L’équipementier Faurecia a lancé une enquête sur les voitures connectées et autonomes avec l’institut Odoxia : si elle est aujourd’hui source de stress, notre voiture bien-aimée doit nous aider avant tout… à nous reposer. Continuer la lecture →
Sur les quais du Ouigo, un TGV duplex « low-cost »
Après quatre mois d’exploitation au départ de Rennes et Nantes vers l’Ile-de-France (puis Tourcoing), la SNCF dresse un premier bilan de son offre Ouigo. Les TGV bleu et rose ont transport 150 000 voyageurs. Dont un bon nombre auraient renoncé à leur escapade, faute de transport à un coût abordable. Entretien avec Tanguy Roumegoux, directeur général de Ouigo. Continuer la lecture →
la carte du haut-débit mobile, établie par Francetvinfo
L’Arcep, l’autorité de régulation desTélécoms, a eu la bonne idée de publier les données d’une étude exhaustive sur la couverture des réseaux2G,3G et4Gen France, tout opérateur confondu.Francetvinfoen a fait une carte. Et en Bretagne, on en est où avec ce haut-débit du téléphone mobile ? Continuer la lecture →
C’est une promesse qu’a faite la SNCF ce mardi, après avoir signé une déclaration commune d’intention avec l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Les trains auraient une connexion internet d’ici fin 2016, ce qui mettrait fin à un anachronisme à l’aire du tout numérique.
L’ensemble du réseau ferroviaire français bénéficiera d’une connexion à internet d’ici fin 2016, c’est promis. Avec un premier objectif: « un meilleur accès des voyageurs aux réseaux mobiles dans les trains » indique le régulateur des télécoms dans un communiqué. Continuer la lecture →
L’Arbre à vent s’insère dans l’environnement urbain
Le prototype d’arbre micro-éolien va être produit sur une première série. C’est ce qu’annonce la société bretonne Newind, lauréate du 1er Grand Concours de l’innovation du CNAM en octobre dernier.
Lorsque l’on parle de l’internet de tout, ce n’est pas une vue de l’esprit. En témoigne cette innovation 100 % bretonne qui va peut-être accueillir les plaisanciers : un drapeau connecté qui indique la force et la direction de vent, mais pas que.
Porté par un officier de l’École Navale, Alain Daoulas, et d’Yvon Daoulas de l’entreprise YD Ouest, le drapeau connecté indique de façon simple et ludique la direction et la force du vent grâce à un code couleur sur lequel se déplace un curseur.
C’est bientôt le grand jour. Et espérons-le le grand soleil. Ecosolar Breizh va s’aligner sur le circuit Yasmarina d’Abu Dhabi pour le défi « Solar Racing Challenge ». Un rallye de 4 jours dans les Emirats Arabes Unis d’une vingatine de voitures solaires; Dont HEOL, le prototype de l’équipe briochine de Solar Breizh.
HEOL, comme son nom l’indique, est solaire. mais le fait qu’elle soit bardée de panneau ne suffit pas. Pour que le solaire soit une alternative crédible aux énergies fossiles, il faut également consommer peu. Très peu. Aussi peu qu’un chameau dans le désert, penseront les ingénieurs à l’origine de ce projet à ‘intersection entre le milieu universitaire et les entreprises.
Ainsi, outre ses 391 cellules photovoltaïques, le prototype HEOL est tout en aérodynamisme. Capable de rouler à 100 km/h avec la consommation d’un sèche-cheveu. Depuis le premier prototype, qui a fait son premier rallye « solaire » dans le bush australien, HEOL a fait une cure minceur en gagnant 15 kilos, et s’est amélioré en se mettant à la disposition de la R&D de la région. Optimisation énergétique, pilotage des moteurs électriques, procédés communicants, « c’est aussi une vitrine de leurs savoir-faire technologiques. Nous fonctionnons en open-innovation. Le projet n’est donc pas soumis à confidentialité« , expliquait Jean-Luc Fleureau, l’un des fondateurs de l »association, en janvier dernier.
Exemple: les rétroviseurs. ceux des voitures classiques, à l’extérieur, sont une source de frottement et donc de perte d’énergie. Et distraient les conducteurs de ce qu’ils se passe devant eux. Sur HEOL, cela devient une vision arrière assistée autonome et intelligente. Une camera dont la vision est téléportée sur le devant et qui prévient des dangers.
Et pour que la panoplie soit parfaite, HEOL est connectée. Le tableau de bord est tactile et les informations prodiguées sont également communiquées par bluetooth. Le pilote « peut actionner les feus de route et de croisement, les clignotants, les warnings et surtout connaître sa vitesse réelle. Il reçoit également des informations via les calculateurs, telles que les courants des batteries, leurs charges et tensions, la température et l’intensité des panneaux solaires. Le pilote est même en mesure d’enclencher le régulateur de vitesse afin d’optimiser l’énergie utilisée » explique Mélanie Dumast, l’étudiante en licence pro Systèmes Automatisés Réseaux Industriels à l’Université de Brest, qui l’a mis au point.
LeAbu Dhabi Solar Challenge 2015 est à suivre via le compte Twitter d’@ecosolarbreizh, très actif, entre le 16 et le 19 janvier. A voir bientôt dans le 19/20.
C’est au départ l’idée d’une bande de copains, cinq familles qui veulent faire vivre à leurs enfants « autre chose que la télé« , et qui voulaient bricoler « un truc à la C’est pas sorcier« . Le Vélomnibus 1.0 naît à Lyon en 2007.
