04 Avr

Les Jacobins à Toulouse : Zen beaucoup !

Le Couvent des Jacobins de Toulouse est l’exemple type du Gothique Méridional, le lieu de naissance de l’Ordre des Dominicains, là où l’on trouve l’ensemble des reliques de Saint Thomas d’Aquin, le « Palmier »…

Un lieu chargé en histoire que nous relaterons plus tard mais aujourd’hui c’est son coté « insolite » qui m’intéresse et que j’ai découvert lors de ma visite qui, à la base se voulait culturelle.

Le Cloitre, le réfectoire des Jacobins Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Le Cloitre, le réfectoire des Jacobins Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Il n’est pas loin de 14 heures lorsque je me présente à l’entrée des Jacobins qui se situe Parvis des Jacobins (comme c’est original) non loin du Lycée Pierre de Fermat, de l’Hôtel de Bernuy bel édifice Renaissance, et à deux pas de la Garonne.

Là, je suis attendu par Nadine Fournac, guide conférencière à l’Office de Tourisme de Toulouse et René Peres Responsable Technique du monument.

Ma visite de ce jour à pour but de découvrir le monument tel qu’il est présenté au public, de connaitre sa riche histoire mais également essayer de vous amener avec moi là où peu vont, dans le cœur ou au dessus de ce que nos yeux peuvent voir.

La visite commence, mais ce n’est pas ce qui va me pousser aujourd’hui à écrire ces lignes, l’histoire, les coins secrets ce sera pour plus tard.

Le Réfectoire des Jacobins de Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Le Réfectoire des Jacobins de Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Réfectoire des moines, SPA ou salle de méditation ?

Cela fait maintenant plus d’une heure que je suis au cœur du monument, imprégné de son histoire, de son architecture mes guides sont passionnés et passionnants je me régale.

Les dédales du couvent © Jean-Bernard Tournié

Les dédales du couvent © Jean-Bernard Tournié

Mais alors que nous déambulons dans le cloitre et que face à moi se présente un dédale d’allées, René me propose de prendre à gauche afin de découvrir le Réfectoire des moines. Depuis sa rénovation ce lieu sert de salle d’expositions temporaires, il faut dire que l’immensité du lieu, sa beauté et sa hauteur sous plafond, permet toute sorte d’aménagements. Mais me voilà plagiant un célèbre agent immobilier du PAF.

Or aujourd’hui, alors que je pousse la porte du Réfectoire, point d’exposition ou de salle vide mais …. des chaises longues, des écouteurs et des personnes les yeux fermés, ou parlant à voix basse.

Prêts pour une expérience unique © Jean-Bernard Tournié

Prêts pour une expérience unique © Jean-Bernard Tournié

C’est le regard étonné que je me tourne vers mes guides qui me présentent : « Confusions », qui porte bien son nom. En effet mon imagination alors s’emballe : Ai je fais un bond tridimensionnel dans un autre espace. Suis je au cœur d’un espace détente comme l’on en trouve dans les SPA où autre lieux de repos?

« Confusions » : La ZEN Attitude

« Confusions » est le portrait sonore des Jacobins. Il s’agit d’une installation imaginée par le documentariste et créateur sonore Benoit Bories (réalisateur radiophonique et ancien Professeur à l’Université Paul Sabatier Toulouse). Celui-ci a voulu créer ici une véritable déambulation auditive, en étant allongé sur des transats … dans le Couvent des Jacobins.Les sonorités se transforment pour laisser place à une musique du lieu qui s’installe et entremêle les usages du passé et du présent.

Moment unique dans un lieu unique © Jean-Bernard Tournié

Moment unique dans un lieu unique © Jean-Bernard Tournié

L’on navigue entre ambiances concrètes et compositions abstraites pour une perte du sens et de l’orientation programmée, bref nous voilà plongés dans un instant de volupté, douceur et évasion sereine. Pour quelques minutes, heures vous voilà devenu maitre de votre sérénité.

