19 Nov

Toulouse : avant sa Keynote, Sigfox fait le point sur le marché mondial des objets connectés (IoT)

Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, / © Christophe Morin / MaxPPP

Le Toulousain Sigfox inaugure ce mercredi 20 novembre 2019 à Singapour, son grand rendez-vous annuel dédié à l’internet des objets. Durant 2 jours, le leader mondial du réseau IoT présentera les dernières innovations et ses ambitions pour 2020. La keynote de Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, est prévue cette nuit à 2h30 (heure française).

En attendant, le cofondateur du la start-up de Labège (près de Toulouse), a fait le point sur le marché des objets connectés. Un secteur émergent qui n’a pas encore atteint les niveaux espérés. Ludovic Le Moan reconnaît que le décollage est tardif mais réel.

Interview accordée à l’AFP

Où en est le marché des objets connectés aujourd’hui ?

Ludovic Le Moan : « Il décolle. Il y a 18 mois, nous en étions à trois millions de messages par jour transitant par nos réseaux. Nous avons désormais dépassé les 20 millions, la croissance est régulière et c’est un vrai signe que l’on peut mesurer. Ce dont ont avait besoin, c’était que des gros clients s’emparent des technologies, et c’est désormais le cas. DHL par exemple a connecté 250.000 machines et voit déjà un vrai retour sur investissement. Ils visent désormais les 700.000 machines connectées. Ils ont installé des « trackeurs » et grâce à un algorithme, ils réussissent à s’assurer qu’ils ont toujours leurs chariots là où ils sont nécessaires, et ils n’en perdent plus. Quand ils partagent ça avec leurs concurrents, ça leur parle et ils y réfléchissent à leur tour.

Ce marché du tracking (le suivi à distance, NDLR), c’est un marché de 100 millions de pièces aujourd’hui. En termes de prix, le capteur n’a plus réellement d’impact, sur la fonction de transmission on arrive à quelque chose autour de 23 cents en petite quantité, on passera sous les 20 cents sur de gros volumes. Cela permet de faire des trackeurs à 5-6 dollars qui dureront six ans. Il y a encore un an, nous n’étions pas à ce prix-là. Mais le fait de travailler désormais avec de gros industriels (pour produire les éléments de suivi, NDLR) nous le permet. D’ici 2023, l’objectif d’un milliard d’objets connectés sur le tracking est atteignable« 

Qu’est ce qui a tant retardé le décollage du marché ?

« Il a fallu intégrer des industries qui ne sont pas de notre écosystème. Il y a un an encore, on mettait 18 mois pour tester, réaliser le prototype et produire en masse sur notre réseau. Au total, sur un cas comme DHL, 24 mois ont été nécessaires entre la demande du groupe et le fait que l’industriel s’engage sur la production du trackeur. Cela retarde d’autant, fatalement. 

Nous n’en sommes qu’au début de la vague mais nous avions besoin de gros industriels capables de produire ce type d’appareils en volumes importants afin de faire baisser les coûts et montrer que nous pouvions répondre à une hausse de la demande. Globalement, les clients se fichent de savoir quel sera la technologie utilisée tant que les données remontent et que cela se fait au moindre coût. Alors certes, on a parlé un temps de la 5G et cela a pu retarder les prises de décisions mais tout le monde voit aujourd’hui la 5G ne répondra pas à tous les types de besoins« 

Ne pensez-vous pas que l’absence de standard commun a pu retarder les prises de décisions ?

« Pour nous, Sigfox c’est le standard car on a fait le bon mélange pour répondre aux demandes sur l’internet des objets, selon moi. Si l’on parle de la simplicité du protocole par exemple, aucune autre technologie ne peut faire ce que l’on fait à l’heure actuelle. Sur l’internet des objets, il faut que l’octet ne soit pas cher à envoyer, que le composant de transmission le soit également et que le processus soit simple.

