Le Sorelle Macaluso 27/28 mai à 20h30 Pavillon Noir, Aix-en-Provence
Le sorelle Macaluso est l’histoire d’une famille très nombreuse où cohabitent, dans la même maison, les vivants et les morts. Née à Palerme, Emma Dante explore le thème de la famille et de la marginalisation à travers une poétique de la tension et de la folie où il ne manque pas une goutte dʼhumour.
La scène est vide et plongée dans lʼobscurité. Seules des ombres habitent ce vide jusquʼà ce quʼun corps soit lancé en notre direction. Lʼobscurité laisse entrevoir une femme. Du fond apparaissent des visages de vivants et de morts mélangés. Tous en deuil. Le petit groupe avance vers nous dʼun pas sûr. La femme dansante se joint au cortège. Le sorelle Macaluso sont une volée dʼoiseaux suspendus entre ciel et terre. Pris au dépourvu entre vie et mort.
Extrait filmé au Piccolo Téatro de Milan
La famille c’est 7 sœurs qui se posent pour se souvenir, évoquer, tenir rigueur, rêver, pleurer et rire de leur histoire. Cʼest lʼenterrement de lʼune dʼentre elles. A la frontière entre ici et là, entre maintenant et jamais, entre ce qui est et ce qui fût, les morts sont prêts à emporter la défunte avec eux. Ils se tiennent en équilibre instable sur une ligne où ils combattent encore, à la façon des poupées-marionnettes siciliennes, épées et boucliers en main.
…la maturité, même expressive, a adouci lʼécriture scénique de Emma Dante, qui se rapproche ici de ses débuts inattendus. La prééminence de lʼunivers féminin compte probablement aussi dans le sentiment de compréhension majeure envers le monde relaté. On finit par tomber comme amoureux de ces sept sœurs, de leur langue et de leurs vies antiques. Il Manifesto
Les œuvres d’Emma Dante sont clairement féministes. “Je n’ai pas peur de ce mot, dit-elle, même si j’évite autant que possible les étiquettes. L’Italie est mon pays et je l’aime, mais, encore aujourd’hui, c’est une société beaucoup trop patriarcale.” A ce réalisme elle ajoute une touche magique qui rend ses univers captivants. Emma Dante est sans aucun doute l’une des voix les plus passionnantes de la création italienne.
Le Sorelle Macaluso Mise en scène Emma Dante Avec Serena Barone, Elena Borgogni, Sandro Maria Campagna, Italia Carroccio, Davide Celona, Marcella Colaianni, Alessandra Fazzino, Daniela Macaluso, Leonarda Saffi, Stephanie Taillandier Lumières Cristian Zucaro Organisation Daniela Gusmano Coproduction Teatro Stabile de Naples (Italie), Théâtre National de Bruxelles (Belgique), Festival d’Avignon (France), Folkteatern de Göteborg (Suède) En collaboration avec Atto Unico/ Compagnia Sud Costa Occidentale
Une fois par mois, les rédactions de France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur vous proposent de revenir sur un fait marquant de l’actualité régionale.
Ce mois-ci, nos équipes se sont intéressées au marché des seniors en pleine croissance économique. Une population très en forme, qui dispose de revenus conséquents et compte bien croquer la vie à pleines dents. Puis elles vous invitent à une immersion dans la cité sensible La Castellane à Marseille, où les habitants n’ont qu’une envie : vivre en paix.
Des seniors en or
Un reportage de 25’ de Mélanie Frey, Alexandre Lépinay , Paul Naudin et Nicolas Harlé.
