02 Sep

Covid et aéronautique : lancement à Toulouse d’une plateforme RH pour aider le secteur

© MaxPPP

Comment soutenir les entreprises et limiter les plans sociaux dans l’aéronautique malgré la crise sanitaire et la Covid ? 

La start-up toulousaine Staffman, éditeur de plateforme web collaborative, et le bureau d’étude Altitude Aerospace, ont (peut-être) trouvé une solution avec leur plateforme de ressources humaines baptisée « COOPAIR ».

Lancée ce mardi 1er septembre, elle permet aux entreprises de l’aéronautique de proposer leurs salariés disponibles à d’autres secteurs qui en ont besoin ponctuellement.  La mise en relation se concrétise ensuite soit par un contrat de sous-traitance, soit par un prêt.

« Le secteur aéronautique possède de nombreuses compétences pouvant s’adapter à d’autres industries (énergie, ferroviaire, etc). Grâce à des algorithmes de proximité de compétences développés par Staffman, COOPAIR permet aux entreprises du secteur aéronautique de s’ouvrir à d’autres marchés » promettent les concepteurs.

« Coopair ne fonctionne pas comme une plateforme de recrutement en ligne. C’est un outil qui s’adresse aux managers qui y inscrivent les compétences de leurs équipes disponibles. La plateforme permet ainsi de limiter l’impact des plans sociaux et de préserver les talents nécessaires à la viabilité des entreprises » ajoute Bastien Vialade,  CEO de Staffman.

Cette initiative RH est née durant le confinement, lorsque la filière a commencé à être impacté durablement.

« Nous nous sommes demandé comment, en tant que PME dans l’aéronautique, nous allions pouvoir trouver de nouvelles opportunités d’affaires pour les ingénieurs ces prochaines années et rencontrer nos futurs clients malgré ce contexte tendu » explique Laetitia Chaynes, Directrice Générale d’Altitude Aerospace France.

Aujourd’hui, les experts du secteur aérien estiment que 30.000 emplois pourraient disparaître (sur les 195 000 salariés dont 47 000 pour Airbus).

Reste à savoir si la plateforme toulousaine parviendra à limiter (un peu) la casse sociale.

En attendant, Staffman et Altitude Aerospace visent une centaine d’entreprises adhérentes d’ici fin 2020.

En attendant de savoir, Coopair est une nouvelle étape dans le développement de la start-up Stafman. Créée en 2017, la jeune pousse a commencé dans le secteur de l’informatique en proposant une plateforme collaborative de mise en relation des entreprises avec des candidats prêts à enchaîner les missions d’intérim. A ce jour, l’application référence plus de 30 000 ingénieurs et revendique 7500 mises en relation en 2019. 

Julien Leroy

24 Août

Cette start-up (de Labège) mesure l’impact du Covid-19 sur les petites entreprises françaises

Après 6 mois d’épidémie de Covid-19, le secteur économique souffre et particulièrement les petites entreprises. Mais comment mesurer leur état de santé financière ? Près de Toulouse, la startup Axonaut lance le premier observatoire de la trésorerie des TPE et PME françaises.

© Vincent Isore / MaxPPP

« Ce sera un RDV mensuel pour suivre l’évolution de la crise mais aussi les mesures prises par le Gouvernement pour aider les petites et moyennes entreprises françaises ! » explique Quentin Leymarie, Responsable Marketing chez Axonaut

En s’appuyant sur un échantillon de 2137 structures (comptants entre 1 à 50 salariés), la baromètre se concentre uniquement sur la trésorerie et les impayés.

Ces deux chiffres sont de « véritables indicateurs de la santé économique, ils permettront un suivi clair et régulier » précise-t-il.

Après une première estimation au mois de juillet, le tableau du mois d’août 2020 est dévoilé ce lundi.

« Malheureusement, la crise continue pour nos petites structures. Les impayés ont augmenté de 6% en 1 mois, soit 66 000 euros. Concernant la Trésorerie, elle reste stable à 79 000 euros. Les TPE/PME françaises ne survivraient pas à un nouveau confinement car elles ne disposent que de 2 mois de Trésorerie » constate Quentin Leymarie.

