Invité de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Poitou-Charentes, ce samedi 20 février, le député radical de La Rochelle, Olivier Falorni a dénoncé la menace d’utilisation de l’article 49.3 pour faire adopter la loi que la ministre du travail doit présenter le 9 mars prochain au conseil des ministres. Le député estime que l’examen de ce projet de loi « commence mal » et « il refuse de voter avec un revolver sur la tempe ». Olivier Falorni dénonce « l’état d’urgence parlementaire » qui conduit à « balayer le parlement pour faire passer les lois en force ».
Le député de La Rochelle se dit également « très déçu » par le récent remaniement ministériel, « un remaniement consternant, qui ne change rien, et fait par Mr Bricolage ». Ses critiques visent aussi le Parti Socialiste qui « ne pèse pas sur la vie politique, car le gouvernement se moque des positions du PS, si tant est qu’il en ait ». Concernant la déchéance de nationalité, Olivier Falorni critique une « mesure gadget » et défend lui une peine de « perpétuité incompressible pour les terroristes ».
Au sujet des attentats, Olivier Falorni a évoqué son rôle de secrétaire de la nouvelle commission d’enquête parlementaire consacrée aux attentats du 13 novembre à Paris, « chargée de comprendre ce qui a dysfonctionné ». Il rappelle que « les services de renseignement avaient les fiches de la quasi totalité des auteurs de ces attentats, et qu’il n’a pas eu l’anticipation nécessaire pour les empêcher ».
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