Zen Attitude © Jean-Bernard Tournié

Zen Attitude © Jean-Bernard Tournié

Original et ô combien inattendu, cette expo : Zen beaucoup…

Si le voyage vous tente …. rendez-vous aux Jacobins, pour rappel, entrée du cloître et Salle Capitulaire : va de la gratuité (sous certaines conditions) à 4€ maximum.

 

 

26 Mar

Rencontre avec Jean-Luc Petitrenaud lors d’une de ces Escapades Gourmandes

Il est sur France 5 tous les Dimanches avec ses découvertes gastronomiques, « il » : c’est Jean Luc Petitrenaud. J’ai eu la chance d’assister au tournage de cette émission emblématique de France Télévision : « Les Escapades de Petitrenaud » et de discuter avec son animateur, son Chef d’Orchestre, son passionné.

Ce jour là Jean-Luc était entouré d’amis amoureux comme lui de cuisine, du bon produit, de ce qui fait la richesse de la gastronomie française.

Christian Constant, Jean-Luc Petit Renaud, Michel Sarran © Jean-Bernard Tournié

Christian Constant, Jean-Luc Petit Renaud, Michel Sarran © Jean-Bernard Tournié

Je me suis senti « tout petit » au milieu de ces grands noms que sont Michel Sarran

qu’il n’est plus nécessaire de présenter, Chef étoilé au guide Michelin, une adresse bien connue des toulousains et de Christian Constant de la nom moins célèbre enseigne toulousaine « Le Bibent » et d’un bistrot, du même nom également, à Montech (Tarn et Garonne).

Me voilà plongé dans le monde si particulier de l’enregistrement d’un épisode des « Escapades de Petitrenaud ».

Pourquoi si particulier? Ma première impression est que je me trouve à la table de « potes »qui se retrouvent autour d’un bon repas qu’ils préparent tous ensemble.

En cuisine les Chefs font mijoter plats et victuailles, alors que le fromager prépare son plateau et que le vigneron venu de Fronton, une AOC en pleine expansion tout prés de Toulouse, accommode ses vins aux plats.

Puis l’enregistrement se termine et tout le monde se retrouve autour d’une belle et bonne table où chacun savoure les préparations faites pour l’émission.

Jean-Luc Petit Renaud en compagnie de Michel Sarran © Jean-Bernard Tournié

Jean-Luc Petit Renaud en compagnie de Michel Sarran © Jean-Bernard Tournié

Les Escapades de Petitrenaud rencontrent Balades et Gourmandise

C’est à ce moment là que Jean-Luc Petitrenaud vient vers moi. Sourire aux lèvres il me souhaite la bienvenue et me propose de m’assoir avec lui pour parler cuisine, et manger ….

Moment merveilleux et inoubliable, nous voilà parti sur de longues et passionnantes dissertations concernant la cuisine, le gout, l’évolution de ceux-ci.

Petit à petit la conversation dévie sur la jeunesse, la génération montante.  Certes la vie fait que les repas en semaine sont souvent « bâclés ». Mais Jean-Luc Petitrenaud de part les courriers reçus, le public rencontré sent que la jeunesse retrouve la vraie et bonne cuisine. Cette envie du bien manger.

Il prends comme exemple, mes enfants, qui sont à la recherche du produits de qualité et n’hésitent pas à passer des heures les week-end ou en semaine si cela est possible, à cuisiner, faire mijoter, … par exemple un agneau élevé sur le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, du poisson péché à Sète, le tout accompagné d’un bon vin (avec modération). Oui je sais ça fait le papa un peu fier mais je le suis.

Nous arrivons à une constatation rassurante, la jeunesse a redécouvert et redécouvre encore LA vraie et bonne cuisine.

Jean-Luc me dit alors « Tu vois si par mon émission je peux faire passer ce message que la cuisine est une chose simple à faire quand les produits sont bons et travaillés avec amour, si je donne envie de découvrir des chefs, des producteurs amoureux de leur travail, je serais le plus heureux des hommes. »

Et il rajoute :  » Savoir qu’aujourd’hui des jeunes regardent mon émission et bien je me dis que l’avenir de la bonne cuisine est assuré ».