L’autre but de ce baromètre mensuel est de « proposer des solutions (..) De chaque crise émerge des solutions pour le futur : démocratisation du télétravail, R&D, utilité des plateformes collaboratives SaaS (outil de gestion en ligne), transformation numérique » analyse l’équipe d’Axonaut. 

Justement, leur startup cherche à simplifier la gestion administrative et financière des PME et TPE

Les fondateurs, Nicolas Michel et Nicolas Ricard, se sont aperçus que « Les chefs d’entreprise (..) passaient plus de temps sur l’administratif que sur des actions à valeur ajoutée, génératrice de chiffre d’affaires !« . Partant de ce constat, ils ont créé un logiciel qui rassemble le commercial, les devis & factures, la trésorerie et la comptabilité.

Née en 2017 à l’IoT Valley de Labège, Axonaut revendique 19.000 utilisateurs à travers le pays et emploi 15 personnes. 

Julien Leroy

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19 Août

Coronavirus : Fin de l’aventure pour « Flybot » (le robot toulousain qui vous trouve le meilleur billet d’avion)

Atterrissage forcée pour le premier chabot dédié à la réservation en ligne de billet d’avion. Malgré 1 million d’utilisateurs, l’application est victime du Covid-19 mais aussi d’un changement de règles sur Facebook. Les deux fondateurs veulent désormais rebondir avec une nouvelle start-up. 

© Alexandre MARCHI / MaxPPP

« Après 5 mois d’activité partielle sur Flybot et au vu des circonstances actuelles, il était temps pour nous de prendre une décision. C’est chose faite, nous mettons en pause l’activité de Flybot pour une durée indéterminée » annoncent les deux fondateurs, Thibault Descombes et Florian Garibal, ce lundi 17 août sur Linkedin. 

Né en 2018 à Toulouse, Flybot est assistant de voyage qui dialogue avec vous via la messagerie privée de Facebook. En répondant directement à à ses questions (destination, date du voyage, nombre de personnes,…), le chabot vous trouve le vol d’avion le moins chère en scannant tous les sites de voyage. Plus besoin de passer des heures sur des comparateurs. Un concept unique en France.

En seulement 2,5 ans, l’application séduit un million d’utilisateurs et totalisent 8 millions de billets d’avions trouvés et 7 collaborateurs.

« Cependant, pour en arriver là, la route fut longue et les obstacles nombreux. Depuis mars, nous devons faire face à deux obstacles majeurs : les modifications de règles d’utilisation de la plateforme Facebook Messenger et la pandémie qui touche toute la planète » explique Florian Garibal. 

En effet, l’épidémie du Covid-19 et le confinement ont touché de plein fouet le trafic aérien qui peine à redémarrer. Aujourd’hui, difficile de faire redécoller Flybot à plein régime. « Même si l’activité aérienne reprend, les nouvelles règles de Facebook pour les entreprises ne nous permettent plus de dialoguer correctement avec nos clients » précise Thibault Descombes. Cependant, la startup est prête à repartir si le ciel s’éclaircit. En attendant, le service reste ouvert. 

« Une page se ferme mais une nouvelle s’ouvre »

Après 5 mois d’activité partielle, les concepteurs de Flybot veulent rebondir en se lançant dans un nouveau projet.

« Nous travaillons sur un projet tout autre qui est bien plus en accord avec nos valeurs personnelles et que nous avions hâte de vous présenter » annonce Florian Garibal.

Avec deux autres associés (Thomas Paramelle et Lucien Haurat), ils sont en train de créer « Bettr ».

Il s’agit d’une application mobile qui récompense vos achats responsables dans un réseau de bons commerçants.

« Depuis son smartphone, Bettr permet de découvrir des commerçants responsables proches de chez soi. Pour chaque achat effectué dans le réseau de commerçants partenaires, l’utilisateur récupère automatiquement des récompenses dans sa cagnotte qu’il peut alors re-dépenser dans un établissement du réseau ou donner à une association » expliquent les concepteurs.

La solution est actuellement en cours de test et sera disponible en septembre 2020.

Julien Leroy

 

Toulouse : Brico Privé (bientôt) racheté par le groupe Les Mousquetaires (Intermarché, Bricorama,…)

La start-up toulousaine Brico Privé est aujourd’hui le leader français des ventes privées dédiées au bricolage, au jardinage et à l’aménagement de la maison. Une success tory qui intéresse le groupe Les Mousquetaires. L’opération devrait être finalisée début 2021. 

