La société toulousaine Vente-du-diable.com, spécialisée dans le commerce en ligne de produits high tech, vient de racheter Pixmania l’ancien n°1 des sites marchands du numérique.
© MaxPPP
Le site web de vente de produits électroniques, Pixmania.com, vient d’être racheté par le startup toulousaine Vente du Diable (PCKADO SA) Cette site web créé en 2006 est spécialisée dans le commerce en ligne de produits high-tech issus de déstockage. L’acquisition a été validé ce vendredi 5 février par le Tribunal de Commerce de Nanterre.
L’opération va d’abord sauver Pixmania.com. En 2011, Pixmania était encore le numéro 1 français des sites marchands de l’électronique et du high-tech. Mais l’arrivée de nouveaux concurrents (Amazon, CDiscount,…) a fait chuté son chiffre d’affaires et ses effectifs : plus de 1 000 salariés à la fin des années 2000 à 270 début 2016. Mais la totalité des effectifs ne sera pas reprise. Selon le délégué syndical central Force Ouvrière de Pixmania, interrogé par l’AFP, le site Vente-du-diable.com ne reprend que 36 salariés, sur un total de 270 en France. Pixmania compte deux sites en France : le siège à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et l’entrepôt logistique à Brétigny-sur-Orge (Essonne).
Le nouveau propriétaire veut surtout bénéficier de la notoriété de Pixmania. « En 2011, Pixmania était le 1er site marchand sur le créneau du numérique, devant Amazon ou CDiscount. Notre projet n’est pas de concurrencer frontalement ces géants du e-commerce mais d’accentuer nos différences en associant la puissance de la place de marché de Pixmania aux qualités reconnues de Vente du Diable dans le domaine des ventes privées» explique Olivier de Trémaudan, président de Vente du Diable, chez nos confrères de ToulEco.
« Durant quelques mois encore, les deux systèmes informatiques et les deux marques cohabiteront, mais la seule marque qui subsistera ensuite sera Pixmania » précise Olivier de Trémaudan.
Vente du Diable est l’un des leaders nationaux de ventes privées spécialisées dans l’univers high-tech. La startup toulousaine affiche un chiffre d’affaire de 14,8 millions d’euros en 2014.
Julien Leroy