11 Sep

Toulouse : le TFC se lance dans l’art numérique du football

Le Toulouse Football Club propose à ses supporters de collectionner des œuvres d’arts numériques NFT. C’est le premier club de Ligue 2 à se lancer dans ce nouveau marché.

© TFC

Depuis 2020, l’art numérique explose un peu partout et notamment dans le sport. Un essor devenu possible grâce au NFT (« non fongible tokens » en anglais). Il s’agit d’un certificat d’authenticité des œuvres digitales utilisant la technologie Blockchain. Un NFT peut être acheté, collectionné, échangé ou vendu,.. comme une cryptomonnaie.

Après le LOSC et le PSG, c’est au tour du TFC de lancer, en septembre 2021, sa première collection de NFT. C’est le premier club de Ligue 2 à le faire.

Une œuvre NFT © TFC

Le club Toulousain invite ainsi ses fans, ses supporters et les artistes à créer des œuvres uniques et à les partager sur « Golden Goals », une plateforme dédiée à l’art numérique du football. 

« Vous pourrez collectionner, acheter, échanger des moments et des souvenirs de votre club. Vous posséderez ainsi un titre de propriété qui authentifiera votre NFT. Ces photos, vidéos, souvenirs, posters, images seront autant de pièces qui tisseront un lien indéfectible entre vous et votre club de cœur » précise le TFC.

Les Violets proposent également un concours #Airpod pour gagner ses premiers NFTs.

L’objectif de cette innovation est « de proposer de nouvelles expériences à nos supporters » explique Sebastien Duhamel, directeur Marketing et de la communication au TFC. Cela « permettra à notre public de s’approprier une partie de l’histoire du TéFéCé ».

En France, le LOSC de Lille a été le premier club de football à se lancer, en juillet 2021, dans ce marché de l’art numérique.

Julien Leroy

10 Sep

Créer sa start-up à Toulouse quel que soit son milieu social

© Bruno Levesque / MaxPPP

C’est l’objectif du programme « Tremplin » lancé par la French Tech Toulouse.

Cela « permet à des jeunes issus des quartiers difficiles, en situation de handicap ou des étudiants boursiers d’accéder à l’entreprenariat » précise Guillaume Martin. Sa société Pictarine (l’un des leaders de l’impression photo sur mobile aux… USA) est marraine de l’opération. Les réfugiés et les pupilles de l’Etat sont également concernés.

French Tech Tremplin se compose de deux volets. Soit être accompagné pour créer son entreprise, soit être immergé dans l’écosystème de la ville rose. Plusieurs incubateurs et jeunes pousses sont impliqués dans cet accompagnement inédit.

L’objectif est de « promouvoir la diversité et l’égalité des chances » complète l’équipe de la French Tech Toulouse.

Lancé en 2019, le programme a déjà permis l’éclosion de quelques pépites numériques. Exemple avec Dr Conso. Cette plateforme recense tous les commerces, services et associations qui permettent de consommer responsable et près de chez soi.

Pour être sélectionné, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 septembre 2021 sur la page de la French Tech Tremplin.

Julien Leroy

06 Sep

A Toulouse, une salle de réalité virtuelle propose un concept unique

« Vous avez un jour rêvé de rentrer dans votre jeu vidéo favori ? EVA transforme ce rêve en réalité » résument les fondateurs des salles de réalité virtuelle EVA. Avec leur concept unique, ils veulent révolutionner le secteur du gaming. Leur première salle en Occitanie vient d’ouvrir à Toulouse.

© EVA

« Oubliez tout ce que l’on a pu entendre sur la réalité virtuelle » assure Jean Mariotte, l’un des 3 fondateurs d’EVA. Avec deux autres amis, ils ont crée une technologie VR « unique au monde », qui marie le gaming et l’eSport. 

Concrètement, les joueurs se déplacent dans une arène de 500 m², muni d’un casque VR, d’un ordinateur en sac à dos et d’un fusil connecté. Ils sont ensuite immergés dans un monde post-apocalyptique ou sur la planète Mars. Chaque univers est crée spécialement par la société. Sensations garanties.

Présenté pour la première fois à la Paris Games Week 2019, EVA a mis plusieurs années pour finaliser son innovation.

© EVA

Aujourd’hui, la startup veut envahir les quatre coins de la France. Les 9 premières salles dont Toulouse, ont ouvert leurs portes cet été. « 30 salles sont prévues » précise Jean Mariotte. En Occitanie, la prochaine verra le jour à Montpellier. 

