborateurs. Grâce à une plateforme intuitive reliée à des capteurs et des boutons connectés, nous aidons à réduire le nombre d’incidents pour délivrer une expérience collaborateur optimale » explique Guillaume Blanc, le co-fondateur de MerciYanis.

Une solution qui a rapidement séduit les entreprises. MerciYanis compte environ 70 clients dont EDF, FNAC-DARTY et Villages-Nature.

Mais, l’épidémie du Covid-19 a fait remonter de nouveaux besoins. 

« Les entreprises doivent effectuer un nettoyage plus poussé, plus fréquent pour rassurer les collaborateurs et répondre aux nouveaux enjeux sanitaires. En parallèle, les DET font aussi face aux conséquences de la pandémie sur l’organisation de la vie en entreprise, comme le télétravail et le flex office » poursuit-t-il.

C’est dans ce contexte que MerciYanis a mis au point un module de propreté 2.0.

Grâce à des capteurs IoT, le système permet de nettoyer les postes de travail réellement occupés dans la journée et ainsi « optimiser les coûts des contrats de propreté« .

La levée de fonds va permettre à la jeune pousse Toulousaine de commercialiser son innovation. Mais elle voit déjà plus loin.

« En effet, au-delà de la propreté à l’usage réel, la donnée récupérée par les objets connectés pourra être utilisée pour d’autres sujets. Par exemple, les entreprises pourront diminuer leur empreinte écologique en arrêtant de chauffer des espaces non utilisés » conclut Guillaume Blanc.

Créée en 2019 par trois ingénieurs en informatique originaires d’Aveyron, MerciYanis compte 15 collaborateurs.

Julien Leroy

16 Fév

En 2020, la Tech de Toulouse parvient à lever 164 millions d’euros !

© Richard Villalon /BELPRESS / MAXPPP

Décidément, 2020 aura été une année très particulière. Malgré la pandémie, le bilan des levées de fonds des startups toulousaines est un record.

Au total : 25 levées de fonds pour 164 millions d’euros, soit une hausse de 170 % par rapport à 2019. 

« La performance est notable, compte tenu de l’environnement largement dégradé par la crise sanitaire à partir de mars 2020 » souligne la French Tech de Toulouse

Mais cette embellie est à nuancer. 70% du jackpot ont été réunis par seulement trois start-up. A commencer par le champion de l’année : Kinéis. Basée à Ramonville-Saint-Agne, la jeune pousse a levée 100 millions d’euros en février 2020 pour lancer des nanosatellites dédiés aux objets connectés. Un exploit. 

Sur la deuxième marche du podium, nous retrouvons Naïo Technologies. Le leader mondial des robots agricoles est parvenu à boucler un tour de table de 14 millions d’euros.

Enfin, Exotrail complète ce trio avec 11 millions d’euros. Une somme qui lui permettra de développer sa solution de propulsion miniaturisée pour les petits satellites.

Les suivants enregistrent également de belles performances à l’image de la BioTech Cell Easy (7 millions), du télécom Alsatis (4,6 millions) ou de Getfluence et Norimat  (2,5 millions chacun).

Si le spatial représente les 2/3 des montants levés sur 2020, les secteurs hors spatial et aéronautique représentent 88% en nombre des levées de fonds, signe que la diversification est en marche.

2020, année record en France

La tendance toulousaine suit celle du pays. En effet, les levées de fonds des start-up françaises ont battu des records en 2020, selon le baromètre EY. 5,4 milliards d’euros ont été levés pour 620 opérations, soit une croissance de 7% en un an. 

« La Tech de Toulouse représente donc 3% du montant global, ratio bien supérieur à la part de la population toulousaine rapportée à la population française (2%) » précise la French Tech de Toulouse

Pour 2021, l’année commence fort pour l’écosystème toulousaine. Après une levée de fonds de 2,5 millions d’euros, la jeune pousse Getfluence vient de décrocher 5 millions d’euros pour optimiser sa plateforme de relation entre annonceurs et médias digitaux.

Julien Leroy

03 Juil

Toulouse : levée de fonds de 2,2 millions d’euros pour Pangée, le leader du leasing e-commerce

De gauche à droite : Stéphane Jakubyszin (Directeur général et cofondateur de Pangée) et Julien Guiraud (CEO et cofondateur de Pangée). Crédit : Pangée

Après trois mois de confinement et de crise sanitaire du Covid-19, une levée de fonds d’une startup ne passe pas inaperçue.

