16 Juil

Le FJ5C s’annonce à Marseille

Du 17 au 26 juillet 2014
Jardins du palais Longchamp

Neuf jours de programmation haut de gamme, en phase avec un public – celui de Marseille – connu pour son aficion en matière de jazz.
Le FJ5C atteint le bel âge de l’adolescence, celui de la maturité… ou presque. À la veille de 2015, la 15e édition marque un tournant dans l’histoire du Festival fondé par Roger Luccioni !Artistes de renom et découvertes prometteuses vont se côtoyer dans un esprit festif, de l’Esplanade du J4 pour le concert d’ouverture à la scène historique du Palais Longchamp !


Ibrahim Maalouf @FJ5C 2012 /

La réputation de ce festival s’était imposée depuis bien longtemps dans le monde des initiés par la qualité de ses choix artistiques. Désormais, la participation massive des festivaliers assoit son succès auprès du grand public. 2014 devra relever le défi pour que cette édition soit toujours plus brillante et que le festival continue d’attirer chaque année les plus grands musiciens mondiaux.

Et qui dit jazz dit  « jam session ». C’est pourquoi le Jazz Club FJ5C vous propose de jouer les prolongations au bar lounge le Solaris. Chaque soir, des artistes marseillais présentent au public leur composition et accompagneront plus tard, pour des « boeufs » explosifs, les artistes de la grande scène.

Chaque soirée est l’occasion de découvrir un univers singulier en lien avec la programmation de Longchamp et d’embarquer pour une aventure musicale inédite.

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 Toutes les infos

26 Juin

Le 14 juillet tous photographes !

Ma France en photo

Prenez une photo, envoyez-la et rejoignez « Ma France en photo ».
Témoignez de ce coin de France qui est le vôtre. … qui vous êtes, ce que vous faites et avec qui, ce que vous ressentez, vivez, voyez à l’heure où tout le pays fête le 14 juillet.

France 3 est partenaire « de Ma France en photo » avec « Paris Match » dans le cadre de ce grand concours.
Les photos seront données à la Bibliothèque Nationale de France comme témoignage sociologique et historique de cette journée du 14 juillet 2014.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page du concours

 

« Ma France en photo » se veut un témoignage pour l’histoire

  « Ce jour-là, dans un même élan, nous parlerons le seul langage universel : l’image », explique Olivier Royant, directeur de la rédaction de Paris Match. Ce langage, né dans notre pays, est cher aux citoyens, qui en ont fait leur moyen d’expression favori : 20 % des Français prennent plus d’une photo par jour ! Plusieurs milliers de clichés arriveront de chaque coin du territoire. Chacun pourra retrouver sa contribution personnelle au coeur d’une mosaïque géante de clichés. Ce grand rendez-vous populaire, convivial et festif aura également une dimension journalistique et sociologique car il révélera une radiographie géante de la France jamais réalisée.

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21 Juin

Méditerranéennes, 1000 et un combats

un film de Serge Moati
dimanche 29 juin à 18h00
Villa Méditerranée, Marseille
Sur réservation

Serge Moati et Clément Lebateux questionnent dans ce documentaire la place que les femmes ont prise dans les révolutions arabes.

En Tunisie comme en Égypte, elles ont été en premières lignes pour manifester leur soif de démocratie et de liberté. Ces luttes, elles les partagent avec d’autres femmes en Espagne, en Israël, mais aussi en Italie ou au Maroc. Ces « soeurs » en Méditerranée portent en elles des combats et des espoirs pour leurs droits, pour leurs pays et pour l’avenir d’un « vivre ensemble » pacifique et tolérant.

Qu’elles soient artistes, juristes, journalistes ou simplement femmes citoyennes et militantes, elles ont pour point commun de dire non. Non à la dictature et à l’injustice sociale, au harcèlement sexuel et à l’instrumentalisation de leur corps. Non aux lois qui les emprisonnent. Portraits de ces femmes engagées qui composent une mosaïque singulière et humaniste sur toutes ces forces en mouvement. Droit devant.