Dans la ville rose, EVA a posé ses valises dans le quartier de Montaudran. Comptez 19€/personne pour une première expérience de 40 min (réservation sur le site eva.gg)

A terme, EVA veut organiser des tournois autour de son concept. Une compétition entre étudiants Toulousains est prévue pour janvier 2022. « On envisage également de lancer une ligue nationale ou un open de France d’ici un an » précise la société.

Depuis 4 ans, les salles de jeux de réalité virtuelle se multiplient en France et en Occitanie. Le premier établissement français a ouvert ses portes à Toulouse, en février 2016Après avoir attiré les passionnés de jeux vidéo, le secteur tente aujourd’hui de séduire le grand public avec des expériences virtuelles inédites. 

Julien Leroy

03 Sep

IoT : Près de Toulouse, Sigfox signe un partenariat avec Google

© Sigfox

Depuis quelques mois, Sigfox retrouve des couleurs. Depuis Labège (Haute-Garonne), le leader mondial des réseaux IoT annonce ce jeudi 2 septembre 2021, un partenariat avec Coral, la plateforme de Google spécialisée dans l’intelligence artificielle. 

Coral (aussi connu sous le nom de Edge AI) est une boite à outil qui propose des composants matériels, des logiciels et des modèles précompilés pour créer des appareils avec une IA locale. Elle est destinée aux férus de nouvelles technologies mais aussi aux entreprises. 

La technologie Sigfox va ainsi rejoindre le programme de la plateforme. Cela permettra aux utilisateurs de Coral de bénéficier du réseau 0G du groupe Toulousain.

« Le programme partenaires de Coral a pour but d’élargir l’écosystème d’Edge AI en créant des partenariats afin de pouvoir gérer un plus large éventail de solutions industrielles, IoT, ou basées sur le Cloud en permettant le déploiement sur ces modules en périphérie. Cela est possible notamment grâce à l’ajout de Sigfox à notre écosystème, qui permet aux ingénieurs d’utiliser le réseau 0G de ce dernier, facilitant ainsi la collecte et la diffusion de données de qualité à distance, tout en capitalisant sur la faible consommation d’énergie et la faible connectivité (..) » précise Ajay K. Nair, Product manager chez Google.

Pour Sigfox, ce nouveau partenariat avec le géant Américain est une bonne nouvelle en matière de développement économique.

« Après avoir signé un partenariat avec Google Cloud plus tôt cette année, nous sommes ravis de débuter cette collaboration avec Coral et nous avons hâte de développer de nouvelles solutions qui aideront de nombreuses industries à exploiter le plein potentiel de leurs données » ajoute Guillaume Simenel, VP Product and strategic partners chez Sigfox.

Depuis 2010, Sigfox tisse sa toile mondiale d’objets connectés. Grâce à son réseau « 0G » à bas coût et à basse consommation, l’entreprise de Labège couvre aujourd’hui 72 pays avec 18 millions d’objets IoT. Dirigée depuis peu, par Jeremy Prince, la société possède également des bureaux à Madrid, Munich, Boston, Dallas, Dubaï, Singapour, Sao Paulo et Tokyo.

Julien Leroy

 

31 Août

Toulouse : Voici la plateforme pour trouver un joueur, un coach ou un terrain de tennis

Hors club, difficile de trouver un terrain de tennis, un partenaire de jeu ou un moniteur. C’est pourquoi deux Toulousains ont eu l’idée de créer « Coach & Court ». La plateforme met en relation gratuitement les passionnés des sports de raquette et leur indique le terrain le plus proche.

© MaxPPP

Lorsque vous êtes passionnés de tennis, de badminton ou de padel, comment trouver (facilement) un partenaire de jeu ou un terrain ?

Deux moniteurs de tennis de Toulouse, Patrick Welschbillig et Fabien Maurey, ont eu l’idée de créer « Coach & Court ». 

« Il s’agit d’une plateforme qui permet à tous les pratiquants de sports de raquettes de trouver un partenaire de jeu » résume Patrick Welschbillig, co-fondateur de Coach & court

Entièrement gratuit, il suffit simplement de compléter son profil avec son niveau, sa localisation et ses disponibilités. « Une fois trouvé, on rentre directement en contact via une messagerie interne » poursuit Patrick Welschbillig. 