Dans 25 ans la région PACA comptera près de un million huit-cent mille seniors. Un marché potentiel gigantesque dont le monde de l’entreprise et de l’industrie a bien pris conscience. Cette «silver» économie – en référence aux cheveux gris de nos aînés – s’annonce comme un nouvel eldorado. En effet depuis quelques années, les revenus des seniors sont 30% supérieurs à ceux du reste de la population et leurs attentes aussi fortes que celles des actifs dans le domaine des loisirs, du tourisme, du logement, de la santé ou de la mode. Cette nouvelle niche économique stimule l’innovation appliquée au 4ème âge. Ainsi, un laboratoire vient de mettre au point une puce anti-errance pour les patients atteints d’Alzheimer. Des plateformes d’e-commerce dédiées se développent également, sans oublier le monde du marketing qui met en avant des stars seniors comme Sharon Stone ou Jane Fonda.
Questions à…
Mélanie Frey, journaliste qui a réalisé le reportage
Pourquoi traiter aujourd’hui un sujet sur les seniors ? Le vieillissement de la population est un phénomène de société très important, il va falloir y faire face. Accompagner les retraités à bien vieillir pour mieux vivre. Cela représente un enjeu social mais aussi économique. De plus en plus d’entreprises se lancent sur le marché de l’innovation, de l’aide à la personne… Nous avons tourné ce sujet en région Paca, parce que la proportion de seniors y est plus élevée qu’ailleurs, la proportion de seniors assujettis à l’ISF aussi. Ils ont un fort pouvoir d’achat et leur demande en terme de consommation sont plurielles (loisirs, tourisme…)
De toutes les villes de la région Paca que vous avez sillonnées pour votre reportage, quelle est celle qui se révèle la plus « seniors » et quelle est sa particularité à cet égard ? Traditionnellement, c’est la Côte d’Azur qui attire le plus grand nombre de seniors. Nous avons beaucoup tourné à Hyères qui axe son offre de tourisme et de développement économique sur les seniors.
A-t-on une idée du nombre d’emplois que pourraient générer les nouveaux services qui se développent et dans quels domaines ? Des milliers, mais il n’y a pas de chiffres précis.
La Castellane
Un reportage de 25’ de Muriel Gensse, Laurent Esnault, Gilles Cabau, Jean-François Vuidepot, Paul Naudin et Philippe Hervé.
Deux mois après les incidents lors de la visite de Manuel Valls à Marseille, nous avons voulu enquêter sur la vraie vie dans la cité La Castellane, souvent décrite comme une zone de non droit où règne une criminalité généralisée. Notre équipe est allée à la rencontre des habitants de la cité. Le centre social, véritable pierre angulaire de la vie du quartier, est un passage obligé pour en prendre le pouls. Parmi les habitants que nous avons rencontrés : une médecin ; une coiffeuse, Nicole, qui vit et travaille ici depuis 44 ans et nous a invité chez elle au 12ème étage de la tour K ; et puis des hommes qui nous racontent leurs parcours plus ou moins compliqué. Ici l’école du quartier bénéficie d’un classement « REP + » qui offre aux enfants un enseignement cousu main.
Tous les habitants de la cité ont accueilli l’équipe de tournage avec l’envie d’ouvrir des portes et ce qu’ils avaient à dire était bien différent de ce qu’on rapporte en général. Des rencontres, des témoignages au coeur de la cité qui effraie les français.
Questions à…
Muriel Gensse, journaliste qui a réalisé le reportage
Comment avez-vous abordé le tournage à la cité de La Castellane ? Vous a-t-on facilité les choses ? Vous a-t-il fallu du temps pour que les contacts se fassent dans la confiance ?
De nombreuses fois trahis par des médias, les habitants sont très méfiants quand une équipe de journalistes vient filmer dans La Castellane. Il faut passer beaucoup de temps, dans la cité, avec eux, pour que la confiance s’installe. Après, les portes s’ouvrent généreusement, même si une part de méfiance est toujours présente. Et le sera jusqu’à la diffusion du documentaire.
Avez-vous senti une demande forte de la part des habitants de prendre la parole ?
