23 Mar

Toulouse : Apple forme (gratuitement) les demandeurs d’emploi au codage

Lancée en 2018 à Montreuil, cette formation s’étend en France. La première session à Toulouse s’est ouverte ce lundi 15 mars. Durant un mois, 25 demandeurs d’emplois vont apprendre les bases du code pour application mobile. D’autres dates sont prévues.

© Simplon.co

Apple se lance dans la formation informatique.

Via son programme « Apple Foundation Program », le géant Américain propose d’initier au développement d’une application mobile. Les ateliers sont entièrement gratuits et dédiés aux demandeurs d’emplois. Aucun prérequis n’est demandé.

« Cette formation est destinée en priorité à des publics encore peu représentés dans l’univers numérique : les femmes, les non-diplômés, les personnes originaires de quartiers prioritaires ou de zones rurales mais aussi des personnes en reconversion » précise Apple France.

Durant 4 semaines, les apprentis vont acquérir (en distanciel) « toutes les étapes de la création d’applications mobiles et de l’écosystème d’Apple ». L’objectif est d’être en mesure de programmer sa première application avec UX Design et le langage Swift.  

Apple a lancé ce programme d’apprentissage en 2018 à Montreuil avec l’aide de Simplon, un organisme de formation spécialisée dans le numérique inclusif. Peu à peu, les ateliers se sont étendus à Lyon, Marseille et Lille. Plus de 1000 personnes ont été formées. Aujourd’hui, le groupe Américain veut doubler la mise en se déploiement partout en France dont Toulouse.

Dans la ville rose, la première session de l’Apple Foundation Program a débuté ce 15 mars 2021 avec 25 chômeurs. De nouvelles dates sont prévues en avril et mai 2021.

Apple n’est pas le seul géant de la Tech mondiale à former gratuitement. Google multiplie également les formations à destinations des petites et moyennes entreprises à l’image de son van qui sillonne les routes d’Occitanie.

Plus d’info sur https://simplon.co/formation/foundation/24

Julien Leroy

04 Sep

Toulouse : vers un nouveau succès pour le fabricant d’ordinateurs français « Bleu Jour » ?

C’est le grand jour pour l’un des rares fabricants informatiques français. Basé à Toulouse, Bleu Jour dévoile ce vendredi 3 septembre à Berlin, sa nouvelle gamme d’ordinateurs et d’accessoires. Des modèles plus performants conçus entièrement en France.

Le PC KUBB (© Bleu jour)

Dans l’ombre des grands fabricants d’ordinateurs, les Toulousains de Bleu Jour tracent au fil des années, leur propre chemin.

Depuis 2014, la PME réinvente le secteur du PC en concevant des produits compacts, esthétiques et performants. Son premier modèle d’ordinateur (« Kubb ») se présente sous forme d’un cube de 12 cm. Un design qui révolutionne l’unité centrale souvent critiquée pour ses couleurs grisonnantes et son encombrement. 

Aujourd’hui, Bleu jour vend principalement aux entreprises et affiche un chiffre d’affaire de 10 millions d’euros (2019). Par ailleurs, tous ses produits sont assemblés en FranceUne belle réussite à l’heure de la mondialisation.

Pour continuer à se développer dans un secteur très concurrentiel, l’entreprise toulousaine dévoile ce vendredi 3 septembre sa nouvelle gamme.

Depuis son stand au salon de l’IFA de Berlin (salon international d’électronique Grand Public), Bleu jour lance son premier ordinateur pour les joueurs de jeux vidéos. Baptisé « Move Ultimate », ce mini PC ultra-performant (Processeur Intel Core de 9ième génération,…) possède une poignée ergonomique qui permet de l’emporter n’importe où.

Le MOVE Ultimate (© Bleu jour)

Autre innovation : « Move² ». Cette station de travail compact et désigne est destinée aux professionnels de la vidéo, de l’architecture ou encore de la modélisation 3D.

Le Move² (© Bleu jour)

Enfin, une nouvelle version du PC Kubb est également commercialisée. Le cube embarque pour la première fois, des processeurs AMD Ryzen™ de dernière génération. Cette optimisation permet de le transformer en Home Cinéma pour visionner des films en 4K.

En attendant de savoir si cette collection séduira, Bleu Jour cherche de nouveaux locaux. Installée dans le quartier de Jules-Julien à Toulouse, la start-up aimerait s’agrandir. Par ailleurs, l’équipe va prochainement passer de 10 à 15 salariés pour développer le service commercial et marketing. Bleu jour peut désormais voir la vie en rose. 

