05 Oct

Créer votre premier jeu vidéo avec un stage ouvert aux débutants

A Toulouse, l’école de jeux vidéo « Pixel School » propose d’apprendre à coder son premier jeu durant les vacances de la Toussaint. Le stage s’adresse aux débutants de plus de 16 ans.

© Toulouse Pixel School

© Toulouse Pixel School

Pour les vacances scolaires de la Toussaint; la Toulouse Pixel School propose un stage d’initiation à la programmation d’un jeu vidéo.

Du 27 au 29 octobre 2017, les stagiaires apprendront les bases du langage JavaScript. « Ils seront ainsi initiés à la création d’un jeu basé sur Sokoban, ce puzzle game japonais où un personnage doit pousser des blocs pour atteindre la sortie » précise Nikiforos Apergis à l’origine du projet.

L’objectif est « de quitter le stage avec les bases de la programmation, leur jeu personnalisé et les outils pour continuer à progresser« .

L’atelier s’adresse avant tout aux débutants en programmation. « Il s’agit d’une initiation à la programmation. Un usage « normal » de l’outil informatique est nécessaire, mais suffisant«  poursuit son concepteur.

Au total, 18 heures de théorie et de pratique sont délivrées. « Le programme proposé est relativement dense, il est donc ouvert aux 16 ans et plus« .

Animé par Arnaud Mollé, programmeur de jeu vidéo, il faut compter 399 € pour suivre le cours. Le matériel et les logiciels sont fournis.

A ce jour, il reste encore la moitié des 7 places. Inscription et renseignements sur www.toulousepixelschool.fr.

Une école de jeu vidéo à Toulouse ouverte à tous

Depuis septembre 2017, la Toulouse Pixel School donne des cours d’initiation à la création de jeux vidéo pour adolescents et adultes passionnées.L’objectif est de « faire découvrir aux élèves différents métiers du jeu vidéo en créant leur propre jeu, avec lequel ils pourront repartir à la fin des cours » explique l’établissement situé à quelques pas de la Daurade.

Julien Leroy

03 Oct

La start-up toulousaine Les Cartons.fr lance le « BonCoin » des déménagements

Et si le déménagement des uns faisait le bonheur des autres ? c’est le concept de la nouvelle start-up toulousaine Les Cartons qui propose des vide-appartements en ligne, en mettant en relation des personnes qui cherchent à meubler leur logement avec d’autres qui vident le leur. Le service est déjà présent dans plusieurs villes françaises.

© THEILLET Laurent / MaxPPP

© THEILLET Laurent / MaxPPP

Les Cartons, c’est une plateforme collaborative de vide-appartement en ligne.

Elle met en relation des personnes qui cherchent à meubler leur logement avec d’autres qui vident le leur. Un vide-dressing du meuble destiné aux particuliers qui déménagent régulièrement.  

« Transporter ses biens peut être fastidieux et onéreux, de plus en plus choisissent de les laisser derrière eux. Ainsi, 40% des Français vendent aujourd’hui du mobilier lors de leur déménagement » précisent les deux fondatrices toulousaines, Céline et Manon.

Concrètement, les vendeurs photographient leurs intérieurs et étiquettent virtuellement ce qu’ils vendent. Et les acheteurs se baladent en ligne d’un vide-appartement à l’autre pour chiner un meuble.

« A nous deux, nous avons déménagé 17 fois lors des 5 dernières années ! »

La start-up Les Cartons.fr a été créée par deux jeunes entrepreneuses : Céline et Manon, diplômées de l’école de commerce de l’ESC à Rennes et spécialistes des déménagements. « A nous deux, nous avons déménagé 17 fois lors des 5 dernières années ! » avouent-elles. 

« L’idée des Cartons est venue lors d’un emménagement en 2011 où je devais meubler l’ensemble de mon appartement (seulement 30m2) mais où avec mon ami nous avons passé un temps fou sur les sites de petites annonces et des journées entières chez IKEA » raconte Manon. « Et je me suis dit que si j’avais pu être mise en relation avec quelqu’un qui déménage, j’aurais pu lui acheter une bonne partie de ses meubles et lui / me faire gagner un temps fou ! ».

