Invisibles – par la compagnie Repères – Vendredi 21 mars 20h30 – à partir de 13 ans Texte et mise en scène Nasser Djemaï
C’est l’histoire d’un fils qui n’a jamais connu son père face à des hommes qui n’ont jamais connu leurs enfants. Invisibles s’inspire de l’histoire personnelle de Nasser Djemaï qui a vu son père tiraillé entre les deux rives de la Méditerranée. La pièce se nourrit aussi de la parole des Chibanis recueillie dans les cafés, dans les foyers ou devant les mosquées. Il y a alors quelque chose de touchant et d’émouvant à voir les acteurs donner vie à ces témoignages.
Une semaine particulièrement riche et profonde, où les artistes prennent le risque de construire des ponts entre la parole, le corps et la musique, pour mieux servir des œuvres exigeantes et sincères. Une semaine, où l’on ne boude pas le plaisir de la découverte, se trouver au plus près des mots et des gestes, et qui sait, peut-être, saisir un peu de l’essence et du sens de notre histoire humaine…
Pendant qu’elle écrit le texte fondateur de la pensée féministe du XXème siècle, Simone de Beauvoir vit une relation sensuelle et passionnée avec l’écrivain américain, Nelson Algren. Deux actrices, l’une chante, l’autre joue de l’accordéon, orchestrent ce moment : l’émancipation et la lutte des femmes à travers une histoire d’amour. Sans chercher à faire le portrait de la reine de l’existentialisme, deux femmes d’aujourd’hui, de générations différentes, dressent un pont entre elles et <defanghtml_st1:personname productid= »la grande Simone »>la grande Simone de l’année 49. ♦ Le 19/03 : Café-Philo – : Qu’est-ce qu’une femme libre ? à 18h30 au Restaurant Le Grain de Sel à Seynod
● Le 20/03 « Chemins de dames » à 20h30
En 1914, àl’instardelapopulationmondiale,MaryvonneLeGuernec,petite domestiquecampagnarde,voit saviebasculer. Forgeron maréchal‐ferrant, marraine de guerre, infirmière, munitionnette, conductrice de tramway, espionne, elle va endosser tous les rôles, gravissant ainsi le chemin de la liberté. C’est son parcours emblématique, de celui de bien des femmes durant la Grande Guerre, que raconte la pièce.
En 2014,ChristineLeGuernec,sapetitefille,chefd’entreprise,estentraindelicenciersesemployésetdedélocalisersonusine.Apparaîtalorslagrand-mère,morteetenterréedepuisbienlongtemps.Aunomdevaleursquiparaissentd’unautreâge,elletentederedonneràChristinelegoûtd’unecertaineloyautécitoyenne.Maislagrand–mèren’apas connuquelaguerredurant14/18etl’heureestauxrévélationsdetoutessortes…
● Le 21/03 « Moï Dorogoï » à 20h30
Paul-Eugène Grindel, qui s’appela Paul Éluard, et une jeune fille russe, Héléna Dmitrievna Diakonova, qu’il immortalisera sous le nom de Gala, se rencontrèrent en décembre 1912 au sanatorium de Clavadel. Mobilisé en décembre 1914, Éluard est d’abord, pour des raisons de santé, versé dans le service auxiliaire. Mais le 28 décembre 1916, il obtient d’être enrôlé au 95e régiment d’infanterie et se retrouve sur le front. Les 15 lettres autour desquelles le spectacle s’articule témoignent du violent combat que la muse a mené contre la pulsion de mort qui s’est emparée du jeune poète désireux d’affirmer son courage dans l’acte guerrier. Dans un français approximatif, elle y développe ses arguments avec passion.
Tarif pour ces trois spectacles : adulte : 12 €, jeune 6 € – Pour deux spectacles achetés, le 3e est offert. En savoir plus
Emmène-Moi par la Cie Pagnozoo Mardi 11 mars 20h00 / Mercredi 12 mars 15h00-2000h – Vendredi 14 mars 15h00-20h00 / Samedi 15 mars 20h00 – Dimanche 16 mars 17h00
Spectacle sous chapiteau présenté par les théâtres ScènEst (Théâtre Théo Argence de Saint-Priest, Polaris de Corbas, Espace Albert Camus de Bron, Théâtre de Vénissieux, Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin)
Dans ce spectacle, les protagonistes de cette odyssée se jouent de leurs neuf étalons fougueux comme on apprivoiserait la foudre, une tempête ou les tressaillements de la terre. Les cœurs palpitent au rythme des voltiges, s’emballe face à ces chevauchées improbables et s’apaisent à l’arrivée de la femme chapiteau. La valse envoûtante de ces fiers destriers, remplis d’espoir et de fulgurance, nous porte et nous emporte tout au long de cette traversée haletante.