© Brico Privé

Le Toulousain Brico Privé s’apprête à rejoindre les enseignes du groupe « Les Mousquetaires ».

Ce géant français de la grande distribution possède notamment Intermarché, Bricomarché, Bricocash, Netto, Bricorama ou encore les centres auto Roady. En 2019, son chiffre d’affaire avoisine les 45 milliards d’euros.

L’objectif des Mousquetaires est de renforcer sa présence sur le marché du bricolage en France et se développer sur le web. Le groupe se revendique comme le « premier opérateur indépendant » du secteur avec ses 850 points de vente.

« Nous serons très heureux d’accueillir BricoPrivé dans l’écosystème Mousquetaires. Nous positionner sur un nouveau canal de distribution, où se fait aujourd’hui l’essentiel de la croissance du marché, c’est renforcer des compétences pour devenir, plus encore, un acteur du commerce omnicanal » précise Thierry Coulomb, Président des enseignes Bricomarché, Bricocash et Bricorama

Concrètement, le groupe des Mousquetaires va devenir l’actionnaire majoritaire de la startup toulousaine. L’opération devrait être finalisée début 2021. Pour le moment, le projet attend le feu vert de l’autorité de la Concurrence.

Pour Brico Privé, cet adossement à un opérateur majeur de l’équipement de la maison, est une aubaine pour ses deux fondateurs, Julien Boué et Marc Leverger. Surtout que le futur propriétaire assure conserver l’indépendance de la pépite toulousaine. 

« Les liens que nous tisserons avec les enseignes de bricolage Mousquetaires et leur expertise nous permettrons de franchir une nouvelle étape et de gagner plusieurs années dans notre développement«  explique le duo. 

Créé en 2012, Brico Privé est l’une des success story du numérique toulousaine. En 8 ans d’existence, il est devenue le premier site de ventes privées dédiées au bricolage, au jardinage et à l’aménagement de la maison. Il revendique 10.000 millions de membres en Europe et plus de 170 millions d’euros de chiffre d’affaire. La société emploi 170 salariés dont 120 au siège social à L’union, près de Toulouse.

Julien Leroy

13 Août

Safe city : La vidéosurveillance intelligente de 7 villes d’Occitanie épinglée par des associations

Un collectif d’associations et de syndicats dont la Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’Homme, dénonce le déploiement en France, de la vidéosurveillance intelligente capable d’analyser les comportements de la rue (reconnaissance faciale, capteur sonore,…). Plusieurs villes sont pointées du doigt. Parmi elles: Toulouse, Millau, Montauban et Montpellier.

© XAVIER DE FENOYL / MaxPPP

Caméra automatisée, capteur sonore, reconnaissance faciale, détection de mouvements, drones, police prédictive,… Le secteur de la vidéosurveillance mise de plus en plus sur l’intelligence artificielle et les algorithmes capables d’analyser les bruits et le comportement d’une personne. On appelle cela le « safe cities » (déclinaison sécuritaire de la Smart City). 

Les projets se multiplient dans les villes de France. Comme à Toulouse qui a signé en 2017, un contrat avec IBM pour équiper ses caméras de vidéosurveillance d’un logiciel de détection d’évènements anormaux.

Le déploiement de ces outils inquiète aujourd’hui plusieurs associations et syndicats dont la Quadrature du Net, la Ligue des droits de l’Homme, la FCPE ou encore le syndicat des avocats de France regroupé au sein de collectif « Technopolice ». 

« Il suffit de regarder dans le miroir que nous tendent l’histoire ou d’autres régions du monde pour savoir à quoi la Technopolice nous conduit : renforcement des formes de discrimination et de ségrégation, musellement des mouvements sociaux et dépolitisation de l’espace public, automatisation de la police et du déni de justice, déshumanisation toujours plus poussée des rapports sociaux » dénonce le collectif dans son manifeste

D’autant plus que « tout cela se fait sans aucun cadre légal » complète Martin Drago, juriste à la Quadrature du Net (association de défense des libertés numériques). « On veut aujourd’hui interdire ces dispositifs car ils ont trop de conséquences sur nos libertés » poursuit-il.

