Entre les rivières et les hommes, c’est une histoire complexe. L’exemple de la Confluence Doubs-Loue permet de comprendre pourquoi ces dossiers prennent des années avant de se réaliser. Sept ans après la première réalisation des travaux, l’aménagement final du projet de renaturation de la confluence Doubs-Loue pourra être réalisé. Un projet de renaturation, c’est rendre à la rivière sa liberté tout en protégeant les habitants des crues. Aujourd’hui, les hommes reviennent sur leurs grands principes des années d’après-guerre. Rectifier les rivières n’est pas sans conséquences à long terme…
Pourquoi sept longues années ? Le chantier a été stoppé pendant deux ans faute d’entente entre tous les partenaires. A l’époque, ces difficultés ont été évoquées sur le blog de la Loue. Si les deux premières tranches de travaux ont pu être réalisées (arasement d’une partie de la digue-berge et confortement de la digue de Molay), les deux autres volets (restauration de l’Ile du Girard et du Vieux Doubs puis désenrochement de la pointe de la confluence Doubs-Loue) ont fait peur. Pour comprendre ces réticences, nous avons rencontré le nouveau directeur du syndicat Doubs-Loue Denis Chaize et son président Patrick Petitjean, le maire de Molay.
Avec mes confrères Laurent Brocard et Philippe Drouot nous sommes retournés voir Frédéric Topin, le conservateur de la réserve naturelle de l’Ile du Girard située à la confluence. Il nous a expliqué pourquoi il était si important de terminer ses travaux. Voici notre reportage monté par Stéphanie Chevallier.