Nous avons un seul réseau mondial et c’est ce qui fait la différence. Nous avons les brevets mais ils sont sous licence gratuite, ça aide à permettre des prix bas car les développeurs n’ont pas à payer de patente. Avant nous, personne ne parlait de bas débit, les autres sont venus par opportunisme, les opérateurs notamment par peur de perdre ce marché. DHL par exemple, a pris beaucoup de temps à sauter le pas car Deutsche Telekom a tenté de les convaincre que leur solution, via les réseaux mobiles, allait convenir. Mais dans les faits, ça ne convenait pas, ces réseaux ne permettent pas de transmettre à moindre coût. 

Mais j’espère que d’autres vont finir par venir, le marché est suffisant gros pour ça, et on n’a aucun intérêt à le prendre en charge seuls« 

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox a créé le plus important réseau mondial d’objets connectés. L’entreprise couvre aujourd’hui 65 pays, 10 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

Julien Leroy (avec l’AFP)

19 Sep

IoT Valley : la construction de la cité de startup de Sigfox va débuter près de Toulouse

Le calendrier se précise pour le futur village de l’IoT Valley de Labège, près de Toulouse. En 2022, ce vaste projet immobilier de 8 hectares accueillera le nouveau siège social de Sigfox, 100 start-up et des formations dédiées aux objets connectés. 

crédit photo : Jean-Paul Viguier & Associés

Le projet de Sigfox de créer un campus mondial dédié à l’IoT aux portes de Toulouse, devient une réalité. Le premier coup de pioche sera donné en janvier 2020 à Labège, pour une ouverture en 2022.

Le calendrier a été précisé ce mercredi 18 septembre, lors d’une conférence de presse de l’IoT Valley, de la communauté d’agglomération du Sicoval et de la Région Occitanie.

Initié par Ludovic Le Moan, fondateur de l’IoT Valley et CEO de la pépite Sigfox (fournisseur mondial de services de connectivité IoT), l’objectif est de créer l’un des plus grands campus au monde, dédié aux objets connectés. Un projet unique en Europe.

Cette cité de startup remplacera le site actuel de l’IoT Valley de Labège qui héberge Sigfox, 40 jeunes pousses et 700 collaborateurs.

D’ici 2 ans, un premier bâtiment de 20 000m2 sortira de terre pour un budget de 42 millions d’euros. 

« Il regroupera l’association IoT Valley, 100 entreprises et startups, notamment le siège de Sigfox, un Lab, un organisme de formation, un startup studio et l’incubateur inter-écoles « Do-It- Ocracy » précise Bertran Ruiz, directeur général de l’IoT Valley.

A terme, le site s’étendra sur 8 hectares. 

Julien Leroy

16 Sep

Stars du web : le Festival Tubecon de Toulouse reviendra en septembre 2020

A Labège, près de Toulouse, le premier festival Tubecon de France a attiré plus de 5000 visiteurs. Une seconde édition est en cours de préparation. 

© Julien Leroy / France 3 Toulouse

Durant le week-end du 7 et 8 septembre 2019, 5100 jeunes ont pu rencontrer et échanger avec les 90 stars du web invitées.

Née en Finlande en 2014, Tubecon est un festival européen itinérant où les plus grands youtubeurs et influenceurs d’un pays rencontrent leur public. C’est la première fois que l’événement faisait étape en France. 

Le bilan est honorable mais loin des prévisions de l’organisateur, La Dépêche Events (filiale événementiel de la La Dépêche du Midi). Il en espérait 15.000 visiteurs, soit 3 fois plus.

Cependant « Nous sommes très satisfaits de la 1ère édition du festival et sommes convaincus que Tubecon France à Toulouse, a un vrai potentiel. Nous travaillons d’ores et déjà avec l’équipe sur l’édition 2020 » déclare Jean-Nicolas Baylet, Directeur Général du journal régional.

En effet, le groupe de presse a acheté la licence Tubecon pour une durée de 3 ans.

