04 Avr

10/11 avril : Musique africaine et polyphonie à L’hexagone de Meylan

La Lobaye – Camel Zekri et les Pygmés Aka – Jeudi 10 avril à 14h30 – Vendredi 11 avril à 20h00

La Lobaye est un affluent du fleuve Oubangui, et c’est au bord de cette rivière, en lisière de la forêt tropicale qui couvre la république Centrafricaine et le Congo que Camel Zekri, musicien et compositeur d’origine algérienne, rencontre la société des pygmées Aka en 2000.
Les pygmées Aka sont un des plus anciens peuples nomades du monde, contemporains de la grande civilisation d’Egypte antique. Ils ont inventé une polyphonie libre, ouverte, généreuse et universelle, où la hiérarchie n’existe pas. Leurs chants parlent de forêt, de scènes de chasse, de légendes. De leur vie quotidienne aussi. Aujourd’hui menacés dans leurs droits par leur propre pays, par la déforestation grandissante, par la guerre civile, ils luttent pour leur survie et pour maintenir leurs traditions.
Il aura fallu quatorze ans de travail et de nombreux voyages pour élaborer cette complicité musicale entre Camel Zekri et les pygmées Aka.

Un temps nécessaire pour se mettre à l’abri des équivoques et des paradoxes portés par le relativisme culturel. Dans cette création, l’art vocal ancestral croise les compositions de Camel Zekri pour développer une musique inédite, rencontre de chants et de guitare avec quelques traitements électro-acoustique.

Regards sur la Centrafrique Camel Zekri Rencontre – Entrée libre – Vendredi 11 avril – 18h30 à l’Hexagone

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09 avril : Théâtre et philo à Théo Argence (Saint-Priest)

Miche et Drate par la compagnie l’Artifice – mercredi 9 avril à 18h30 – à partir de 7 ans

Dans de courtes saynètes, deux enfants se confrontent au monde qui les entoure tout en jouant.
Dans une pièce mariant le théâtre et la philosophie, ils abordent avec naïveté à la fois le désir et la peur de grandir qui habitent tous les petits.

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03 Avr

8/9 avril : Dominique Pinon est Richard III au théâtre de Villefranche sur Saône

Si vous l’avez raté au théâtre de Privas, il n’est pas trop tard…

RICHARD III de Shakspeare par Laurent Fréchuret avec 10 comédiens dont Dominique Pinon dans le rôle-titre – mardi 8 avril à 20h30 et mercredi 9 avril  à 19h30

Six ans après le Roi Lear, le metteur en scène Laurent Fréchuret poursuit sa collaboration artistique avec Dominique Pinon en lui confiant le rôle-titre, celui de Richard en proie aux affres du pouvoir, prêt à conduire ses frères et ses ennemis à la mort pour régner en souverain sur l’Angleterre.  Richard III est un poème dangereux, une tragédie éprouvée par une fervente troupe de 10 comédiens traçant avec vertige l’un des plus beau portrait du mal.

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10 avril : Clima(x), concert documentaire à l’amphithéâtre de Pont de Claix

CLIMA(X) [création] de Pierre Badaroux par la Cie (Mic)zzaj – jeudi 10 avril à 20h00 –  dans le cadre du festival Les Détours de Babel – dès 12 ans | Durée : 1h30

À partir de la bande dessinée Saison brune de Philippe Squarzoni, scrutant le réchauffement de la planète en faisant intervenir les discours de plusieurs experts, Pierre Badaroux a imaginé un véritable « concert documentaire ». Cinq musiciens nous invitent à une plongée sonore kaléidoscopique entremêlant musique instrumentale, mélodies, improvisations, archives sonores, avis d’experts et poésie lyrique des deux célèbres écrivains des grands espaces, Jim Harrison et Jean Giono… L’attention du spectateur oscille ainsi entre l’écoute du récit tiré de la BD et une divagation sonore tour à tour hypnotique, onirique, expérimentale.

+ spectacle suivi d’une table ronde « Artistes et chercheurs face au changement climatique », en présence de Philippe Squarzoni.
++ exposition « Urgence climatique » de Philippe Squarzoni. Du 1er au 15 avril à la bibliothèque Louis Aragon du Pont-de-Claix [entrée libre].

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02 Avr

10/11 avril : amnésie & transmission au Théâtre de Vienne

Avant que j’oublie – Jeudi 10 et vendredi 11 avril – 20h30 – Théâtre / + 16 ans
Création Vanessa Van Durme / Richard Brunel Comédie de Valence

Lutte pour l’acceptation de l’autre et de soi, combat d’une femme dont la mémoire efface toute l’existence, Avant que j’oublie est un dialogue pour la vie. La mère et la fille, opposées, se parlent, se souviennent. Elles s’affrontent dans un duel essentiel, un duo au sommet. Elles se déchirent ou se retrouvent, car la mémoire s’épuise, se délite. La maladie entre en jeu. “Cette ombre est ma mère”, dit la fille. Alzheimer, le déficit de mémoire intervient entre elles deux. “Heure après heure, une main douce et invisible efface tout souvenir, tout événement.”

Seule en scène, la comédienne et auteure belge Vanessa Van Durme interprète les deux entités bouleversées. Elle dit l’effroi de la fin, la colère, l’impuissance. Elle joue les peurs de la perte de toute trace de l’existence. Elle raconte la disparition de la cohérence, des mots, de la vie même, de l’identité. Égarée, la mère “confond les livres avec ses chaussures, qu’elle veut mettre à ses pieds”.

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