C’est pourquoi, le collectif a recensé les systèmes existants afin de sensibiliser le grand public. Après un an de veille, une première carte a été dévoilée ce lundi 10 août. 

Toulouse, Montpellier, Montauban,…

Une quarantaine de villes françaises sont ainsi épinglées par la Quadrature du Net, dont 7 en Occitanie : Toulouse, Montauban, Millau, Caveirac, Nîmes, Montpellier et Sète. 

Ces communes expérimentent toutes des systèmes de surveillance algorithme.

Exemple à Millau où la ville utilise ses caméras de vidéosurveillance pour identifier et sanctionner, sans contrôle physique, des manifestants. Environ 50 personnes ont reçu des amandes ces derniers mois.

A Nîmes, la commune utilise le logiciel de vidéosurveillance automatisée « Briefcam » spécialisé dans la reconnaissance faciale.

Enfin, à
Montauban et Montpellier, la police est équipée de l’application « Map Révélation » qui promet de prédire, à l’aide d’un algorithme, les futurs crimes ou délits (« la police prédictive »).

Le collectif Technopolice veut continuer à recenser ces utilisations excessives de la surveillance technologie à des fins sécuritaires. « La carte est non exhaustive » précise Martin Drago.

En attendant, le débat est ouvert entre les opposants d’une surveillance totale et les défenseurs d’une sécurité publique aidée par la technologie. 

> La carte est disponible ici : https://carte.technopolice.fr

Julien Leroy

12 Août

Startup : l’un des leaders de l’impression photo sur mobile aux USA est basé près de… Toulouse

L’écosystème numérique toulousain regorge de pépites. Exemple avec la start-up Pictarine basée à Labège. Spécialisée dans les applications de photographie, la jeune pousse connait un succès fulgurant aux Etats-Unis et s’apprête à attaquer le marché européen.

© Pictarine

Aux USA, le leader de l’impression instantanée de photos depuis son smartphone est installé à… Toulouse !

En effet, Pictarine développe des applications pour imprimer des photos et les récupérer « en moins de 20 minutes » dans un point de retrait. Le service fonctionne également avec des calendriers, des cartes personnalisées, des posters ou encore des magnets.

Pour y parvenir, la startup est en partenariat avec « les 19 244 points de vente Walgreens et CVS, les deux plus grands détaillants de produits pharmaceutiques aux États-Unis » explique Guillaume Martin, CEO de Pictarine.

En 2019, 50 millions de photos ont été commandées et imprimées aux quatre coins des États-Unis. Un succès qui permet à Pictarine d’afficher un chiffre d’affaire de 19 millions d’euros.

© Pictarine

Derrière cette success-story se trouvent deux Français : Guillaume Martin et Maxime Rafalimanana. En 2009, ils lancent leur projet à Paris mais ne parviennent pas trouver les fonds nécessaires. « Alors, on a décidé d’intégrer un accélérateur de start-up à Chicago en 2012″.

Dès son lancement, l’innovation de Pictarine (obtenir sa photo rapidement dans un point retrait) séduit les Américains. Très vite, la jeune pousse devient rentable.

Les deux fondateurs décident alors de travailler à distance. Peu à peu, ils posent leurs valises dans la ville rose et installent un bureau à Labège.

A ce jour, leur société compte 21 salariés mais « nous prévoyons d’être une trentaine d’ici un an » précise le duo qui souhaite attaquer le marché européen.

« La clé de notre succès réside dans le service client que nous assurons : ergonomie des applications, qualité et rapidité d’impression, mode de livraison facilité dans un commerce de proximité,… (..) Nous espérons très rapidement conquérir le coeur des Européens !« , espère Maxime Rafalimanana.

Les fondateurs ambitionnent de s’imposer « comme une référence internationale sur le marché de la photo » en développant, notamment, des applications innovantes. Comme leur dernière création : Feutre qui permet de colorier ses propres photos.

Julien Leroy

06 Août

Coronavirus : les youtubeurs Tibo InShape et Juju Fitcats testés positifs au Covid-19

Vive émotion chez les milliers de fans du couple de youtubeur Tibo InShape et Juju Fitcats. Installés à Albi, les deux stars du web ont annoncé ce mardi 4 août, être atteints du Covid-19.

