21 Fév

Loi El Khomri : Olivier Falorni dénonce « l’état d’urgence parlementaire »

Olivier Falorni, invité de "La voix est libre"

Invité de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Poitou-Charentes, ce samedi 20 février, le député radical de La Rochelle, Olivier Falorni a dénoncé la menace d’utilisation de l’article 49.3 pour faire adopter la loi que la ministre du travail doit présenter le 9 mars prochain au conseil des ministres. Le député estime que l’examen de ce projet de loi « commence mal » et « il refuse de voter avec un revolver sur la tempe ». Olivier Falorni dénonce « l’état d’urgence parlementaire » qui conduit à « balayer le parlement pour faire passer les lois en force ». Continuer la lecture

20 Fév

Michèle Delaunay évoque sa candidature aux municipales à Bordeaux en 2020

© Benjamin Girette / IP3 PRESS / MaxPPP

© Benjamin Girette / IP3 PRESS / MaxPPP

C’est une déclaration inattendue à presque quatre ans des prochaines municipales. L’ancienne ministre, députée de la 2ème circonscription de la Gironde, évoque aujourd’hui sur son blog sa possible candidature aux élections municipales de 2020 à Bordeaux. Âgée de 69 ans, elle estime « que l’âge ne doit être jamais une barrière, moins encore un sujet de discrimination ».

C’est la publication d’un article de nos confrères de Sud-Ouest, évoquant l’absence de « candidat sérieux » pour le PS à Bordeaux qui a provoqué cette réaction de Michèle Delaunay. Celle qui occupe, aujourd’hui, l’un des cinq sièges de l’opposition socialiste au conseil municipal, figurait en 2014, en 2ème position sur la liste de Vincent Feltesse (22,6% des voix), largement devancée par celle d’Alain Juppé (60,9%). Dans ce billet, elle définit ce qu’est un candidat sérieux : « un candidat qui a des chances d’être élu, dans les circonstances du moment, avec le bagage qui est le sien, son adéquation aux attentes des électeurs et au terrain concerné ». Et ce n’est pas, poursuit-elle, « aux médias de décerner ce brevet (…). Deux sont légitimes, les électeurs, et le vote du parti de l’éventuel candidat ». Elle rappelle, d’ailleurs, qu’elle s’est « exprimée contre la distribution de fiefs et de titres à laquelle s’est adonné Alain Juppé ». Continuer la lecture

19 Fév

LGV Limoges-Poitiers : le prix des chères études

©PHILIPPE NOMINE/MAXPPP

©PHILIPPE NOMINE/MAXPPP

Si le projet de ligne unique à grande vitesse entre Limoges et Poitiers, un projet de 1,6 à 2 milliards d’euros pour 115 kilomètres, ne dispose, à ce jour, d’aucun financement pour sa construction, il a déjà coûté cher notamment en études aux finances publiques, puisque l’on peut estimer à 125 millions d’euros, la totalité des sommes déjà engagées ou programmées, dont une bonne part assumée par les collectivités locales pourtant à la recherche de la moindre économie.

Depuis 2007, deux phases de financement se sont succédé.

De la fin du débat public (mars 2007) à l’obtention de la Déclaration d’Utilité Publique (décret du 10 janvier 2015), 30 millions d’euros d’études, nécessaires à l’élaboration du dossier soumis à enquête publique, ont été réalisés par SNCF Réseau et financés dans le cadre d’une convention signée entre les partenaires en décembre 2007, avec les participations suivantes : collectivités du Limousin 4,25 M€ (Région, Départements Haute-Vienne et Corrèze, Limoges Métropole, Ville de Limoges, Agglomération de Brive), collectivités du Poitou-Charentes 1,75 M€Etat 10 M€, SNCF Réseau 10 M€, et Europe, au titre du FEDER, 4 M€. Tous ces engagements financiers ont été honorés.

En 2015, deux nouvelles conventions de financement des études post-DUP ont été signées entre les partenaires pour un montant global de 42 millions d’euros d’études, à mener sur 2 ans et demi. Elles comprennent notamment les études APD (Avant Projet Définitif, 1ère phase), les premières acquisitions foncières, les études d’aménagement foncier, des relevés topographiques, des sondages géotechniques, et des inventaires patrimoniaux. La somme est répartie de la façon suivante, à part égale : 21 M€ pour l’Etat (18,9 M€ dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2015/2020) et SNCF réseau, et 21 M€ pour les collectivités du Limousin. Continuer la lecture

17 Fév

Alain Rousset réunit les présidents des 12 départements de la grande région ALPC

Alain Rousset lors de ses vœux à la presse.

Alain Rousset lors de ses vœux à la presse.

C’est une grande première, et c’est un symbole de la volonté d’Alain Rousset de travailler avec les élus de tous bords. Le président du Conseil régional Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes organise, ce vendredi 19 février, une réunion de travail avec les douze présidents des Conseils départementaux à l’hôtel de région à Bordeaux. Ensemble, ils aborderont les conséquences de la loi NOTRe, qui modifie les compétences de la région et des départements, en matière de développement économique, de transports, de gestion des déchets et d’infrastructures numériques. Continuer la lecture

14 Fév

Jean-Pierre Raffarin s’engage pour Alain Juppé

(Thibaud Moritz / IP3/MaxPPP) Jean Pierre Raffarin avec Alain Juppé.