Jean-Luc Petit Renaud et moi même © Jean-Bernard Tournié

Jean-Luc Petit Renaud et moi même © Jean-Bernard Tournié

Nous avons encore parlé un long moment tous les deux et autant quand je suis arrivé aux milieu de ces Grands de la cuisine je me sentais petit, autant quand je suis reparti mon impression était différente.

J’ai rencontré des passionnés passionnants, des gens qui m’ont accepté parmi eux comme un ami. Bref en partant j’avais un peu de nostalgie et je savais que cette rencontre serait à jamais gravé dans ma mémoire.

Alors si un jour vous croisez Jean-Luc Petitrenaud allez vers lui c’est un homme adorable, passionné et passionnant, toujours disponible et ça de nos jours c’est rare.

 

 

 

24 Mar

Dans le Lot Jurassique Pâques : Le retour

A Préhisto Dino Parc, à Lacave près de Rocamadour dans le Lot c’est Jurassiques Pâques ce dimanche 27 et lundi 28 mars !

Grande chasse aux énigmes organisée pour les enfants sur le thème des dinosaures et des hommes préhistoriques !
Munis d’un petit livret d’explorateur, les enfants, et leur parents, partiront à la recherche du légendaire mystère « de Pâques » et devront résoudre ce qui hante Prehisto Dino Parc en ce week-end.

Mais chacun sera récompensé de sa participation par des friandises chocolatées !

Alors le temps d’un week-end les grands redécouvrez la magie de l’enfance et les petits seront ravis par cette chasse au trésor au milieu des animaux Préhistoriques.

22 Mar

Carcassonne nous fait découvrir un peintre méconnu Noël Garrigues

A Carcassonne après avoir visité la Cité partez à la découverte d’un peintre méconnu Noël Garrigues, qui a su peindre les paysages de l’Aude comme personne ne l’a fait avant lui, par touches rapides, ultra-colorées, des œuvres qui nous replongent dans une nature oubliée d’avant-guerre.

Noël Garrigues est né le 24 décembre 1889 à Die dans la Drôme, il fait de la peinture sa profession après avoir été élève à l’école des Beaux Arts de Dijon.

 

Noël Garrigues appartient à cette génération d’artistes marquée par le classicisme, mais qui occulte encore la force et la nouveauté de Picasso, Matisse et des premiers abstraits. Sa production fait pourtant montre un réel talent et une personnalité forte. Il est chargé de décorer des lieux importants du département de l’Aude : théâtre de Carcassonne, Mairie de Trèbes, église de Lespinassière. Il y fait preuve d’une véritable volonté d’adaptation tout en devant s’inscrire dans un programme précis.

Son œuvre témoigne de qualités de coloriste, de luministe aussi, tant il se plaît à traduire, reproduire les effets du soleil dans les nuages et sur la mer, ou ceux du vent. Il s’intéresse aussi aux activités spécifiques de sa région comme les vendanges,  la pêche. On sent dans son œuvre une véritable empathie pour leurs acteurs.

 

17 Mar

Présentation exceptionnelle de tapisseries du XVIIe siècle à la cathédrale de Toulouse

A l’occasion des Fêtes de Pâques quatre tapisseries du XVIIe siècle évoquant la vie de Saint Étienne seront présentées dans le chœur de la cathédrale du 19 au 31 mars.

Le Chœur de la Cathédrale St Etienne © Jean-Bernard Tournié

Le Chœur de la Cathédrale St Etienne © Jean-Bernard Tournié

La cathédrale Saint-Étienne de Toulouse possède un ensemble unique d’une trentaine de tapisseries destinées au culte, datant du XVIe au XVIIIe siècles et classées Monuments historiques.
Souffrant de dégradations dangereuses et de déchirures liées aux modes d’accrochage ainsi que de décolorations dues à une exposition permanente à la lumière, elles ont été déposées il y a quelques années et enlevées aux yeux du public.
Une étude commandée par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) a permis de mettre au point un système d’accrochage sans dommage pour les tapisseries, grâce auquel quatre pièces uniques seront ainsi montrées au public provisoirement dans les stalles du chœur du 19 au 31 mars prochains.