© Tibo Inshape

Malgré leur jeunesse (28 et 25 ans) et leur forme athlétique, les youtubeurs fitness Tibo InShape et Juju Fitcats sont contaminés par le coronavirus. Le couple tarnais l’a annoncé sur les réseaux sociaux ce mardi 4 août.

« J’ai fait le test ce matin. On est positif avec @jujufitcats. Pour le moment je me sens juste fatigué mais sinon ça va ! On va suivre l’évolution pour être sûr que tout aille bien ! » a réagit Tibo InShape sur son compte Instagram.

« Non ce n’est pas terminé. Oui, tout le monde peut être touché. Même toi, même moi » complète sa compagne. Cette dernière a également dévoilé sa crainte pour sa santé.

« J’ai quand même fait un petit détour par l’hôpital pour être sûr que mes poumons allaient bien car, même si je n’en parle presque jamais, certains soucis de santé me créent une gêne respiratoire avec laquelle je vis depuis trois ans maintenant. (..) Mais ma saturation en oxygène est bonne donc je suis de retour à la maison et mon médecin m’appelle tous les jours pour suivre l’évolution« .

 

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🦠 Moment. 🇫🇷 Cette photo prise il y a trois mois illustre très bien la situation actuelle. Et c’est parti pour 14 jours de « quatorzaine ». Vendredi matin, j’ai été m’entraîner comme d’habe mais j’me sentais pas hyper bien ; tête lourde, difficulté à respirer, essoufflement, la gorge et le nez qui brûlent.. bref, impossible de finir ma séance. Vendredi après-midi, j’me retrouve chez mon médecin qui me prescrit le test du Covid-19 par prélèvement nasal (ouais on adore 😅 en vrai les gars, rassurez-vous, vrmt ça ne fait pas mal). Entre samedi et dimanche, je perds le goût et l’odorat, la respiration ne s’arrange pas. Hier matin, je passe le test, j’apprends que je suis positive le soir-même et que les 14 prochains jours se passeront entre mon lit, ma cuisine et mon canapé. Aujourd’hui, j’ai quand même fait un petit détour par l’hôpital pour être sûr que mes poumons allaient bien car, même si je n’en parle presque jamais, certains soucis de santé me créent une gêne respiratoire avec laquelle je vis depuis trois ans maintenant et pour laquelle je suis suivie régulièrement alors avec l’arrivée de la méchante bébête Covid-19, ma respiration fait un tit peu la tronche.. Mais ma saturation en oxygène est bonne donc je suis de retour à la maison et mon médecin m’appelle tous les jours pour suivre l’évolution 💪 Alors non les gars, c’est loin d’être terminé. Oui, tout le monde peut être touché. Même toi, même moi. Le Covid ne prend pas de vacances en tout cas. Prenons soin les uns des autres, restons prudents. Kiss kiss ! #teamfitcats #jujufitcats #teamshape

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La nouvelle a aussitôt inquiété leur communauté. Des milliers de fans ont réagi en postant des messages de soutien. Le duo tente de les rassurer malgré une certaine appréhension face à cette épidémie virale.

 

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Mood Moment. 🇫🇷 J’vous présente la tenue de « COROLANTUS », l’émission à suivre absolument pendant ces deux prochaines semaines 😅 (ça vaaa, je blague) J’en profite pour passer un petit msg les chats parce que l’on reçoit déjà trop d’avis sur « comment on devrait gérer et parler de notre état de santé ? » et alors entre ceux qui nous blâment de garder le sourire en story ou de « minimiser les choses » et ceux qui, au contraire, nous accusent de « trop en faire » alors que, je cite, « le Covid-19, ce n’est rien.. » comment vous dire ? Sachez que chaque cas est différent, que les symptômes ne sont pas les mêmes d’une personne à l’autre et que la façon de les gérer dépend de chaque individu. Comme expliqué de mon côté, la respiration et la fatigue sont, à l’heure actuelle, les symptômes les plus difficiles à gérer pour moi MAIS ça ne va pas m’empêcher de garder le sourire et de faire des blagues si j’en ai l’envie (ou le besoin..) quand j’vous parle en story et ça me regarde. Vous connaissez mon franc parler les chats, et j’avais besoin d’être au clair avec vous là dessus 🙏 Merci pour tous vos adorables messages depuis hier, merci pour votre soutien, votre présence au quotidien.. du LOVE ❤️ #teamfitcats #jujufitcats #teamshape

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Basés à Albi, Tibo InShape et Juju Fitcats sont deux stars du web suivis par près de 10 millions de fans (7,5 pour lui, 2,1 pour elle). Leurs vidéos sur le fitness, la musculation et les exploits sportifs (il vient de gravir le Mont Blanc) totalisent plus de 2,5 milliards de vues !