La 2e édition du Tubecon France aura lieu en septembre 2020.

Julien Leroy

06 Sep

Festival Tubecon : des (dizaines) de stars du web débarquent ce week-end près de Toulouse

Labège, près de Toulouse, accueille ce samedi 7 et dimanche 8 septembre 2019, le premier festival Tubecon France. Durant 2 jours, les plus célèbres youtubeurs et influenceurs de l’hexagone seront présents pour rencontrer leurs fans. 15.000 visiteurs sont attendus.

© Tubecon

Romy, Vodk, Skyyart, Jojol, Le roi des rats,… ces noms sont les stars d’aujourd’hui chez les 15-24 ans.

Ces célébrités du web cumulent des millions de fans à travers l’Europe. Exemple avec la youtubeuse de beauté, Romy. Originaire de Montpellier, elle est suivie par 1,4 million d’abonnés et ses vidéos totalisent plus de 92 millions de vues !!

Des salons et des rencontres se sont alors crées un peu partout en Europe, pour fédérer cette communauté.

Le festival Tubecon a ainsi vu le jour en 2014 à Helsinki grâce à deux jeunes Finlandais : Nasim Selmani et Joakko Kievari.

Depuis, les fondateurs ont dupliqué leur idée dans plusieurs pays, créant ainsi le plus grand réseau européen de rencontres des influenceurs. A ce jour, les 25 dates ont attiré plus de 100.000 fans et 600 personnalités.

L’édition toulousaine est la première en France. L’organisation du salon a été confiée à La Dépêche Events (filiale du journal La Dépêche du Midi)

Du 7 au 8 septembre 2019 au Diagora de Labège, 90 stars du web seront présentes dont Shaunz (Gamer professionnel), RoseThr (la star française sur TikTok), Hugo Décrypte (youtubeur qui analyse l’actualité), Anil B (youtubeur suisse) ou encore Denyzee (youtubeur globe-trotteuse).

Plusieurs célébrités d’Occitanie sont également invitées comme les Toulousains Keyza, FranckMen ou Clément Lazuech et la Montpelliéraine Romy.

Des dizaines d’animations sont prévues autour de 6 univers : sport, gastronomie, sciences techno, jeux vidéo, divertissement (musique, voyage) et beauté. Le programme est effectivement très riche.

Parallèlement, des masterclasses sont proposées pour les fans qui rêvent d’imiter leur idole.

Enfin, une demi-journée professionnelle est organisée ce vendredi 6 septembre. L’occasion d’échanger entre annonceurs, diffuseurs et influenceurs.

Les organisateurs attendent 15.000 visiteurs malgré un tarif élevé. Comptez 25 euros pour un ticket journalier (mais le festival offre une entrée pour 2 pass achetés en ligne).

>>> Toutes les infos sur www.toulouse.tubecon.org

Julien Leroy

07 Mai

Trafic : L’IoT Valley s’attaque aux bouchons de Labège en proposant des permis deux-roues

Au sud de Toulouse, sortir ou entrer de Labège-­Innopole est devenu un cauchemar pour les automobilistes. Ce parc d’activité attire quotidiennement 20.000 salariés et étudiants provoquant ainsi des kilomètres d’embouteillages. Pour tenter d’y remédier, l’IoT Valley (pépinière de startups) propose de passer le permis 125cc à prix réduit.

© Vincent Isore / MaxPPP

Aux heures de pointe, le parc d’activité de Labège-­Innopole (aux portes de Toulouse) est encombré par les embouteillages. Alors, en attendant l’arrivé du métro en 2024, l’IoT Valley a décidé de s’attaquer à ce point noir.

Cette pépinière de startups dédiées aux objets connectés, propose ainsi de passer un permis pour 125cc à prix réduit. Au total, l’initiative vise les 16.800 salariés et 3.000 étudiants qui travaillent sur cette zone.

