Du 11 au 13 avril à Aix-en-Provence. Le temps d’un long week-end, le festival s’installe à la Cité du Livre.
Autour d’une grande librairie consacrée à la bande dessinée, plus d’une cinquantaine d’artistes internationaux et de professionnels du livre sont invités Rencontres pour une dédicace ou un café, interviews en public, ces trois jours sont un moment privilégié pour favoriser les échanges entre les auteurs et leur public. Tête chercheuse de nouveaux traits et rendez-vous de talents accomplis depuis déjà 11 ans, le festival a fait sien le principe d’installer à la même table les éditeurs les plus imposants et les entreprises alternatives les moins diffusées.
Jean-Yves Le Naour était l’invité de Muriel Gensse sur France 3 Provence-Alpes. Il évoque « la faute au Midi » qui constitue une injustice faite aux poilus provençaux totalement absente des livres d’histoire.
France 3 Provence-Alpes, est fière de soutenir l’initiative des Rencontres du 9ème Art et vous propose de participer à un tirage au sort pour gagner un album parmi ceux proposés ci-dessous. Pour jouer cliquez sur ce lien
La Faute à Midi, soldats héroïques et diffamés /Jean-Yves Le Naour et Alexandre Dan
Le livre revient sur un épisode marquant de la première guerre mondiale. En Août 1914, lors de la première grande bataille, des méridionaux sont lancés baillonnette au canon contre les allemands qui les écrasent sans pitié avec leur artillerie. Le maréchal Joffre désignera les provençaux comme les coupables d’une défaite qui fit 10 000 morts.
Docteur Radar / Tueurs de savants par Noël Simsolo
Dans le rôle du méchant machiavélique, le Docteur Radar. Dans celui de l’enquêteur déterminé et perspicace, le gentleman-détective Ferdinand Straub. Entre eux, une lutte acharnée et, dans leur sillage, des morts en pagaille et des secrets en veux-tu en voilà…
Yuna – La prophétie de Winog par Jacques Lamontagne /Ma Yi Trois druides considèrent une jeune fille comme étant l’élue, celle qui pourra sauver les trois royaumes de leur sombre destin. Une nouvelle série heroïc-fantas-classique, néanmoins captivante…On ne décroche pas une seconde du récit parfaitement concocté par Jacques Lamontagne, jusqu’alors, surtout connu pour ses dessins (Les druides).Le dessinateur chinois, Ma Yi nous ravit avec ses créatures fantastiques, ses chimères plongées dans une forêt menaçante mais aussi par ses scènes d’action. Un classique du genre, efficace, qui donne envie de savoir si Yuna et son équipe empêcheront le machiavélique Kaour de détruire les trois royaumes et de mettre la main sur Caladbolg, l’épée légendaire forgée par des fées…
Représentations du 8 au 16 mars Places à gagner pour le 11 mars, 20:00
Colomba, considéré comme l’un des chefs-d’oeuvre de Prosper Mérimée avec Carmen, a pour thème la vendetta corse. Ce texte écrit au retour d’un voyage sur l’île effectué au cours de l’année 1840, lui ouvrira les portes de l’Académie française.
Pianiste de jazz, arrangeur célèbre, compositeur de musique de films, Jean-Claude Petit prête son talent à l’opéra. En 2007, il avait dirigé une première oeuvre lyrique populaire : « Sans famille », plus proche cependant de la comédie musicale. Aujourd’hui c’est un véritable opéra de 2h15′, avec Marie-Ange Todorovitch dans le rôle-titre, auquel il se consacre.
L’orchestre de l’opéra de Marseille sera dirigé par Claire Gibault
« Ce travail est un acte d’amour pour le chant lyrique, l’île de Corse et sa singularité et pour la Méditerranée berceau de notre civilisation. Le langage musical est résolument »actuel », avec l’acquis de toute la musique du 20ème siècle, en respectant le principe de mélodies pouvant être »entendues » par le plus grand nombre, sans passéisme, avec une écriture orchestrale contemporaine, complexe harmoniquement dans une tradition qui va de Ravel et Debussy jusque Messiaen et Dutilleux« .