En 2016, elles testent leur concept sur les réseaux sociaux avant de remporter le concours « Coup de Pousse 2016 » organisé par la région Occitanie. Leur star-up est ensuite créée en mai 2017 à Toulouse.

Déploiement en France et à l’international

Aujourd’hui, la jeune pousse du vide-appartement en ligne est présente dans la ville rose mais aussi à Paris, Rennes, Lille et Bordeaux.

Le service sera étendu à d’autres métropoles dans les prochains mois. Un développement à l’international est également prévu pour janvier 2018. 

En attendant, les deux fondatrices veulent optimiser le service en y intégrant de nouvelles fonctionnalités. « Un outil de prise de rendez-vous, la possibilité d’acheter en ligne (..) et pouvoir être livré en seulement 1 heure, le don pour éviter le gaspillage  » précisent-elles.

« On travaille aussi sur des partenariats avec des associations universitaires pour faire découvrir le service (gratuit !) aux étudiants de la région ».

Le marché de déménagement est porteur pour les acteurs du numérique. Chaque année, 3 millions de français changent de domicile. 80% se font sans passer par des sociétés de déménagement professionnelles selon l’INSEE.

>>> Plus d’info sur Les Cartons.fr

Julien Leroy

25 Juil

A Montauban, la start-up Cocolico fait faillite

Fin de l’aventure pour la start-up Cocolico, basée à Montauban. La marque de vêtement pour enfant 100% français vient d’être placé, ce mardi, en liquidation judiciaire. Elle avait déjà frôlé la faillite en décembre 2016. 16 salariés se retrouvent sans emploi. 

© Cocolico

© Cocolico

Cocolico, c’est fini. Spécialisée dans le prêt-à-porter pour enfants « made in France », la start-up vient d’être placé en liquidation judiciaire, ce mardi 25 juillet, par le tribunal de commerce de Montauban. 16 salariés se retrouvent sans emploi. 

Né en 2015 à Montauban, Cocolico proposait une collection de vêtements sur-mesure et unique pour les enfants de 0 à 8 ans. Les collections étaient confectionnées à la main, depuis le Tarn-et-Garonne.

La plupart des créations était destinée au marché chinois. « La Chine représentait 90% de notre activité » précise Antoine Thuillier, co-gérant de Cocolico. La marque y avait ouvert plusieurs magasins avec l’aide d’un partenaire local. 

Perte du marché Chinois

D’ailleurs, c’est la perte du contrat avec la Chine qui a provoqué la fermeture de Cocolico.

La marque montalbanaise avait lancé, l’an dernier, une procédure de protection du nom commercial pour éviter les contrefaçons. Après des mois d’attente, « nous avons eu un retour négatif la semaine dernière » explique Antoine Thuillier. « Le nom de notre entreprise est trop proche de certaines autres marques chinoises (..) qui ne travaillent pas dans le prêt-à-porter ». 

Résultat, notre « importateur chinois a suspendu notre contrat » provoquant ainsi l’arrêt des boutiques et des commandes. « La dernière commande pour la Chine représentait 150.000 euros de chiffre d’affaire » détaillent les deux fondateurs, soit environ 25 % du budget de la start-up. 

Antoine et Muriel Thuillier ont envisagé toutes les possibilités pour sauver leur entreprise. Mais avec une trésorerie insufissante, la liquidation judiciaire semblait inévitable.

La faillite évitée en décembre 2016

Le manque de liquidité reste le talon d’Achille des start-up. Cocolico avait déjà tiré la sonnette d’alarme en septembre 2016, avec un déficit de 140 000 euros. Une situation causée principalement par une levée de fonds qui n’avait pas aboutie.

Les deux entrepreneurs avaient alors lancé une grande campagne de communication et un appel aux dons. Quelques jours avant Noël, ils parvenaient à boucler une levée de fonds de 211 000 euros et à attirer de nouveaux investisseurs. 

Un sauvetage qui ne suffira pas à pérenniser le budget.