Reportage de France 3 Alsace signé Marc Schmitt, Philippe Dezempte et Marie-Eve Beauclair – Interviews de : Jacques Pagnot, dresseur, porteur – Nolwen Gehlker, voltigeuse équestre
Rendez-vous : Avenue Pierre Mendès France à Saint-Priest
Le projet Nzimbu, présenté en avant-première à Bourg-en-Bresse est un pont musical lancé entre les deux rives du turbulent fleuve qui sépare les deux Congo : celui de Ray Lema (Congo Kinshasa) et celui de Ballou Canta et Fredy Massamba (Congo Brazzaville). Cette rencontre musicale entre le piano de Ray Lema, la voix de Ballou Canta, les percussions de Fredy Massamba et la guitare de Rodrigo Viana, puise sa vitalité aux sources de l’Afrique profonde et dans l’Afrique aujourd’hui, bien ancrée dans la réalité urbaine des grandes villes.
Voici, pour vous donner une idée si vous ne connaissez pas, Ray Lema lors de sa prestation à Besançon en 2013
« Le repas des fauves » de Vahé Katcha par la Cie Théâtre du torrent – 1h40 – samedi 22 février à 20h30
1942 – Dans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter un anniversaire. La soirée se déroule joyeusement jusqu’à ce que deux officiers allemands soient abattus au pied de l’immeuble… Le Repas des Fauves peut commencer ! Face à la peur, la médiocrité, la lâcheté, mais aussi la générosité, la fierté et le courage vont, tour à tour, se faire jour. C’est une comédie humaine aux rebondissements inattendus, qui réussit, dans le même temps, à bouleverser et à faire rire son public !
Si vous achetez une place pour ce spectacle et vous bénéficiez d’une place gratuite pour le spectacle de Dimanche.
COSMOS – Un jour je vous raconterai une aventure extraordinaire – Mardi 11 – Mercredi 12 – Jeudi 13 février à 20h
D’après le roman de Witold Gombrowicz – Mise en scène et adaptation Joris Mathieu
Joris Mathieu explore un théâtre science-fictionnel et poétique interrogeant avec sensibilité nos différents points de vue sur le monde. Construite comme une enquête policière la fable de ce spectacle retrace l’expérience de deux personnages, Witold et Fuchs, en plein doute sur le sens à donner à leur vie. Sur un chemin, ils découvrent au creux d’un taillis un moineau pendu à un fil de fer. C’est alors le début d’une série de signes étranges qui vont se nouer les uns aux autres et nous inviter, à travers une «loupe scénique», à entrer dans la tête de Witold.
Mardi 11 février > Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation
15% – Mise en scène Bruno Meyssat – Théâtre du Shaman – Mardi 04 – Mercredi 05 – Je 06 février à 20h
15 % c’est le taux de rentabilité que l’on promet aux actionnaires et celui réellement exigé par les acteurs des marchés financiers. Tel un anthropologue, Bruno Meyssat, intrigué par les mécanismes de la finance et toujours désireux de faire théâtre de ses interrogations, a questionné des économistes, des traders et des témoins de la crise des subprimes pour construire un spectacle visuel documenté et sans parole au sujet de nos propres pulsions et attitudes.
Dans la semaine du lundi 17 au vendredi 21 février : Clown à l’école par la compagnie Les chercheurs d’air.
Fondée sur une démarche où l’action artistique et l’éducation populaire sont complémentaires, la médiation, dont le dispositif « Clown à l’école » fait partie, est un des axes de travail de Quelques p’Arts… avec la diffusion et l’aide à la création. Cette action mise en place avec la compagnie Les Chercheurs d’Air permet à Quelques p’Arts… d’intervenir auprès des tout petits, au-delà de ses projets déjà menés avec les écoles, collèges et lycées de la région.
Nouveau cirque ou cirque forain, théâtre d’acteurs pour de nouvelles écritures, théâtre d’objets ou théâtre classique, jazz, musiques actuelles ou musique classique : la Maison des Arts, un théâtre ouvert et qui rassemble !