Huit ans plus tard, le projet de Vélomnibus 3.0 fait l’objet d’une demande de financement participatif sur Ulule à hauteur de 60 000 euros, et est développé par l’un des 5 copains aujourd’hui installé à Pléneuf-Val-André, Philippe Rouyer. Car si un nouveau modèle, mis au point en 2012, ne pesait « que » 700kg, et allait un peu plus vite que son aîné, celui proposé pour 2015 entend allier au moins trois innovations pour investir les marchés de l’événementiel ou celui d’un « tourisme intelligent » qui allie culture et déplacement « soft ».
Surtout, de deux modèles équivalent existant en 2007, littéralement des « vélos à bière », hollandais et américains, il en existait plus de 15 en 2012. Et la concurrence sur ces usages du « slow life », où l’on se déplace en ville, alliant mobilité douce et convivialité, pourrait se renforcer. Ce type d’engin de déplacement collectif pouvant séduire également des collectivités locales, comme le firent autrefois les calèches dans des lieux de la ville à préserver.
Pour cela, il faut réduire plusieurs équations. D’abord, alléger au maximum. C’est le soucis d’ID Composites à Saint-Brieuc, la plateforme technologique de l’IUT de Saint-Brieuc spécialisée dans les composites et les polymères, qui fournira le châssis. L’objectif est de descendre à 500kg.
Il faudra tout de même déplacer 2 à 2,5 tonnes, en comptant 12 pédaleurs, huit passagers et un pilote. En pédalant, c’est un peu comme s’il fallait tirer cela avec une mobylette.
C’est là qu’intervient une des trois innovation, qui fera l’objet d’un brevet déposé par une start-up franc-comtoise. Elle améliore un procédé de variateur mécanique existant, le NuVinc HUB, qui renvoie nos dérailleurs aux oubliettes, en promettant une amplitude de 520% et un rendement de 98%. « Il n’y a quasiment pas de perte » explique Philippe Rouyer.
L’autre innovation, c’est sur la production d’électricité: en fait on ne pédale pas pour avancer, mais pour alimenter un petite motorisation, « ensuite un automate gère les différentes vitesses en faisant une moyenne, et redonne la performance et la vitesse à chacun des pédaleurs« , pour qui la sensation est la même qu’un vélo classique. Ainsi, entre l’ado en petite forme, la curieuse distraite et le sportif chevronné, pas de risque de dispute, comme cela peut être le cas en tandem!
Enfin, des tablettes accueillent un contenu multimédia embarqué qui peut se synchroniser avec le circuit. « Nous avons développé un soft pour cela » explique Philippe Rouyer, qui en 2007, faisait partie « des quatre incompétents » qui, avec un ferronnier, sont à l’origine du projet. Aujourd’hui, il a fait de Vélomnibus son activité principale.
Koolicar : la petite carte qui facilite les échanges entre particuliers
Il s’appelle Koolicar, et après Bordeaux, Cannes, Niort, Vincennes ou Versailles, ce service d’auto-partage inédit débarque à Lorient. Avec Koolicar, les particuliers mettent à la location leur véhicule, mais un boîtier appelée la « koolbox » dispense les loueurs de se rencontrer. Ce projet, qui fût expérimenté sous l’égide de l’Ademe à Bègles, dispense les arguments habituels pour l’auto-partage: la voiture est trop chère pour un français sur 5, le budget annuel avoisine les 5000 euros, et après tout, ai-je bien besoin d’un véhicule pour des déplacements essentiellement urbains?
Le point de différentiation, selon Koolicar, c’est qu’avec la carte magnétique dont sont équipés les abonnés, plus d’échanges de clés, et pas de contraintes pour un état des lieux ou un rendez-vous. l’emplacement exact de la voiture est indiqué par sms, et à la restitution, les nombre de kilomètres et les heures comptées également.
C’est donc une troisième manière de partager sa voiture, ou de s’en passer. Des services qui selon une journaliste de Rue89 qui a testé Koolicar, Citiz et Drivy, sont complémentaires, et qui existent également en Bretagne.
City Roul
Le boîtier de Koolicar à Lorient est identique, en tout cas dans ses fonctions, à celui de City Roul à Rennes. L’entreprise, gérée aujourd’hui par une SEM de Rennes Metropole, Citédia, propose depuis 2008 des véhicules en libre-service. Les seize emplacements dans la ville sont fixes, et l’on redépose le véhicule là où on l’a pris. Avec Koolicar, qui sinon fonctionne exactement de la même manière (y compris sur les tarifs), les emplacements des véhicules seront peut-être plus variés. J’ai été personnellement abonné deux ans (2011-2013), sans autre véhicule, et la disponibilité d’un véhicule relativement près de chez soi était problématique le week-end et le mercredi.
Drivy, ouicar, buzzcar et les autres
L’argument de l’auto-partage n’est pas passé à côté des web-entrepreneurs, dont les services sont légions sur la toile. Tous proposent la palette classique de l’intermédiation. Ils mettent en relation les particuliers, et fournissent contrat et assurance pour la location. Olivier Razemon, spécialiste transport au Monde, en a testé un. Et est arrivé in fine à son mariage au fond des bois. A Rennes, le moteur de recherche de Ouicar propose une cinquantaine d’annonce, une trentaine à Lorient. Pas besoin d’abonnement dans ses services, mais une relation de confiance doit s’installer avec le loueur.
Et bien sûr le covoiturage
Pour faire régulièrement Rennes-Paris, ou Rennes-Albertville (et oui), j’ai le sentiment que le co-voiturage est en train de s’imposer comme la solution d’auto-partage numéro 1 en France. En tout cas pour les trajets points à point. On trouve des covoit’ avec des étudiants ou de jeunes actifs, mais pas que. Les 40-55 ans, qui ne lâcheront pas leur sacrée voiture comme ça, se plaisent à agrémenter leur trajet (« sur les conseils de mon fils« ) tout en allégeant leur porte-monnaie.