Cette faillite est une mauvaise nouvelle pour le label « made in France ». D’autant plus que Cocolico avait classé, en 2016, parmi les 5 pépites françaises qui marqueront leur secteur dans les dix prochaines années, selon une étude de l’agence W.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (Robin Doreau) – Juillet 2017 :


A Montauban, la start-up Cocolico fait faillite

Julien Leroy

10 Juil

Le premier musée « geek » d’Occitanie va ouvrir à Rodez

Wilfried Terrisse veut créer un musée pour tous les passionnés de la culture Geek en Occitanie. Baptisé « Geek Museum Collector », le projet est à la fois un lieu d’exposition et une salle de jeux sur les consoles, les jeux vidéos, les mangas et les comics. Ouverture cet automne dans le centre-ville de Rodez.

© Geek Museum Collector

© Geek Museum Collector

Créer le premier musée Geek d’Occitanie

« Le Geek Museum Collector sera à la fois un musée et un lieu de vie (..) sur la culture Geek sous toutes ses formes » résume Wilfried Terrisse.

L’idée est de regrouper au même endroit : un espace console, une salle de e-sport et de jeux d’arcade, un coin pour tester la réalité virtuelle et une pièce pour lire des dizaines de mangas, BD et comics. Un « concept hybride » précise le concepteur, à mi-chemin entre un musée, une salle de jeux et un lieu d’exposition.

« Sur place, il sera aussi proposé (..) une boutique souvenir. Et des événements seront organisés : Soirées à thèmes, concours, tournois, cosplay, rencontres, dédicaces, ateliers, E-sport… etc » complète Wilfried Terrisse. 

Ce « centre névralgique de la culture geek » unique en Occitanie, doit ouvrir ses portes à Rodez d’ici le mois de novembre 2017.

Ce projet est né dans la tête du Ruthénois Wilfried Terrisse. A 37 ans, ce père ,de famille est à la fois un passionné de la culture geek et un collectionneur. Depuis les années 1980, il baigne dans cette univers. Il a été vendeur de jeux vidéo avant d’ouvrir, en 2008, la première boutique sur Rodez spécialisée dans les figurines et le « Rétro-gaming« . 

Wilfried Terrisse est également l’organisateur de plusieurs événements geek dans l’Aveyron dont le festival « Le Geek c’est chic » à Onet-le-château. 

Aujourd’hui, il se concentre sur son projet de musée. Plusieurs magasins de Rodez, spécialisés dans les jeux le soutiennent en attendant l’aide des collectivités locales. Wilfried Terrisse est parvenu à lever 5000 euros lors d’une campagne de crowdfunding. Un budget qui va lui permettre d’aménager le futur local.

>> Pour suivre le projet : www.facebook.com/Geek.Museum.Collector

Julien Leroy

 

26 Juin

Trade School Toulouse, la start-up qui favorise le… troc des connaissances

Organiser des ateliers de transmission de connaissances sous forme de troc. C’est le créneau de Trade School. Né à New-York, le concept débarque à Toulouse.

© Trade School Toulouse

© Trade School Toulouse

« Le principe est simple : une personne transmet ses connaissances et en échange les participants s’engagent à aider l’animateur à répondre à un de ses besoins » explique Mundhi-Ling Gunawan, co-fondatrice de Trade School Toulouse.

« Pour cela, nous mettons en place des ateliers de transmission de connaissances et d’entraide au sein du grand public et également auprès des entreprises » poursuit-elle. « Il n’y a pas d’échange monétaire ! Pas de hiérarchie de savoirs ! Tout le monde peut être un jour animateur et un autre jour participant ».

Ce concept est né à New-York en 2010. Depuis, cette « école des échanges » se répand dans le monde entier et depuis peu en France. Une antenne a vu le jour à Paris mais c’est à Toulouse que le Trade School prend son essor.