Les habitants ne se retrouvent pas dans les reportages habituellement diffusés. Les 5000 habitants ont une vie bien réelle dans la cité. Elle est souvent difficile. Les problèmes sont nombreux. Ils se sentent abandonnés et incompris. Ils souhaitent montrer leurs efforts pour vivre ou survivre, montrer qu’ils se battent au quotidien, comme ils le peuvent. La solidarité y est très importante. S’engager pour la cité est un devoir pour des habitants au fort potentiel.
Quel rôle joue le centre social du quartier ?
Le centre social et culturel La Castellane est un pilier dans la cité. Son équipe fait d’énormes efforts pour tirer la cité vers le haut. Elle est présente pour tous : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées. Elle est obligée de dépasser ses missions – maître d’œuvre du stade de football et du complexe sportif – sinon rien ne se fait. Le centre est parfois la dernière solution pour des habitants qui n’en trouvent pas ailleurs.
Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur Vendredi 24 avril 2015 à 23h20
Ni une pièce, ni une chorégraphie, ni même une performance, cette création se goûte comme un plaisir, un divertissement, un langage.
Même si on est parti sur l’idée du ballet dans sa structure, quelque part, on s’en détache un peu puisqu’au niveau du langage physique, on n’est pas dans un rapport à la danse classique ou à un rapport au néoclassique. Je pars du principe qu’on invente rien… on réinvente, on déforme, on utilise autrement. Thomas Lebrun
Dans tous les cas, une forme contemporaine qui interroge le ballet et ce qu’il a transmis, consciemment ou non, aux chorégraphes d’aujourd’hui. La création musicale, signée de David François Moreau puise son inspiration dans l’époque romantique, de Berg à Mahler ou Schönberg et Schubert, nous invitant à renouer avec des inspirations communes: la nature, la nuit, l’amour, le voyage…
Entre danse et théâtre, les chorégraphies de ce danseur, qui n’a pas le physique de l’emploi et ne s’en émeut pas – en 2009 une de ses créations portait le titre de Itinéraire d’un danseur grassouillet – explorent toutes les possibilités du mouvement. Pour sa dernière création Lied Ballet – présentée au Pavillon Noir les 21 et 22 avril – il reprend avec fidélité un thème romantique, celui du lied (en 2012 déjà il proposait un ballet sobre et mélancolique inspiré de la partition de Schubert La Jeune fille et la mort). Sur ce poème germanique chanté par le ténor Benjamin Alunni et accompagné au piano par Thomas Besnard, les danseurs évoluent en pas de deux, arborent des mouvements déstructurés et deviennent des tableaux vivants.
Co-fondateur de la compagnie Illico, Thomas Lebrun reprend la direction du Centre Chorégraphique National de Tours en 2012 et poursuit les créations où la danse entretient un lien très étroit avec le jeu d’acteur et la musique.
On a l’habitude de voir Jaco Van Dormael aux commandes d’un film ! Toto le héros, vous souvenez-vous ? Cette fois, il se réinvente autour d’une création collective et propose d’expérimenter avec fantaisie un genre bien à part : « la nanodanse ».
Du théâtre, de la danse, du cinéma et du bricolage savant, c’est à ce mélange des genres que se sont attelés cette équipe d’artistes inventifs autour de Michèle Anne De Mey, chorégraphe et Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig, écrivain.
image : Maarten Vanden Abeele
Kiss & Cry transforme le plateau de théâtre en studio de cinéma. Au détail près que les décors ont la taille d’une maison de poupée et que les acteurs ne jouent qu’avec leurs doigts. Retransmis sur grand écran, le minutieux ballet que leurs mains exécutent stupéfie. De ces sensuelles « nanodanses », réalisées devant des paysages ingénieusement bricolés à vue, surgit l’histoire de Gisèle et de ses amours perdues. Chaque tableau est un tiroir ouvrant sur sa mémoire et sur des souvenirs qui s’avèrent être aussi les nôtres. Là est l’ultime prouesse de ce théâtre de l’intime qui, en jouant sur l’infime, touche du doigt l’universel.
