20 Sep

Insolite : un automobiliste s’excuse sur Twitter pour avoir provoqué des embouteillages sur la rocade toulousaine

© NATHALIE SAINT AFFRE / MaxPPP

© NATHALIE SAINT AFFRE / MaxPPP

Le geste est à la fois rare et insolite.

Ce lundi 18 septembre en début d’après-midi, un automobiliste percute une remorque sur la rocade toulousaine entre Blagnac et Sesquières. «  »Il pleuvait et le véhicule devant moi a ralenti avant de passer le radar, je ne l’ai pas vu freiner et j’ai encastré la remorque« , raconte-t-il à nos confrères de La Dépêche du Midi.

L’accident est sans gravité mais il provoque d’importants embouteillages.

« Là j’ai pensé que j’étais toujours le premier à râler quand les gens causent des bouchons. Pour le coup le con c’était moi! » raconte Robert dans la presse.

Quelques heures plus tard, il décide alors de s’excuser sur Twitter : « Si vous avez été coincé sur le périphérique de Toulouse vers 14h30 à cause d’un con qui a cartonné une remorque.. Le con c’était moi ! Sorry« .


Un sens de l’autodérision qui a plu aux internautes. Le tweet a été largement liké et repris.

Julien Leroy

05 Sep

Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

Yuzz.it est un petit porte-clés connecté qui permet de sauvegarder ses idées, une bonne adresse ou sa musique préférée. Un pense-bête mis au point par la start-up toulousaine Téléquid.

© Yuzz.it

© Yuzz.it

Une idée vous passe par la tête ? Vous avez vu un (super) livre dans la vitrine d’une librairie ? Vous passez devant un bon restaurant ? Pour conserver ces inspirations quotidiennes, nous sortons très souvent le smartphone ou un carnet de note. 

C’est pourquoi le Toulousain Frédéric Bruel a eu l’idée de mettre au point : Yuzz.it. Un pense-bête connecté prenant la forme d’un porte-clés.

Doté d’un bouton et d’un micro, il suffit simplement de lui parler. Un système de reconnaissance vocale va alors enregistrer le message et l’afficher dans un journal de bord sur votre smartphone. 

Reconnaissance vocale et musicale

« Yuzz.it est capable de reconnaître et d’enregistrer d’un simple clic l’adresse d’un lieu devant lequel vous passez et dont vous voulez vous souvenir, la place de parking où vous venez de garer votre voiture (..) ou tout simplement ce que vous lui dictez (par exemple, « super magasin de chaussures ! »). Tous ces moments (« Yuzzs ») seront transmis et mémorisés dans l’application associée » précise Frédéric Bruel.

Chaque information est également géolocalisée et peut être partagée via les réseaux sociaux, un SMS ou un e-mail. Le tout fonctionne via le Bluetooth du téléphone.

Par ailleurs, l’objet connecté peut aussi « reconnaître une chanson ou même une émission de radio en 6 secondes, de quoi sauvegarder tous les meilleurs moments d’une journée » complète son concepteur. Le morceau est ainsi mémorisé et l’application propose un lien vers les principales plateformes musicales pour le réécouter.

Même si le temps de reconnaissance peut paraître un peu long, ce pense-bête 2.0 devient vitre indispensable pour toutes les personnes adeptes des check-list et des post-it.

10.000 Yuzz.it vendus

Frédéric Bruel et sa start-up sont installés à l’incubateur AT Home de Toulouse. Après une présentation au CES de Las Vegas en janvier dernier, il a (depuis) vendu 10.000 exemplaires (à 49 euros l’unité) via notamment Amazon ou les boutiques Orange. 

Par ailleurs, chaque Yuzz.it est assemblé à Castres dans le Tarn chez un sous-traitant qui emploi des personnes handicapées. Une fabrication made in Occitanie qui lui permet de rester compétitif et d’avoir un assemblage de qualité.

>> Découvrez les coulisses de Yuzz.it (reportage de Denis Tanchereau – Septembre 2017) :


Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

>> Plus d’info sur http://www.yuzz.it/

Julien Leroy

04 Sep

Le Toulousain Bizness, inventeur de formations professionnelles 2.0

Des vidéos interactives pour peaufiner un entretien d’embauche, des simulations de vente sous forme de jeu,… le groupe toulousain Bizness est l’un des leaders nationaux de la formation 2.0. Des outils digitaux qui se retrouvent désormais un peu partout jusqu’à votre espace Pôle Emploi.

© Groupe Bizness

© Groupe Bizness

Depuis 2 ans, Pôle Emploi propose un simulateur d’entretien d’embauche. Mais saviez-vous que cette innovation est toulousaine ? Elle a été conçue par les équipes de Bizness.