Un voyage en Méditerranée. Du côté des femmes, à la rencontre des Méditerranéennes. 

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Voir un extrait du film
Réservation indispensable
au 04 91 42 03 02 
ou par mail au cmca@cmca-med.org
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Un documentaire inédit écrit et réalisé par Serge Moati en collaboration avec Clément Lebateux
Une production Image et Compagnie  / Produit par Dominique Clément / Avec la participation de France Télévisions et de la RTS / Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée et de la PROCIREP – ANGOA
 

05 Juin

Der Fall Oradour, enquête sur un crime de guerre

Mardi 10 juin à 8h50 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur.

Une émission spéciale consacrée à Oradour-sur-Glane diffusée mardi prochain sur 18 antennes régionales de France 3.
Un documentaire de 45’ de Ute Casper
Coproduction Saarländisher Rundfunk / France Télévisions – France 3 Limousin

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En France, Oradour a laissé dans la conscience nationale un profond traumatisme.
En Allemagne, rares sont ceux qui savent qu’un terrible massacre a été perpétré par une division SS dans ce village du Limousin.

Le 10 juin 1944, quatre jours après le Jour J , les soldats de la division SS Das Reich transforment Oradour-sur-Glane en « village martyr ». 642 personnes sont massacrées.
Ce film est plus qu’une évocation historique. En effet, près de 70 ans après, le parquet de Dortmund, compétent pour les crimes nazis, a ouvert une enquête. En janvier 2013, le procureur allemand s’est rendu pour la première fois à Oradour. Depuis 2011, six anciens soldats de la compagnie SS responsables du massacre font l’objet d’une enquête.

Le documentaire montre comment le « dossier » Oradour sort de l’ombre après tant d’années et retrouve une actualité dictée par l’évolution inattendue du dossier juridique.
En prolongement de ce film, Xavier Riboulet s’entretiendra avec un témoin unique, Robert Hebras, l’un des derniers survivants.

Des séquences tournées avec des personnalités viendront en contrepoint du discours personnel de Robert Hebras pour évoquer les conditions de la construction de la mémoire, les difficultés et la nécessité de cette construction et les moyens de sa transmission :

  • Alain Lercher – auteur des « Fantômes d’Oradour »
  • Andréa Erckenbrecher – historienne allemande, spécialiste d’Oradour
  • Annick Morizio – Présidente du Centre de la mémoire d’Oradour
  • Claude Milord – Président de l’Association Nationale des Familles des Martyrs d’Oradour-sur-Glane.

Une émission proposée par France 3 Limousin
Présentation Xavier Riboulet
Réalisation Lorenzo Della Libera et Patricia Petit

25 Mai

La Dernière Maison

un film de Camille Morhange
Diffusé le vendredi 30 mai 2014
sur France 3 Provence-Alpes vers minuit

Une architecture calquée sur le modèle des hôpitaux ; des couloirs interminables que voudraient égayer des rambardes colorées ; des chambres proprettes pour tout horizon. 
Voilà le décor en place lorsque l’on pousse la porte de certaines maisons de retraite.

Camille Morhange pénètre cet univers clos et méconnu de nous-autres actifs, avec l’intention de rendre un peu d’humanité à ces murs défraîchis. Questionner les vies qui s’écoulent, là, dans leur dernière ligne droite ; peser la douleur du passé à jamais disparu – la maison que l’on a quittée, le mari qui s’est effacé devant vous. Et les illusions que l’on ne se fait plus :

On a des habitudes, ça oui, on en a mais on n’est pas chez nous, c’est sûr. La maison c’est quelque chose de… sacré.