Aujourd’hui avait lieu le montage de cette exposition auquel j’ai eu le privilège d’assister.

L'accrochage © Jean-Bernard Tournié

L’accrochage © Jean-Bernard Tournié

Mais que sont ces tapisseries? Les tentures de la vie de saint Étienne : une œuvre majeure

 

Commandées en 1608 par Jean Daffis, Évêque de Lombez (Gers) et prévôt du chapitre de la Cathédrale Saint-Étienne, ces tentures de 2 m de haut et de près de 5 m de large, faisant partie d’une série de 8 tapisseries, illustrent les miracles de Saint Étienne ainsi que des moments de sa vie, ici l’ordination, la lapidation, le transfert des reliques et l’ensevelissement du Saint.
Mais au-delà de l’iconographie religieuse, ces tentures représentent des scènes vivantes et colorées, chargées de nombreux personnages richement vêtus et de riches décors, dont le détail des fonds, des arbres ou des éléments d’architecture témoignent de la maitrise technique des tapissiers de ce tout début du XVIIe siècle. De plus, chacune est dotée d’une longue inscription, au bas de la tapisserie, décrivant l’iconographie de la scène ainsi que des armoiries de l’Évêque de Lombez.

Les tapisseries de Saint Étienne : Le Retour

En ce jeudi après midi, alors que non loin de là le tumulte de la manifestation des lycéens et étudiants raisonnait dans les rues de Toulouse, me voilà plongé dans le silence de la cathédrale.

Seul bruit arrivant à mes oreilles, celui de quelques chuchotements provenant des artisans en charge de l’accrochage et des personnels de la DRAC.

Déjà trois des quatres tapisseries sont en places. Nous n’aurons que quelques jours pour voir ces œuvres uniques. En effet afin de maximiser la conservation, la protection de ce patrimoine il a été décidé par la DRAC et la Préfecture de la Haute Garonne (propriétaire de la cathédrale et ses trésors) de ne montrer ces tentures qu’à Pâques et pour Noël.

Je m’approche de ce petit monde qui s’affaire autour de la dernière tapisserie à mettre en place : « l’Ordination de Saint Étienne ».

Au pied de l’Autel deux artisans, venus de Paris, les mains gantées, aidés par Nadège François, restauratrice textile installée à Toulouse, attachent la tapisserie de presque 25 kilos à la tringle faite pour elle.

L'accrochage © Jean-Bernard Tournié

L’accrochage © Jean-Bernard Tournié

Tout est fait avec précaution et minutie car il est hors de questions d’abimer la tenture. Une fois ce travail fini la tapisserie roulée est portée à l’aide d’une bâche vers son lieu d’exposition.

Le choix de l’endroit exact de l’accrochage se fait alors à cet instant, choix collégial des accrocheurs, des membres de la DRAC présents et un peu de moi (j’ai eu le loisir de donner mon avis).

Une fois la tringle fixée sur les Stalles, la tenture est dépliée telle une voile s’ouvrant au vent.

La joie du travail bien fait © Jean-Bernard Tournié

La joie du travail bien fait © Jean-Bernard Tournié

Après une journée de travail, les quatres tentures sont en placées et enfin prêtes à dévoiler leur beauté à nos yeux et ce pour 13 jours.

Le transfert des reliques de Saint Etienne © Jean-Bernard Tournié

Le transfert des reliques de Saint Etienne © Jean-Bernard Tournié

 

15 Mar

Grands magasins : Quand Toulouse rivalisait avec Paris

Ils sont présents depuis la « Belle époque » et sont connus à la fois pour la qualité des produits qu’ils proposent mais aussi, et surtout, aujourd’hui, pour leur architecture si spécifique d’une époque où toutes les folies étaient permises en matière de construction comparables à des cathédrales de verre alors symbole de la modernité, les Grands Magasins ont révolutionné les codes du commerce.

 

Jeudi en évoquant les grandes enseignes implantées à Toulouse, et ce dés la fin du XIXème siècle, en même temps qu’à Paris, l’Office du Tourisme de Toulouse vous replongera dans ce que furent les Temples de la mode et de la consommation, telles les Galeries Lafayettes, anciennement « Le Capitole« , avec sa verrière, son escalier monumental en bois et fer forgé.

