Invité de l’émission BFM Politique, le Parisien, le sénateur de la Vienne, Jean-Pierre Raffarin, a, comme prévu, apporté ouvertement son soutien à Alain Juppé en vue de la primaire de la droite et du centre. Libéré depuis hier, de son devoir de réserve, dû à sa fonction de président du conseil national des Républicains, il a rejoint le camp du maire de Bordeaux, comme l’avait déjà fait, début janvier, l’un de ses plus proches amis politiques, le député de la Charente-Maritime Dominique Bussereau.
Le rapprochement entre Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé était annoncé depuis plusieurs semaines, et plusieurs indices étaient visibles pour ceux qui suivent de près l’actualité du conseil régional Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Le choix par Virginie Calmels, la « dauphine d’Alain Juppé », d’Olivier Chartier, le directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin, d’abord comme tête de liste dans la Vienne, puis comme président de la commission des finances, pouvait être interprété comme un signe de bonne volonté à l’adresse de l’ancien premier ministre.
Le ralliement ensuite de Dominique Bussereau, député et président du conseil départemental de Charente-Maritime, dont chacun connait la proximité avec son ancien premier ministre, était un indicateur supplémentaire. Jusqu’à présent, soutien critique, de l’ancien Président de la République, Jean-Pierre Raffarin s’engage « fermement et activement » aux côtés d’Alain Juppé, comme il l’explique dans une interview à paraître, ce lundi 15 février, dans la Nouvelle République.
Jean-Pierre Raffarin s’engagera sur « la situation internationale, l’emploi et la décentralisation ».