 

Poignants moments de paroles que la réalisatrice permet en ne s’imposant pas, en indiquant d’un mot, d’une intonation, la direction à prendre : celle de la profondeur, celle de l’intimité. La parole est précieuse et rare dans un quotidien rythmé par les « occupations », les activités socialisantes et les repas. Toutes celles qui se livrent au micro de Camille Morhange ne se racontent pas d’histoire : Ici c’est le bout du bout. On y est pour soulager ses proches, pour se faire tout petit et finir à petit pas. A quoi bon ?

Entretien avec Camille Morhange

PZ : Dans votre film vous donnez la parole à des personnes que l’on dirait oubliées de notre monde. Vous les faites parler et ce qu’elles disent a une profondeur tout à fait rare. 
Comment avez-vous installé ces conditions de dialogue ?

CM : Je suis d’abord allée rencontrer et tenir compagnie aux personnes qui le souhaitaient au sein de la maison de retraite. J’y suis allée deux fois par semaine pendant plus d’un an sans caméra, sans enregistreur, sans carnet de notes. J’ai erré dans les chambres et les couloirs et ainsi j’ai pu petit à petit nouer des liens très forts avec certains résidents et avec le personnel de la maison de retraite.
Ces moments d’écoute et ces moments d’attente, de vide, m’ont permis à la fois d’être acceptée par les personnes et de recueillir leurs sentiments, mais aussi d’appréhender moi-même un peu de ce que peut être la vie dans un tel endroit. A chaque fois que j’y vais je me mets dans une position d’écoute et d’empathie, et je reçois en retour la gratitude des personnes qui ont tant besoin d’une oreille amicale et d’une distraction qui fait passer la journée un peu plus vite. J’ai aussi beaucoup joué au scrabble et aux mots croisés, ou même regardé la télé en buvant mon café gentiment offert par le personnel soignant, j’y ai passé beaucoup de mon temps. Mes tournages ont été comme une errance dans la maison de retraite. J’ai tourné seule la plupart du temps et j’ai passé plus de temps à me balader dans les couloirs, ma caméra prête, au cas où, à tourner réellement. Je suis souvent revenue bredouille et les séquences les plus marquantes ont souvent été prises à la volée au cours d’une banale visite.

PZ : Combien de temps êtes-vous restée à la maison de retraite (entre le repérage, le tournage et peut-être une projection?

CM : J’ai commencé les repérages fin 2008, j’ai commencé à tourner bien plus tard mes premiers rushs en DVCAM (format devenu ensuite obsolète, ces rushs n’ont donc pas pu être exploités dans le film..), puis j’ai tourné régulièrement, souvent seule, jusqu’à la veille du montage à France 3 en janvier 2014. Il y a eu des périodes plus intenses que d’autres, la naissance de mon fils en 2010 m’a écartée un moment de la maison de retraite, en revanche j’ai fait tous les derniers tournages et le montage du film enceinte de ma fille. Je trouve très symbolique de travailler à la parole de personnes en fin de vie lorsque l’on est en train d’accueillir une vie nouvelle.

PZ : Vous a-t-il fallu beaucoup de temps pour que se dessinent vos personnages ?

CM : Les personnes qui sont devenues les personnages du film sont celles qui ont tout de suite manifesté l’envie de participer au projet, et qui avaient une urgence à dire leurs sentiments. Certains ont été présents dès mes premiers repérages (c’est le cas de Mme Magnan, Mme Ricard et Mme Vicente), et d’autres sont arrivés à la maison de retraite en cours de route. (j’ai rencontré mme Braunwart seulement deux mois avant le début du montage, et elle est vite devenue un personnage très important du film, ainsi que sa fille avec qui j’ai créé des liens forts très rapidement). Mais à chaque fois la rencontre s’est faite très vite et il a été très facile de savoir qui serait dans le film. Ce sont les personnages qui sont venus à moi et pas le contraire.