Les « Nouvelles Galeries« ,  élément patrimonial de Toulouse, qui nous surprend avec son architecture résolument moderne au cœur de la ville et sa terrasse au point de vue imprenable sur les toits de la ville rose.

Et que dire également des enseignes typiquement toulousaines comme Midica… Bref, Toulouse n’a rien à envier à Paris.

Alors rendez-vous jeudi à tous les amoureux de belles histoires, d’architecture.

10 Mar

Hôtel de charme et caractère à Cauterets dans les Pyrénées

Le Lion d'Or à Cauterets © Jean-Bernard Tournié

Le Lion d’Or à Cauterets © Jean-Bernard Tournié

Lors de mon séjour dans les Pyrénées j’ai voulu découvrir un lieu comme on en trouve de moins en moins et qui pourtant à tant de belles histoires à nous raconter. J’ai donc posé le temps d’une nuit mes valises à l’Hôtel Le Lion d’Or de Cauterets. Ma première impression en franchissant le seuil de l’établissement correspond bien au panneau sur la façade « Hôtel de Charme et Caractère de Midi-Pyrénées« . Me voici dans un de ces endroits ou charmes, beauté et hospitalité ne sont plus qu’un.

Je suis accueilli par l’une des propriétaires du lieu, Bernadette. L’Hôtel appartient à sa famille depuis 1913. Ici chaque membre de la famille a un peu sa spécialité, Benadette s’occupe de l’accueil des clients, de leur confort, Rose-Marie elle, c’est plus la cuisine, la décoration, son fils Thomas, lui fait ….un peu tout.

Le temps est un peu gris et frais ce jeudi lorsque j’arrive à Cauterets. Me voici dans le hall d’entrée, Bernadette, à la réception, me propose avant tout un café ou un thé. Ce que je ne refuse pas.

Ce sont des cookies et autres friandises maisons, préparées par Rose-Marie qui accompagnent mon café. Je profite du calme et de la décoration pour m’imprégner de ce lieu qui respire chaleur et sérénité.

Le salon lounge © Jean-Bernard Tournié

Le salon lounge © Jean-Bernard Tournié

Je ne suis là que depuis quelques minutes et pourtant je me sens presque comme chez moi. J’ai l’impression de revenir en vacances dans ce qui pourrait être ma maison de famille.

Après ce moment de zénitude, hors du temps, je me dirige vers ma chambre, le couloir, est un véritable voyage dans le temps où chaque objet, tableau fait remonter en moi des souvenirs ou des sentiments heureux.

Classifier la déco est difficile, une chose est sure nous sommes loin de ce que nous proposent les grands groupes hôteliers, loin de toute cette « standardisation » des couleurs et mobiliers qui commence à envahir le parc hôtelier de nos régions.

Ici, le choix fait par la famille Lasserre est, comme me le dit Bernadette : « avant tout une conception personnelle de l’accueil, nous voulons garder le coté familial que le client se sente comme chez lui« .

Les chambres sont meublées de façon coquette et chaleureuse, la décoration soignée, mariage de meubles « style ancien » , tissus raffinés, décoration authentique de montagne avec tout le confort moderne.

Mais le temps passe et il est déjà l’heure du diner. J’ai demandé à manger sur place car j’ai a cœur de gouter à la cuisine familiale préparée par Rose-Marie.

La salle à manger © Jean-Bernard Tournié

La salle à manger © Jean-Bernard Tournié

Une fois dans la salle de restaurant je ne suis pas perdu, même ambiance, chalet de montagne aux pierres apparentes, tables rustiques, bougies et un soupçon d’odeurs agréables émanant de la cuisine m’enchantent déjà.

Au menu ce soir : soupe au haricot tarbais, choux et autres mets délicieux, salade au fromage de chèvre chaud et ses boudins de Porc Noir de Bigorre, truite de montagne des torrents de Cauterets avec son assortiments de légumes et dessert maison sublimant le fruit emblématique de cette vallée : la myrtille.