France 3 Provence-Alpes vous propose de gagner vos placespour le 17 avril à 20h
Un extrait
et pour aller plus loin lire
Le 15 avril à 19h Les 16, 17 et 18 avril à 20h Théâtre de la Criée, Marseille
Sous la baguette de 4 chefs d’orchestre différents, l’orchestre philharmonique de Marseille donnera à entendre un programme très riche:
Hector BERLIOZ
Carnaval romain, Ouverture
Henri TOMASI
Concerto pour alto et orchestre
Claude DEBUSSY
La Mer
Georges BIZET
Suites de l’Arlésienne (extraits)
Georges ENESCO
Rhapsodie roumaine n°1 en la majeur
Direction musicale Serge BAUDO / Lawrence FOSTER / Michael SCHØNWANDT / Pinchas STEINBERG
Alto Magali DEMESSE / Orchestre Philharmonique de Marseille
Au mois d’octobre dernier, le mensuel culturel le César faisait une interview de Lawrence Foster, chef d’orchestre.
Il y partageait son enthousiasme pour la vitalité de l’orchestre qu’il dirige. Lire l’interview dans son intégralité
Envoyez-nous des photos que vous avez aimé prendre.
Nature, environnement, paysages urbains ou moments précieux.
Signez-les et nous les publierons peut-être sous forme d’album sur nos réseaux sociaux.
Une seule adresse mail ici
Films, animations, expositions…. Le 41ème Festival Mondial de l’Image Sous-Marine se tient du 30 octobre au 2 novembre au Parc Chanot.
Partenaire de l’événement, France 3 Provence-Alpes vous offre des places pour les enfants de moins de 10 ans : imprimez l’entrée gratuite ci-dessous
(valable pour un enfant accompagné d’un adulte payant et hors cérémonies d’inauguration et de clôture).
Chroniques du Sud – Rencontres
Une fois par mois, le samedi à 16h15.
puis en replay
L’entretien
Nathalie Mascaro reçoit un invité qui se livrera en toute intimité.
Cette semaine, pour la première de cette nouvelle émission, c’est au tour du barman préféré des français, Laurent Kérusoré, alias Thomas Marci depuis 2005 dans Plus Belle la Vie, de livrer ses secrets au micro de Nathalie. Son enfance, ses passions, son parcours et son goût pour la gastronomie. Un tête-à-tête durant lequel notre invité dévoilera ce que l’on sait de lui, mais surtout ce que l’on ne sait pas.
Le portrait
Dans ce numéro également, vous pourrez faire plus ample connaissance avec Adrien Maeght, président de la fondation éponyme de Saint-Paul de Vence et Keisuke Matsushima, «samouraï de la cuisine fusion», installé à Nice depuis 10 ans et détenteur d’une étoile au Michelin.
L’agenda
Viviane Karsenty vous livrera enfin l’agenda des expos à ne pas rater.
Vendredi 10h15 sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
Laurence Valzer anime tous les vendredis matins à 10h15 la dernière née de nos émissions PACA MATIN
Autour d’elle, une équipe de chroniqueurs qui débusquent les bons plans de la région.
Elle nous explique :
Le partage est un des principes de cette matinale.
Vous qui avez de bons plans à suggérer, des infos services ou des idées originales à faire passer au plus grand nombre, une seule adresse mail pour recenser vos idées : pacamatin@france3.fr
Demain 10 octobre, les invités de Laurence seront :
-Bernard Aubert, directeur artistique de la Fiesta des Suds
-Hélène Brun Frandji, présidente de la SPA Marseille
Et exceptionnel ! La vie vécue dans la peau d’un orque !
Emmanuel Zini à fixé une caméra sur le dos d’un orque dans un bassin de Marine land.
Pour retrouver l’intégralité du programme et les émissions déjà diffusées, rendez-vous sur le site web de Paca Matin