PZ : On sent par votre commentaire que vous avez été bouleversée par ce que vous avez vécu là-bas et les rencontres que vous y avez faites. Bien que certaines de ces personnes aient disparu depuis, vous arrive-t-il d’y retourner de temps en temps avec votre ou vos enfants puisque vous êtes mère, dites-vous ?

CM : J’ai le projet d’aller y faire une projection du film, et je leur ai promis de leur présenter ma fille qui vient de naître ! Je pense que je continuerai à y aller de temps en temps, même si chaque fois il est toujours un peu difficile de pousser la porte… Il faut se faire un peu violence et être bien disponible mais une fois dedans on est remplis de toutes ces rencontres, ces regards.

PZ : Qu’apprend-on d’essentiel qui puisse être transmis, lorsqu’on recueille la parole de personnes âgées sans illusions sur leur fin prochaine.

CM : Ce que cette expérience m’a permis d’entrevoir, c’est que la fin de vie n’est pas une « non-vie », et qu’il faut s’en préoccuper avant de ne plus être en capacité d’avoir le choix. On choisit (quand cela est possible bien entendu) son orientation scolaire, son métier, la ville que l’on a envie d’habiter, la personnes avec qui on va partager notre vie, et puis on laisse entre les mains d’une société gérée de manière essentiellement économique notre fin de vie. Je me suis posé réellement la question : est-ce ce projet que j’envisage pour la fin de ma vie ? Ma réponse est évidemment non, et je réfléchie dès maintenant à d’autres solutions possibles : maisons de retraites auto-gérées en coopératives, éco-hameaux multi-générationnels, des solutions alternatives existent et il ne tient qu’à nous de les mettre en place… et ce avant de ne plus être en capacité physique pour le faire !

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

Un film de Camille Morhange
coproduit par AMDA Production et France 3 Provence-Alpes

 

 

19 Mai

Elections Européennes : le grand débat

Un partenariat France 3 et les chaînes parlementaires
Public Sénat et LCP Assemblée Nationale
Mardi 20 mai à partir de 16h00 sur le web et à 22h25 sur France 3 Provence-Alpes

Sept grands rendez-vous avec des têtes de listes pour 7 circonscriptions métropolitaines.
Ile-de-France, Nord-Ouest, Grand Ouest, Sud Ouest, Grand-Est, Sud-Est et Massif Central-Centre.

 

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En région Sud-Est

France 3 Rhône-Alpes, Alpes, Provence-Alpes, Côte d’Azur et Corse organisent mardi 20 mai « le grand débat des Européennes dans le sud-est » en partenariat avec La Chaîne Parlementaire, Public-Sénat et France Bleu.

Le débat  sera animé par Paul Satis de France 3 Rhône-Alpes et Jean-Pierre Gratien de LCP Assemblée Nationale.
Ils auront à arbitrer les prises de positions des 6 principales têtes de listes :

Bruno Gollnisch, FN – Sylvie Goulard, UDI Modem – Renaud Muselier, UMP – Vincent Peillon, PS – Michèle Rivasi, EELV – Marie-Christine Vergiat, FG
@brunogollnisch, FN @GoulardSylvie, UDI-MODEM @RenaudMuselier, UMP @Vincent_Peillon, PS @MicheleRivasi, EELV @MCVergiat, FG

Pendant une heure les candidats vont débattre principalement autour de trois thèmes :

  • Enjeux politiques de l’élection (abstention, montée des nationalismes, sanction nationale, poids accru du Parlement européen)
  • Une mandature de crise (contexte de rigueur budgétaire)
  • Faut-il plus d’Europe ou commencer à en sortir ?

