29 Fév

Noel Mamère soutient Nicolas Hulot malgré le spectre d’un nouveau 21 avril

Noël Mamère invité de "La voix est libre" samedi 27 février sur France 3 Aquitaine

Noël Mamère invité de « La voix est libre » samedi 27 février sur France 3 Aquitaine

Le député-maire de Bègles a ouvertement appelé à la candidature de Nicolas Hulot pour l’élection présidentielle de 2017, lors de son intervention, samedi 27 février, dans l’émission « La voix est libre » sur France 3 Aquitaine : « si Nicolas Hulot me le demande, je serai à ses côtés et je ferai tout pour qu’il fasse un bon score et dépasse le mien de 5,25% en 2002 ».

Noël Mamère aurait-il oublié le 21 avril 2002 ? Seul candidat écologiste à avoir franchi la barre des 5% au premier tour d’une élection présidentielle, cette année là, il a contribué à l’élimination de Lionel Jospin et à l’absence de candidat de gauche au second tour, fait sans précédent sous la Vème République et traumatisme moral et politique de millions d’électeurs. Il se retrouve aujourd’hui confronté au même paradoxe qu’à cette époque : créer les conditions de l’élimination du principal candidat de gauche, en l’occurrence celui du Parti socialiste, pour obtenir une meilleure politique de gauche.

A se demander si pour Noël Mamère, François Hollande serait encore un candidat de gauche : « nous avons à la tête de ce gouvernement un premier ministre qui a décidé de mener sa carrière, qui a un agenda qui passe par la destruction de la gauche et qui veut construire un parti démocrate à la Renzi (président du conseil italien) en s’associant avec les centristes ». Pour le député écologiste indépendant, François Hollande, en faisant entrer trois écologistes au gouvernement, veut « diviser les écologistes pour les tuer et qu’il n’y ait pas de candidat écologiste à la présidentielle ». Continuer la lecture

28 Fév

La contre-attaque de Ségolène Royal aux critiques d’Alain Rousset

Juste après son intervention en direct sur France 3, dans le 12/13 Dimanche de Françis Letellier, Ségolène Royal a répondu aux attaques d’Alain Rousset sur les « dérives » des finances de la région Poitou-Charentes. Dans cet entretien, elle défend sa gestion, et ses proches à la tête de l’ex-région Poitou-Charentes.

Le racadrage est sévère. L’ancienne présidente du Poitou-Charentes dénonce des « déclarations exagérées et extravagantes » et « un règlement de compte contre Jean-François Macaire qui eu l’outrecuidance de se présenter l’an dernier contre Alain Rousset ». Elle demande « du respect pour le travail qui a été fait » et espère qu’il n’y a pas là, « un prétexte falacieux pour remettre en cause des politiques appréciées des habitants ».

Mais Ségolène Royal ne se contente pas de distribuer les mauvais points, elle souligne aussi qu’Alain Rousset, qui a fait « amende honorable », est « un très bon gestionnaire » et elle ajoute : « il a toute ma confiance » pour gérer la situation.

 


Interview Ségolène Royal

25 Fév

Le grand coup de balais d’Alain Rousset parmi les proches de Ségolène Royal

Photo via MaxPPP

Photo via MaxPPP

Alain Rousset a eu beau s’en défendre, ce lundi 22 février, lors de sa conférence de presse, et affirmer qu’il n’avait pas d’esprit de « vengeance » envers Ségolène Royal et Jean-François Macaire, son coup médiatique ressemble fort à la dernière étape d’une opération de « nettoyage » des proches de Ségolène Royal, tant au plan politique au travers de Jean-François Macaire, qu’au plan administratif avec le départ passé inaperçu début janvier de François Scarbonchi, le directeur général des services de l’ex-région Poitou-Charentes.

