23 Mar

Airbus abandonne Word et Microsoft Office pour Google Suite

Les 133.000 salariés d’Airbus Group ne vont plus utiliser Word, Excel et les autres logiciels bureautiques de Microsoft Office. Le constructeur aéronautique vient d’opter pour la suite de Google.

© Joël Le Gall / MaxPPP

Bonne nouvelle pour Google mais la décision doit probablement être difficile à digérer pour Microsoft.

Dans une note interne diffusée il y a une semaine, le groupe aéronautique Airbus annonce qu’il abandonne Microsoft Office 365 (Word, Excel,…) pour basculer sous Google Suite. Cette gamme informatique comprend des logiciels pour créer des documents textes, des feuilles de calcul, des présentations et des enquêtes. 

Une petite révolution dans le quotidien des 133.000 salariés du constructeur. Le déploiement devrait prendre 18 mois.

« Nous avons besoin de technologies qui soutiennent activement nos nouvelles méthodes de travail, des outils numériques modernes qui nous permettent d’être pleinement collaboratifs, de travailler avec nos nombreuses équipes différentes, à travers les frontières et les fuseaux horaires, pour en faire réellement partie » explique le PDG d’Airbus Group, Tom Enders selon le site web britanique « The Register » qui a  pu consulter la note interne..

Depuis quelques années, Microsoft et Google se livrent une bataille mondiale des suites bureautiques.

Lancé en 2006, Google Suite (ex- Google Apps) gagne, peu à peu, du terrain dans les entreprises françaises. Un tiers d’entre elles a déjà imité Airbus, selon une étude du cabinet de Bitglass en 2016. Mais Microsoft Office 365 reste encore omniprésente dans les bureaux. 

Julien Leroy

18 Nov

Coup d’envoi de la semaine du logiciel libre en Occitanie

Le logiciel libre est à l’honneur en Occitanie du 18 au 23 novembre. Plusieurs rendez-vous sont organisés à Toulouse et Montpellier.

© MaxPPP

© MaxPPP

Au fil des années, les logiciels libres prennent de plus en plus d’ampleur dans les entreprises et chez les particuliers. Pour les (re)découvrir, les acteurs d’Occitanie organisent plusieurs événements du 18 au 23 novembre 2017.

Le Capitole Libre – Toulouse, les 18 & 19 novembre

C’est l’un des plus grands rendez-vous français du logiciel libre destiné au grand public. La 6e édition du Capitole Libre se déroule ce samedi 18 et dimanche 19 novembre, dans les locaux de l’ENSEEIHT de Toulouse.

Durant deux jours, les 1500 visiteurs attendus pourront écouter une centaine de conférences et participer à 25 ateliers animés par des experts. L’entrée est gratuite.

Parmi les temps forts : une table ronde sur « la place du logiciel libre dans la société », « le numérique libre à l’ère du Clooud » et surtout des démo de logiciels libres.

Plus d’info sur https://2017.capitoledulibre.org/

Les Rencontres Régionales du Logiciel Libre en Occitanie – 21 & 23 novembre à Toulouse et Montpellier 

SoLibre, association qui fédère une vingtaine d’acteurs du monde de l’Open Source en Occitanie, organise, en partenariat avec le Conseil National du Logiciel Libre (CNLL), le Capitole du Libre et l’Adullact, les 5° Rencontres Régionales du Logiciel Libre (RRLL).

L’événement se déroulera à Toulouse, le 21 novembre à l’Hippodrome de la Cépière. Mais aussi, pour la première fois, à Montpelier, le 23 novembre à l’Open Source School.

Les Rencontre Régionales du Logiciel Libre ont « pour objectif de développer l’écosystème professionnel du Logiciel Libre, de montrer et valoriser les solutions et offres Open source régionales » précise le communiqué de presse.

Cet événement s’adresse aux informaticiens, aux entreprises et aux collectivités.

Plus d’info sur http://www.solibre.fr/fr/actualites/edition-2017-des-rrll.html

Julien Leroy

05 Oct

Créer votre premier jeu vidéo avec un stage ouvert aux débutants

A Toulouse, l’école de jeux vidéo « Pixel School » propose d’apprendre à coder son premier jeu durant les vacances de la Toussaint. Le stage s’adresse aux débutants de plus de 16 ans.