Salade de chèvre chaud au boudin de Porc Noir de Bigorre © Jean-Bernard Tournié

Salade de chèvre chaud au boudin de Porc Noir de Bigorre © Jean-Bernard Tournié

Je termine cette soirée par une petite découverte de Cauterets by night.

Après une bonne nuit reposante, il est grand tant d’aller recharger ses batteries pour entamer une nouvelle journée de découvertes.

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Je me dirige donc vers la salle du petit déjeuner. Là au milieu des viennoiseries habituelles (croissants et « chocolatines ») me sont proposés plusieurs délices sucrés faits maisons, gâteau au chocolat, brioches …et l’assortiment de confitures. Tout est fait ici par la maitresse de maison.

Je peux même satisfaire mon gout innominé pour la charcuterie et le fromage avec du jambon et saucisson local tout comme la tomme de brebis.

En quelques mots je dirais que j’ai passé au Lion d’Or des instant de repos avec ce sentiment de bien être comme lorsqu’on est chez soi. Ai je séjourné dans un hôtel? une chambre d’hôte? Une maison de famille?

Le landau de la famille aujourd'hui élément de déco © Jean-Bernard Tournié

Le landau de la famille aujourd’hui élément de déco © Jean-Bernard Tournié

Je ne sais comment qualifier le Lion d’Or « Logis de France »  3 étoiles à des prix familiaux où le client est vraiment roi et où il fait bon passer du temps.

Il est temps pour moi de reprendre la route direction Toulouse avec des images de paysages pyrénéens tous plus beaux les uns que les autres et des rencontres authentiques.

Cauterets by Night © Jean-Bernard Tournié

Cauterets by Night © Jean-Bernard Tournié

Je laisserais le mot de la fin à Philippe Noiret :  » Le bonheur parfait selon vous? Le cul bien sur la selle de mon Andalou, le nez au vent dans la fraicheur du matin, avec les Pyrénées enneigées au loin et mon Labrador. »

 

 

06 Mar

Lascaux patrimoine mondial unique de la Préhistoire

La nouvelle est trop importante pour ne pas me rendre sur place et voir par moi même. Je me rends donc en Aquitaine mais juste à 35 kms de la Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées me voilà à Lascaux site du Périgord  qui est, comme l’a baptisé le préhistorien français : Henri Breuil, La Chapelle Sixtine de la Préhistoire. Site touristique incontournable connu dans le monde entier Lascaux est fermé au public depuis 1963 mais en Décembre 2016 le public pourra se métamorphoser en homme préhistorique et plonger dans l’histoire et l’intimité de ce lieu unique au monde.

Quand je pense à l’histoire de Lascaux je me dis : c’est un peu une saga comme Hollywood sait si bien en produire. Car si on y regarde de plus près nous avons Lascaux : l’original découvert en 1940, puis en un fac-similé Lascaux 2, qui a accueilli plus de 10 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1983 et une exposition itinérante, Lascaux 3, qui a fait le tour du monde et enfin Lascaux 4 : centre d’interprétation où le visiteur verra notamment la grotte dans sa totalité.

Un peu d’histoire :

Nous sommes en 1940 le 8 septembre exactement, un jeune garçon,Marcel Ravidat, accompagné de trois camarades, Jacques Marsal, Simon Coencas et Georges Agniel se promène dans la forêt non loin de Montignac avec son chien. Celui-ci poursuivant un lapin disparait dans un trou qui semble être un terrier.

Quelques jours plus tard, n’ayant pas école nos adolescents à l’âme d’ Indiana Jones s’aventurent dans ce trou qui les intrigue car semble sans fond. A la lueur des bougies nos aventuriers avancent et, là, découvrent ce que jamais personne n’aurait pu imaginer. Éblouis et se rendant compte de la valeur de leur découverte les jeunes adolescents en font part à leur instituteur, qui après une visite, en informe les autorités ainsi qu’Henri Breuil.

