28 Mar
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26 Mar
Les voix des Français de l’étranger sur la voie médiatique
Ce lundi matin sur France Info : un « terrain de campagne » de 7 minutes sur les enjeux du vote des Français de l’étranger. Des témoignages enregistrés à Londres et à Shanghai, des chiffres, des analyses fouillées et une remarquable infographie qui rassemble toutes les données pour découvrir cette population largement méconnue à l’intérieur..
Ils sont de plus en plus sollicités (ici le Figaro,/MAJ), on les entend de plus en plus. Les Français de l’étranger ont désormais clairement droit de cité dans la campagne électorale. On pouvait s’en douter, le débat sur l’éventuelle taxation des « exilés fiscaux », cité par les témoins de France Info, aura probablement servi de catalyseur pour les médias généralistes.
Bien sûr, la campagne officielle de la présidentielle, avec ses temps de paroles égalitaires, n’est pas de nature, a priori, à favoriser une meilleure exposition des Français établis hors de France. Mais si les écarts devaient se resserrer encore entre les principaux candidats, on pourrait bien voir les expatriés sollicités comme témoins ou et/ou acteurs de la réputation de la France à l’étranger.
des partenaires naturels
En attendant la campagne des législatives qui devrait relancer l’attention pour les circonscriptions de l’étranger, les médias dédiés pourront prendre le relais. Car l’écho du débat fiscal aura eu aussi cet effet de réveiller l’intérêt des expatriés eux mêmes pour les enjeux électoraux.
Au premier rang des ces médias, TV5 , la chaîne francophone, qui s’est fortement mobilisée pour l’occasion. Depuis le 29 février la chaîne propose tous les mercredis France 2012 , 2 heures de débats préparées avec lepetitjournal.com et les correspondants de l’AFP à l’étranger. Ce mercredi 28 mars, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan et Nathalie Kosciusko-Morizet répondront aux questions de Philippe Dessaint et des internautes.
Le travail des journalistes du site lepetitjournal.com est à souligner. Fort de ses 37 implantations (!!), le site est présent sur tous les fronts, élection présidentielle et législatives et assure une couverture quasi exhaustive de la campagne dans chacune des 11 circonscriptions !
- Autre acteur qui se révèle dans cette campagne, la plate forme Expatunited qui prolonge sa vocation de carrefour de services en organisant des vidéoconférences électorales en direct depuis Paris. Le prochain « rendez-vous de l’expatriation » , le 5 avril permettra aux internautes de dialoguer par webcam ou par écrit avec les représentants de 4 des principaux partis.
A noter parmi les sites qui permettent d’avoir une vision panoramique de cette actualité politique, deux adresses intéressantes.
- D2 Horizons Expats, l’initiative d’un consultant spécialisé, Pierre-Olivier Drai, qui ne manque quasiment rien de la production éditoriale sur ces élections.
- La plate forme Aujourd’hui/ le Monde qui décline l’actualité francophone, pays par pays (placer le nom du pays souhaité en tête de l’url), en donnant notamment la parole à tous les candidats aux législatives.
Enfin, comme on est jamais si bien servi que par soit même, je vous redonne les liens vers les revues thématiques Scoop it qui servent de base arrière éditoriale à ce blog
23 Mar
Frédéric Lefèbvre : « Je vous le dit à tous, ça suffit ! »
« Je suis de nature pondérée et réfléchie. Mais là, sur ma posture morale intellectuelle, après le drame de Toulouse, je n’accepterai pas les polémiques politiciennes et abjectes »
« Je vous le dis à tous , Ça suffit ! Je pense ce que je dis, Oui, je suis juif en ces heures Oui, je me sens juif et j’ai eu une peine sincère pour cette veuve, ces familles. Je me fiche des quolibets sur la « forme » de mon témoignage instantané. Oui, je voulais crier ma colère. Et vite. Par mail ou tous moyens. Oui, je voulais faire entendre mon chagrin. »
Frédéric Lefèbvre en a assez. Assez d’être moqué à la moindre maladresse, assez d’être montré du doigt. Ce soir, dans le mail qu’il m’a fait parvenir, c’est l’homme, visiblement blessé, plus que le Secrétaire d’état qui s’exprime. Et qui cherche à contre attaquer !
