Un regard dans le rétroviseur permet parfois de mesurer le chemin parcouru. C’est le cas pour cette chronique « retour sur » diffusée sur France 3 Franche-Comté. 25 ans après, nous sommes retournés dans certains endroits de la vallée de la Loue victimes de pollutions tenaces. Nos confrères Michel Barthen et Louis Aubert avaient interviewé François Devaux de la Commission de protection des eaux. Ses propos de 1988 étaient prémonitoires. Depuis, des prises de conscience ont permis d’améliorer la situation même si globalement l’état de la Loue s’est dégradé.
Je vous propose de regarder notre archive dans son intégralité :
Puis notre reportage tourné avec Pascal Reilé, hydrogélologue; François Devaux de la Commission de protection des eaux CPEPESC et Jean-Luc Perrin directeur technique de la fromagerie Perrin Vermot :
Pour prolonger cette conclusion, la somme de petites pollutions peut avoir le même impact qu’une seule source plus importante de pollution. D’où l’importance que toutes les installations soient contrôlées. Si l’on prend juste l’exemple des fromageries, seules celles qui traitent plus de 75 m3 de lait par jour sont soumises à autorisation ce qui implique pour l’entreprise des mesures continues des rejets, un dossier d’études d’impact…). « Les petites fruitières à comté ne sont pas concernées par cette réglementation » observe Jean-Luc Perrin de la fromagerie Perrin. Pour les exploitations agricoles, il faudra attendre 2019 pour que 100% des installations pour stocker les effluents soient aux normes.
Autre précision, sachez que les travaux de la station d’épuration de Lavans Vuillafans ont coûté 530 000 euros. 92% des habitations sont raccordées, leurs occupants doivent payer une taxe réglementaire de 0.60 euros par m3 d’eau dépensée.
Vous trouverez également sur le site de la Commission de protection des eaux, l’historique de ses démarches judiciaires entreprises pour défendre la qualité des eaux.