Née dans la ville rose en 2007, cette société de formation professionnelle s’est spécialisée dans les outils pédagogiques 100 % digitaux

« Les solutions produites sont variées : réalité virtuelle et augmentée, Learniz (Mooc 3.0), jeux d’entrainement et d’apprentissage, vidéo interactive, solutions de Micro-learning, Podcasts etc.  » liste la direction de Bizness.

La simulation virtuelle est l’un des produits phares de l’entreprise. Baptisée « Skillgym », il s’agit de vidéo interactive où le scénario s’adapte en fonction de vos réponses. Cela permet de se préparer à un entretien d’embauche ou d’entraîner des salariés à une vente. Une innovation unique en France conçue avec l’aide de Lifelike Interaction.

Devenir le leader français de la formation 2.0

L’objectif de ces services numériques est de « dépoussiérer la formation (..) et de donner du plaisir pour mieux former » précise Bruno Sola, le fondateur de Bizness.

Pour y parvenir, l’entreprise a crée sa propre usine digitale. Baptisée « Jump », ce centre R&D est géré avec l’aide d’une autre start-up toulousaine : Visiolab, spécialisée dans l’infographie 3D. Des projets basés sur la réalité augmentée ou sur l’intelligence artificielle verront prochainement le jour. Bizness veut « devenir le leader français de la formation 2.0″ espère Bruno Sola. 

Une stratégie numérique qui doit permettre à Bizness de s’imposer un peu plus dans le (très) gros marché de la formation professionnelle. Un secteur qui pèse 32 milliards d’euros en France, selon le ministère du travail et de l’emploi.

Aujourd’hui, la société toulousaine affiche un chiffre d’affaire de 10 millions d’euros. Elle compte 30 salariés et des dizaines de clients dans les domaines du management, de la banque, de la vente, de l’assurance et de l’emploi.

>> Démostrastion d’un simulateur d’entretien :

Julien Leroy

31 Août

Le boom des espaces de coworking à Toulouse

En moins de deux ans, une dizaine d’espaces de travail partagé a vu le jour à Toulouse. Aujourd’hui, l’agglomération compte prés de 20 lieux de coworking.

© Tierslieuxoccitanie.com - La Mêlée

© Tierslieuxoccitanie.com – La Mêlée

Le coworking est un espace de travail née avec l’économie collaborative. Il repose sur deux principes : des bureaux partagés et un réseau de professionnels pour échanger.

Ces lieux sont ouverts à tous mais ils sont très souvent fréquentés par les travailleurs indépendants et les auto-entrepreneurs.

Ces espaces de travail proposent ainsi des bureaux connectés, une cafétéria et des salles de réunion. Pour quelques euros, le co-workeur peut venir une heure, une demi-journée ou plusieurs jours. Certains lieux offrent des services supplémentaires : espace de repos, cours de sport, soirée à thème, repas partagé,…

Une quinzaine d’espaces de coworking dans le centre ville de Toulouse

Le coworking est apparu en 2005 aux Etats-Unis avant d’arriver en France deux plus plus tard. Depuis 10 ans, ces tiers lieux ouvrent dans toute l’hexagone. L’Occitanie n’échappe au phénomène avec des sites à Toulouse, Montpellier mais aussi dans les capitales départementales : Albi, Montauban, Rodez,…

A Toulouse, le coworking connait un véritable essor en raison de son attractivité économique et son écosystème de start-up.

En moins de deux ans, une dizaine d’espace de travail partagé a vu le jour dans la ville rose. Aujourd’hui, l’agglomération compte près de 20 lieux de coworking. 

>> Découvrez les coulisses d’un espace de coworking chez Etincelle Coworking et Lab’Oïkos à Toulouse avec ce reportage de Cécile Fréchinos :


Le boom des espaces de coworking à Toulouse (Sujet)

>> Aurélie Pérez de chez Etincelle coworking était l’invitée de notre JT Toulouse métropole du 29 août 2017 :


Invitée Boom des coworking Toulouse

Julien Leroy

28 Août

IoT : Connit, la startup toulousaine qui connecte votre maison ou votre immeuble

Contrôler sa consommation d’eau, renouveler automatiquement une bouteille de gaz, détecter une panne électrique ou lutter contre la légionellose,… la start-up Connit veut faciliter notre vie quotidienne. Basée à Labège près de Toulouse, ses objets connectés sont (déjà) sous nos pieds ou dans le mur de notre immeuble. Portrait d’une success story.

Les objets connectés de Connit / crédit : Julien Leroy – France 3 Midi-Pyrénées

Les objets connectés (IoT). On en parle tous les jours, comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ?