> Plus d’info sur https://www.bleujour.com/ 

Julien Leroy

05 Juin

Piratage informatique : le site web de la mairie de Toulouse est (enfin) réparé !

© JL / France 3 Toulouse

Bonne nouvelle pour Toulouse et ses habitants. La quatrième ville de France a retrouvé son site web ce jeudi 4 juin.

Depuis le 29 avril 2020, le site officiel de la mairie de Toulouse était hors-service en raison d’une maintenance. Cette dernière aura duré 36 jours ! Une éternité en informatique. 

Dès le jour de la panne, la mairie parlait d’une maintenance de sécurité prévue depuis longtemps. Mais 12 jours plus tard, la ville admet que ses pages web ont été victimes d’un piratage informatique

« Au terme du diagnostic technique, il apparaît que les sites internet de la Mairie de Toulouse et de Toulouse Métropole, actuellement en maintenance sécurité, ont été, tous deux, victimes d’une attaque malveillante » avait annoncé le Capitole. 

Une plainte est aussitôt déposée et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) saisie. 

Une cyber-attaque sur une collectivité locale n’a rien de nouveau. Mais au fil des jours, plusieurs experts en sécurité informatique s’interrogent sur le délai de réparation anormalement long. En effet, il ne faut que quelques jours pour remettre un site en route. Lire notre papier du 28 mai : « Que pourrait cacher le piratage du site de la mairie de Toulouse, en (longue) maintenance depuis plus d’un mois ?« .

A ce jour, impossible de connaître les causes réelles de cette panne historique. En attendant, les Toulousains peuvent (enfin) retrouver toutes leurs infos pratiques (inscription scolaire, élections, ouverture des sites municipaux,…)

Julien Leroy

11 Mai

Le site web de la mairie de Toulouse a été (finalement) victime d’une cyberattaque

Depuis le 29 avril 2020, le site officiel de la mairie de Toulouse est hors-service. Contacté par nos soins, elle avait parlé d’une maintenance de sécurité prévue depuis longtemps. Mais après 12 jours de panne, le Capitole annonce que le site a été victime d’une attaque malveillante. Une plainte a été déposée.

© Florian Salesse / MaxPPP

La mairie de Toulouse annonce ce lundi 11 mai que son site internet a été victime d’une cyber-attaque.

L’attaque a également touché les pages web de Toulouse Métropole.

« Au terme du diagnostic technique, il apparaît que les sites internet de la Mairie de Toulouse et de Toulouse Métropole, actuellement en maintenance sécurité, ont été, tous deux, victimes d’une attaque malveillante. Grâce aux dispositifs de veille et d’alertes mis en place par notre hébergeur, l’intégrité des sites et de leurs contenus ont pu être préservés » annonce la mairie de la 4e ville de France.

En effet, le site web officiel de Toulouse est hors-service depuis le 29 avril 2020.

Le 5 mai dernier, nous avions contacté le Capitole pour connaître les raisons d’une telle panne. « Nous sommes en train de mener une grosse maintenance de sécurité » nous avait répondu le service de communication. « Sa fermeture était prévue depuis longtemps » avait-elle précisée.

Suite à la publication du papier, des spécialistes en maintenance informatique nous avaient contactés pour émettre des doutes sur la durée d’une telle maintenance. « Généralement, cela demande 1 à 2 jours de travail grand maximum sauf si des fichiers ont été perdus » nous avait répondu l’un d’entre eux.

Le 7 mai, le maire, Jean-Luc Moudenc, évoque une « panne grave » lors d’une conférence de presse en ligne.

Et 4 jours plus tard, la Mairie de Toulouse et Toulouse Métropole déposent plainte contre cette attaque malveillante.

Couac de communication ou série noire ? Impossible de le savoir aujourd’hui.

En attendant, la ville rose travaille avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour la remise en ligne.

« La maintenance de sécurité en cours devra par conséquent se poursuivre et ce, pour une durée encore indéterminée » complète la mairie qui ignore quand elle pourra redémarrer le site.

D’ici là, l’équipe web de la mairie a pu transférer les pages dédiées au Coronavirus sur un autre serveur. Les Toulousains peuvent ainsi continuer à s’informer sur les mesures de déconfinement. 

Julien Leroy

02 Déc

Prés de Toulouse, un chariot connecté recycle le matériel informatique

Développement durable. Le « Weee Cart » est un chariot connecté destiné au recyclage des déchets informatiques. Il a été conçu par l’association Envoi située à Colomiers. Une dizaine d’entreprises l’a déjà adoptée.