En 2010, une équipe de Culture Box avait rendu visite à Marie-Ange Todorovitch dans son repaire savoyard. Rencontre avec une artiste bien dans son époque.
Le 1er mars à 15:00, Foyer de l’Opéra L’opéra vous invite à assister à une conférence donné par Jean-Claude Petit autour de sa création. Entrée : 3 euros dans la limite des places disponibles. Toutes les infos utiles
Distribution Marie-Ange TODOROVITCH, Pauline COURTIN, Lucie ROCHE, Cécile GALOIS, Jean-Philippe LAFONT, Francis DUDZIAK, Jean-Noël BRIEND, Cyril ROVERY, Bruno COMPARETTI, Mikhael PICCONE, Jacques LEMAIRE
Le mois de Mars au Pavillon Noir, centre chorégraphique dirigé par Angelin Preljocaj à Aix-en-Provence sera le mois de l’avant-garde internationale en matière de danse.
Du 11 au 28 mars 2014, l’équipe artistique propose un temps fort dans le but de présenter les tendances de la scène contemporaine par des artistes incontournables. A voir, revoir ou découvrir absolument ! France 3 Provence-Alpes vous propose de gagner des places pour l’une de ces soirées. Cliquez ici
images : Gadi Dagon, Pierre Ricci, Danielle Voirin, YK Projects
Avec La belle indifférence,Gaëlle Bourges propose un tableau vivant librement inspiré des nus couchés de la peinture occidentale. Spectacle les 11 et 12 mars à 20:30
Roy Assaf,danseur et chorégraphe installé à Tel Aviv,considéré comme l’une des figures montantes de la scène israélienne, présente un double programme. Six years later, un duo d’une beauté fracassante et The Hill, un trio impétueux à la douce virtuosité. Spectacle le 14 mars à 20:30 et le 15 mars à 19:30
Lauréat de Danse l’Afrique Danse à Bamako, Qudus Onikeku, de nationalité nigériane, a collaboré avec Sidi Larbi Cherkaoui mais aussi Georges Lavaudant. Il interprète Qaddish la pièce qu’il a créée au dernier Festival d’Avignon Spectacle le mardi 18 mars à 20:30
Jérôme Brabant et Hiroaki Umedasont réunis en une soirée autour de la force magnétique du corps. Jérôme Brabant, dans Heimat la tête et le corps affublés de cônes piquants en papier blanc revisite les codes du maloya, chant et danse traditionnels des esclaves de l’Ile de La Réunion Avec Hiroaki Umeda, il se dégage une énergie électrisante.Dans While going to a condition, a gestuelle empreinte de poésie, possède une force magnétique unique quand son corps désarticulé quitte l’immobilité pour la fluidité. Spectacle le jeudi 20 mars à 20:30
Radhouane El Meddeb, artite associé au Centquatre à Paris, se met dans la peau d’une femme, le temps d’un solo, laissant affleurer la féminité qui l’habite, comme un subtil écho au printemps arabe. Spectacle le samedi 22 mars à 19:30
Christian Rizzo est une figure atypique de la danse contemporaine française : fondateur d’un groupe de rocker puis styliste il se tourne rapidement vers la danse et la performance. Dans Sakian Göze çöp Batar (C’est l’oeil que tu protèges qui sera perforé), il présente son fameux solo à la beauté rare et précieuse. Son écriture développe un rapport musical au corps, sa danse « bugge », doute ou bien s’abandonne. Spectacle le mardi 25 mars à 20:30
Halory Goerger et Antoine Defoort refont le monde dans 8m2 avec Germinal, fresque loufoque déglinguée. Spectacle les 27 et 28 mars 2014 à 20:30
L’Histoire engloutie sous la mer, un film de Valérie Simonet et René Heuzey
samedi 11 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes
et en replay pendant un mois sur notre site web dès la fin de la diffusion.