« Coach & Court » recense également les terrains accessibles. Un travail de cartographie réalisé par les deux concepteurs. Pour le moment, la plupart des adresses sont localisés à Toulouse. 

Autre fonction du site : trouver un professeur de tennis afin d’améliorer son coup droit. « On invite tous les coach à s’inscrire pour proposer des cours particuliers ». Une solution qui peut leur permettre de toucher une nouvelle clientèle (tourisme de passage, amateurs non licenciés,…).

« Coach & court » s’adresse d’abord aux passionnés non-inscrits dans un club. Mais les concepteurs veulent élargir à toute la communauté des sports de raquettes. « Un club peut créer son propre espace afin de mettre en relation ses adhérents et organiser des matchs« . 

Née à Toulouse en mars 2021, la plateforme a dû d’abord subir le couvre-feu et le troisième confinement. Mais aujourd’hui, le duo Toulousain vise au-delà des 200 utilisateurs déjà inscrits. Il cherche actuellement des subventions pour développer une version sur smartphone. « Nous aimerions également organiser des tournois ou des animations entre utilisateurs« . Une extension sur l’ensemble des régions françaises est également dans les cartons.

Plus d’info sur https://coachncourt.com/

Julien Leroy

26 Août

A Toulouse, l’incubateur Nubbo cherche ses nouvelles pépites de l’innovation

© Nubbo

A l’occasion de ses 20 ans, l’un plus anciens incubateurs de France recherche actuellement sa nouvelle promo de startups.

« Orientation B2B, implantation et innovation sont les critères principaux de sélection » précise l’équipe de Nubbo. Les lauréats seront accompagnés jusqu’à la fin de l’année 2021.

Les porteurs de projet peuvent également « s’inscrire au workshop de préincubation : Lancer sa startup en B2B » afin de tester la faisabilité de leur projet jusqu’au 3 septembre.

Nubbo, l’un plus anciens incubateurs de France

Quel est le point commun entre les start-up Antabio, Ilek, MyFeelBack et Naïo Technologies ? Réponse : Nubbo.

Depuis octobre 2000, cet incubateur public accompagne des projets innovants dans divers domaines. En l’espace de deux décennies, la structure a aidé plus de 280 entrepreneurs en Occitanie, dispensé 50 000 heures de conseils, investi 10 millions d’euros et servi 240 000 cafés ! 

En février 2021, sa directrice, Anne-Laure Charbonnier, nous avait accordé une interview sur l’évolution des startup en Occitanie. A (re)lire par ici. 

Julien Leroy

30 Juil

Depuis Toulouse, l’annuaire « Docteur Conso » nous aide à mieux consommer

« Consommons mieux pour soigner le monde », c’est l’ordonnance du Docteur Conso. Né à Toulouse, cette plateforme recense tous les commerces, services et associations qui permettent de consommer responsable et près de chez soi.

© Docteur Conso

« Aujourd’hui, nous sommes donc de plus en plus nombreux à vouloir consommer mieux. Cela reste cependant un vœu pieux, principalement parce que nous ne savons pas où sont les entreprises éthiques près de chez nous » résume son fondateur Sébastien Garcia.

Excepté l’alimentaire, il est encore difficile de repérer les (bonnes) adresses pour s’habiller, se déplacer, jardiner, décorer ou épargner de façon éco-responsable.

C’est ainsi que Sébastien Garcia imagine Docteur Conso. L’annuaire voit le jour en 2017 avec l’aide de deux amis. 

« La création de Docteur Conso vient du constat que dans tous les secteurs de l’économie, une myriade de petites mais aussi de grosses entreprises mettent une certaine éthique dans leur façon d’entreprendre, tant sur le respect de l’environnement que sur l’humain » poursuit-t-il

Aujourd’hui, ce guide numérique revendique 360 entreprises à travers la France. La liste est loin d’être exhaustive mais c’est déjà la caverne d’Ali Baba pour tous les citoyens qui cherchent à responsabiliser leur consommation. 

« L’outil permet de chercher par mot-clé, par catégorie ou sur la carte des entreprises » précise Sébastien Garcia. Pour affiner les résultats, Docteur Conso propose également « un certain nombre de filtres (..) environnement, local ou social/humain« .

Derrière ce travail de recensement, l’objectif est de promouvoir les idées positives qui contribuent à la sauvegarde de la planète.

Géographe de formation, Sébastien Garcia a d’abord voyagé à travers le monde.

