Ils auront été la révélation politique de la semaine, comme de jeunes joueurs prometteurs peuvent l’être à leurs débuts. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, un Français de l’étranger ne pouvait guère être, aux yeux du grand public, qu’un footballeur expatrié..
On les avait bien vu apparaître dans le match des législatives, mais c’est peu dire qu’ils n’avaient guère réussi leur première sortie sur le terrain médiatique. Malgré l’exploit de la qualification surprise de 8 députés de gauche, contre tous les pronostics, leur mauvais score électoral semblait leur promettre un nouveau séjour en équipe réserve. Les promesses entrevues d’un nouveau style de jeu, plus ouvert, plus délié, semblaient vouées à s’effacer derrière la mauvaise réputation des plus connus d’entre-eux, les exilés fiscaux..
Et puis voilà que les Français de l’étranger s’invitent au cœur des deux débats les plus passionnés de ce début de saison. Et les marquent de leur empreinte. Spectaculairement, dans l’affaire des caricatures de Mahomet, plus discrètement en ce qui concerne la question du droit de vote des étrangers.