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Revoir le débat


Le grand débat des Européennes Sud-est par france3rhonealpes

23 Avr

CALACAS, un spectacle équestre de la compagnie ZINGARO

Théâtre des Salins, Martigues
du 16 mai au 4 juin
Gagnez vos places pour une soirée exceptionnelle, le 16 mai prochain.
Pour jouer c’est ici

Depuis 25 ans, Bartabas, le père de Zingaro, nous apprend à vibrer avec les chevaux. Vibrer, vivre – oui – mais aussi entrer en symbiose avec les animaux dont il sollicite la beauté et la connivence.
Avec sa troupe il développe, au fil des créations, une forme de spectacle vivant où se mêlent théâtre équestre, danse, musiques et poésie. Autant d’invitations au voyage et de vecteur d’émotions universelles.

Le spectacle que reçoit le Théâtre des Salins de Martigues est inspiré des rites funéraires mexicains. Mais ici; point de tristesse et de pleurs : la fête des morts à la mexicaine est joyeuse et colorée. Comme à son habitude, le théâtre équestre Zingaro invite au voyage. Bartabas s’inspire ici d’une Amérique latine mystérieuse et festive, qui mêle les squelettes et les bonbons, la procession et le carnaval.

Pour cette création, Bartabas a imaginé un dispositif révolutionnaire : À l’espace convivial de la piste centrale, s’ajoute une piste circulaire – et comme flottante – qui entoure le public en hauteur, ce qui donne l’impression que les chevaux volent au dessus des spectateurs.

On est au-delà du cirque, du théâtre équestre, du théâtre tout court : une cérémonie grandiose et gaie qui provoque l’émotion muette et la transe. Quand les chevaux piétinent Dieu et Diable… Bartabas a gagné son combat : la mort est morte. Viva la muerte !

Après avoir martelé la terre de son Théâtre Équestre Zingaro, durant plus d’un quart de siècle, voici que Bartabas s’attaque au ciel. Préparez-vous à entrer dans une danse de l’âme joyeusement macabre,
déroulée sous vos yeux autant qu’au-dessus de vos têtes. Un double carnaval endiablé et sonore, un voyage latino dans l’au-delà. Un requiem païen mené par les tambours des chinchineros dans un tourbillon d’apocalypse et d’orgue de Barbarie. Avec, encore et toujours, le cheval comme élément – acteur central à toute la mise en scène.

18 Avr

La Bataille de Marseille : au coeur d’une campagne électorale

Un documentaire de 52’ d’Abdel Mostefa Chebra
suivi d’un débat
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

France 3 Provence-Alpes vous donne rendez-vous pour une émission exceptionnelle qui reviendra sur la campagne très mouvementée des municipales à Marseille.

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Pendant un mois d’une campagne municipale tendue, 3 équipes de tournage ont suivi Jean-Claude Gaudin, Patrick Mennucci et Stéphane Ravier.

Les discussions stratégiques des états-majors, le travail sur le terrain, les tensions des dernières heures et de l’attente des résultats, la joie ou la déception à l’annonce des scores… Un film qui raconte les coulisses de la campagne pour la conquête de Marseille.

Mais comment fait-on, en un temps relativement court, pour gagner la confiance de personnes habituées aux discours convenus ?

Entretien avec Abdel Mostefa Chebra 


PZ : Au cours de ce tournage, avez-vous rencontré des barrières, des refus, des réticences ? Quel a été le rôle de l’entourage des 3 candidats, qu’il soit garde rapprochée ou éminence grise : des « facilitateurs » ou l’inverse?

AMC : Pas de grosse réticence avec le candidat FN. Stéphane Ravier est demandeur en terme d’exposition médiatique. Côté PS, on était assez confiant en début d’année. Les portes se sont donc ouvertes assez facilement mais elles se sont refermées aussi sec après la déroute du premier tour… C’est pour Jean-Claude Gaudin que nous avons rencontré le plus de difficultés. Dans un premier temps, il nous avait donné son accord pour le suivre durant cette campagne, ensuite il a été question d’être dans l’intimité de son équipe pendant quelques jours seulement et au final nous n’avons pu le filmer que lors de ses sorties publiques. Heureusement, sa porte-parole Valérie Boyer, candidate dans le 6e secteur, nous a accordé sa confiance, nous permettant de suivre la campagne de l’UMP de l’intérieur.