Entretien avec sa réalisatrice, ci-dessous
Notre-Dame de La Garde veille sur la rade de Marseille mais malgré la dévotion des gens de mer, nombreux sont les navires qui reposent sous les eaux. A gratter le sable de la rade, on remonte l’histoire d’un port riche de 26 siècles de péripéties. Autour des îles comme au pied du phare Planier, première vigie qui annonce l’approche de la côte, reposent des dizaines d’épaves, depuis les premiers bateaux à voile, en bois, qui amenèrent les Phocéens sur les rives du Lacydon, jusqu’aux cargos contemporains aux flancs en acier et aux moteurs puissants ou les avions de la dernière guerre mondiale. Une histoire figée dans le sable et la vase et en miroir celle d’un port de commerce florissant.
Images extraites du film
En donnant la parole aux survivants des naufrages, gardiens de phare, sauveteurs et pêcheurs ; en mettant en scène des historiens, archéologues, un descendant de grand armateur ; en exhumant des dizaines de photos, d’archives filmées et de documents, Valérie Simonet raconte la saga d’un port de commerce qui a forgé la destinée d’une ville singulière.
Fille de la Méditerranée, plongeuse occasionnelle et marseillaise qui plus est, Valérie Simonet voue une passion contagieuse pour tout ce qui touche à la mer.
En découvreuse insatiable, c’est les yeux pétillants qu’elle a mené l’enquête comme si chaque trouvaille constituait pour elle un trésor inestimable.
Dans cette plongée à la rencontre de notre histoire enfouie, elle s’est adjoint le talent du cinéaste René Heuzey, spécialisé dans le tournage d’ images sous-marines.
Quel meilleur endroit que la digue du large à Marseille, pour évoquer ensemble les tours et détours de la chasse au trésor que fut ce tournage ?
Le film L’Histoire engloutie sous la mer sera diffusé le 15 février à 15:20 sur France 3 Provence-Alpes
et en replay pendant un mois sur notre site web dès la fin de la diffusion.
Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire productions et France Télévisions
Un duo de professionnels au « cv » éloquent pour révéler les secrets de Marseille.
un film de Valérie Simonet Jeudi 17 avril à 18h00 à l’Alcazar, Marseille (entrée libre) Première diffusion samedi 25 janvier sur France 3 Provence-Alpes .
Valérie Simonet est enfant du pays. La Méditerranée coule dans ses veines tout comme elle s’en est nourrie dès le plus jeune âge. Quand on est d’ici, on a une histoire intime avec les choses de la mer et il est un met des plus délicat au goût de sel et d’algues, dont aucun Méditerranéen n’imaginerait pouvoir se passer. Pourtant, le mal couve : les oursins disparaissent et, pire encore, les pêcheurs d’oursins se font de plus en plus rares. Seraient-ils plus frileux ? … cette pêche se pratiquant aux jours les plus froids.
Fille, petite-fille et arrière petite-fille de pêcheurs d’oursins amateurs, Valérie Simonet s’est émue de cette situation et a mené l’enquête auprès de ses amis de toujours, ceux qui n’ont jamais raccroché la « fourchette ». L’équipement de l’oursinier comprend une sorte de harpon en forme de fourchette et un panier en maille. Elle a rencontré de jeunes fervents, prêts à relever le défi de la plongée en eau froide pour le bonheur de cette pêche miraculeuse. En questionnant des scientifiques penchés sur le chevet des échinodermes, elle a porté l’espoir d’un renouveau, car pour elle, le lien est là, fort et vivant avec ces fonds marins qui l’ont vu naître.
Nous nous sommes vues sur la Digue du Large à Marseille. Le temps était radieux, les vagues n’en faisaient qu’à leur tête en s’écrasant sur les blocs de béton qui constituent la digue. Elle m’a parlé de son film malgré un clapot très sonore…
Dans une société où la performance est devenue une norme, le casse- tête du choix d’une filière pour le jeune ado est en passe de devenir le sujet d’angoisse favori des français. Quelle idée folle, dangereuse et étriquée que de répéter à nos enfants qu’hors les maths, point de salut ! Non seulement ce genre de ritournelle risque fort de tourner à la fabrique de névrosés mais elle anéantit d’emblée dans un jeune esprit, ce qui est facteur d’épanouissement : l’imagination.