La garde rapprochée de Royal

Pour comprendre, comment Jean-François Macaire peut aujourd’hui se retrouver dans une telle tourmente, il faut remonter le temps et revenir en 2004, au moment de l’élection de Ségolène Royal à la tête de la région Poitou-Charentes. La présidente s’entoure alors d’une garde rapprochée composée de trois hommes : Jean-Luc Fulachier, directeur général des services, énarque, ancien directeur de cabinet de Ségolène Royal au ministère de la famille de 2000 à 2002, et ancien proche collaborateur de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, Daniel Barillot, lui aussi ancien membre des cabinets ministériels de Royal, directeur général adjoint chargé notamment de l’économie et François Scarbonchi, directeur général adjoint chargé des finances et des ressources humaines. Pour la petite histoire, mais le détail a peut être son importance, François Scarbonchi a travaillé à la communauté urbaine de Bordeaux, six mois avant l’élection à la présidence d’Alain Rousset. Continuer la lecture

Jean-François Macaire : « l’anti-Rousset » loyal à Ségolène Royal

©PHOTOPQR/SUD OUEST/MaxPPP

©PHOTOPQR/SUD OUEST/MaxPPP

L’ancien président de la région Poitou-Charentes a publié, ce mercredi 24 février, un bref communiqué pour annoncer sa décision de « prendre le temps nécessaire à l’analyse de la situation » et sa conviction « de n’avoir commis aucune faute » après la révélation par Alain Rousset des problèmes financiers de l’ex-région Poitou-Charentes. Il affirme n’avoir « pas eu connaissance de l’ampleur du décalage des paiements » de 132 millions d’euros. Ayant remis sa délégation de vice-président aux finances, il annonce aussi « renoncer à percevoir l’indemnité relative à cette fonction ». Il conclut en soulignant « le moment particulièrement difficile » qu’il traverse. Agé de 59 ans, Jean-François Macaire se retrouve au cœur d’une tourmente médiatique et politique sans précédent dans son parcours, marqué par la loyauté et la discrétion, d’abord aux côtés de Jacques Santrot à la mairie de Poitiers, puis de Ségolène Royal à la région.

« Jean-François Macaire, l’anti bling-bling », ce titre de nos confrères de la Nouvelle-République en avril 2014, lors de l’élection de Jean-François Macaire à la présidence de la région Poitou-Charentes, résume la personnalité d’un homme simple, discret et lucide sur ses propres ambitions. Mais aujourd’hui, il faudrait plutôt écrire « Jean-François Macaire, l’anti-Rousset », tant cette crise révèle les profondes différences de parcours, de personnalité et de tempérament entre les deux hommes. Jean-François Macaire n’a jamais trahi, ni cherché à nuire pour conquérir le pouvoir. Homme de l’ombre, plus technicien que politicien, il parait aujourd’hui démuni pour gérer une mise en cause aussi violente de ses compétences et de sa probité. Continuer la lecture

22 Fév

« Dérives » du budget de Poitou-Charentes : après le temps des règlements de compte celui des bilans

Alain Rousset devant la presse, ce lundi 22 février

Alain Rousset devant la presse, ce lundi 22 février

La nouvelle grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes vient de traverser sa première grande crise de croissance, deux mois tout juste après sa mise en place. Cette crise, d’abord financière, est finalement surtout politique et elle risque de marquer durablement le début du mandat d’Alain Rousset. Car, le président est resté seul à la manœuvre au cours de ces dernières 24 heures, et c’est donc lui qui va devoir assumer les conséquences de ce grand déballage comptable, qui provoque des tensions personnelles avec Jean-François Macaire et Ségolène Royal, qui nourrit l’antagonisme territorial entre l’Aquitaine et le Poitou-Charentes, les deux poids-lourds du nouveau territoire, et qui surtout offre à l’opposition des arguments pléthoriques sur son angle d’attaque favori, la mauvaise gestion des socialistes.

