C’est la grande offensive du low cost à Rennes: la SNCF lance son offre de lignes low cost Ouigo et Ouibus, tandis que d’autres compagnies, comme Eurolines ou Starship, proposent également des destinations à prix cassés. Mais attention : faire des économies peut coûter… alors autant comparer.
Temps de trajet, lieu de dépose, confort à bord: il faut tout regarder avant de prendre un billet pour paris au prix si alléchant. Ouibus, par exemple, nous promet un trajet à 5 euros entre Rennes et Paris-La Défense à partir du début de l’année… Mais cette offre de la SNCF met 5 h 30 pour rallier la capitale, près du double que l’automobile, presque le triple que le TGV.
Pour couper la poire en deux, il y a le covoiturage. Une trentaine d’euros pour rejoindre la capitale en 3 h 30, ce dernier restera compétitif jusqu’à l’arrivée de la LGV en 2017.
À ce moment-là, avec Rennes à 1 h 27 de Paris, un billet moins cher à une période creuse pourra faire la différence.
Bien sûr, rien ne dit qu’il faut aller vite. Si l’on a du temps, autant gagner de l’argent. Avec de l’internet en mobilité à disposition, par exemple, dans un bus, on pourra travailler relativement sereinement.
C’est ce que propose Isilines, par exemple, en promettant une connexion dans leurs bus pour un trajet de 5 euros également… mais entre Rennes et Nantes, en deux heures.
Testé par Antonin Billet pour le 19/20, ce bus Isilines à destination de Nantes-Bordeaux-Toulouse.
Horaire respecté, wifi opérationnel et un confort qui incite à la sieste, la SNCF a du mouron à se faire. Mais avec deux liaisons par jours, difficile de rivaliser avec la cadence d’un train toutes les heures de la SNCF.
Avec un prix 5 fois supérieur : « tout est plus » à bord du TER note le reporter : confort, silence, vitesse…
Ce qui pourra faire changer d’avis : les deux heures de correspondance à la gare de Nantes si l’on veut pousser jusqu’à Bordeaux…
Dans tous les cas, les sites Kelbillet.com, et kelbus.com, pépite rennaise de la French tech, vous permettra de faire le tri.