Née à Toulouse en 2015, Pangée est spécialisée dans la location longue durée en ligne. La jeune pousse a annoncé ce 29 juin, sa deuxième levée de fonds de son histoire. Un tour de table de 2,2 millions d’euros bouclait avec les fonds d’investissement Irdi Soridec, M Capital, M. Thierry Roussel (Direct Energie, SeniorAdom) et avec la Mutuelle VIASANTE. 

Grâce à cette somme, la starup va pouvoir accélérer le déploiement de ses solutions de leasing pour le e-commerce. Grâce à sa plateforme 100% digitale, les distributeurs et les fabricants peuvent mettre rapidement en place des offres de location longue durée (LLD) sur mesure et prêtent à l’emploi.

Les clients de Pangée proviennent de tous les secteurs d’activités : automobile, sport, habitat, luxe, objets connectés ou encore bricolage. Dernièrement, l’enseigne Décathlon a choisi la plateforme toulousaine pour lancer son offre LLD sur des vélos haut de gamme.

Les innovations de Pangée surfent également sur les modes de consommation. « Les clients souhaitent profiter d’un produit de qualité avec tous les services liés à son usage mais ils n’ont aujourd’hui à leur disposition que des solutions de paiement en 3/4 fois. Notre solution répond enfin à cette attente » précise Julien Guiraud, CEO et cofondateur de Pangée.

Parallèlement, les fabricants souhaitent vendre de plus en plus directement à leurs clients. Un souhait qui s’est accentué avec la crise sanitaire selon les fondateurs toulousains.

La levée de fonds va permettre aussi de recruter 5 développeurs informatiques et intégrer de nouveaux services bancaires. De quoi conforter Pangée comme l’un des leaders français du secteur.

Julien Leroy

04 Mar

Silver économie : levée de fonds d’un million d’euros pour la startup toulousaine Telegrafik

Basée à Toulouse, la société Telegrafik annonce ce mardi 3 mars, une nouvelle levée de fonds d’un million d’euros. Une somme qui va permettre de commercialiser ses solutions IoT dédiées aux personnes âgées. Elle équipe déjà plus de 1000 chambres d’EHPAD. 

Nouvelle levée de fonds pour Telegrafik.

Après celle de janvier 2017 (1 million d’euros), le spécialiste toulousain de la silver économie et de l’IoT, dévoile ce mardi 3 mars 2020, un nouveau tour de table.

Telegrafik a pu bénéficier de la confiance de ses partenaires historiques (notamment Citizen Capital, Aviva Impact France, et le réseau BADGE) mais aussi de l’arrivée de nouveaux investisseurs « parmi lesquels Vessoa, Philippe Carle et LITA.co » précise Carole Zisa-Garat, la fondatrice de Telegrafik.

Des objets connectés pour des personnes âgées

Grâce à cette levée de fonds, Telegrafik veut accélérer le développement de ses solutions de téléassitance dédiées aux personnes âgées. 

La société toulousaine conçoit notamment des objets connectés pour détecter une chute, des capteurs de présence ou des appareils de motricité.

« Chaque mois, environ 250 chutes sont détectées par Telegrafik et envoyées vers des professionnels, et 83% des seniors interrogés s’accordent sur le fait qu’ils se sentent beaucoup plus rassurés » assure la société.

Telegrafik vise ainsi les résidences séniors, les maisons de retraite et les professionnels du maintien à domicile.

En l’espace de 7 ans, l’entreprise a équipé plus de 1000 chambres d’EHPAD raparties sur 25 établissements. « Telegrafik ambitionne sous 2 ans l’équipement de 300 sites » espère Carole Zisa-Garat.

Julien Leroy

 

14 Fév

Toulouse : Pourquoi Patrice Cazalas quitte la direction de Capitole Angels ?

Surprise dans le mercato des startups toulousaines. Le délégué général de Capitole Angels, Patrice Cazalas annonce ce 11 février, son départ. Explications.

Patrice Cazalas (crédit : Patrice Cazalas)

Patrice Cazalas est une personnalité dans l’écosystème des startups de Toulouse.

De nombreux projets numériques ont pu voir le jour grâce à ce passionné de l’aventure entrepreneuriale.