Alain Rousset avait beau dire, ce lundi soir, en conférence de presse que « nous ne sommes pas dans une série policière, mais dans un travail de rigueur budgétaire », il n’empêche, son coup d’éclat médiatique a provoqué un véritable psychodrame politique. Et même s’il reconnait « je suis peut être un peu excessif dans ma démarche, c’est ma façon de faire, ça secoue les élus de Poitou-Charentes, c’est humain », la question est posée de savoir, si Alain Rousset n’a pas surréagit, face à la découverte des déséquilibres financiers du Poitou-Charentes. S’agissant d’un partenaire aussi proche, son vice-président aux finances, ancien président de région et soutien inconditionnel pendant la campagne, la démarche la plus solidaire aurait pu consister en une conférence de presse commune, en ce jour de commission permanente, pour annoncer des difficultés passagères de comptabilité et un règlement rapide dans le cadre de l’harmonisation budgétaire. Tous les observateurs n’y auraient vu que du feu. Au lieu de cela, Jean-François Macaire se retrouve vice-président « sans délégation » et pour une durée indéterminée. Continuer la lecture

Alain Rousset règle les comptes de Jean-François Macaire

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Lebreuvaud Thomas /MaxPPP

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Lebreuvaud Thomas /MaxPPP

C’est un coup de tonnerre politique et financier dans le ciel bleu de la mise en place de la nouvelle grande région, révélé ce dimanche 21 février par nos confrères du Parisien. Le président Alain Rousset dénonce les « dérives » du budget de l’ancienne région Poitou-Charentes et évoque 132 millions d’euros d’impayés, « 62 millions en investissement et 70 millions en fonctionnement ». Il pointe ainsi du doigt la responsabilité de Jean-François Macaire, président sortant du Poitou-Charentes et s’interroge ouvertement sur sa capacité à exercer sa délégation de vice-président chargé des finances.

La région Poitou-Charentes, dirigée pendant 10 ans par Ségolène Royal, puis par Jean-François Macaire, depuis 2014, a visiblement vécu au dessus de ses moyens, « cela existe dans les collectivités qui ont parfois les yeux plus grands que le ventre », explique Alain Rousset. Le dernier budget 2015, de 755 millions d’euros, pourtant présenté comme un « budget de maitrise des dépenses », a dérapé, selon Alain Rousset qui détaille, ce lundi matin, dans la Nouvelle République, la situation découverte par ses services. Il s’agit de paiements reportés d’une année sur l’autre, « des factures en attente de règlement ». Le président de la région ALPC a, immédiatement, engagé le règlement de ces sommes et 46 millions d’euros ont déjà été payés et le reste le sera « dans deux ou trois semaines ». Alain Rousset évoque également 130 millions d’euros d’emprunts qui pourraient s’avérer toxiques, comme l’explique France 3 Aquitaine. Le président a donc décidé de relever de ses fonctions le directeur des finances de Poitou-Charentes, et il se demande si Jean-François Macaire « était totalement au courant ». Continuer la lecture

21 Fév

Loi El Khomri : Olivier Falorni dénonce « l’état d’urgence parlementaire »

Olivier Falorni, invité de "La voix est libre"

Invité de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Poitou-Charentes, ce samedi 20 février, le député radical de La Rochelle, Olivier Falorni a dénoncé la menace d’utilisation de l’article 49.3 pour faire adopter la loi que la ministre du travail doit présenter le 9 mars prochain au conseil des ministres. Le député estime que l’examen de ce projet de loi « commence mal » et « il refuse de voter avec un revolver sur la tempe ». Olivier Falorni dénonce « l’état d’urgence parlementaire » qui conduit à « balayer le parlement pour faire passer les lois en force ». Continuer la lecture

20 Fév

Michèle Delaunay évoque sa candidature aux municipales à Bordeaux en 2020

© Benjamin Girette / IP3 PRESS / MaxPPP

© Benjamin Girette / IP3 PRESS / MaxPPP

C’est une déclaration inattendue à presque quatre ans des prochaines municipales. L’ancienne ministre, députée de la 2ème circonscription de la Gironde, évoque aujourd’hui sur son blog sa possible candidature aux élections municipales de 2020 à Bordeaux. Âgée de 69 ans, elle estime « que l’âge ne doit être jamais une barrière, moins encore un sujet de discrimination ».