Une initiative qui « paie »
La Provence réitère cette année une initiative qui a porté ses fruits l’année dernière, preuve s’il en fallait que la cause n’est pas perdue : d’une part elle édite, en partenariat avec l’Onisep, un hors-série sur les métiers dans lequel sont répertoriées les « filières qui marchent », d’autre part, elle ouvre une « hotline » où les « candidats » aux infos pourront dialoguer avec des professionnels de l’orientation. Toutes questions que sont en droit de se poser les élèves et leurs parents parfois tout aussi désorientés. Quel métier ? Quelles études ? Comment aider votre enfant à trouver un métier d’avenir ? Quelles écoles pour devenir aide-soignante ou électricien ? Quelles formations pour travailler sur le web ou dans l’environnement ? Comment devenir infirmière, avocat, cuisinier, pompier, chauffeur de bus, paysagiste, enseignant, gendarme, opticien, sage-femme, ingénieur ?…et des centaines d’autres métiers.
Le rendez-vous
Mercredi 22 janvier de 10:00 à 18:00 au 04 91 84 49 93 Dix conseillers d’orientation-psychologues et des spécialistes de l’ONISEP et d’Aix-Marseille Université seront à leur écoute.
Du 29 janvier au 1er février, le théâtre de La Criée présente la nouvelle création de Jean Bellorini, figure montante de la jeune génération théâtrale. En mettant en scène La Bonne Ame du Se-Tchouan de Brecht, il s’attaque à un « monument » du théâtre du 20ème siècle achevé en 1940 ; un texte d’interrogations face à l’existence de l’homme, un texte politique associé au mystère de la poésie…
Jean Bellorini a rêvé un spectacle simple, drôle et terrible aussi. Une danse, un bal, porteur d’une grâce légère et d’une force violente. Des chansons et un esprit de fanfare porté par une troupe débordante et créative une grande famille de 18 comédiens et Macha Makeïeff pour en imaginer les costumes.
Créée à Zurich en 1943, La Bonne Ame du Se-Tchouan, appartient au cycle des grandes pièces écrites par Brecht en exil – Mère Courage, Maître Puntila, La Résistible ascension d’Arturo Ui. […] Il suffit qu’un jeune metteur en scène de 30 ans – Jean Bellorini – la revisite pour qu’elle retrouve ses couleurs de fable épique et lyrique, magnifique et bouleversante, désespérée et joyeuse. Voire de conte tragique et merveilleux. Le spectacle dure plus de trois heures. On ne les voit pas passer, incapable de résister à ce même bonheur déjà éprouvé lors des précédents spectacles de Jean Bellorini. Le bonheur de vivre des belles et grandes histoires racontées sur le mode naïf, riches d’images poétiques et de pure émotion. Ce qui n’interdit pas la réflexion. La définition du théâtre populaire ?
La Croix
Jean Bellorini dans l’Humeur Vagabonde de Kathleen Evin Ecouter l’émission
Samedi 9 novembre à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.
Jean Dujardin, Michael Douglas, Vanessa Paradis ou encore Bruce Willis… Ces célébrités, qu’elles soient françaises ou américaines, ont un point commun : c’est au Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez qu’elles séjournent lors du Festival de Cannes. Le célèbre palace domine la Croisette depuis 1929. 409 chambres, 27 suites dont certaines à plus de 30 000 euros la nuit, plus de 500 employés en saison…
Chroniques du Sud vous emmène au coeur d’un monde où le luxe est un art et avant tout un savoir-faire. L’émission dresse le portrait de quelques-uns des 150 métiers qui y travaillent: Christophe Lingua, le voiturier, Heidi Lofi, la gouvernante, Gilles Pozzo, le concierge et Claudio Ceccherelli, le directeur de l’hôtel.