© Toulouse Pixel School

© Toulouse Pixel School

Pour les vacances scolaires de la Toussaint; la Toulouse Pixel School propose un stage d’initiation à la programmation d’un jeu vidéo.

Du 27 au 29 octobre 2017, les stagiaires apprendront les bases du langage JavaScript. « Ils seront ainsi initiés à la création d’un jeu basé sur Sokoban, ce puzzle game japonais où un personnage doit pousser des blocs pour atteindre la sortie » précise Nikiforos Apergis à l’origine du projet.

L’objectif est « de quitter le stage avec les bases de la programmation, leur jeu personnalisé et les outils pour continuer à progresser« .

L’atelier s’adresse avant tout aux débutants en programmation. « Il s’agit d’une initiation à la programmation. Un usage « normal » de l’outil informatique est nécessaire, mais suffisant«  poursuit son concepteur.

Au total, 18 heures de théorie et de pratique sont délivrées. « Le programme proposé est relativement dense, il est donc ouvert aux 16 ans et plus« .

Animé par Arnaud Mollé, programmeur de jeu vidéo, il faut compter 399 € pour suivre le cours. Le matériel et les logiciels sont fournis.

A ce jour, il reste encore la moitié des 7 places. Inscription et renseignements sur www.toulousepixelschool.fr.

Une école de jeu vidéo à Toulouse ouverte à tous

Depuis septembre 2017, la Toulouse Pixel School donne des cours d’initiation à la création de jeux vidéo pour adolescents et adultes passionnées.L’objectif est de « faire découvrir aux élèves différents métiers du jeu vidéo en créant leur propre jeu, avec lequel ils pourront repartir à la fin des cours » explique l’établissement situé à quelques pas de la Daurade.

Julien Leroy

06 Sep

Un Ariégois crée « Mobility Work », le premier réseau social de la maintenance et de la réparation

Un Ariégeois de 29 ans a crée Mobility Work, un « Facebook » de la maintenance. En l’espace d’un an, l’application recense 207.000 machines et elle présente dans 83 pays. A tel point que la star-up a levé un million d’euros.

© Mobility Work

© Mobility Work

A 29 ans, Marc-Antoine Talva a crée le premier réseau social de maintenance industrielle. Mobility Work cartonne. Depuis son lancement en avril 2016, l’application compte « 207 000 machines, 1,9 million heures d’interventions et elle présente dans 83 pays » liste le fondateur. 

Remplacer les logiciels de gestion de maintenance

Jusqu’à ici, les entreprises utilisent des logiciels GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) pour assurer la maintenance de leur équipement et réparer les machines. Cependant, ces solutions informatiques « sont coûteuses et difficiles à mettre en place dans une entreprise » explique Marc-Antoine Talva, fondateur de Mobility Work. 

C’est ainsi que le jeune ariégeois a l’idée de les remplacer par un réseau social de la maintenance « sans installation de matériel informatique (..) et sans formation avec une interface simple, ergonomique et responsive« .

Moyennant un abonnement de 30 euros mensuels par technicien, les entreprises y trouvent toutes les ressources nécessaires pour subvenir à la moindre panne. « En moins d’une minute vous pouvez créer la fiche d’un de vos équipements grâce à l’interface mobile et aux catalogues d’équipements de la communauté » précise-t-il.

Mobility Work facilite ainsi le travail des techniciens au quotidien et permet « d’échanger avec des industriels partageant les mêmes problématiques de manière anonyme« . L’application offre également la possibilité d’analyser les interventions et gérer son parc d’équipement. 

Une success story ariégeoise

Avec 13 salariés, la start-up Mobility Work est basée à la fois à Paris et à Saint Paul de Jarrat, en Ariège.

Développé depuis 2013, ce « Facebook » de la maintenance compte aujourd’hui plus de 5000 utilisateurs et elle est disponible dans 83 pays. Un succès fulgurant après seulement 18 mois d’existence. Si bien que la jeune pousse ariégeois est parvenue à boucler une levée de fond d’un million d’euros en juin 2017. 

Aujourd’hui, Marc-Antoine Talva aimerait pousser localement. L’Ariège n’a paradoxalement pas encore client de l’application.