Baptisée « Tous en 125″, l’opération consiste à effectuer un stage de permis moto et scooter 125 cm3 pour 150 euros au lieu des 250 euros généralement demandés à titre individuel. Les séances se déroulent par groupe de 6 sur le campus de l’IoT Valley. Pour l’occasion, un partenariat a été signé avec l’auto-école ECF de Saint-­Orens.

Le dispositif est déjà testé depuis décembre 2018, auprès des 700 salariés de l’IoT Valley.

« Depuis 5 ans, l’IoT Valley grandit : nous enregistrons une croissance annuelle de 25% de notre nombre de collaborateurs (..). Nous sommes néanmoins à la fois témoins de l’engorgement de la zone de Labège-­Innopole, qui se cesse aussi de croître, et conscients de faire partie de ce problème, comme employés et citoyens. Il était ainsi devenu essentiel pour nous de participer plus activement à la résolution de ces enjeux territoriaux  » explique Bertran Ruiz, directeur général de l’Iot Valley.

A ce jour, 18 salariés de l’IoT Valley ont franchi le pas. Même si le ratio est faible, la direction du campus numérique a voulu étendre le dispositif. Reste à voir si les 20.000 travailleurs de Labège-­Innopole sont prêts à suivre cette démarche écologique. A suivre…

Julien Leroy

25 Fév

Cybersécurité : le Toulousain ITrust lève 2 millions d’euros

Basé à Labège près de Toulouse, ITrust annonce avoir bouclé une levée de fonds de 2 millions d’euros. Une bonne nouvelle pour ce spécialiste de la sécurité sur internet.

JEAN NICOLAS PIOTROWSKI PDG DE ITRUST – © THIERRY BORDAS / MaxPPP

Pour ses 13 ans, ITrust, éditeur de technologies de sécurité informatique, s’offre une première levée de fonds de 2 millions d’euros.

Un tour de table bouclé avec 4 investisseurs : la société Le Ronsard (administration de biens immobiliers), SOREPAR (filiale de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées), le fonds Nestadio Capital (société de gestion indépendante spécialiste de l’investissement dans les PME régionales et les entreprises innovantes) et le Groupe Scopelec (1ère SCOP de France spécialisée dans la conception, l’exploitation et la maintenance d’infrastructures de télécommunications et l’intégration de solutions connectées).

Par ailleurs, le partenariat avec Scopelec s’accompagne d’un contrat pour une « offre de Box sécurité destinée aux PME » précise ITrust

ITrust est un spécialiste de la cybersécurité. Cet éditeur toulousain développe des solutions pour aider les entreprises à se protéger contre les attaques informatiques et le piratage.

Avec 50 salariés entre Labège et Paris, la société affiche un chiffre d’affaire de 3 millions d’euros en 2018.

« Cette levée de fonds va permettre à ITrust de continuer à développer sa R&D innovante et à être offensif sur un marché fortement concurrentiel, avec l’embauche de profils experts data scientist et de 10 nouveaux commerciaux » souligne Jean-Nicolas Piotrowski, fondateur et PDG d’ITrust.

Julien Leroy

 

19 Fév

IoT : Sigfox dévoile ses résultats 2018 et lance son premier… satellite

Sigfox continue d’afficher une santé éclatante. La start-up de Labège près de Toulouse, a dévoilé ce mardi 19 février, ses résultats pour l’année 2018. Le premier réseau mondial d’objets connectés couvre désormais 60 pays pour un chiffre d’affaire de 60 millions d’euros.

© Sigfox

Créé en 2011 dans un garage, Sigfox reste toujours le premier réseau mondial d’objets connectés.

L’entreprise de Labège, près de Toulouse, a présenté ce mardi 19 février, ses résultats 2018.

Sigfox affiche, une nouvelle fois, un chiffre d’affaire record de 60 millions d’euros. Soit une hausse de 10 millions par rapport à 2017. « En seulement 4 ans, le chiffre d’affaires a augmenté de 400% » précise la direction.

