26 Sep

La Poitevine Charlotte Lemaire publie une palpitante fable écologique pour la jeunesse

Pour son premier livre, « William, la longue-vue et le tigre » (Biscoto), la Poitevine Charlotte Lemaire raconte l’histoire d’un jeune garçon qui, à l’aide de sa longue vue, part à la découverte de la jungle. Face à un tigre qui veut le manger, il lui propose un pacte.

Charlotte Lemaire signe l’histoire et les dessins de son premier livre « William, la longue-vue et le tigre » (Biscoto).

Sur les traces des grands explorateurs! Le jeune William règle sa longue-vue et part à la découverte de la jungle toute proche. Très vite, son regard est captivé par une chose lointaine qui, en se rapprochant de plus en plus dangereusement, se révèle être… un tigre.

« Pardon de troubler vos activités, mais je vais devoir vous manger », s’exclame l’animal.

A partir de ce moment-là, le jeune William n’a plus qu’une solution : trouver un moyen d’avoir la vie sauve. Pour y parvenir, il va proposer un pacte au tigre.

L’histoire palpitante de ce court livre jeunesse bascule alors dans un récit aux accents parfois angoissants.

Sans rien révéler de l’issue de ce livre au graphisme riche et aux couleurs chatoyantes, William va révéler toute son empathie, réalisant que pour sauver sa vie, il lui faudra d’abord sauver celle du tigre.

A l’heure d’une prise de conscience environnementale mondiale, Charlotte Lemaire livre une fable écologique humaniste qui devrait toucher au plus près le cœur des jeunes lecteurs.

La couverture du livre de la Poitevine Charlotte Lemaire.

Invitée du journal régional, samedi 28 octobre à 19h

L’auteure de ce livre jeunesse vit à Poitiers et est publiée par les éditions Biscoto, basée à Angoulême.

A noter que Charlotte Lemaire a animé un atelier avec de jeunes lecteurs à la librairie La belle Aventure à Poitiers, samedi 28 octobre et était l’invitée du journal de France 3 Poitou-Charentes, ce même samedi 28 octobre à 19h.

Entretien à revoir, ci-dessous.

« William, la longue-vue et le tigre » de Charlotte Lemaire (Biscoto), 14 euros. A partir de 4 ans.

07 Avr

La Rochelle : un tour des côtes méditerranéennes à vélo solaire pour parler d’une maladie rare

Luc Giros aime se lancer des défis. Après la mini-transat en 2017, il s’apprête à parcourir 17.000 km à vélo le long des côtes méditerranéennes européennes pour un périple de 4 mois sans impact carbone, destiné à faire parler d’une maladie orpheline, l’exstrophie vésicale, dont il est lui-même atteint.

Luc Giros présente son vélo solaire à Poitiers, mardi 2 avril.

Depuis quelques semaines, Luc Giros n’a plus qu’une obsession : optimiser son vélo « pour qu’il soit le plus léger possible ». Dans un mois, il longera les côtes de la Méditerranée pour un voyage de 17.000 km. A bord d’un vélo équipé de panneaux solaires alimentant un petit moteur d’appoint, Luc veut faire parler de la maladie orpheline dont il est atteint depuis la naissance, l’exstrophie vésicale, et s’est donné pour objectif d’utiliser un transport non polluant.

« J’ai prévu de faire 140 km par jour, soit environ 6h de vélo. Je pars de La Rochelle, pour longer les côtes : l’Espagne, le Portugal, à nouveau la France, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce et la Turquie. Je rentre ensuite par les terres en faisant des haltes le long des grands lacs d’Europe, comme le lac de Balatonvilágos en Hongrie ou celui de Podersdorf am See en Autriche. »

En position allongée pour plus de confort, Luc emmène avec lui une tente, un duvet, un réchaud, un peu d’outillage, quelques affaires personnelles et, son kite surf, sa nouvelle passion. L’ensemble pèse autour des 25 kg. Déjà un peu trop lourd… Il faut réduire au maximum le poids de son « trois-roues » racheté à Michaël Joguet, l’un des concurrents de The Sun Trip, qui, l’an dernier a relié Lyon à Canton (Chine) avec ce même engin.

Repousser ses limites

Ce périple est le second que se lance Luc Giros.

Il y a deux ans, il participait à la mini-transat, au profit de l’hôpital pour les enfants du CHU de Poitiers.

« C’est une expérience qui a transformé ma vie« , raconte Luc Giros. « Je me suis découvert dans ce projet. En tant qu’amateur, la préparation a été dure. J’ai dû aller au delà de ce que je pensais faire de ma vie. »

S’il concède être déçu de son classement, sa traversée de l’Atlantique en solitaire demeure un « aboutissement ».

L’expérience, un « challenge », lui a appris à « aller au-delà de ses limites » et lui a permis « d’apprendre à (se) connaître ».

« Tout seul sur l’eau, vous avez le temps de penser », confie-t-il dans un sourire.

Mais, « après la mini-transat, ça a été difficile pour moi de revenir au travail. Je me suis mis au Kite Surf. J’ai tout de suite accroché à ce sport et j’ai imaginé voyager, pour faire du kite. J’imaginais un long voyage mais comment ? Je suis arrivé à la solution du vélo. »

Exstrophie vésicale

L’idée lui tenait aussi à cœur de parler de l’exstrophie vésicale dont il est atteint depuis la naissance. Cette maladie orpheline est « une malformation génito-urinaire congénitale« , selon le site médical orpha.net.

Luc raconte avoir subi plusieurs interventions chirurgicales pendant son enfance et son adolescence pour reconstruire sa vessie et son système urinaire.

« Il y a eu des moments compliqués. J’ai eu des opérations de la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans où j’ai été continent », confie-t-il. « Il faut apprendre à vivre avec. »

Son prochain périple doit lui permettre d’aller à la rencontre d’autres personnes en Europe touchées par l’exstrophie vésicale.

« J’ai contacté des associations dans d’autres pays. Des gens se sont déjà proposés de me rencontrer, de m’accueillir chez eux lors de mon passage. »

Luc est en train de boucler son budget.

Il prévoit de partir le 5 mai prochain de La Rochelle pour un périple prévu pour durer quatre mois.