Pêche à la mouche sur la Lemme.
Pour combien de temps encore les pêcheurs vont-ils pouvoir venir taquiner les truites fario de Franche-Comté ? Après avoir été un eldorado pour les pêcheurs à la mouche du monde entier, la plupart des rivières de Franche-Comté sont en mauvais état. Conséquence : les truites et les ombres qui ont font la réputation de ces cours d’eau sont malades et beaucoup moins nombreux qu’avant . Mais, les professionnels du tourisme ne baissent pas les bras car la pêche a un réel impact économique sur la région. Voici notre reportage tourné au bord du Doubs franco-suisse, de la Loue, de l’Ognon et de la Lemme.
Lors de ce reportage, Pascal Barry, un des pêcheurs rencontrés au bord de la Lemme, m’a indiqué qu’une étude sur l’impact économique de la pêche dans l’Aude sur le tourisme avait été réalisé sous l’égide de l’office du tourisme et la société de pêche locale « La Garbuste campenoise ». L’étude a été publiée dans un des numéros de Pêche Mouche et vous pouvez la lire sur le site de « La Garbuste campenoise ». En résumé, après restauration du cours d’eau et ouverture d’un parcours no-kill, les pêcheurs ont été de plus en plus nombreux à venir découvrir le secteur de Campagne-sur-Aude. Cerise sur le gâteau, les pêcheurs reviennent, la durée de leur séjour s’allonge, ils viennent en famille, vont au restaurant, à l’hôtel, visitent les châteaux cathares… Et c’est la qualité du parcours de pêche qui les a attirés dans ce secteur.
Prochainement, la fédération de pêche du Jura va lancer une étude de ce type. Et il y a quelques année, une chercheuse suisse avait publié une étude sur le Doubs franco-suisse qui mesurait cet impact économique lorsque les bonnes conditions de pêche sont réunies. Discrets et solitaires, les pêcheurs demeurent des consommateurs.
Isabelle Brunnarius
isabelle.brunnarius(a)francetv.fr
