L’impression 3D étend son développement jusque dans les centres de formation. La compétence d’imprimeur 3D est désormais un plus, pour, par exemple, rejoindre une enseigne de bricolage. A Ploemeur, l’une des premières formations spécifiques en France a vu le jour.
L’impression 3D professionnelle était depuis les années 80 cantonnées à l’industrie. Puis vient l’ère du loisir, via le mouvement des makers. Du sabre laser à la prothèse bionique, les produits sont également passés de l’ère du geek à celle de l’e-santé, de la construction, du mobilier et plus généralement de la réparation, via des pièces détachées.
Pas étonnant, dès lors, que les imprimantes 3D fleurissent dans les magasins de bricolage, par exemple. Ni que l’on ait besoin, par conséquent, de la compétence d’ « imprimeur 3D ».
Une des premières formations en France
A Ploemeur près de Lorient, on pouvait déjà apprendre à faire soi-même ses panneaux solaires. Désormais, une formation universitaire propose de se professionnaliser dans l’impression 3D. C’est la seule en Bretagne et l’une des premières en France, même si un MOOC de Telecom Bretagne sur la fabrication numérique existe depuis deux ans.
Benjamin, par exemple, a déjà une imprimante 3D chez lui, et veut créer son entreprise de prototypage 3D. « Ca fait déjà un an que je pratique un peu, donc içi c’est vraiment de la connaissance de logiciel et puis des connaissances un peu plus poussées sur les matériaux et les différentes techniques d’impression » nous a-t-il expliqué.
Mis à part le cas de benjamin, cette formation ne va pas créer d’emplois directs, mais, pour Stéphane Bruzaud, le responsable de cette formation, « c’est susceptible de changer le mode de fonctionnement et le mode de travail dans nombre de laboratoire et dans de nombreuses entreprises ».