PZ : Quel est le secret pour obtenir de 3 candidats sous pression à quelques semaines des élections, une parole qui ne soit pas trop formatée pour servir les médias, recueillir des moments vrais où le politique s’efface au profit de l’humain?

AMC : Evidemment, les politiques sont rompus au langage médiatique. Mais nous avons eu la chance de pouvoir tourner sur un nombre de jours suffisamment conséquent. Et en continuant de tourner quand les autres caméras appuyaient sur stop.
Ce qui fait qu’au bout d’un moment les politiques finissent toujours par oublier votre présence. Et c’est là que vous pouvez capter ces moments non formatés. Du coup dans ce film, nous avons pris l’option de laisser au montage  des moments en longueur, avec le moins de commentaire possible.
C’est la seule manière de parvenir à une certaine vérité.
PZ : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant ce tournage. ? les meilleurs moments ? et les pires ?
AMC : Ce qui m’a le plus marqué pendant ce tournage : l’humanité et l’animalité qui se dégagent des politiques.

L’humanité dans les moments de faiblesse, de doute, de malaise. L’animalité dans les moments de conquête, de calcul, parfois de victoire…
Tout ça se lit bien sûr à travers les mots et les discours.
Mais surtout et c’est là que c’est le plus intéressant, ça transparaît à travers des regards, des gestes, des attitudes : « chassez le naturel il revient au galop ».
Propos recueillis par Pernette Zumthor
La diffusion du film sera suivie d’un débat animé par Thierry Bezer avec quelques uns des acteurs de cette campagne 2014 :
Valérie Boyer, maire des 11ème et 12ème arrondissements. Elle a été l’un des porte-parole de Jean-Claude Gaudin durant la campagne.
Stéphane Ravier, maire des 13ème et 14ème arrondissements.
Karim Zéribi, député européen. Soutien de Patrick Mennucci, il a été candidat dans les 9ème et 10ème arrondissements.
Annie LEVY Mozziconacci, conseillère municipale 4ème secteur – liste « un nouveau cap pour Marseille ».
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

15 Avr

Arles : la saison touristique 2014 s’ouvre avec la féria pascale

Du 18 au 21 avril 2014
La féria se décline aux « corrales », dans les arènes et dans les rues, invitant la population à partager une tradition bien ancrée dans cette région de « bouvine ».

En 2014, Arles est sous les feux de l’actualité culturelle. Les inaugurations se succèdent en ville  : à la pose de la première pierre de la Fondation Luma, sur l’emplacement d’une friche industrielle, a suivi l’ouverture au public de la Fondation Van Gogh, véritable musée dédié à la valorisation de l’héritage de l’artiste néerlandais.

Et voilà que résonnent l’écho des « bandas » ou fanfares de la féria qui marquent habituellement le lancement de la saison. C’est une fin de semaine qui voit affluer sur la ville tout ce que le « mundillo » taurin compte de plus averti.

Les frères Jalabert, à la direction des arènes depuis 15 ans, en ont bien conscience et joue gros car la place d’Arles ouvre également la saison taurine internationale.

L’affiche fait la part belle aux triomphateurs de la temporada précédente : El Juli et Juan Bautista, héros d’un des événements de la dernière saison, lors de la corrida goyesque de septembre, se mesureront à Manzanares, dont le triomphe nîmois quelques jours plus tard a pris des allures de consécration. Face à eux, les toros de Domingo Hernandez dont l’un fut gracié en septembre.