PZ : Voiturier, gouvernante, concierge, lingère, couturière, fleuriste, vous brossez dans votre enquête sur les coulisses du célèbre Grand Hyatt Martinez de Cannes, une galerie de portraits dignes d’une cour du siècle d’or. Tous ces métiers sont réunis ici pour satisfaire le confort d’une clientèle richissime. Dans votre reportage on ne ressent pas transparaître de servilité à l’égard de la clientèle. Quel est donc le point commun qui réunit ces « employés modèles » ? Sont-ils mieux rétribués ? Ou bien obéissent-ils à une discipline de fer ?
VD : Le point commun, c’est la passion du métier. J’ai été étonné de la fierté avec laquelle les employés du Martinez exercent leur métier. Ils ont le sentiment d’appartenir à un monde différent qui n’a rien à voir avec l’hôtellerie traditionnelle . D’abord, parce qu’il y a des métiers que l’on ne retrouve que dans les palaces, comme les concierges et les voituriers mais aussi parce qu’ils ont le sentiment d’appartenir à une caste. Les femmes de chambre, par exemple, ne se comparent absolument pas aux femmes de chambre des hôtels de gamme inférieure. Et puis, le fait de côtoyer l’intimité des stars est également un gage de fierté.Tous ces employés ne se sentent pas serviles, au sens où ils acceptent leur rôle… Je parlerais plutôt de sens du service. Bon, étymologiquement, les deux mots, servile et service, ont la même racine latine : servire qui veut dire « être esclave ». C’est une question de point de vue… Les salaires, eux, sont supérieurs au reste de la profession, mais il ne faut pas imaginer des sommes folles. Quant aux pourboires, ils sont substantiels et seuls les personnels ayant accès aux clients y ont droit. Plutôt que discipline de fer, je parlerais de rigueur . Ce n’est pas l’armée. Chacun est à sa place mais c’est vrai que j’ai été surpris par ce côté old school : des gens courtois, polis et jamais condescendants.
PZ : Tout ce petit monde du luxe obéit à un homme, soucieux de tenir le rang du palace, Claudio Cecherelli. Est-il vrai que l’Italie est pourvoyeuse de grands professionnels dans ce domaine ? Quelle en est la raison ?
VD : Effectivement, l’Italie a une grande tradition du luxe, tout comme la France, d’ailleurs mais il faut relativiser : le monde du luxe est aujourd’hui un business comme un autre, à la différence près qu’il s’appuie sur du rêve. Le Martinez appartient au groupe Hyatt qui gère des centaines de palaces dans le monde entier. C’est donc plus une logique de financier qui répond au choix d’une direction.
PZ : Vous avez trouvé un couple de riches retraités de l’industrie agro-alimentaire qui ont élu domicile, une partie de l’année, au Martinez. Des gens d’apparence simple et bien peu conformes à l’idée que l’on se fait du locataire glamour et intransigeant d’un tel établissement. Les gens riches seraient-ils plutôt silencieux ou bien avez-vous rencontré des personnalités plus tapageuses ?
VD : J’ai été moi-même étonné de la simplicité de ce couple de retraités, les Sadovski, qui ne correspondent pas à l’image habituelle de la clientèle des palaces. L’une des forces du Martinez est de faire de la convivialité et de son côté famille, une « marque de fabrique ». On s’y sent très à l’aise. J’ai tourné dans d’autres établissements de luxe et quand on n’est pas habitué à ce monde, on est en général assez gêné par tant d’opulence et une certaine condescendance du personnel. Ce n’est pas le cas au Martinez où l’on sait vous mettre à l’aise. J’ai surpris les Sadovski parlant avec passion des derniers résultats du FC Sochaux, leur ville d’origine, avec une gouvernante. C’était une scène assez surréaliste qui n’ avait pourtant rien de superficiel. Enfin,ne soyons pas dupes : cette convivialité est également une stratégie commerciale, comme l’explique très bien Claudio Ceccherelli, le directeur du Martinez. C’est aussi l’hôtel des vedettes de cinéma pendant le festival de Cannes. C’est alors une période festive qui connait parfois ses excès mais malgré mes efforts, je n’ai pu recueillir aucun potin de stars. Le personnel du Martinez est tenu à un devoir de réserve que l’on peut comprendre aisément. Et puis, accessoirement, j’ai tourné au mois d’octobre …ce qui n’est pas vraiment la saison des stars…
PZ : Est-ce facile de tourner dans un palace ?