Mundhi-Ling Gunawan et Amel Miaoulis ont ainsi créée la première start-tup française de trade school il y a quelques mois dans la ville rose. Accompagnées par l’accélérateur de start-up Momentum, elles ont déjà organisé plus de 60 ateliers. « Trade School Toulouse est une start-up en innovation sociale ayant pour mission d’améliorer la qualité de vie en créant des liens plus humains pour une société plus solidaire » précisent-elles

Aujourd’hui, la jeune pousse passe à la vitesse supérieure. Des partenariats avec des entreprises sont en cours de finalisation. Et une plateforme web verra le jour d’ici la fin de l’année. Pour y parvenir, une campagne de crowdfunding est ouverte jusqu’au 30 juin 2017. « Nous cherchons 5000 euros pour financer ce projet. Nous en sommes actuellement à 70% » détaille Mundhi-Ling Gunawan.

>> Plus d’info sur www.tradeschooltoulouse.fr

Julien Leroy

22 Mai

Opus, un webzine pour découvrir et suivre la scène toulousaine

Opus-musiques.fr est un webzine consacré aux musiques actuelles à Toulouse. Un site web unique sur la toile toulousaine animé par un groupe d’amis passionnés de musique. Reportage.

© Opus Musiques

© Opus Musiques

« Le principe est de faire découvrir la musique et les artistes de la scène toulousaine »  résume Rémy Sirieix, fondateur d’Opus-Musiques et community manager à Toulouse. « Il s’agit de nos coups de coeur, de nos découvertes (..) sans nous mettre de barrière » poursuit-il. Pop, rock, electro, blues, world, chanson,… le site balaye tous les genres musicaux. Chaque groupe ou artiste est présenté brièvement afin de laisser place à un morceau. A l’internaute de se faire son propre jugement. Des interviews de groupe sont également réalisés. A noter que les photos du site sont de grandes qualités rendant la navigation agréable.

Lancé en juin 2014, Opus-musiques est unique sur la toile régionale. Il est animé par des passionnés de musique, « tous bénévoles » précise Rémy Sirieix. L’équipe compte une dizaine de contributeurs actifs. Aujourd’hui, Opus-musiques s’est fait un nom. La plateforme est désormais une aubaine pour les groupes régionaux en quête de visibilité.

Opus publie également une playlist 100 % locale avec 200 titres. A écouter sans attendre.

>>> Découvrez en images Opus – reportage France 3 Midi-Pyrénées – mai 2017 :


Opus, un webzine sur la scène toulousaine

>> Site web opus-musiques.fr

Julien Leroy

16 Mai

La start-up toulousaine Demooz propose de tester un produit high-tech chez un particulier avant de l’acheter

La start-up toulousaine Demooz vous propose de tester un produit avec un particulier qui le possède déjà. Spécialisée dans les innovations numériques et les appareils high-tech, la plateforme de recommandation sociale compte plus 60.000 utilisateurs. Reportage sur cette nouvelle success-story.

© Demooz

© Demooz

« Essayez avant d’acheter« , c’est le slogan de la start-up toulousaine Demooz, spécialisée dans la recommandation sociale d’innovations numériques et d’appareils high-tech. Elle met en relation des futurs acheteurs avec des particuliers qui possèdent déjà le produit convoité. Cela permet de le tester en conditions réelles et de discuter avec un utilisateur convaincu (ou pas).

Il suffit de s’inscrire gratuitement sur la plateforme en proposant, soit d’être un « démonstrateur », soit d’être un « testeur ». Un concept simple qui fonctionne. Lancée en décembre 2013, Demooz compte plus de 60.000 utilisateurs dans toute la France, 15 salariés et des bureaux à Bordeaux et Paris. 

Objets connectés, drones et… prochainement des voitures électroniques

Le modèle économique de Demooz repose sur des partenariats avec les marques qui veulent se faire connaître. 250 produits sont ainsi référencés : de la montre connectée, au robot de cuisine en passant par le drone et l’imprimante 3D.

Mais, la jeune pousse toulousaine souhaite étendre son service à tous les secteurs. D’ailleurs, elle vient de signer avec un grand constructeur automobile français, pour proposer en test des voitures électriques. En avril, Demooz avait également décliné son site pour « tester » les candidats du 2e tour de l’élection présidentielle 2017

>> Reportage sur Demooz  – France 3 MidiPyrénées – mai 2017  :


Start-up Demooz

Julien Leroy

09 Mai

Les Toulousains de Tech Corner veulent faciliter l’utilisation du numérique

La plateforme Tech Corner propose des conseils, des guides et des tests sur les dernières innovations numériques. Face à la multiplication et à la complexité des produits high-tech, la start-up toulousaine veut démocratiser les nouvelles technologies en France.