Depuis, ce matin, j’avais fais part à ses conseillers de mon intention de consacrer un billet aux réactions provoquées par son adresse aux victimes du tueur de Toulouse. Les réactions d’indignation commençaient en effet à fleurir sur le net.
En concluant mardi son message de compassion d’un vibrant « Aujourd’hui, je suis juif ! », l’homme avait en effet semblé choisir ses victimes, provoquant l’indignation de la blogueuse Auror Gorius dans leplus.nouvelobs.com : « Quand Frédéric quand Frédéric Lefebvre (UMP) récupère la tuerie de Toulouse« .
En adressant son texte, par e-mail, aux électeurs nord américains de la circonscription des Français de l’étranger où il se présente, le candidat avait nourri la suspicion d’une « compassion électoraliste ». Alertés par la candidate Modem de la circonscription, lepetitjournal.com, puis le site américain frenchmorning s’étaient fait naturellement l’écho de la polémique « Le “Je suis juif” de Lefebvre provoque des remous »
Des questions, des émotions
Car à l’évidence, il y avait matière à s’interroger. Journalistiquement. Mardi, Frédéric Lefebvre avait été très clair en surlignant vers qui « allaient ses pensées » au moment de se recueillir et en demandant « pardon à tous ces amis juifs » pour « cette image obsédante d’un individu assassinant aveuglément avant de saisir la tête de sa proie, une âme pure de 8 ans, pour l’abattre froidement est atroce, odieuse, révulsante ». Mais ce faisant, le secrétaire d’état avait laissé largement de côté les autres victimes, les jeunes militaires, à peine mentionnés au début de son texte, « Après le meurtre d’hommes qui consacrent leur vie à défendre notre patrie », oubliant ainsi d’autres familles, d’autres origines.
Sur ce point, Frédéric Lefèbvre ne revient pas dans son mail de ce soir. Sur tous les autres, il le dit avec force, il assume. « Oui », il a envoyé « un mail », mais c’était parce qu »il voulait crier sa colère et vite. Par mail ou tous moyens ». Pourquoi un envoi ciblé sur sa terre électorale ? Pouvait-il ignorer, malgré les circonstances, les effets de son geste ? La réponse est en partie éludée. J’aurais préféré poser la question de vive voix.
Pour le reste, l’essentiel, l’émotion et la colère, les mots sont assez forts « Mon impuissance face à ces drames m’a révolté. Je soutiens ces veuves, ces familles, ces parents dévastés par ces crimes. »(..) « honte à cette polémique »(..) « Le cœur n’a pas à entrer dans des calculs, dans des réflexions rationnelles. Chers amis de la communauté juive, à laquelle je n’appartiens pas, je suis avec vous. »
Un tel plaidoyer pro domo est assez inhabituel. Frédéric Lefebvre demande le respect. Pour les victimes, bien sûr, mais aussi pour lui dont la fonction lui avait interdit jusqu’ici de répondre à des attaques faciles et grossières. Cette fois, c’est dit.
L’intégral du mail de Frédéric Lefèbvre
Et pour être complet, parce que la forme du mail, sa présentation elle même, n’est pas neutre, je vous le redonne intégralement ,sous son apparence originelle,
« Un oeil sur la planète » : Triple A, comment font les autres ?
La dette, la dette, la dette !!! Après un début d’année en fanfare, suite à la décision de Standard and Poor’s de dégrader la note française le 13 janvier dernier, le débat sur la dette s’est progressivement assourdi au fil de l’avancée de la campagne.
C’est le premier mérite du magazine « Un œil sur la planète » de nous remettre en perspective cette problématique…qui redeviendra centrale dès le 7 mai prochain.
Selon son excellent principe, l’émission de France 2 s’est déplacée du bout du monde, au Canada, au coin de la rue, en Suède, aux Pays Bas et en Allemagne. Vous l’avez déjà peut-être remarqué, Patrick Boitet, le rédacteur en chef de l’émission, et son équipe, ont une légère propension à appuyer où cela fait un peu mal. Journalistes, va ! ;^). Avec eux, l’herbe est souvent plus verte de l’autre côté de la barrière. Et, ce 36è numéro de l’émission ne déroge pas à la règle, les 4 pays cités ont en effet en commun d’être parvenu, avec force grimaces.., à redresser leur situation budgétaire !
Alors dans quelques mois, comme là bas, ici ? C’est à vous de voir, lundi 26 mars, à partir de 22h50 sur France 2. En attendant, vous pouvez vous faire une idée plus précise du contenu des reportages en vous rendant sur le site de l’émission. Et si vous avez envie à votre tour, de porter un regard critique sur le travail de mes confères, ne vous gênez pas. Vous pouvez le faire ici, ou chez eux.
22 Mar
Français de l’étranger ou à l’étranger : identité et sémantique
Avec sa proposition choc de lier impôt et nationalité, Nicolas Sarkozy a provoqué un véritable bouillonnement. Sur la mesure en elle même, sa pertinence et sa faisabilité (voir billet précédent) mais aussi sur la notion même d’expatriation.
En tentant d’établir la distinction entre bons et mauvais expatriés, entre ambassadeurs et déserteurs, la proposition a provoqué quelques réactions plutôt intéressantes. J’en ai retenu deux particulièrement. Antagonistes.
Le blogueur INSIDE AMERICA n’a pas d’identité claire mais un style incisif. Sous le titre, « les bons, la brute et les méchants », l’auteur se livre à un exercice assez réjouissant de bonneteau sémantique sur les bons expatriés, cocardes tricolore en bandoulière, qui font de mauvais immigrés et ces déserteurs fiscaux qui se comportent comme des immigrés modèles dans leur pays d’adoption.
Un peu compliqué ? Lisez le billet intégralement vous comprendrez mieux.
Le second polémiste se nomme Ruben Mohedano-Brèthes. Il est candidat « indépendant centriste humaniste » (si, si !) dans la 4ème circonscription, des législatives de l’étranger, à savoir le Benelux. Lui aussi est un adepte de la sémantique. Mais d’une sémantique plus.. patriotique. « Non, nous ne sommes pas des Français »de » l’étranger » assène-t-il avec force. Car cette petite locution, à l’apparence de particule, n’aurait, selon lui, rien de noble en la circonstance :
D’où cette préférence affichée pour l’expression « Français « à » l’étranger », revendiquée comme un label, une sorte d’Appellation d’Origine Contrôlée..
Pas sûr qu’ « INSIDE AMERICA » partage cette vision un peu messianique de l’expatriation, mais c’est clairement une partie du raisonnement qui a prévalu à la création des circonscriptions des Français de l’étranger.
« Expat ou immigré ? »
Quoiqu’il en soit, le débat n’est pas près d’être clos. Le questionnement identitaire, qu’il soit sociologique, sémantique ou philosophique est dans la nature même de l’expatriation. Vous en trouverez d’autres échos dans la rubrique éponyme de ce blog (expats ou immigrés ?). Parmi l’ensemble des liens, je vous en recommande deux en particulier :
- « Français expatriés, nous sommes Français aussi ! », une réflexion de Yannick Daronnat qui se projetait dès novembre 2011 dans les enjeux des législatives de l’étranger
- « Hashtag et identité » , un premier panorama de réflexions identitaires.
- – « Il y a d’autres motifs au départ comme le gout pour l’aventure, l’éducation ou l’exil politique, mais la majorité des étrangers sont à là pour l’argent. Ce ne sont ni des expatriés, ni des immigrés, car le choix de rester ou partir dépend de la réalité économique. Ce qu’ils sont – ce que nous sommes – c’est des migrants économiques. » Un point de vue décalé et inversé développé par Néo, expat/immigré africain en Occident
- – « Plus profondément, c’est l’identité même de celui, celle, qui part à l’étranger qui est posée. Pourquoi part-on ? Qu’y recherche t-on ? Veux -t-on voir du pays, c’est à dire beaucoup de pays différents ? Ou s’installer dans un pays? Vivant en couple mixte ? Avec des enfants qui peut-être devront choisir entre deux passeports à leur majorité? Et quand cesse t-on d’être un expatrié et devient-on un immigré? ». Le premier commentaire enregistré dans ce blog, signé @Mpouy, installé depuis 10 ans à Berlin et engagé dans la campagne du PS
16 Mar
« expat taxe story » : du cynisme à la compréhension..
15 Mar
Législatives de l’étranger : quelques difficultés de compréhension…
Ils ne sont pas encore légion, les reportages consacrés à la campagne dans les circonscriptions de l’étranger. Bien sûr, il y a périodiquement des articles sur les enjeux de cette élection inédite. A lire par exemple celui du JDD.fr, « les Français de l’étranger très courtisés » dans lequel notre confrère fondateur du petitjournal.com, Hervé Heyraud continue son travail pédagogique auprès des lecteurs et… des rédactions parfois un peu démunies en la matière.
Il est vrai qu’ à l’instar des candidats qui peinent à faire campagne notamment dans les circonscriptions « continent » comme l’Asie ou l’Amérique du sud, peu de rédactions ont les moyens de financer des envoyés spéciaux au long cours. Si besoin, cette carte interactive du Monde est là pour fixer les idées
Alors quand on découvre un papier qui décrit en long et en large les affres d’« une campagne à 10 000 km de Paris, on a tout de suite envie de le partager. Las, publié le 8 mars dans l’édition papier du Monde, cet article de Sylvia Zappi est resté cantonné pendant plusieurs jours dans l’édition abonné du monde.fr. A se demander si la rédaction du quotidien a une ligne établie sur la chronologie de diffusion entre print et numérique ou si les décisions se prennent au jour le jour selon l’intérêt éditorial des contenus et/ou celui de ses abonnés. Contactée, la newsroom du Monde n’a pas (encore) répondu à cette interrogation.
Ces Français qui ne parlent pas français
Au détour de cet article, et parmi plein de détails instructifs, une information a particulièrement attiré mon attention. C’est Sergio Coronado, le candidat PS/EELV en Amérique du sud qui affirme « qu’il est souvent amené à développer ses arguments en espagnol devant des Français qui ne maîtrisent pas très bien la langue de Molière. »
Au cours de la campagne de 2007, j’avais déjà recueilli ce type de témoignages. Et pas besoin de chercher des destinations lointaines même si on m’avait déjà signalé l’Amérique du Sud en général et le Mexique en particulier. Plus près de nous, en Suisse, la représentante UMP de Berne m’avait ainsi expliqué que sa fille maitrisait mal le français et qu’il lui faudrait l’accompagner le jour J pour lui expliquer, en sus, les modalités du vote dans l’isoloir..
Au moment où Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal rivalisaient sur le terrain patriotique et sur la nécessité d’exiger la maitrise du français de la part des étrangers désireux de venir, cette information m’avait un peu troublé. N’ayant pas eu la possibilité d’obtenir et d’enregistrer d’autres témoignages directs, j’en étais resté là. Après la citation de Sergio Coronado dans l’article du Monde, j’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai donc posé la question au Quai d’Orsay. Voici la réponse du service de presse du ministère :
« Nous n’avons aucune statistique sur la connaissance de la langue française par nos compatriotes établis à l’étranger. Ce serait d’ailleurs discriminatoire de distinguer entre les Français ceux qui parlent français et les autres. La langue de la République étant le français conformément à l’article 2 de la constitution de 1958, il n’est prévu aucune traduction des informations relatives aux élections. »
En recoupant les informations, on peut s’apercevoir au moins d’une chose. Comme dans l’exemple suisse, il semble que la problématique concerne plus particulièrement des enfants d’expatriés de longue date qui ont perdu l’usage de leur langue maternelle. A ce propos, on peut lire deux contributions publiées en janvier dernier sur le lab Europe 1. Le blogueur Guy Birenbaum s’était interrogé sur l’intérêt de s’adresser en anglais aux électeurs après avoir mis en ligne (thème n° 4) un spot de Julien Balkany, candidat dans la 1 ère circonscription des Français de l’étranger (Amérique du nord ).
P.S. Will Mael Nyamat, qui s’exprime sur le sujet est lui aussi candidat (indépendant de gauche ) dans la 3ème circonscription (Europe du nord).
10 Mar
Fukushima : être parti, être resté, y aller, en revenir…
Des expatriés vivaient au Japon, il y a un an. Avant la catastrophe, Mathieu Moindron se sentait plus dans la peau d’un émigré que d’un expat. « Installé avec ma femme (japonaise) à Sendaï, j’ai trouvé un travail, je me suis fait des amis, j’ai pu rencontrer la famille de mon épouse. J’étais bien, ma vie était là-bas. » Virage brutal, tête à queue. Départ précipité pour un retour en France pourtant inenvisageable 3 jours plus tôt… « Sendaï compte plus d’un million d’habitants et n’est située qu’à une centaine de kilomètres de la centrale de Fukushima. Inconsciemment (..), j’ai songé à Tchernobyl. J’ai repensé aux images de ces enfants irradiés, des dégâts que provoquait ce mal invisible et des mensonges qui l’accompagnaient. J’ai regardé ma fille, âgée de quatre ans à peine et je n’ai plus songé qu’à une chose : rentrer. » La bonne décision affirme-t-il aujourd’hui au terme d’une (belle) réflexion sur ce qui s’est passé vraiment (à lire sur leplus.nouvelobs.com)
Marguerite et cet autre Français sont restés. Ils racontent les bouleversements de leur quotidien au Figaro. École de musique dévitalisée, vigilance permanente sur les aliments. La peur et le doute dans la vie de leurs hôtes Japonais. « un second accident » dit l’homme « signerait la fin du Japon moderne, la structure politique pourrait partir dans n’importe quelle direction…»
Immersions
L’impact de la catastrophe, c’est ce qui intrigue le plus l’artiste rémois, Brice Maire : « D’une manière générale, le nucléaire est révélateur de ce qu’est notre société moderne ; souvent, qu’il soit pour ou contre, le public est spolié du débat. » Plasticien, photographe, déjà auteur de « Zone contaminée », un ensemble de travaux artistiques sur la catastrophe de Tchernobyl, Brice Maire a décidé de récidiver en partant s’immerger 15 jours à Fukushima. A suivre au jour le jour sur le blog « road to Fukushima ».
Au cours de son périple, Brice Maire croisera peut-être certaines de ces familles japonaises et expatriés déjà rencontrées par le documentariste belge Alain de Halleux. Lui aussi familier du questionnement sur le nucléaire, le réalisateur a précédé l’artiste sur les lieux de la catastrophe. Il en a tiré notamment une web série « récits de Fukushima », en cours de diffusion sur Arte dont voici la bande annonce
Le premier épisode nous emmène à la rencontre de David et Eiko Morel en proie à « la grande question » : rester ou partir. Le couple avait ouvert une crêperie bretonne à Tokyo, il y a 5 ans. L’incapacité des autorités japonaises à assurer la traçabilité des produits alimentaires a levé leurs derniers doutes. Un an après, les mêmes arguments, la même décision que Mathieu. L’avenir de leur petite fille sera probablement en France, loin de cet ennemi invisible que la culture japonaise, laissée à elle même, préfère ne pas regarder en face.
07 Mar
Législatives : des couacs pour les Français de l’étranger (synthèse FTVi)
Si tous les Français de l’étranger ne sont pas encore conscients des élections législatives inédites du mois de juin, que dire des Français de l’intérieur ? Cet article publié sur la « plate forme mère » de « francetvinfo » qui fait le point sur les thématiques déjà abordées ici est donc le bienvenu. Une enquête signée Yann Thompson.
02 Mar
Revue web de la semaine : des liens d’ailleurs et d’ici
Des liens du bout du monde …
Les plus attentifs d’entre vous auront peut-être remarqué que j’utilise la plate forme Scoop it comme une sorte de « back office éditorial » pour ce blog. L’outil permet de réaliser et de partager facilement des revues de liens sur des thèmes choisis. 4 concernent directement les sujets traités ici. Vous pouvez les suivre suivre au jour le jour en vous rendant ici :
- #expats législatives : une campagne inédite
- Du bout du monde au coin de la rue
- Expatriés et élections, les données
- Et les autres ils font comment ?
Parmi les dizaines de liens de la semaine, quelques uns que j’ai envie de soumettre à votre curiosité, un rapport d’étonnement en quelque sorte :
- “le consulat Total”. Une enquête publiée par owni.fr sur la création récente d’un consulat français à Calgary (Canada). Pourquoi installer une représentation sur un territoire où les Français ne sont pas si nombreux ? Pour favoriser l’implantation du groupe qui a obtenu des autorisations pour exploiter les sables bitumineux ?
- « Shanghai : des pizzas au goût colonial « . Pour avoir écrit que son nouveau restaurant était situé dans le quartier de « la concession française», une chaîne de pizzerias britannique fait l’objet d’une enquête. Les autorités ont été alertées par un client choqué par « la référence au passé colonial et au contrôle des puissances étrangères »… L’affaire ne fait pas rire tout le monde.
- « le jour où Hollande a conquis l’Angleterre ». Beaucoup a été écrit sur le visite du candidat socialiste à Londres (à lire sur Scoop it). L’intérêt de cet article publié par « Courrier International’, c’est qu’il a été rédigé par un journaliste anglais ( The Independant) qui se surprend à envisager une victoire de ce candidat… « éloquent et émouvant ».
- « 3 banquiers et un Canfin ». télérama.fr le décrit comme un phénomène. Élu en 2009 au Parlement européen sur la liste Europe écologie, Pascal Canfin, membre de la Commission des affaires économiques et monétaires, a obtenu l’interdiction des « CDS à nu » – un produit financier toxique qui permet de spéculer contre les Etats. Il vient d’écrire « Tout ce que les banques vous disent et pourquoi il ne faut presque jamais les croire… » Une itw remue méninge..
- « réveiller le Quai d’Orsay ». Ils sont jeunes, ils veulent profiter des législatives de l’étranger pour bousculer les « établis ». Leur # ? Nomadisme, circulation, prise de risque, encouragement. radiovl.fr leur offre un premier amplificateur.
- « spam et ramdam ». Les e mails du candidat Sarkozy aux Français de l’étranger n’ont pas fini de faire parler (si pas lu). Comme pour la météo, il y a la réalité, mesurable, et le ressenti, instable. Le ministère s’essaye ici à un rappel du fonctionnement des instruments de mesure. T’aurais pas vu ma doudoune ?
Des liens au coin de la rue…
Et puis, vous en avez peut-être pris l’habitude, il y a aussi l’autre bout de la lorgnette, la revue de liens d’actualités ancrées dans les régions, par Patrick Damien
« Paris Normandie » : un quotidien en sursis, le 01/03/2012 par France 3 Haute-Normandie. Le tribunal de commerce du Havre a placé mercredi 29 février en redressement judiciaire la Société normande de presse d’édition et d’impression (SNPEI), pôle d’édition normand du groupe Hersant. Deux administrateurs ont été nommés.
Le 28/02/2012, invité du 19/20 de France 3 Haute-Normandie, le président du pôle des Quotidiens Normands MichelLepinay s’explique.
Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, la tempête Xynthia frappait les côtes vendéennes et charentaises. Bilan : 53 morts. Deux ans après, nous découvrons des situations très différentes d’un endroit à l’autre.
- La situation en Poitou-Charentes, publié le 27/02/2012
- La situation en Pays de Loire publié le 28/02/2012
Bourgoin (38) : EDF repreneur de Photowatt publié le 28/02/2012 par France 3 Alpes.
Le tribunal de commerce de Vienne (Isère) a confirmé, lundi 27 février, la reprise du fabricant de panneaux solaires « Photowatt », en redressement judiciaire, par EDF. Conformément à l’annonce faite deux semaines plus tôt par Nicolas Sarkozy.
Immersion en Zone contaminée, publié le 27/02/2012 France 3 Champagne-Ardenne.
L’artiste rémois Brice Maire va s’immerger pendant 15 jours en zone contaminée à Fukushima au Japon. Il observera comment vivent les gens et à quoi ressemblent les paysages dans une zone de 20 à 30 kilomètres autour de la centrale dévastée.
«Ce que disent les Parisiens» : la vidéo qui buzz, publié le 24/02/2012 par France 3 Paris-Ile-de-France.
Une vidéo reprenant quelques clichés du parisien et de la parisienne fait le buzz sur Internet. Pour les créateurs de MyLittleParis, un site où vous trouverez bons plans, adresses secrètes et idées insolites. On ne naît pas parisien mais on le devient. On pense, marche, parle un peu comme son voisin.