24 Jan

Chalon : « jolies prises » pour Christophe Sirugue

sirugueLa présentation de la liste du député-maire Ps de Chalon-sur-Sâone Christophe Sirugue a révélé son lot de surprises, avec , au côté du PS, du PC, d’EELV et du PRG une ouverture au centre-droit. On y trouve d’abord Gilles Manière, qui en 2008 avait été candidat au côté du candidat UMP Gilles Platret avant de prendre ses distances. Mais la « prise » de Christophe Sirugue s’appelle Karine Delorme, ancienne adjointe à la culture de Dominique Perben et de Michel Allex, et fine  connaisseuse des réseaux culturels chalonnais .Autre nom, Fabrice Durand, dont notre confrère Laurent Guillaumé d’Info-Chalon nous apprend qu’il est le gendre de Jean-Pierre Bouvet, lui aussi figure de l’époque Perben.

Dijon : le texto d’Emmanuel Bichot

En début de semaine, c’était presque fait : plusieurs articles  nous apprenaient que l’accord était tout proche entre les frères ennemis de l’UMP à Dijon pour les municipales, texto.jpgqu’Emmanuel Bichot avait accepté la main tendue par Alain Houpert avec l’amicale contribution d’Alain Joyandet , qu’il acceptait une septième place sur la liste, et le président de l’UMP 21 Alain Suguenot avait même publié un communiqué se félicitant d’une victoire toute proche…

Sauf que le  long (et plutôt sec) texto envoyé ce matin aux journalistes par Emmanuel Bichot n’est pas aussi optimiste ! Le terme dissidence a manifestement provoqué la colère de l’intéressé qui poursuit :

 Je demande au contraire le respect de la décision prise par les instances nationales de l’UMP le 15 octobre dernier  .

On apprend au passage que c’est Jean-François Copé qui aurait confié une mission de médiation à Alain Joyandet…

La conclusion  :

je ne manquerai pas de vous tenir informés si un accord est conclu .

 permet elle de comprendre pourquoi E.Bichot n’était pas présent à la réunion publique de mercredi dernier au côté d’Alain Sauvadet au cellier de Clairvaux….pour l’instant, toujours pas d’accord !

Dijon : l’ordonnance du docteur Houpert

Depuis qu’il est entré en campagne à Dijon, Alain Houpert , médecin-radiologue, utilise souvent les comparaisons médicales. Et on peut se demander si son premier tract de campagne, envoyé ce matin aux medias n’est pas dans la même veine …A moins que la métaphore ne soit viticole, en hommage à la Saint-Vincent ? En tout cas, après les affiches sur les troubles de l’élection pour la participation électorale, la campagne s’annonce imagée ! houpert

Gaetan Gorce en colère sur le quai ?

Après Cécile Untermaier qui nous a livré une tranche de vie ferroviaire avec Nicolas Sarkozy , c’est au tour de Gaetan Gorce de nous faire part des vicissitudes d’un élu très souvent sur les rails entre Paris et la Nièvre…grosse colère du sénateur, partagée sur twitter :


puis ensuite

21 Jan

Un compte twitter parodique pour le maire de Nevers

La campagne des municipales 2014 se déroulera largement sur les réseaux sociaux , c’est maintenant sûr ! Nouvel exemple avec la création hier d’un compte parodique pour le maire Ps de Nevers, Florent Sainte Fare Garnot, candidat à sa propre succession. Un acte qui en période d’élection pourrait rapidement faire monter la tension en fonction de l’usage qui en sera fait…

Pacte de responsabilité : ils ne sont pas d’accord sur twitter

Pendant que François Hollande présentait ce mardi matin ses voeux aux acteurs économiques, les élus bourguignons s’exprimaient sur le réseau social.

Le président UDI du conseil général de Côte d’Or, François Sauvadet , fait part des ses doutes :

Pendant que le député PS  de Sâone-et-Loire Thomas Thévenoud discute contreparties avec le président du Medef:

Sens, la cité des batailles et des psychodrames

sens

l’hôtel de ville de Sens

Avec la candidature de la députée UMP Marie-Louise Fort ,c’est une nouvelle bataille homérique qui se profile à Sens pour ces municipales. Et c’est devenu une habitude dans cette ville qui depuis près de 20 ans n’a pas trouvé de stabilité municipale ! Tiraillée entre Bourgogne , Centre et Ile-de-France, Sens oscille aussi politiquement au gré des alternances nationales ,  des querelles locales et des coups de théatre…

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Nevers : qui pour mener la droite ? UMP ou UDI?