Tout le programme des novilladas et corridas sur : Le site des arènes d’Arles

 

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Les férias sont l’occasion de renouer avec les jeux taurins auxquels s’adonnent de jeunes gens téméraires : abrivado, encierro et autres bandidas se succèderont tout au long de ces 3 jours au gré d’un programme millimétré conçu par le Comité de la féria dont le tout premier programme vit le jour en 1965 sous la houlette de M. Achille Pouly. Aujourd’hui, grâce à des subventions municipales, départementales et régionales, à l’union de clubs taurins, sans oublier l’investissement d’un groupe de bénévoles en constante progression, le Comité a les moyens de proposer une fête dont le succès ne s’est jamais démenti depuis sa création.

Attention, en période de Féria, les accès à la ville sont règlementés.
Pour en savoir plus, le site de la mairie d’Arles vous en informe Ici 

09 Avr

Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs

Jusqu’au 4 janvier 2015 aux Carrières de Lumières
Les Baux-de-Provence

Il faudrait être fou pour rester insensible à l’explosion de couleurs à laquelle nous expose le nouveau spectacle des Carrières de Lumières.
Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs traverse 100 ans de peinture viennoise : un véritable voyage initiatique pour qui ne connaît pas cette période picturale qui ouvre la voie vers la modernité.

De Gustav Klimt à Egon Schiele en passant par Hans Makart, le précurseur néo-classique et Fritz Hundertwasser, l’héritier fantasque, c’est toute l’école symboliste de Vienne du début du 19ème à laquelle on rend hommage aux Baux-de-Provence. L’or et les motifs décoratifs, caractéristiques des oeuvres de Klimt, resteront un phare de cette révolution artistique. Le spectacle présente ainsi les oeuvres qui ont fait la singularité et le succès de Klimt : sa période dorée, ses portraits et ses paysages.

Gagnez une entrée aux Carrières de lumières

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Culturespace, gestionnaire du site prestigieux des anciennes carrières des Baux-de-Provence depuis 2011, a mis au point une installation numérique à la pointe de la technologie qui repense radicalement notre rapport à l’art et à sa diffusion. Cent vidéoprojecteurs pilotés par des serveurs graphiques qui projettent des images sur les parois verticales de la carrière et, au sol, un tapis d’images.Tout un dispositif visuel et sonore qui invite le visiteur à une expérience sensorielle tout à fait convaincante. C’est un trio italien – Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi – à qui l’on doit cette prouesse de technologie et d’inventivité baptisée AMIEX Art Music & Immersive Experience. A leur actif, ils comptent déjà plusieurs réalisations aux Carrières de Lumières mais aussi au Palais des Papes à Avignon ou au Val de Grâce à Paris.

Nicolas Mathey, technicien vidéo, fait partie de l’équipe qui, tous les jours, surveille de près les 100 vidéos-projecteurs et les serveurs qui leur sont dédiés. Aucun bobo n’échappe sa surveillance et il n’est pas rare de devoir monter dans une nacelle qui l’emmène à 15 mètres  de haut au chevet des machines.

Mais au-delà de son rôle technique indispensable, il peut aussi, comme ses collègues, donner à un public souvent très curieux, des explications sur le fonctionnement du dispositif mis en place. En effet, en poste aux Carrières depuis quelques années, il a suivi de près le montage des 3 derniers spectacles que l’on doit au trio italien.

Avec un nombre de visiteurs en constante augmentation, Les Carrières de lumières ont réussi le pari, grâce à ce concept original de diffusion culturelle, de devenir le passage obligé des tours-opérateurs qui sillonnent la région. Allemands, canadiens, suisses, américains ou français, très peu d’entre eux boudent leur plaisir.

Petits réactions en vo, saisies au vol dans le mistral qui n’épargnait pas les carrières ce jour-là.


Accéder rapidement à la biographie des concepteurs :

Les installations de Gianfranco Iannuzzi
Les infos pratiques sur le site officiel des Carrières de Lumières

France 3 Provence-Alpes est partenaire de l’événement
Parier sur l’intelligence et la curiosité du téléspectateur, donner envie de découvrir, de connaître, de rencontrer, vivre la connaissance comme une aventure… tels sont les leitmotivs de France 3 !