(Thibaud Moritz / IP3/MaxPPP)
Jean Pierre Raffarin avec Alain Juppé.

Invité de l’émission BFM Politique, le Parisien, le sénateur de la Vienne, Jean-Pierre Raffarin, a, comme prévu, apporté ouvertement son soutien à Alain Juppé en vue de la primaire de la droite et du centre. Libéré depuis hier, de son devoir de réserve, dû à sa fonction de président du conseil national des Républicains, il a rejoint le camp du maire de Bordeaux, comme l’avait déjà fait, début janvier, l’un de ses plus proches amis politiques, le député de la Charente-Maritime Dominique Bussereau. Continuer la lecture

« La région sera puissante et lointaine », selon Jean Dionis du Séjour, président du groupe UDI au conseil régional

Jean Dionis du Séjour, invité de "La voix est libre" sur France 3 Aquitaine.

Jean Dionis du Séjour, invité de « La voix est libre » sur France 3 Aquitaine.

Le centriste Jean Dionis du Séjour, maire d’Agen, conseiller régional d’opposition et président du groupe UDI était l’invité, ce samedi 13 février, de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Aquitaine. Au cours de son entretien avec Serge Guynier, il a exprimé sa vision de la nouvelle région, affirmant : « elle ne sera pas proche, mais il faut qu’elle soit efficace, et ce sera déjà très bien, si elle est proche des élus municipaux et communautaires ». Continuer la lecture

Législatives 2017 : le calendrier se précise pour les investitures

©Francois Lafite/Wostok Press/Maxppp

©Francois Lafite/Wostok Press/Maxppp

L’information est passée inaperçue, occultée le 6 février dernier par l’annonce du départ des universités d’été du PS de La Rochelle à Nantes, mais le conseil national du PS a donné le coup d’envoi du calendrier des investitures pour les législatives de 2017. Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, a fixé au samedi 17 décembre, la convention nationale d’investiture, chargée d’entériner le choix qui aura été fait quelques jours auparavant par les militants. Cette procédure revêt une importance particulière dans notre grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, où le PS et ses alliés, détiennent 44 des 49 sièges de députés. Continuer la lecture

13 Fév

Michèle Alliot-Marie battue par Luc Chatel pour la présidence du Conseil national des Républicains

C’est un échec pour l’ancienne députée-maire de Saint-Jean-de-Luz, aujourd’hui députée européenne. Après une campagne éclair, Michèle Alliot-Marie n’a pas réussi à décrocher la présidence du Conseil National des Républicains, ce samedi 13 février. Lors du vote, effectué par les délégués du parti réunis porte de Versailles à Paris, le député de la Haute-Marne, Luc Chatel a été élu avec 55,3 % des suffrages (532 voix contre 430). Continuer la lecture

12 Fév

Michèle Alliot-Marie bien décidée à décrocher la présidence du conseil national des Républicains

©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MaxPPP. Le Touquet, campus des jeunes Républicains.

©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MaxPPP. Le Touquet, campus des jeunes Républicains.

Les 2.000 conseillers nationaux des Républicains vont devoir désigner, ce samedi 13 février, leur nouveau président, ou leur nouvelle présidente, à la Porte de Versailles à Paris. Michèle Alliot-Marie, et Luc Chatel s’affrontent pour succéder à Jean-Pierre Raffarin. A quinze mois de l’élection présidentielle, et à neuf mois de la primaire à droite, l’enjeu de ce scrutin, à bulletins secrets et donc très incertain, n’est pas seulement honorifique. L’heureux élu pourrait, en effet, assuré la présidence du parti, le temps de la campagne officielle pour la primaire.

Le conseil national des Républicains est, en quelque sorte, un vaste parlement interne, composé des parlementaires, des présidents de fédération, ou encore des secrétaires départementaux. Son président est une sorte de « sage », au dessus des intérêts personnels, qui veille au bon fonctionnement du mouvement, et qui pourrait jouer un rôle d’arbitre, en cas de contentieux au cours de la primaire. Continuer la lecture

11 Fév

Remaniement : statu quo pour les membres du gouvernement en ALPC

(Nicolas Kovarik/IP3/MaxPPP) Ségolène Royal lors d'une conférence de presse au ministère de l écologie, qu'elle conserve finalement.

(Nicolas Kovarik/IP3/MaxPPP)
Ségolène Royal lors d’une conférence de presse au ministère de l écologie, qu’elle conserve finalement.

L’Elysée a dévoilé, ce jeudi 11 février, la liste du nouveau gouvernement de Manuel Valls, au terme du remaniement provoqué par le départ de Laurent Fabius au Conseil Constitutionnel. Malgré les rumeurs qui annonçaient sa nomination au Quai d’Orsay, finalement attribué à l’ancien Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, Ségolène Royal conserve le ministère de l’écologie, avec simplement une nouvelle attribution « les relations internationales sur le climat ». Les trois autres membres du gouvernement, issus de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Alain Vidalies, aux transports, Matthias Fekl au commerce extérieur, et Martine Pinville au commerce, conservent leurs attributions. Continuer la lecture

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