C’est une négociation qui dure et qui s’est même tendue ce week-end …qui pour mener la liste de droite à Nevers, face à Forent Sainte Fare Garnot ? Comme toujours dans ces circonstances, chacun organise des fuites pour peser sur la discussion, et la,dernière rumeur en date avait les apparences d’une énorme surprise, avec une tête de liste pour l’UDI et Guillaume Maillard,  le candidat désigné par l’UMP Philippe Cordier glissant dans ce cas en troisième position.Un scénario pas forcément absurde quand on se souvient  qu’aux dernières élections régionales , c’est le Nouveau Centre  Jean-Luc Martinat qui menait la liste dans le département .

Mais cette éventualité évoquée ce matin a fait réagir à l’UMP, ou l’on assure que l’UDI aura les places 3,7 et 10, pas plus , ou que les listes partiront séparement ! Pour la fumée blanche, il faudra encore attendre …

20 Jan

Côte d’Or : le jeu de dames commence ?

otokoréDerrière une élection, il y en a toujours une autre, a fortiori quand le scrutin futur fait l’objet d’une vaste redistribution des cartes, comme les prochaines élections départementales. Et sur l’échiquier de la Côte d’Or, un certain nombre de pièces sont en train de se déplacer au PS  à l’occasion des municipales, dans la perspectives d’autres coups à jouer, plus tard. Et pour continuer sur la métaphore du jeu d’échec, c’est de reines qu’il s’agit…

 Avec d’abord la vice-présidente socialiste du Conseil Régional de Bourgogne Safia Otokoré, installée à Genlis en Côte d’Or qui pourrait figurer sur la liste du maire sortant Noël  Bernard pour les prochaines élections municipales, nous apprend « le Bien Public ».

 Mais d’après certaines sources au PS, il s’agirait surtout d’une implantation en vue des élections au futur Conseil Départemental. Le conseiller général (et actuel maire de Genlis) Noël Bernard ne se représentera pas, et le nouveau mode de scrutin imposera un binôme homme/femme sur le futur canton redécoupé. De surcroît, c’est la succession de Jean-Claude Robert à la tête du groupe qui occupe tous les esprits, avec en arrière-plan l’éventualité d’une bascule avec le nouveau mode de scrutin.

 Mais à ce coup dans lequel certains voient la main de François Patriat qui pense d’abord aux sénatoriales et aux voix du monde rural , a répondu un autre coup joué par François Rebsamen qui  a lui aussi dans le même temps déplacé une reine sur l’échiquier..

Les socialistes dijonnais ont voté pour une liste aux municipales dans laquelle figure en deuxième position Colette Popard. Une manière de conforter l’aile gauche,  peut-être aussi   de placer la conseillère générale en pole-position pour les grandes manœuvres départementales à venir, à moins qu’il ne s’agisse d’annoncer le rôle que pourrait jouer Colette Popard aux sénatoriales, ou François Rebsamen aura besoin de faire le plein des voix sur l’agglomération !

 

Finalement, il y a plusieurs élections derrière l’élection !

17 Jan

Mâcon : chiffres en trompe-l’oeil ?

courtois

Jean-Patrick Courtois , maire de Mâcon (UMP)

Après deux mandats, le sénateur-maire UMP de Mâcon Jean-Patrick Courtois a annoncé hier soir sa candidature pour les élections municipales . Et si on veut faire des pronostics, sa ville est un remarquable trompe-l’œil si on n’y prend pas garde, et en particulier en appliquant  la méthode préférée des quotidiens nationaux : plaquer sur une élection locale les résultats des élections nationales ….

Jugez en : à la présidentielle en 2007 et en 2012 et aux législatives qui ont suivi , à quatre reprises, sur la ville, c’est le candidat socialiste qui est arrivé en tête … Evacuons les législatives : dans les 2 cas, c’est le député UMP sortant, maire de la commune voisine de Charnay et ennemi juré du maire de Mâcon qui se présentait : l’électorat de droite local n’a donc guère mis d’empressement à le soutenir.

Reste le décalage entre présidentielle (57% pour François Hollande, et presque 52% pour Ségolène Royal) et municipale : le décalage entre  l’histoire d’une ville (Mâcon a longtemps été dirigée par la gauche avec en particulier 3 mandats successifs de Michel-Antoine Rognard ) sa typologie (électorat populaire) qui la pousse à faire un choix lors des scrutins nationaux, et l’équation personnelle d’un maire, qui va créer, consolider l’incarnation de la ville, et qui mandat après mandat devient de plus en plus solide. On dit souvent que c’est au terme d’un deuxième mandat qu’un maire est le plus difficilement atteignable…

Ce qui entraine par voie de conséquence une difficulté de construction à long terme pour l’opposition, ce qui se vérifiera encore à Mâcon, avec un candidat PS différent de celui de 2008…. Bref, ne prenez pas cette chronique comme un pronostic, juste comme une mise en garde, quand vous lirez les belles cartes pleines de couleurs dans les quotidiens nationaux !