Côté réseau, la start-up couvre désormais 60 pays, conformément à ses objectifs annoncés au début de l’année 2018. Ce réseau mondial couvre ainsi 6,2 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte 13 millions de messages.

En 2018, Sigfox a également multiplié les applications technologiques. Exemple avec la dernière FreeBox Delta de l’opérateur Free. Cette dernière offre un détecteur de bruit et de mouvements suspects grâce au réseau toulousain. D’ailleurs, Sigfox veut continuer à se développer sur le marché des dispositifs de sécurité. Aujourd’hui, « 2,8 millions d’alarmes Securitas ont été liées au réseau Sigfox« . 

D’autres accords majeurs ont été signés avec de grands groupes dont Michelin, NEC, PSA, IBM et Total. « La technologie Sigfox est en train de se démocratiser » assure Sigfox.

Lancer un satellite en 2019

D’ici 2023, Sigfox ambitionne de connecter 1 milliard d’objets à son réseau (re)baptisé « 0G ». Pour y parvenir, le Toulousain veut s’implanter dans 3 pays stratégiques : l’Inde, la Russie et la Chine.

Sigfox va également lancer son premier satellite au second semestre 2019. En partenariat avec Eutelsat, « l’objectif est de couvrir l’ensemble de la planète avec une solution unique, simple et ultra performante (..) L’écosystème et les clients Sigfox pourront utiliser le satellite sans modifier leurs appareils existants » assure Ludovic Le Moan, PDG et co-fondateur de Sigfox.

Malgré un chiffre d’affaire encore limité, Sigfox est en pleine forme. Il reste un acteur majeur du marché prometteur des objets connectés (IoT). Les experts estiment que le secteur comptera 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020 pour un chiffre d’affaire de 7000 milliards d’euros.

Julien Leroy

04 Fév

Changement de nom (obligatoire) pour la start-up toulousaine CityMeo

Avoir un nom imprononçable sur le marché international. C’est ce qui arrive à la startup toulousaine CityMeo. Face à son déploiement dans 32 pays, l’entreprise change de nom pour devenir Cenareo

© cenerao

« Le nom de CityMeo a été choisi dans notre garage mais aujourd’hui c’est devenu un poids (..). Il est imprononçable en anglais » avoue David Keribin, le CEO de la jeune pousse. Un frein pour l’entreprise qui revendique 8000 écrans équipés dans 32 pays.

C’est pourquoi, la startup de l’IoT de Labège près de Toulouse, a décidé de changer pour devenir « Cenareo« .

« Nous avons voulu jouer avec le nom de Cenareo (prononcé Scénario), qui fait référence à la mise en scène pour appuyer nos objectifs : affirmer notre développement international et se positionner en acteur qui donne vie aux histoires de nos clients » enchaîne Valérie Besnard, directrice de la communication.

La nouvelle identité sera dévoilée officiellement ce mardi 5 février lors du salon ISE à Amsterdam. Il s’agit du plus grand salon mondial de l’audiovisuel et des systèmes intégrés.

Née en 2012 à l’IoT de Labège, Cenareo (ex-CityMeo) veut révolutionner l’affichage des écrans dans les magasins et les entreprises. Elle a conçu un boitier qui permet de créer, gérer et diffuser des contenus sur des écrans physiques, depuis un ordinateur, tablette ou smartphone. Une offre qui s’adresse à la fois aux régies publicitaires, aux réseaux de point de vente et à la communication internet des grands groupes.

Après une levée de fonds de 2,5 millions d’euros en janvier 2018, la société compte 32 salariés, 8000 écrans déployés dans 32 pays et des gros clients tels que Leclerc, Elior et Veolia.

Julien Leroy

24 Jan

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Depuis 48 heures, le média américain LightReading affirme que Sigfox a fermé ses bureaux de Boston et de San Francisco. La direction de la startup de Labège dément mais confirme le départ du président de sa filière US.