La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions connectées dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. C’est l’une des entreprises pionnières de ce secteur émergeant. 

De la fuite d’eau à la livraison de bouteille de gaz

Les objets connectés de Connit sont aujourd’hui un peu partout : dans les canalisations d’eau, sur les compteurs électriques, les compacteurs industriels et sous l’évier de la cuisine.

La jeune pousse de Labège propose notamment un capteur pour lutter contre la légionellose. Le petit objet surveille les tuyaux des réseaux d’eau et alerte automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Une innovation vendue en novembre 2016, à ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF).

Autre innovation : le « Water Saver ». Présenté au CES 2017 de Las Vegas, ce capteur permet de connecter votre compteur d’eau afin de suivre et contrôler sa consommation via son smartphone. L’utilisateur est ainsi alerté en cas de fuite et peut couper à distance la vanne afin de limiter les dégâts.

Remplacer automatiquement sa bouteille de gaz. C’est ce que propose la start-up avec son nouveau service « Gazbox ». Lorsque la bouteille est vide, l’objet connecté appel aussitôt une entreprise pour la remplacer. Une livraison innovante qui s’adresse aux restaurateurs, aux camions ambulants et gérants de bar ou de camping. Lancé dans un premier temps à Toulon en mars 2017, le service sera déployé progressivement en France d’ici 3 à 5 ans.

Des objets connectés « made in Toulouse »

« Nous sommes le seul en France à fabriquer et à intégrer nos objets connectés » assure Yann Gabay, l’un des 4 associés de Connit. En effet, les objets connectés de la jeune pousse sont entièrement conçus dans ses locaux de Labège. Une fabrication locale qui permet de réduire les coûts de fabrication et de contrôler la qualité. « Entre 300 à 500 pièces sont assemblées chaque mois ».

Par ailleurs, les capteurs de Connit communiquent via le réseau Sigfox, une autre innovation toulousaine.

Née en 2012 à l’IoT Valley de Labège

Connit a été créée en 2012 par deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Ils sont ensuite rejoints en 2015, par deux associés : Stéphan Guérin, expert en commerce international et Yann Gabay, expert en marketing digital et data.

La jeune pousse toulousaine compte aujourd’hui 34 employés et un bureau à Paris. Ses principaux clients sont Engie Axima, Eiffage, Odeolis, HBF ainsi que des collectivités locales comme le Sicoval ou la communauté de communes du pays de Gex.

En avril 2017, leur application « Water Saver » a reçu le prix de la Maîtrise de l’énergie et de l’environnement lors du trophée des Objets Connectés 2017.

Une success story 100% toulousaine. 

Julien Leroy

26 Juil

Insolite : dessiner un youtubeur en version… manga avec le Carcassonnais TutoDraw

Jordan Molina est un youtubeur dessinateur à succès, originaire de Carcassonne. Dans sa derrière vidéo, il propose un tutoriel pour dessiner les stars du web en version manga, dont le Toulousain Tibo InShape.

© Jordan Molina

Le youtubeur toulousain Tibo In Schape en version manga / © Jordan Molina

« Dessinons les youtubers en version.. manga ! » annonce Jordan Molina, alias « TutoDraw », dans sa dernière vidéo du 23 juillet.

Le youtubeur dessinateur propose aux internautes, un tutoriel pour transformer leurs stars en personnage de BD japonaise. « Style manga plutôt réaliste » précise-t-il. 

Pour ce premier épisode, 4 youtubeurs à succès sont proposés : Jevin Tran, Antoine Daniel, Natoo et le Toulousain Tibo InSchape, la star européenne des youtubeurs fitness.

Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un mangaka, la vidéo se regarde avec plaisir. D’ailleurs, elle totalise plus de 375.000 vues en l’espace de 72 heures.

Originaire de Carcassonne, Jordan Molina est un artiste de 19 ans qui partage sa passion en proposant des tutoriels et des démonstrations de dessin. Sa chaîne YouTube « TutoDraw » est suivi par près de 900.000 abonnés et compte plus 166 millions de vues. A découvrir ici

>>> Je dessine les Youtubers en MANGA ! – TutoDraw – Juillet 2017 :

Julien Leroy

19 Juil

Les smartphones (incassables) du Toulousain Adar Télécom sont en redressement judiciaire

Adar Télécom est en redressement judiciaire. Cette société toulousaine est spécialisée dans les mobiles ou tablettes « durcis ». Depuis un an, elle connaissait une croissance fulgurante avec des appareils antichocs et étanches, vendus dans le monde entier.