C’est la publication d’un article de nos confrères de Sud-Ouest, évoquant l’absence de « candidat sérieux » pour le PS à Bordeaux qui a provoqué cette réaction de Michèle Delaunay. Celle qui occupe, aujourd’hui, l’un des cinq sièges de l’opposition socialiste au conseil municipal, figurait en 2014, en 2ème position sur la liste de Vincent Feltesse (22,6% des voix), largement devancée par celle d’Alain Juppé (60,9%). Dans ce billet, elle définit ce qu’est un candidat sérieux : « un candidat qui a des chances d’être élu, dans les circonstances du moment, avec le bagage qui est le sien, son adéquation aux attentes des électeurs et au terrain concerné ». Et ce n’est pas, poursuit-elle, « aux médias de décerner ce brevet (…). Deux sont légitimes, les électeurs, et le vote du parti de l’éventuel candidat ». Elle rappelle, d’ailleurs, qu’elle s’est « exprimée contre la distribution de fiefs et de titres à laquelle s’est adonné Alain Juppé ». Continuer la lecture

19 Fév

LGV Limoges-Poitiers : le prix des chères études

©PHILIPPE NOMINE/MAXPPP

©PHILIPPE NOMINE/MAXPPP

Si le projet de ligne unique à grande vitesse entre Limoges et Poitiers, un projet de 1,6 à 2 milliards d’euros pour 115 kilomètres, ne dispose, à ce jour, d’aucun financement pour sa construction, il a déjà coûté cher notamment en études aux finances publiques, puisque l’on peut estimer à 125 millions d’euros, la totalité des sommes déjà engagées ou programmées, dont une bonne part assumée par les collectivités locales pourtant à la recherche de la moindre économie.

Depuis 2007, deux phases de financement se sont succédé.

De la fin du débat public (mars 2007) à l’obtention de la Déclaration d’Utilité Publique (décret du 10 janvier 2015), 30 millions d’euros d’études, nécessaires à l’élaboration du dossier soumis à enquête publique, ont été réalisés par SNCF Réseau et financés dans le cadre d’une convention signée entre les partenaires en décembre 2007, avec les participations suivantes : collectivités du Limousin 4,25 M€ (Région, Départements Haute-Vienne et Corrèze, Limoges Métropole, Ville de Limoges, Agglomération de Brive), collectivités du Poitou-Charentes 1,75 M€Etat 10 M€, SNCF Réseau 10 M€, et Europe, au titre du FEDER, 4 M€. Tous ces engagements financiers ont été honorés.

En 2015, deux nouvelles conventions de financement des études post-DUP ont été signées entre les partenaires pour un montant global de 42 millions d’euros d’études, à mener sur 2 ans et demi. Elles comprennent notamment les études APD (Avant Projet Définitif, 1ère phase), les premières acquisitions foncières, les études d’aménagement foncier, des relevés topographiques, des sondages géotechniques, et des inventaires patrimoniaux. La somme est répartie de la façon suivante, à part égale : 21 M€ pour l’Etat (18,9 M€ dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2015/2020) et SNCF réseau, et 21 M€ pour les collectivités du Limousin. Continuer la lecture

17 Fév

Alain Rousset réunit les présidents des 12 départements de la grande région ALPC

Alain Rousset lors de ses vœux à la presse.

Alain Rousset lors de ses vœux à la presse.

C’est une grande première, et c’est un symbole de la volonté d’Alain Rousset de travailler avec les élus de tous bords. Le président du Conseil régional Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes organise, ce vendredi 19 février, une réunion de travail avec les douze présidents des Conseils départementaux à l’hôtel de région à Bordeaux. Ensemble, ils aborderont les conséquences de la loi NOTRe, qui modifie les compétences de la région et des départements, en matière de développement économique, de transports, de gestion des déchets et d’infrastructures numériques. Continuer la lecture