Crédits : Envoi

Voici une belle initiative mêlant écologique, innovation technologique et insertion sociale.

A Colomiers (Haute-Garonne), l’association Envoi propose aux entreprises et aux collectivités : le « Weee Cart ». Il s’agit d’une « poubelle » connectée qui collecte le matériel informatique hors d’usage (clavier, ordinateurs, souris, imprimantes, toners et portables,…).

Développé par la startup toulousaine Olok, le chariot géolocalisable est récupéré une fois plein.

« On sépare les différents matériaux qui partent ensuite dans les filières de recyclage » explique Jean-Charles Deveze, responsable de prestations chez Envoi. « Et lorsque c’est le cas, on essaye de donner une deuxième vie à un ordinateur« .

En quelques mois, le concept a séduit une dizaines d’organisations et a permis de recycler 2 tonnes de déchets D3E (déchets d’équipements électriques et électroniques).

Par ailleurs, le travail de tri est effectué par des personnes en grande difficulté. En effet, Envoi est l’un des principaux acteurs d’Occitanie de l’économie sociale et solidaire (ESS) en proposant une insertion sociale et adaptée par l’activité économique et le développement durable.

L’association espère aujourd’hui étendre son chariot « Weee Cart » à d’autres entreprises de la région toulousaine.

Julien Leroy

28 Août

A Lectoure (Gers) : un stage sur l’intelligence artificielle pour susciter la vocation chez les filles

© MaxPPP

Organiser un stage sur l’intelligence artificielle pour attirer les adolescentes vers la filière numérique. C’est l’objectif d’un atelier qui ouvre ses portes ce mercredi 28 août à Lectoure, dans le Gers. Une première dans cette région rurale.

Durant 3 jours, 7 jeunes filles âgées de 16 et 17 ans vont réaliser leur propre mini-projet en manipulant des outils et un langage de programmation (Python et Processing) autour de la reconnaissance et la transformation des images. « Pas besoin d’être une geekette ou une star en mathématiques pour participer » précise Cindy Jeanblanc, l’une des organisatrices.

Ce stage pratique et créatif est organisé par la Compagnie du Code (une association qui milite pour l’éducation de la pensée informatique) et par Makina Corpus et Autonomens, deux entreprises gersoises de service numérique.

Ces dernières peinent à recruter des femmes ingénieurs. « On a voulu agir en amont » ajoute Cindy Jeanblanc. Actuellement, les femmes représentent que 27% des salariés du numérique et 13% des effectifs des écoles d’ingénieur spécialisées. 

 

25 Fév

Cybersécurité : le Toulousain ITrust lève 2 millions d’euros

Basé à Labège près de Toulouse, ITrust annonce avoir bouclé une levée de fonds de 2 millions d’euros. Une bonne nouvelle pour ce spécialiste de la sécurité sur internet.

JEAN NICOLAS PIOTROWSKI PDG DE ITRUST – © THIERRY BORDAS / MaxPPP

Pour ses 13 ans, ITrust, éditeur de technologies de sécurité informatique, s’offre une première levée de fonds de 2 millions d’euros.

Un tour de table bouclé avec 4 investisseurs : la société Le Ronsard (administration de biens immobiliers), SOREPAR (filiale de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées), le fonds Nestadio Capital (société de gestion indépendante spécialiste de l’investissement dans les PME régionales et les entreprises innovantes) et le Groupe Scopelec (1ère SCOP de France spécialisée dans la conception, l’exploitation et la maintenance d’infrastructures de télécommunications et l’intégration de solutions connectées).

Par ailleurs, le partenariat avec Scopelec s’accompagne d’un contrat pour une « offre de Box sécurité destinée aux PME » précise ITrust

ITrust est un spécialiste de la cybersécurité. Cet éditeur toulousain développe des solutions pour aider les entreprises à se protéger contre les attaques informatiques et le piratage.

Avec 50 salariés entre Labège et Paris, la société affiche un chiffre d’affaire de 3 millions d’euros en 2018.

« Cette levée de fonds va permettre à ITrust de continuer à développer sa R&D innovante et à être offensif sur un marché fortement concurrentiel, avec l’embauche de profils experts data scientist et de 10 nouveaux commerciaux » souligne Jean-Nicolas Piotrowski, fondateur et PDG d’ITrust.