Depuis 2014, il est le délégué Général de Capitole Angels. Ce club de business met en relation des entrepreneurs avec des investisseurs d’Occitanie. En 6 ans d’existence, Patrice Cazalas et son réseau sont parvenus à attirer 12 millions d’euros pour financer plus de 500 jeunes pousses.

« Fédérer un grand nombre d’investisseurs privés n’est pas une tache facile, et chaque levée de fonds nécessite un effort non négligeable de nombreux interlocuteurs. Les Business Angels sont les seuls à s’impliquer d’un premier contact « early stage » jusque à la sortie en tant qu’investisseurs, en passant par différentes étapes de coaching, mentoring, conseil et la mise à disposition de leurs compétences, de leurs expériences, de leur réseau et -bien sûr- investissement financier » précise Patrice Cazalas.

Malgré ce bilan positif, Patrice Cazalas annonce ce 11 février 2020, qu’il quitte le poste de délégué général de Capitole Angels.

« Après avoir dépassé mes objectifs (nombre et montant d’investissement, partenariats stratégiques, impact dans l’écosystème, augmentation de 600% du budget sponsors, création de Occitanie Angels, …) j’ai fini par atteindre chez Capitole Angels un « plafond de verre » à la fois par les limites intrinsèques du contexte associatif, et le fait d’être le seul salarié au plus haut des responsabilités opérationnelles et stratégiques » écrit-t-il dans une lettre ouverte publiée sur Linkedin.

« Quitter ce poste (..) a été une décision difficile à prendre, mais je pense que le moment est venu pour moi de passer à une nouvelle étape » poursuit-il

Aujourd’hui, le Toulousain veut tenter de nouveaux défis et « cherche un nouveau poste de salarié ». 

« Je crois sincèrement que la façon la plus évidente d’être heureux dans la vie, c’est de réaliser dans quelle contexte on s’épanouit et de travailler pour se retrouver au bon endroit, au bon moment avec les bonnes personnes, dans des responsabilités qui nous satisfont pleinement » complète Patrice Cazalas.

En attendant de nouvelles opportunités, le Business Angels restera au sein du club pour continuer à investir et aider les jeunes entrepreneurs.

« Depuis des années j’encourage les Startups comme les investisseurs à avoir de l’audace, et à prendre des risques. C’est exactement ce que je fais aujourd’hui » conclut-il.

>> Si vous souhaitez lire sa lettre ouverte, ses remerciements ou réagir : cliquez ici.

Julien Leroy

11 Fév

IoT à Labège : Levée de fonds d’un million d’euros pour la startup Flipr

Basée à Labège près de Toulouse, Flipr annonce ce mardi 11 février 2020, une nouvelle levée de fonds à hauteur d’un million d’euros. La start-up ambitionne de vendre à l’international ses objets connectés pour l’entretien de la piscine.

© Flipr

Déjà présente en France, aux Emirats Arabes Unis et à Dubaï, la startup toulousaine Flipr va pouvoir accélérer son développement international grâce à ce tour de table bouclé avec IOTA, un fonds orienté IoT grand public.

Flipr a conçu un objet connecté pour sa piscine. En forme de dauphin, l’appareil analyse en permanence différents paramètres, comme le PH, la température et le chlore de l’eau. Toutes les données et les recommandations d’entretien s’affichent alors sur le smartphone du propriétaire. L’objectif est de simplifier toutes les opérations d’entretien d’une piscine privée.

En l’espace de 5 ans, l’innovation toulousaine compte 7000 utilisateurs.

Cette somme va également permettre à la jeune pousse de commercialiser de nouveaux produits et services connexes.

Exemple avec le nouveau Flipr Hub qui offre la possibilité de gérer les programmes de filtrage de sa piscine, directement depuis son smartphone. Ce nouveau service sera disponible au printemps 2020.

Par ailleurs, Flipr annonce vouloir attaquer le marché espagnol dès l’été prochain.

Parallèlement, la levée de fond va amener un nouveau CEO et permettre aux fondateurs de se recentrer sur leurs innovations. La jeune pousse a été co-fondée en 2015 lors d’un start-up week-end à Perpignan, par Paul Costaseca, Sven Fonteny et Florent Vidal.