VD : Le service de presse nous a bien aidés pendant le tournage. Cette attitude répond aussi à une logique de communication et une manière indirecte de nous contrôler. En tant que réalisateurs, nous sommes souvent confrontés à ce problème . Mais pour être vraiment honnête, on ne nous a pas mis de bâton dans les roues et nous avons pu travailler comme nous le souhaitions…ce qui n’est pas toujours le cas.
Hubert Colas signe l’adaptation du dernier texte de Sonia Chiambretto, écrit à partir de conversations avec de jeunes Algérois vivant en Algérie, au Canada, aux États-Unis, en France…Avec un gratte-ciel comme terrain de jeu, la jeunesse exprime son rapport au politique, au religieux et à l’amour.
Les deux artistes travaillent régulièrement ensemble. En 1998, le metteur en scène a exploré « CHTO Trilogie » de l’auteur, et en 2012 il crée « Zone éducation prioritaire » de Sonia Chiambretto au Théâtre Durance, Château-Arnoux Saint-Auban. Pour Hubert Colas, « Sonia Chiambretto voit souvent à côté d’elle ce qui anime la raison de ses écrits. Elle croise sur sa route les visages qui la composent. Elle y décèle ce qu’elle tente de dévoiler d’elle même – non pas une auto-fiction – mais la fiction des fantômes qui cohabitent avec son corps ».
Samedi 6 juillet, rencontre avec Hubert Colas et Sonia Chiambretto, à l’issue de la représentation.
Le Festival de Marseille, a Villa Méditerranée et France 3 Provence-Alpes vous invitent !
Pour gagner des places pour les soirées des 4, 5 et 6 juillet, envoyez-nous par mail, vos noms, prénoms et coordonnées avant mercredi 3 juillet 2013 à 18h à contributionsphotos@gmail.com
Le magazine des rédactions méditerranéennes consacre son prochain numéro à plusieurs projets culturels emblématiques de Marseille Provence 2013. Il sera présenté par Christophe Chassaigne depuis le J1, spectaculaire hall d’expositions qui fera l’objet d’une visite guidée par Eléonore Maisonabe, responsable des expositions, tout au long de l’émission.
Le premier arrêt de ce périple : La Cité des Arts de la Rue, implantée dans Les quartiers Nord de Marseille. Une structure en pleine effervescence qui a vu naître pour l’occasion, une cinquantaine de projets. Pour ces artistes, Anne Guiot, Pierre Berthelot, Caty Avram ou Pierre Sauvageot, pour ne citer qu’eux, Marseille Provence 2013 ne doit laisser personne sur le bord de la route et durablement transformer les habitudes culturelles. Un bel enthousiasme à la hauteur de leurs réalisations les plus folles.
Un reportage d’ Isabelle Ros, Laurent Esnault et Mickaël Samson
Quelques extraits du magazine
diffusé dimanche 28 avril à 11:30
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
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Destination suivante : Palerme en Sicile, pour y rencontrer l’écrivain François Beaune qui creuse le gisement d’histoires et d’aventures que recèle le bassin méditerranéen. De cette collecte d’histoires vraies, il constituera une bibliothèque numérique multilingue, bientôt accueillie au MUCEM.
Un reportage de Roberto Alajmo, Piero Tumminia et Francesco Fresta
Enfin, nous suivrons les pas de Yannick Aroussi au Musée Granet d’Aix-en-Provence pour y découvrir l’exposition Cadavres Exquis, une création originale imaginée par des artistes venus de tous les rivages et de toutes les disciplines. L’occasion de faire connaissance avec l’artiste Philippe Favier, nous dévoilant un peu de son cabinet de travail.
Un reportage de Yannick Aroussi, Isabelle Ros et Jean-Philippe Malet
Mediterraneo est diffusé dimanche 28 avril à 11:30
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur