Les législatives de l’étranger vouées à disparaître ? Ce serait l’avis de Matignon selon le Canard Enchaîné de ce mercredi 29 mai
Il est vrai que la participation famélique (aux partielles comme en 2012) ne plaide pas pour un investissement financier et démocratique renforcé. Et qu’il y a sans doute à penser une refonte de la représentation Mais comment articuler une réforme du scrutin législatif avec celle, en cours, de l’AFE ?
Quoi qu’il en soit, ce manque d’attention du PS pour les Français de l’étranger (dont se plaignent en coulisses et sur les réseaux sociaux, les militants) est incompréhensible, sauf à penser que ces circonscriptions seraient perdues en 2017… Des petits calculs répondant à ceux de la Droite qui avait crée ces élections en pensant qu’elles étaient acquises ?
Un vrai gâchis quand on connait le potentiel tous azimuts (retour d’expérience, « ambassadeurs » de la marque France, ouverture d’esprit, dynamisme et connaissance du monde) que représentent les quelques 2,5 millions de compatriotes disséminés sur la planète. A suivre…
Lien complémentaire : Français de l’étranger, quelle place dans le débat public du XXIè siècle ? , l’analyse d’un étudiant en management, histoire géographie, Siméon Saint-Louis
+1000 Très intéressante contribution au débat sur l’avenir des Français de l’étranger dans le débat public. « Parce que l’expatriation enrichit les sentiments, brasse les cultures, contraint à réviser ses valeurs, à en assimiler d’autres, voire à en créer de nouvelles, elle facilite le décloisonnement idéologique et permet au « voyageur » de rediscuter ce que d’autres, par trop longtemps « immergés dans la bassine », considèrent désormais comme immuable, ou pire, « universel » et « naturel ».(…) « dans une époque où les frontières reculent et les mobilités progressent regard qu’ils portent sur la France, en ces temps de remise en cause et de mutation de nos modèles, est inespéré. » Je plussoie encore une fois !