En attendant leurs nouveaux challenges, le couple s’est mis en quarantaine. « A dans 14 jours… » promet Juju Fitcats.


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Julien Leroy

09 Juil

Une lycéenne du Lot lance une chaîne YouTube pour aider les jeunes à s’orienter

« Qu’est-ce que je compte faire de ma vie ? » pour aider les lycéens et les étudiants à y répondre, une Lotoise de 16 ans lance la chaîne YouTube « Why Not ? ». L’idée est de proposer des interviews de personnes aux parcours atypiques et engagées dans des initiatives locales ou nationales. Elisa Wolff lance un appel aux témoignages.

Le confinement a fait naître de belles initiatives en Occitanie. La dernière en date est le projet « Why Not ? » lancé par Elisa Wolff, une lotoise de 16 ans.

Depuis son village d’Issendolus près de Rocamadour, cette lycéenne a imaginé une chaîne YouTube dédiée à l’orientation des jeunes.

« Lorsque l’on est collégien, lycéen et même étudiant, il est parfois simple de savoir quoi faire de sa vie et vers quelle filière s’orienter mais pour d’autres, cela est un vrai casse-tête qui peut s’avérer très angoissant » explique la jeune lotoise.

En France, 4 lycéens sur 10 sont complètement perdus au moment de leur orientation post-bac selon le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco). Et la crise sanitaire du Coronavirus n’a pas arrangée la situation. Un jeune sur deux avoue avoir des doutes sur son orientation selon un sondage Ifop réalisé le 28 mai dernier. 

Face à la problématique de l’orientation de la jeunesse, Why Not ? propose sur YouTube et sur Instagram, des interviews de personnes aux parcours atypiques, engagées dans des projets audacieux ou créateurs d’initiatives locales ou nationales.

« Le but est ainsi d’inspirer la jeunesse en démontrant qu’il n’est jamais trop tard pour faire ce que l’on aime et surtout que rien n’est impossible » précise Elisa Wolff

Réalisé avec ses propres moyens, la Lotoise a réalisé 3 portraits dont celui d’Hadrien. A 22 ans, il a créé pendant le confinement, une initiative solidaire afin de venir en aide aux femmes victimes de violences conjugales.

Malgré sa bonne idée et les premiers retours positifs, Elisa Wolff recherche de la visibilité et des témoignages. « Si tu es jeune, motivé et ambitieux (..) n’hésite pas à te manifester pour, à ton tour, transmettre ton histoire ! » lance la lycéenne.

En attendant de nouvelles vidéos, « gardez à l’esprit, que la vie sera de toute évidence plus forte que tout. La vie est loin d’être un long fleuve tranquille mais une aventure unique à partager ! » conclu la création de cette chaîne inédite.

Plus d’info sur Why Not ? : 

Julien Leroy

08 Juil

Redémarrage de « Versus Football », l’apps pour trouver un match de foot amateur à Toulouse

Après 4 mois de fermeture en raison du Coronavirus, « Versus Football » redémarre son service pour le plus grand plaisir de ses 4000 utilisateurs toulousains. A l’heure où la saison est terminée pour tous les licenciés, l’application de mise en relation pour footballeurs amateurs offre une alternative de choix.

© Versus Football

Née à Toulouse le 1er mai 2019, l’application toulousaine de mise en relation pour footballeurs amateurs, aura connu une première saison inédite.

Après avoir conquis 4000 utilisateurs, « Versus Football » a dû fermer de mars à juin pour respecter le confinement et éviter tout risque de contamination entre joueurs. Surtout à Toulouse où des tournois de foot ont été improvisés malgré l’interdiction.

