L’Arcep, l’autorité de régulation des Télécoms, a eu la bonne idée de publier les données d’une étude exhaustive sur la couverture des réseaux 2G, 3G et 4G en France, tout opérateur confondu. Francetvinfo en a fait une carte. Et en Bretagne, on en est où avec ce haut-débit du téléphone mobile ?
Où en est-on de la couverture du territoire en 2G, 3G et 4G. L’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, a voulu le savoir. Elle a lancé début 2014 des enquêtes visant à contrôler la fiabilité des cartes de couvertures fournies par les opérateurs.
Ces enquêtes ont, selon l’Arcep, présenté « un bon niveau de fiabilité, c’est-à-dire que les services 2G, 3G ou 4G étaient quasiment toujours disponibles, à l’extérieur des bâtiments, quand les opérateurs affichaient une couverture sur leurs cartes, hormis quelques rares incohérences ponctuelles »
Ce constat étant fait, l’autorité a décidé d’ouvrir ces données au grand public, à l’échelle de la commune. Pour chaque débit, on y trouve le pourcentage de la population couverte, et le pourcentage de la surface couverte.
Des données suffisamment précises pour établir, comme l’a immédiatement fait Florian Delafoi, journaliste-codeur à la rédaction de Francetvinfo, une carte de la couverture 4G.
« On a estimé que les opérateurs se livraient surtout une bataille sur la 4G, en se vantant d’avoir la meilleure couverture. Donc on trouvait intéressant d’angler la carte là-dessus » explique Florian Delafoi.
Ce réseau très haut-débit, nouvel argument commercial des opérateurs, s’étend en effet de manière inégale sur le territoire, à l’instar de l’ADSL dans ses débuts.
Sans surprise, on retrouve la 4G dans le bassin rennais, et sur le pourtour littoral. Seuls deux « îlots » en centre Bretagne, Carhaix, et le bassin de Loudéac.
Le centre Bretagne est toutefois couvert à 100 % par la 3G.