« J’ai découvert tellement d’initiatives responsables dans des pays improbables (..). Je me suis alors dit pourquoi elles ne sont pas mises en place transversalement à tous les continents, à tous les pays ? » raconte le concepteur de Docteur Conso.

Après financé le projet avec ses propres fonds, l’entrepreneur Toulousain a décroché plusieurs prix et subventions auprès de la French Tech, de l’incubateur Nubbo et de la région Occitanie. Aujourd’hui, la jeune pousse est située au sein de la Cité (des start-up) dans le quartier de Montaudran, au sud de Toulouse. 

« A court terme, on va proposer des missions RSE, des catégories payantes, des points relais et des ateliers » explique-t-il, afin de garantir la santé financière de Docteur Conso.

En attendant, l’équipe de 6 collaborateurs étoffe l’annuaire, notamment au-delà des frontières d’Occitanie. Un tour de France est en cours de préparation pour l’été 2022.

Pour découvrir Docteur Conso : www.docteur-conso.fr

Julien Leroy

27 Juil

CertiPair, l’application qui permet de retenir les conseils de votre docteur

© CertiPair

Lorsqu’on consulte son médecin, pas toujours facile de retenir toutes les informations.

De retour à votre domicile, vous avez parfois oublié la moitié des conseils de prescription.

Pour éviter ces déboires, un couple de Toulouse vient de lancer l’application « Certipair ». 

Il s’agit d’une base collaborative de conseils médicaux courts, rédigés par des professionnels de santé. 

« Parmi les différents conseils rédigés, le professionnel pourra choisir le meilleur pour son patient et lui envoyer l’information par SMS, en choisissant la fréquence et la période d’envoi, pour que celui-ci puisse bénéficier d’un accompagnement à domicile » expliquent les concepteurs.

Le médecin peut également faire de la prévention en envoyant des messages à un groupe de patients.

« Les SMS sont envoyés en toute sécurité, dans le respect du RGPD et de la Politique Générale de Sécurité des Systèmes d’Information de Santé (PGSSI-S) » assure la start-up.

Par ailleurs, les conseils peuvent être utilisés « dans tous les milieux de soins primaires, les spécialités et les services auxiliaires, ce qui permet aux professionnels de combler des lacunes face aux patients et, ainsi, d’améliorer la qualité des soins ».

L’application lancée par un couple de Toulouse

Derrière cette application innovante, on retrouve deux Toulousains : Hélène Gauthier et son mari Antoine Piau.

Après un Master en école de commerce, Hélène Gauthier a travaillé dans le secteur du hightech et du e-commerce. Elle a notamment évolué chez Vente du Diable. Antoine Piau est gériatre au CHU de Toulouse. Il a notamment été le remplaçant de Michel Cymes au « Magazine de la santé » sur France 5. 

Hélène Gauthier a imaginé Certipair lors d’un séjour aux Etats-Unis en 2018.

« Au début, j’ai eu l’idée de créer une entreprise pour développer une application nutritionnelle » raconte-t-elle mais « Le secteur était plus compétitif que je ne le pensais ». Un jour, elle interpelle une discussion entre son mari et son cousin, kinésithérapeute. Les deux professionnels de santé déploraient le manque de prévention dans les consultations.

« J’ai alors réalisé une enquête auprès de 270 professionnels de santé (principalement des médecins) et le résultat est sans appel : le besoin existe et il n’est pas couvert ! » poursuit Hélène Gauthier

L’idée d’un « outil qui permettrait aux professionnels de santé de conseiller et d’accompagner leurs patients à distance au fil du temps et d’offrir ainsi de meilleurs soins tout en gagnant du temps lors de la consultation » fait son chemin.

Certipair est lancé en mai 2020 et remporte en 2021, le Trophée de l’économie numérique (catégorie Startup).

Aujourd’hui, l’application veut accélérer sa commercialisation. Parallèlement, la jeune pousse est accompagnée par « Les Premières Occitanie » et parrainée par Anne-Laure Charbonnier, directrice de l’incubateur Nubbo.

Si la pépite toulousaine parvient à séduire les professionnels, Certipair deviendra un acteur incontournable de la e-santé française.

Plus d’info sur https://certipair.fr/

Julien Leroy 

23 Juil

IoT : près de Toulouse, la start-up MerciYanis lève 1 million d’euros

Bonne nouvelle pour l’IoT Valley de Labège ! L’une de ses startups, MerciYanis vient de boucler une levée de fonds d’un million d’euros. Une somme qui va permette à MerciYanis de développer son capteur de nettoyage contre le Covid-19.