1er Taureau ® Semitour

1er Taureau ® Semitour

La découverte est si importante que le public se presse au grand malheur des peintures qui attaquées par un champignon apporté par l’homme, s’abiment au point pour centaines de disparaitre.

1963  André Malraux, décide la fermeture du site au public.

Il faudra attendre le 18 juillet 1983 pour que le premier fac-similé de Lascaux, Lascaux 2 offre à la vue du public 90% des peintures de la grotte originale.

Salle des taureaux © Département 24 - D. Nidos

Salle des taureaux © Département 24 – D. Nidos

Lascaux aujourd’hui:

Ma première impression, à la sortie de Montignac en voyant le chantier pour la première fois, est d’être face à quelque chose d’unique, comme si j’étais revenu des milliers d’années en arrière et que j’arrivais sur le site de Keops en construction, oui c’est un chantier pharaonique.Un bâtiment de 8500 m2 qui s’étend sur 150 mètres de long, 70 mètres de profondeur et 8 mètres de haut. Mais aussi une surface totale de 900 m² de fac-similés  réalisés en trois ans, dont 500 m² formeront la reconstitution fidèle des parois de l’original de la grotte de Lascaux, des peintres plasticiens formés aux Beaux-Arts pour la plupart, mais aussi résineurs, mouleurs, serruriers et soudeurs ont travaillé sur ce chantier.

perspective architecturale ® Snohetta

Perspective architecturale ® Snohetta

J’ai la chance d’être attendu par Guillaume Colombo, futur Directeur du site qui va me présenter le projet, mais avant, manière de se mettre dans l’ambiance, m’amène découvrir Lascaux 2. Cette visite je la fais à la lueur d’une lampe à huile. J’ai pu voir les peintures comme les hommes préhistoriques les voyaient… moment unique et privilégié. Imaginez, moi ancien étudiant en archéologie combien ce moment fut pour moi intense et que j’espère vous aurez l’occasion de partager un jour si vous en faites la demande.Lascaux 2 propose également des ateliers de fouilles, et des démonstrations de techniques de peinture pariétale.

Atelier de fouilles -® Semitour

Atelier de fouilles -® Semitour

Guillaume me parle du projet, des travaux, de ce que le public va voir, il est enthousiaste, et c’est communicatif au point que je n’ai plus qu’une date en tête le : 15 décembre 2016 : ouverture du Centre International de l’Art Pariétal Montignac-Lascaux.

zone numerique ® Casson Mann

Zone numérique ® Casson Mann

L’intégralité de la grotte de Lascaux en constituera l’élément essentiel. Le futur équipement a pour ambition de proposer une expérience de visite s’appuyant sur les technologies de l’image et du virtuel pour favoriser l’appropriation de l’art pariétal par les visiteurs.

Le Centre International de l’Art Pariétal Montignac-Lascaux sera l’équipement touristique et culturel de référence pour la mise en valeur et la médiatisation de l’art pariétal à partir des représentations peintes et gravées situées dans la grotte de Lascaux.
Chevaux chinois ® Semitour

Chevaux chinois ® Semitour

Information pratique :
À compter du mois d’avril 2016, il sera possible d’acheter et de réserver la visite de Lascaux 2 en ligne sur le site de Lascaux avant un achat en ligne pour Lascaux 4 très prochainement et ainsi éviter les files d’attentes.

 

03 Mar

Dans le Lot cuisine « comme à la maison »

Le Lot est un département aux milles facettes, qui a su garder, préserver son patrimoine culturel, botanique, mais aussi ses traditions que ce soit au niveau des coutumes, de l’agriculture, la vigne a été apporté par les romains et culinaire.

 

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

 

Alors que je rentrais sur Toulouse, je me suis souvenu de ce que m’avait dit un jour un lotois. A quelques kilomètres de Saint Cirq Lapopie, dans le village de  Bach, se trouve un trésor culinaire, une adresse comme on en fait plus.

J’ai donc décidé d’aller par moi même à la rencontre de ce que tout le monde considère ici comme faisant parti du patrimoine lotois.