Julien Leroy

 

05 Fév

Insolite : Découvrir la programmation informatique dans un… Combi (et susciter des vocations)

A bord d’un Combi Volkswagen, des étudiants toulousains font actuellement le tour d’Occitanie. L’objectif est de sensibiliser les adolescents à la programmation informatique et susciter des vocations.

© Coding Club – 2019

Depuis 3 semaines, des étudiants toulousains parcourent l’Occitanie pour faire découvrir la programmation informatique aux collégiens et aux lycéens. Des ateliers ludiques qui se font à bord d’un Combi Volkswagen aménagé pour l’occasion.

Ce roadtrip pédagogique est organisé par l’association « Coding Club » basée à l’école informatique Epitech à Toulouse. Cette structure étudiante a pour but de familiariser le grand public avec le code.

L’objectif est de susciter des vocations professionnelles.

En effet, l’informatique et le numérique sont des secteurs très prisés. En Occitanie, 2000 postes sont à pourvoir. On prévoit également 670.000 postes d’ici 2022 selon France Stratégie.

Le combi des Toulousains fera étape ce mercredi 6 février à Cahors et le 12 février devant le conseil Régional à Toulouse.

Julien Leroy

31 Mai

Si l’ordinateur du futur se trouvait en Occitanie ? 

Objet indispensable de notre quotidien et professionnel, l’ordinateur, peu esthétique, a pourtant du mal à trouver sa place dans notre environnement. C’est pourquoi deux startups d’Occitanie, Kubb et Weezyo veulent réinventer le secteur du PC.

© Kubb

De Toulouse à Montpellier, deux jeunes pousses prennent le parti de casser les codes de l’informatique actuelle en proposant des ordinateurs 100 % français et au design épuré.

Le pionnier Kubb à Toulouse

Premier exemple avec Kubb, le premier ordinateur toulousain

Du haut de ses 12 cm, sa forme de cube révolutionne (enfin) l’unité centrale, souvent critiquée pour ses couleurs grisonnantes et son encombrement. 

Kubb veut ainsi surfer sur le succès des produits d’une marque à la pomme : compacts, beaux et performants.

Et cela semble fonctionner ! Après 3 ans de commercialisation, il a été vendu à quelques milliers d’exemplaires. 

Au moment de son lancement en 2014, une de nos équipes de France 3 Toulouse avait visité les coulisses de ce pionnier français :

La goutte d’eau de Montpellier

A Castelnau-le-Lez, près de Montpellier, l’ordinateur Weezyo surfe sur le même concept. 

En créant un PC en forme de goutte d’eau, l’innovation offre deux écrans.

Ce qui permet d’avoir davantage d’espace bureautique. Comme pour Kubb, l’utilisateur peut choisir la couleur de la coque afin de l’adapter à sa décoration. 

Weezyo prépare également une gamme d’ultra portable. 

Une des équipes de France 3 Montpellier a pu rencontrer le concepteur de cet ordinateur nouvelle génération sortie en 2018 :

Julien Leroy

24 Avr

Staffman, la startup qui vous trouve un ingénieur informatique…. à la dernière minute

La startup Staffman propose de trouver un ingénieur informatique pour lundi prochain. En un an de service, la jeune pousse toulousaine a mis en relation plusieurs centaines de candidats et d’entreprises.

© Staffman

Trouver un ingénieur informatique à la dernière minute. C’est le créneau de la startup Staffman.

Née à Toulouse, Staffman est une plateforme collaborative qui met relation des entreprises avec des candidats prêts à enchaîner les missions d’intérim.

Il suffit à l’ingénieur informatique de s’inscrire gratuitement sur le site web et d’attendre l’appel d’un recruteur. Les algorithmes de Staffman permettent de cibler rapidement les profils. « Faire démarrer un ingénieur en 2 jours au lieu de 6 mois » promet le cofondateur Joël Alaux.

Cette agence d’intérim 2.0 veut ainsi faciliter les besoins urgents des SSII (Société pour l’informatique industrielle.). « En France, il en manque 10.000 par an, et ce déficit s’accroît d’année en année. Dans le même temps, dans les entreprises du numérique, 5% à 15% des ingénieurs sont disponibles entre deux missions » explique Joël Aloux.

Lancé en mai 2017, Staffman revendique plus de 500 entreprises en France et plus de 600 candidats disponibles.

Staffman a été crée par deux anciens ingénieurs informatiques : Joël Alaux et Bastien Vialade. Ils sont actuellement hébergés au sein de l’incubateur de Midi-Pyrénées Nubbo.

Julien Leroy