>>> Reportage de Laurent Winsback et Pascal Dussol (France 3 Foix) :


Mobility Work, une start-up ariégoise

Julien Leroy

10 Juil

Le premier musée « geek » d’Occitanie va ouvrir à Rodez

Wilfried Terrisse veut créer un musée pour tous les passionnés de la culture Geek en Occitanie. Baptisé « Geek Museum Collector », le projet est à la fois un lieu d’exposition et une salle de jeux sur les consoles, les jeux vidéos, les mangas et les comics. Ouverture cet automne dans le centre-ville de Rodez.

© Geek Museum Collector

© Geek Museum Collector

Créer le premier musée Geek d’Occitanie

« Le Geek Museum Collector sera à la fois un musée et un lieu de vie (..) sur la culture Geek sous toutes ses formes » résume Wilfried Terrisse.

L’idée est de regrouper au même endroit : un espace console, une salle de e-sport et de jeux d’arcade, un coin pour tester la réalité virtuelle et une pièce pour lire des dizaines de mangas, BD et comics. Un « concept hybride » précise le concepteur, à mi-chemin entre un musée, une salle de jeux et un lieu d’exposition.

« Sur place, il sera aussi proposé (..) une boutique souvenir. Et des événements seront organisés : Soirées à thèmes, concours, tournois, cosplay, rencontres, dédicaces, ateliers, E-sport… etc » complète Wilfried Terrisse. 

Ce « centre névralgique de la culture geek » unique en Occitanie, doit ouvrir ses portes à Rodez d’ici le mois de novembre 2017.

Ce projet est né dans la tête du Ruthénois Wilfried Terrisse. A 37 ans, ce père ,de famille est à la fois un passionné de la culture geek et un collectionneur. Depuis les années 1980, il baigne dans cette univers. Il a été vendeur de jeux vidéo avant d’ouvrir, en 2008, la première boutique sur Rodez spécialisée dans les figurines et le « Rétro-gaming« . 

Wilfried Terrisse est également l’organisateur de plusieurs événements geek dans l’Aveyron dont le festival « Le Geek c’est chic » à Onet-le-château. 

Aujourd’hui, il se concentre sur son projet de musée. Plusieurs magasins de Rodez, spécialisés dans les jeux le soutiennent en attendant l’aide des collectivités locales. Wilfried Terrisse est parvenu à lever 5000 euros lors d’une campagne de crowdfunding. Un budget qui va lui permettre d’aménager le futur local.

>> Pour suivre le projet : www.facebook.com/Geek.Museum.Collector

Julien Leroy

 

18 Oct

Numérique : le boom des écoles de code à Toulouse

Internet recrute à tour de bras en France et en Occitanie. Cependant, les entreprises peinent à embaucher des développeurs web. C’est ainsi qu’une nouvelle tendance voit le jour : les écoles de code. Les élèves y sont formés en quelques mois seulement.

© Wild Code School Toulouse

© Wild Code School Toulouse

Les écoles de code fleurissent un peu partout aux Etats-Unis, en Europe et à Toulouse.

Publiques ou privées, ces formations nouvelles générations, forment des développeurs web ou des codeurs de logiciel au niveau BAC+2. Tout se déroule en seulement 5 à 6 mois avec des journées de 8 heures de cours et un job assuré à la sortie.

Ces écoles de programmation veulent surtout répondre à une pénurie du secteur du numérique. Les startups françaises peinent à recruter des techniciens informatiques. Alors que les formations d’ingénieurs (BAC+5) se multiplient.

A Toulouse (3e ville française dans l’économie numérique), deux écoles de code viennent d’ouvrir leurs portes. La première s’appelle Simplon.co, une école de la deuxième chance où 24 étudiants venant tous d’horizon différents, se forment à chaque session. La seconde est une école privée : la Wild Code School. La formation existe déjà à La Loupe (Eure-et-Loire) depuis 2014 et vient de s’étendre, en 2016, dans 6 villes dont Bordeaux et Toulouse. Une dizaine d’élèves se forme actuellement sur le campus de la ville rose.

Découvrez les coulisses de ces écoles de code, nouvelle génération avec le reportage d’une de nos équipes de France 3 (Denis Tanchereau et Mathilde Laban) :


Le boom des écoles de code à Toulouse

Julien Leroy