© www.techcorner.fr

© www.techcorner.fr

Quelle enceinte bluetooth choisir ? Quelle est l’utilité de cet objet connecté ? Pourquoi choisir cette batterie ultra-portable ? Comment acheter son premier appareil domotique ? Les questions sont nombreuses lorsqu’on veut acheter le dernier bijou technologique.

C’est le créneau de Tech Corner qui propose à la fois les dernières innovations high-tech et des conseils pour bien choisir. Chaque produit est testé par l’équipe toulousaine qui produit des fiches explicatives et techniques. Le contenu est accessible gratuitement avant de passer à l’achat.  

Les technologies font partie intégrante de notre quotidien. Pourtant, ces produits sont encore trop réservés aux geeks – L’équipe de Tech Corner

« Tech Corner est un site que l’on visite car pour un achat high-tech, on a besoin d’un véritable accompagnement et de conseils » précise Christophe Serres, l’un des fondateurs.

L’objectif de Tech Corner est de « vulgariser les nouvelles technologies pour le grand public » poursuit-il. « Les technologies font partie intégrante de notre quotidien. Pourtant, ces produits sont encore trop réservés aux « geeks ». Notre objectif est de limiter cette fracture numérique qui ne cesse de s’agrandir depuis l’apparition d’internet dans les années 90, en rendant accessibles les nouvelles technologies à tous ».

Tech Corner a commencé en 2014, par un blog animé par deux des fondateurs. Deux ans plus tard, l’idée se transforme en start-up gérée par 5 passionnés âgés de 20 à 24 ans : Christophe Serres & Alexandre Prévost, diplômés d’un Master en stratégies digitales, Clément Santamans, diplômé de l’INSA, Sébastien Laboutely, diplômé de l’ISEG et Hervé Koffel, diplômé de l’ESC Toulouse. 

Evidemment, de nombreuses sites web proposent des conseils similaires à Tech Corner. D’ailleurs, le service rappelle les célèbres tests du labo FNAC. Mais le contenu des Toulousains est synthétique et objectif. En quelques paragraphes, on s’informe rapidement du potentiel d’un produit.

« L’équipe se charge de dénicher les dernières tendances technologiques, sélectionne ses coups de coeur, les teste et vous offre la possibilité de les acheter à travers un site internet qui vous met en relation avec ces inventeurs du monde entier »

Comprendre le numérique grâce aux Toulousains

Démocratiser les nouvelles technologies semble être une affaire toulousaine.

Au-de-là de Tech Corner, il existe Demooz. Cette start-up de la ville rose est spécialisée dans la recommandation des produits high-tech. Elle met en relation de potentiels acheteurs avec des particuliers qui possèdent déjà le produit convoité, pour leur permettre de le tester réellement. Née en 2013, la jeune pousse rencontre de plus en plus de succès. Elle compte aujourd’hui 15 salariés et des bureaux à Paris et Bordeaux. 

Autre cas, la boutique en ligne toulousaine Noova. Elle commercialise des objets innovants ou insolites, inventés par des startups partout dans le monde. Né en 2015, le site est en pleine croissance.

>> Découvrez Tech Corner :www.techcorner.fr

Julien Leroy

28 Avr

Présidentielle 2017 : « tester » les candidats du 2e tour avec la plate-forme toulousaine Demooz

Spécialiste de la recommandation sociale sur les produis high-tech, la start-up toulousaine Demooz décline son service pour aider les indécis du second tour de l’élection présidentielle 2017. La plate-forme propose de mettre en relation des électeurs avec des militants de Marine Le Pen ou Emmanuel Macron.

« Présidentielle 2017 : testez-les avant de voter » annonce sur internet, l’équipe toulousaine de Demooz , qui propose de cliquer sur l’un deux candidats du second tour : Marine Le Pen (FN) et Emmanuel Macron (En Marche !). 