Marie-Stella Papeghin (avec Julien Leroy)

03 Fév

Toulouse : levée de fonds de 100 millions d’euros pour Kinéis et ses nanosatellites dédiés aux objets connectés

Espace. Basée à Ramonville Saint-Agne (aux portes de Toulouse), la startup Kinéis annonce ce lundi 3 février, une levée de fonds de 100 millions d’euros. Une somme qui va permettre de fabriquer sa constellation de nanosatellites dédiée à l’IoT.

© Kineis

Seulement un an et demi après sa création près de Toulouse, la startup Kinéis vient de boucler une levée de fonds auprès de plusieurs actionnaires. Un tour de table financé par CLS (Collecte localisation Satellites), actionnaire majoritaire de Kinéis, ainsi que le CNES, Bpifrance, Thales, Hemeria et Cela.

Cette sommes record pour l’espace français va permettre à la jeune pousse toulousaine de déployer une constellation de nanosatellites dédiée à l’Internet des objets.

L’idée de ce projet est d’utiliser le système Argos (développé par CLS) pour suivre des objets connectés dans le monde. L’objectif est de démocratiser les balises Argos. Au total, 25 satellites seront lancés autour de la terre d’ici 2022.

« Nous sommes très heureux d’avoir franchi cette étape majeure. Avec les fonds nécessaires au lancement de notre constellation, nous avons maintenant l’esprit libre pour nous concentrer entièrement sur la fabrication des satellites et le déploiement commercial » a réagit le président de Kinéis, Alexandre Tisserant.

Kinéis assure avoir signé des contrats commerciaux avec plusieurs grands groupes dont Bouygues Télécoms ou Suez.

La jeunes société est actuellement basée à Ramonville Saint-Agne et emploie 25 personnes.

Julien Leroy

10 Jan

Toulouse : les robots agricoles de Naïo Technologies lèvent 14 millions d’euros !!

La start-up « Naïo Technologies » poursuit son hypercroissance. Le leader mondial des robots agricoles annonce ce jeudi 9 janvier, une levée de fonds de 14 millions d’euros. Un record pour cette jeune pousse née en 2011 à Escalquens, près de Toulouse.

© Naïo Technologies

Après un premier tour de table de 3 millions d’euros en 2015, l’entreprise Naïo Technologies, spécialiste des robots agricoles, boucle une nouvelle levée de fonds de 14 millions d’euros. Un record pour l’écosystème numérique de la ville rose (seul Sigfox a fait mieux). 

Cette levée a été menée par Bpifrance dans le cadre de son programme d’investissements d’avenir. Le fonds d’investissement Pymwymic a également rejoint les actionnaires historiques de l’entreprise toulousaine.

« Nous sommes très fiers d’accompagner Naïo Technologies, entreprise pionnière de la robotique agricole, dans sa nouvelle phase de croissance(..). Elle répond aux demandes des consommateurs qui souhaitent limiter l’utilisation d’intrants chimiques dans les cultures, aux nouvelles contraintes réglementaires et au souci permanent de manque de main d’oeuvre dans le monde agricole et viticole » a réagit Laura Panquet du Fonds Ecotechnologies de Bpifrance.

Ce tour de table va permettre à Naïo Technologies de poursuivre son développement commerciale et internationale. La jeune pousse s’apprête à ouvrir un site d’assemblage aux Etats-Unis en 2020.

« Nous sommes convaincus que d’ici 10 ans il y aura des robots dans tous les champs d’Europe et d’Amérique du nord. Notre défi peut sembler ambitieux, mais grâce au soutien de nos partenaires et des acteurs de l’écosystème agricole, notre objectif d’assurer la transition écologique et sociale vers une agriculture durable est plus que jamais palpable » assure Aymeric Barthes, CEO et co-fondateur de Naïo Technologies.

Parmi les 100 entreprises les plus performantes d’Europe

Créée en 2011 par Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, deux ingénieurs en robotique, Naïo Technologies est aujourd’hui leader mondial dans le domaine des robots agricoles. 

Avec 3 robots (Oz, Dino et Ted) développés en 8 ans, l’entreprise a déjà commercialisé plus de 150 machines dans le monde. 

Fort de 70 salariés, l’entreprise prévoit de doubler ses effectifs d’ici 2023.

En mars 2019, le Financial Times avait classé Naïo Technologies à la 98e place du TOP 100 des entreprises les plus performantes d’Europe.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (T. Sentous)  – 13 janvier 2020 : 

Julien Leroy