L’équipe de MerciYanis ( © MerciYanis)

Aux portes de Toulouse, la start-up MerciYanis surfe sur le succès.

Après seulement 2 ans d’existence, la jeune pousse annonce ce jeudi 22 juillet 2021, sa première levée de fonds. Le tour de table s’élève à un million d’euros grâce à la BPI (via le programme French Tech Seed), au  fond d’investissement OC Seed, à Damien Guermonprez (président de la fintech Lemonway) et à Jonathan Lasserre (Senior Workplace Experience Manager chez Alan).

MerciYanis est un spécialiste des objets connectés dédiés aux services généraux d’une entreprise (nettoyage, sécurité, détection des pannes, gestion du bâtiment,…).

« Nous aidons les directions de l’environnement de travail (DET) à mieux gérer leurs locaux pour répondre aux besoins de leurs collaborateurs. Grâce à une plateforme intuitive reliée à des capteurs et des boutons connectés, nous aidons à réduire le nombre d’incidents pour délivrer une expérience collaborateur optimale » explique Guillaume Blanc, le co-fondateur de MerciYanis.

Une solution qui a rapidement séduit les entreprises. MerciYanis compte environ 70 clients dont EDF, FNAC-DARTY et Villages-Nature.

Mais, l’épidémie du Covid-19 a fait remonter de nouveaux besoins. 

« Les entreprises doivent effectuer un nettoyage plus poussé, plus fréquent pour rassurer les collaborateurs et répondre aux nouveaux enjeux sanitaires. En parallèle, les DET font aussi face aux conséquences de la pandémie sur l’organisation de la vie en entreprise, comme le télétravail et le flex office » poursuit-t-il.

C’est dans ce contexte que MerciYanis a mis au point un module de propreté 2.0.

Grâce à des capteurs IoT, le système permet de nettoyer les postes de travail réellement occupés dans la journée et ainsi « optimiser les coûts des contrats de propreté« .

La levée de fonds va permettre à la jeune pousse Toulousaine de commercialiser son innovation. Mais elle voit déjà plus loin.

« En effet, au-delà de la propreté à l’usage réel, la donnée récupérée par les objets connectés pourra être utilisée pour d’autres sujets. Par exemple, les entreprises pourront diminuer leur empreinte écologique en arrêtant de chauffer des espaces non utilisés » conclut Guillaume Blanc.

Créée en 2019 par trois ingénieurs en informatique originaires d’Aveyron, MerciYanis compte 15 collaborateurs.

Julien Leroy

21 Juil

Près de Toulouse, cette start-up lutte contre le vol de ruches

© DOMINIQUE BREUGNOT / MAXPPP

Chaque année en France, la Gendarmerie Nationale recense plus 7200 vols dans les exploitations agricoles. Un phénomène qui concerne le matériel, le bétail, le carburant et plus récemment, les ruches.

Au cours du 1er semestre 2021, le syndicat national des apiculteurs enregistre 617 vols de ruches. 

Pour tenter de lutter contre cette délinquance rurale, la start-up Capturs, spécialisée dans les balises connectées, propose du tracking GPS.

« On était de plus en plus sollicité par les apiculteurs mais notre balise GPS était trop grosse pour rentrer dans une ruche. On a alors conçu un modèle plus petit au début de l’année 2021 » raconte Arnaud Loulier, directeur général chez Capturs.

« Dès que la ruche est déplacée, l’apiculteur reçoit une alerte sur son téléphone. Il peut ainsi la suivre à la trace partout en Europe grâce au réseau Sigfox » poursuit Arnaud Loulier – Capturs.

Le système fonctionne également pour « les tracteurs, les cuves de fioul mais aussi pour les pelleteuses et les échafaudages sur un chantier » complète Arnaud Loulier.

Aujourd’hui, Capturs revendique des centaines d’utilisateurs agricoles qui veulent protéger leur matériel.

Née en 2016 à l’IoT Valley de Labège, aux portes de Toulouse, Capturs a commencé à se spécialiser dans les balises connectées dédiée aux sportifs outdoor. Mais depuis un an, la jeune pousse développe le tracking industriel. Aujourd’hui, Captur compte 10 collaborateurs et plus de 20 000 utilisateurs à travers le monde.

Plus d’info sur www.capturs.com/fr

Julien Leroy