© 2014 Dan Taylor

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Ce 22 janvier, le média américain LightReading publie un article affirmant que Sigfox vient de fermer ses bureaux de Boston et de San Francisco. L’annonce est alors reprise sur quelques sites spécialisés et sur les réseaux sociaux.

Contacté ce matin, Sigfox dément. Les bureaux n’ont pas fermés. Ils ont simplement… « déménagés » affirme la direction. « A la demande des salariés » poursuit-elle. Les employés (impossible de connaître le nombre exact) ont ainsi intégré des espaces de co-working à Boston et à San Franscico.

Le bureau de Dallas n’est pas impacté par ce changement.

Le président US de Sigfox est-il sur le départ ? 

Nos confrères de LightReading assure également que le président de la filiale américaine de Sigfox, Christian Olivier, est sur le départ. Seulement 1 an après sa nomination.

L’information a été confirmée par la société toulousaine. « Christian Olivier est sur le départ en raison d’un problème de disponibilité (..). Nous avons besoin de quelqu’un à temps plein » assure les responsables du premier réseau mondial des objets connectés.

Pour lui succéder, Carlos Beato va assurer l’intérim. Il est actuellement vice-président de Sifgox en Amérique du sud.

Sigfox est-il en difficulté aux Etats-Unis ? 

Nullement affirme la société toulousaine. Le déploiement aux Etats-Unis se poursuit. « A l’heure actuelle, 24 métropoles, soit 30 % du pays, sont couvertes par le réseau de Sigfox« .. « et des recrutements sont prévus en 2019« .  Depuis son arrivée en septembre 2015, le marché américain semble rester une priorité pour Sigfox.

La start-up basée à Labège près de Toulouse, créée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy

13 Déc

Que devient le toulousain Scoop.it ?

En 7 ans, la plateforme de curation Scoop.it a conquis 4 millions d’utilisateurs dans le monde notamment aux USA. Née à Labège près de Toulouse, la société vient d’être rachetée par Linkfluence. Interview avec Benoît Lamy, le directeur de Scoop.it.

©France 3 Midi-Pyrénées

Scoop.it est une success-story du numérique français.

En 2011 à Labège (près de Toulouse), Marc Rougier et Guillaume Decugis ont l’idée de créer une plateforme gratuite de publication par curation. Le principe est simple : relayer une information trouvée sur internet, sur une page personnalisée via Scoop.it. L’internaute peut ainsi éditer gratuitement son propre journal ou magazine en ligne. 

En 2014, La startup s’installe à San Francisco pour percer sur le marché américain. Aujourd’hui, elle « compte aujourd’hui 4 millions de curateurs » assure son directeur Benoît Lamy.

L’offre de Scoop.it a également évolué au fil des années. « Nous avons développé des offres pour les entreprises avec des besoins avancés sur la veille collaborative et le marketing. En 2017, nous avons pris le virage de l’intelligence artificielle pour « comprendre » les contenus » explique-t-il.

« C’est cette étape qui nous a rapproché de Linkfluence ». Cette entreprise parisienne de 200 salariés est spécialisée dans la veille et l’analyse des contenus en ligne. En octobre 2018, elle est parvenue à lever 18 millions d’euros et racheter Scoop.it.

« En intégrant les équipes de Scoop.it, Linkfluence va pouvoir booster la mise en place de nouvelles technologies nécessaires à la meilleures compréhension du web et des réseaux sociaux. Ensuite,le siège de Scoop.it étant à San Francisco, celui-ci devient le premier bureau américain de Linkfluence » détaille Benoît Lamy.

Du côté de l’entreprise toulousaine, « nous allons continuer à développer et opérer Scoop.it » promet-il. Pas de changement également pour la vingtaine de salariés. Scoop.it conserve ses effectifs aux Etats-Unis et à Labège.

Julien Leroy