Lors de mon séjour dans les Pyrénées j’ai voulu découvrir un lieu comme on en trouve de moins en moins et qui pourtant à tant de belles histoires à nous raconter. J’ai donc posé le temps d’une nuit mes valises à l’Hôtel Le Lion d’Or de Cauterets. Ma première impression en franchissant le seuil de l’établissement correspond bien au panneau sur la façade « Hôtel de Charme et Caractère de Midi-Pyrénées« . Me voici dans un de ces endroits ou charmes, beauté et hospitalité ne sont plus qu’un.
Je suis accueilli par l’une des propriétaires du lieu, Bernadette. L’Hôtel appartient à sa famille depuis 1913. Ici chaque membre de la famille a un peu sa spécialité, Benadette s’occupe de l’accueil des clients, de leur confort, Rose-Marie elle, c’est plus la cuisine, la décoration, son fils Thomas, lui fait ….un peu tout.
Le temps est un peu gris et frais ce jeudi lorsque j’arrive à Cauterets. Me voici dans le hall d’entrée, Bernadette, à la réception, me propose avant tout un café ou un thé. Ce que je ne refuse pas.
Ce sont des cookies et autres friandises maisons, préparées par Rose-Marie qui accompagnent mon café. Je profite du calme et de la décoration pour m’imprégner de ce lieu qui respire chaleur et sérénité.
Je ne suis là que depuis quelques minutes et pourtant je me sens presque comme chez moi. J’ai l’impression de revenir en vacances dans ce qui pourrait être ma maison de famille.
Après ce moment de zénitude, hors du temps, je me dirige vers ma chambre, le couloir, est un véritable voyage dans le temps où chaque objet, tableau fait remonter en moi des souvenirs ou des sentiments heureux.
Classifier la déco est difficile, une chose est sure nous sommes loin de ce que nous proposent les grands groupes hôteliers, loin de toute cette « standardisation » des couleurs et mobiliers qui commence à envahir le parc hôtelier de nos régions.
Ici, le choix fait par la famille Lasserre est, comme me le dit Bernadette : « avant tout une conception personnelle de l’accueil, nous voulons garder le coté familial que le client se sente comme chez lui« .
Les chambres sont meublées de façon coquette et chaleureuse, la décoration soignée, mariage de meubles « style ancien » , tissus raffinés, décoration authentique de montagne avec tout le confort moderne.
Mais le temps passe et il est déjà l’heure du diner. J’ai demandé à manger sur place car j’ai a cœur de gouter à la cuisine familiale préparée par Rose-Marie.
Une fois dans la salle de restaurant je ne suis pas perdu, même ambiance, chalet de montagne aux pierres apparentes, tables rustiques, bougies et un soupçon d’odeurs agréables émanant de la cuisine m’enchantent déjà.
Au menu ce soir : soupe au haricot tarbais, choux et autres mets délicieux, salade au fromage de chèvre chaud et ses boudins de Porc Noir de Bigorre, truite de montagne des torrents de Cauterets avec son assortiments de légumes et dessert maison sublimant le fruit emblématique de cette vallée : la myrtille.
Je termine cette soirée par une petite découverte de Cauterets by night.
Après une bonne nuit reposante, il est grand tant d’aller recharger ses batteries pour entamer une nouvelle journée de découvertes.
Je me dirige donc vers la salle du petit déjeuner. Là au milieu des viennoiseries habituelles (croissants et « chocolatines ») me sont proposés plusieurs délices sucrés faits maisons, gâteau au chocolat, brioches …et l’assortiment de confitures. Tout est fait ici par la maitresse de maison.
Je peux même satisfaire mon gout innominé pour la charcuterie et le fromage avec du jambon et saucisson local tout comme la tomme de brebis.
En quelques mots je dirais que j’ai passé au Lion d’Or des instant de repos avec ce sentiment de bien être comme lorsqu’on est chez soi. Ai je séjourné dans un hôtel? une chambre d’hôte? Une maison de famille?
Je ne sais comment qualifier le Lion d’Or « Logis de France » 3 étoiles à des prix familiaux où le client est vraiment roi et où il fait bon passer du temps.
Il est temps pour moi de reprendre la route direction Toulouse avec des images de paysages pyrénéens tous plus beaux les uns que les autres et des rencontres authentiques.
Je laisserais le mot de la fin à Philippe Noiret : » Le bonheur parfait selon vous? Le cul bien sur la selle de mon Andalou, le nez au vent dans la fraicheur du matin, avec les Pyrénées enneigées au loin et mon Labrador. »