Découverte touristique

Me voilà arrivé à Bach, village lotois par excellence, maisons de pierre rue qui  sentent bon le feu de cheminée, tout respire calme, bonheur. En cette fin d’hiver qui ne porte pas son nom, les premiers bourgeons ont bravé les quelques rares et petites gelées pour commencent à colorer le village.

Je m’arrête un instant afin de profiter de cet environnement, et je l’avoue, pour essayer de trouver l’auberge de Monique.

Monique aux fourneaux © Jean-Bernard Tournié

Monique aux fourneaux © Jean-Bernard Tournié

Bach ce situe sur un des chemins de Compostelle, les coquilles sont là pour nous le rappeler et j’imagine ces hommes et ses femmes marchant des heures et faisant une halte en ces lieux, quelle sérénité en ces lieux.

Mais mon estomac me rappelle à l’ordre.

Découverte gastronomique

Je pousse une porte et me voilà dans une ancienne auberge de campagne, plus exactement à Lou Bourdié (Le Fermier en occitan). Au commencement cette auberge était une épicerie casse-croute. Monique en est aujourd’hui la patronne.

La salle © Jean-Bernard Tournié

La salle © Jean-Bernard Tournié

Elle m’accueille, nous parlons, elle se souvient de ses arrières, arrières grands-mères qui ont fondés ce lieu relookée aujourd’hui par la maitresse des lieux qui vous accueille avec son sourire sa bonne humeur tout comme la jeune personne qui la seconde en cuisine comme en salle.

Le bar et la salle © Jean-Bernard Tournié

Le bar et la salle © Jean-Bernard Tournié

Car Monique c’est non seulement une bonne, excellente cuisinière mais c’est aussi une personne qui écoute, qui vous parle avec passion de la vie passée sur les Causses. C’est un livre de souvenirs mais c’est surtout et avant tout quelqu’un qui a du cœur et cela se ressent dans sa cuisine.

Ici tout est fait maison, Monique prépare les recettes que lui ont enseigné sa mère ou sa grand mère. On vous sert une cuisine de terroir avec des produits locaux comme la poule farcie, leurs fameuses soupes, pied de cochon au safran, « coutchat », pastis, agneau, cèpes, truffes et autres gourmandises… Et surtout pour un prix modique à la portée de tous !

Pâté de tête maison © Jean-Bernard Tournié

Pâté de tête maison © Jean-Bernard Tournié

La gastronomie est une affaire de partage, de passion. La cuisine est un art chaleureux qui dépasse les frontières régale car viennent s’asseoir à la table de cette enseigne nombre d’étrangers, anglais notamment.

Agneau du Quercy au safran © Jean-Bernard Tournié

Agneau du Quercy au safran © Jean-Bernard Tournié

Car derrière cette modestie, cette attention permanente que Monique nous porte difficile qu’elle et son auberge sont mondialement connue.

Dernière info, avec un peu de chance et beaucoup de gentillesse Monique peut vous donner une de ses recettes et vous verrez vous ne serez pas déçu.

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

 

 

01 Mar

Nouveauté pleine de surprises à Toulouse, mais Qu’es Aquo?

Toulouse lance un nouvel « Event » au nom Occitan : « QU’ES AQUO » du lundi 14 Mars au vendredi 18 Mars, dans un endroit atypique de la ville rose. Lequel? Je vous donne un petit indice: ce lieu n’est jamais ouvert au public. Donc découvrir Arts et Produits locaux à deux pas de la Place Saint Pierre (second indice) gratuitement. On ne va pas s’en priver !!!!

Ce nouvel « Event » toulousain a pour but de faire découvrir des artistes amateurs de Toulouse et La Région. Comme on dit en occitan mais qu’es aquo ce « Qu’es aquo »?

Durant une semaine vont se mêler divers types d’arts aussi différents les uns que les autres, des rencontres avec des artistes et comme nous sommes dans le Sud les bons produits locaux ne sont pas oubliés et seront aussi à découvrir. La semaine se terminera par ce qui me fait penser à Astérix, un Afterwork totalement innovant, du jamais vu !

« Qu’es aquo? » en occitan veut dire « Qu’est ce que c’est? »