Si l’internaute est un électeur indécis ou peu convaincu, il lui suffit de cliquer « Je veux le tester ». La plate-forme va alors le mettre en relation avec un « démonstrateur » qui va pouvoir répondre à ses questions.

« Il s’agit principalement de militants des deux partis politiques » précise Geoffrey Vidal, CEO de Domooz. Le service est gratuit et non commercial. L’objectif est d’aider les électeurs à faire un « choix en connaissance de cause ».

A l’inverse, l’électeur 2.0 peut choisir de cliquer sur « Je l’ai » et devenir un démonstrateur qui tentera de convaincre les autres.

Le service , totalement gratuit, a été lancé ce mercredi 26 avril. « Plus de 4000 électeurs ont déjà échangé entre eux » assure la start-up.

Habituellement, Demooz propose de tester un produit high-tech. La start-up met en relation de potentiels acheteurs avec des particuliers qui possèdent déjà le produit convoité pour leur permettre de le tester réellement. Née en 2013, la jeune pousse rencontre de plus en plus de succès. Elle compte aujourd’hui 15 salariés et des bureaux à Paris et Bordeaux.

L’initiative présidentielle de Demooz est une belle façon de se faire connaître. Mais cela « nous permet également de tester notre plate-forme à des services » détaille Geoffrey Vidal. L’idée est d’offrir prochainement de nouvelles fonctionnalités à ses utilisateurs. 

>> Pour tester les candidats du 2e tour de la Présidentielle 2017cliquez ici.

Julien Leroy

16 Avr

A Toulouse, la web-TV « La Brèche » décrypte et débat sur la présidentielle 2017

La Brèche est une émission de Web TV pour décrypter les programmes des candidats à la présidentielle 2017 et organiser des débats politiques non partisans. Créée par un collectif de citoyens de Toulouse, elle diffuse tous les 15 jours sur YouTube et prépare une grande soirée pour le 1er tour.

© Breche-TV

© Breche-TV

Née en janvier 2017 dans le quartier de Bagatelle à Toulouse, La Brèche est une émission de Web-TV sur la campagne présidentielle 2017. Elle diffuse en direct, un mardi sur deux, sur YouTube. 

« L’objectif de La Brèche TV est de suivre l’élection présidentielle, d’organiser des débats politiques non partisans et de décrypter les programmes des candidats » m’explique Pauline Antipot, une des membres de l’équipe.

Sur le plateau, un animateur reçoit des représentants des candidats officiels, des militants et des personnalités de la société civile (DAL 31, ATTAC, Amnesty International,…).

Sous forme de débat, de face à face ou de chronique, La Brèche aborde des questions liées « à la démocratie, l’écologie, la justice  sociale, la répartition des richesses et les discriminations ».  « Nous abordons des thèmes que l’on ne parle pas dans la campagne officielle » précise Pauline Antipot.

L’émission s’adresse au grand public et se veut accessible à tous. Chaque diffusion est traduite aux sourds et mal-entendants avec la présence d’un intérprete.

Au total, 8 émissions ont été réalisées depuis le début de l’année, totalisant plus de 10.000 vues.

La Breche TV organisera des soirées electorales aux deux tours du scrutin, les 23 avril et 7 mai à partir de 19h30.

Créée par un collectif de citoyens toulousains

La Brèche TV est animée par un collectif de citoyens issus de divers horizons. L’idée est partie des bénévoles de TV Bruits (une web télévision toulousaine indépendante) et de ceux des Vidéophages, une association qui diffuse des courts-metrages.

Une équipe de bénévoles s’est alors créée avec des professionnels de l’audiovisuel, des étudiants, quelques journalistes et une pédiatre. Chacun amène ses compétences, son matériel et son énergie. « Nous sommes animés par le désir d’organiser des débats politiques non partisans, enrichissants et attrayants » précise le collectif.

Pour retrouver les émissions et suivre les prochaines : direct.labreche.tv ou sur youtube.com/c/labrechetv

Julien Leroy