Mais depuis le 22 juin, les sports collectifs et les rassemblements en extérieurs de plus de 10 personnes sont autorisés.

Un déconfinement qui a permis de relancer Versus Football.

À l’heure ou la saison est terminée pour tous les licenciés de club de la région, la plateforme de foot libre « devient une alternative de choix pour les amateurs de ballon rond » estime Hugo Fernandes, co-fondateur de Versus Football

« Sous la forme de mini événements, l’application Versus Football vous indique l’ensemble des parties de foot prêtes à être jouées dans votre ville » poursuit-il.

Concrètement, l’application propose en temps réel les différents matchs de foots disponibles près de chez vous. « Il vous suffit alors de cliquer sur « participer » pour s’inscrire à un match de foot ».  Tous les joueurs ont accès à la liste des participants. Versus offre également la possibilité d’organiser sa propre partie. Il suffit de sectionner l’un des 130 terrains extérieurs en accès libre dans la ville rose avant de diffuser l’annonce.

La plateforme vise les 5 millions de Français qui déclarent jouer au football de manière autonome, sans licence et sans club selon les statiques de la Fédération Française de Football.

Protocole sanitaire

Malgré le déconfinement, les fondateurs toulousains de cette plateforme ont mis en place des précautions sanitaires. Les utilisateurs sont ainsi invités à amener du gel hydroalcoolique et leur propre bouteille d’eau. Les poignées de mains sont également interdites.

« Même si le virus circule beaucoup moins notamment en région Occitanie, il est naturel d’agir avec précaution pour protéger nos joueurs et leurs proches. C’est ce qu’on a fait en mettant l’application sur pause et c’est ce qu’on continue à faire en communiquant à nos utilisateurs ces nouvelles règles exceptionnelles » précise Hugo Fernandes.

En attendant une reprise totale des matchs, Versus Football se prépare à la prochaine saison. La startup envisage une levée de fonds et un déploiement dans les autres villes françaises pour 2021.

Julien Leroy

07 Juil

IoT : conçu à Toulouse, le touret connecté se déploie dans les chantiers du monde entier

Après 3 ans de test, le touret connecté imaginé par les Toulousains de « ffly4u » e8t par le groupe Nexans (acteur mondial de l’industrie du câble), se généralise à travers le monde. L’innovation toulousaine va connecter plus de 15.000 tourets d’ici fin 2020.

© Ffly4u

Le secteur des travaux publics se digitalise de plus en plus. L’une des dernières innovations concerne le célèbre touret en bois.

Le groupe Nexans (leader mondial de l’industrie du câble) et la start-up toulousaine ffly4u (spécialisée dans l’IoT) ont eu l’idée de le connecter.

Grâce à des balises reliées au réseau 0G de Sigfox, « la solution unique permet de localiser avec précision et en temps réel les tourets afin d’optimiser leur gestion, la logistique et de réduire leur temps d’immobilisation, tout en prévenant les cas de perte et le vol de câble » explique Olivier Pinto, Directeur Services and Solutions de Nexans.

« Nos clients ont pu réaliser de substantielles économies générées par cette géolocalisation des tourets (moins de pertes, moins de coûts logistiques) » complète-t-il.

Les premiers tests ont démarré en 2017 et ont permis d’améliorer l’innovation.

« Les dernières évolutions intègrent une mise à jour en temps réel des longueurs résiduelles de câble sur touret permettant à nos clients de piloter au plus près leurs stocks et l’avancée de leurs projet ». Une technologie unique en Europe.

Face au succès de ce touret 2.0, Nexans a annoncé ce 25 juin, la généralisation du système à travers le monde. L’objectif est de connecter 15.000 tourets d’ici fin 2020 puis d’équiper le parc entier du groupe, soit 100.000 tourets.

Une bonne nouvelle pour la filière IoT de Toulouse. Ffly4u a été créé au sein de la pépinière d’entreprises de Toulouse Métropole à Montaudran sur la campus Aerospace Valley. Le site abrite également NEXT4 spécialisé dans le domaine de l’IoT industriel et RUBIX S&I qui vient de lever 7 millions d’euros avec son boîtier qui détecte les nuissances. A terme, la ville rose accompagné de l’IoT valley de Labége, veut devenir une capitale mondiale des objets connectés.

Julien Leroy

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