© Adar Télécom

© Adar Télécom

Le pionnier mondial des téléphones durcis est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Toulouse, depuis le 11 mai 2017. La période d’observation devait durer jusqu’à septembre ou octobre, selon nos informations. 

Depuis 2008, Adar Télécom développe des smartphones et des tablettes « antichocs, étanches et robustes« .

La société toulousaine s’est d’abord adressée aux professionnels et aux amateurs sports extérieurs, évoluant dans des environnements peu propices à la bonne santé d’un téléphone. C’est ainsi que la gamme MTT est née.

Très vite, l’entreprise toulousaine est devenue l’un des leaders mondiaux de ces appareils robustes. Si bien qu’en août 2016, Adar Télécom signe un contrat mondial avec le géant du bricolage, Staley Black & Decker. Depuis, les smartphones toulousains sont distribués dans 35 pays à travers le monde.

Profitant de cette croissance, Adar Télécom décide, en décembre 2016, d’ouvrir son catalogue au grand public avec la gamme « MTT #beyondlimits ». Des smartphones (quasiment) incassables au design épurés pour attirer les particuliers. Il « accompagne son utilisateur dans toutes les situations du quotidien, des plus banales (travail, sorties, loisirs, sport, quotidien avec des enfants en bas âge, …), aux plus extrêmes (travail en extérieur, sports extrêmes, etc) » précisait Christian Massoji, directeur marketing d’Adar, au moment du lancement. 

Aujourd’hui, l’entreprise et ses 15 salariés sont dans l’incertitude. La direction n’a pas encore répondu à nos sollicitations.

Julien Leroy

17 Juil

Les meilleurs tweets sur la fermeture de la ligne A du métro de Toulouse

La ligne A du métro de Toulouse est fermée du lundi 17 juillet au 20 août. / © France 3 Occitanie

La ligne A du métro de Toulouse est fermée du lundi 17 juillet au 20 août. / © France 3 Occitanie

A Toulouse, la ligne A est totalement fermée à partir de ce lundi 17 juillet et ce jusqu’au 20 août. Le temps d’effectuer des travaux d’agrandissement des quais. Une situation qui suscite beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. 

>> Petit florilège des meilleures publications. Entre indignation et philosophie. 

Tweet-metro-1 Tweet-metro-3 Tweet-metro-2 Tweet-metro-4

01 Juil

Jouer au paintball en réalité virtuelle avec le (nouveau) jeu vidéo toulousain Xfield Paintball

En projet depuis 2 ans, la start-up toulousaine, Xfield Paintball, vient de sortir, fin mai, son jeu vidéo sur le paintball avec casque de réalité virtuelle. Une innovation parrainée par Microsoft.

© xfield-paintball

© xfield-paintball

Ça y est ! le jeu vidéo toulousain « Xfield Paintball » est (enfin) disponible sur PC et console depuis le 30 mai. En septembre 2016, nous avions parlé de ce projet.

Xfield Paintball est un jeu vidéo multijoueur sur le paintball, adapté à l’utilisation d’un casque de réalité virtuelle. 

Des développeurs, des designers et des testeurs ont travaillé pendant deux ans pour aboutir à ce résultat. L’innovation est unique dans le monde. C’est pourquoi, Microsoft est le parrain de cette jeune pousse hébergée par l’IOT Valley de Labège, près de Toulouse. Le géant américain lui offre un réseau mondial de serveurs informatiques.

Xfield Paintball avait déjà sortie une première version du jeu sur téléphone mobile en 2013. L’application avait été téléchargée à plus de 6 millions d’exemplaires. Un vrai succès.

Aujourd’hui les fondateurs Toulousains, Fabrice Tron et Sébastien Munier, espèrent séduire les gamers. D’ailleurs, ils lancent ce vendredi 30 mai, une offre promotionnelle sur Steam, l’une des importantes plateformes virtuelles de jeux.

Julien Leroy

30 Juin

Nowave, le « Netflix » toulousain du cinéma d’auteur

Nowave est un site de vidéo à la demande (SVOD) dédié aux films d’auteurs. Une plateforme imaginée par la toulousaine Bérengère Dastarac, ancienne productrice et passionnée de cinéma. Elle vient de lancer une campagne crowdfunding pour poursuivre son développement.

© Nowave (capture écran)

© Nowave (capture écran)

Nowave est le « Netflix » toulousain des films d’auteurs et indépendants. Pour 8 euros par mois, la plateforme de vidéo à la demande (SVOD) propose une sélections de films rares ou atypiques par thématique ou par personnalités (Bela Lugosi, Shakespeare, révolution ou le cinéma de mauvais genre,…)

« On propose des films rares, de festivals, ou de genre, 100 % made in France, et 100 % équitable » précise la start-up toulousaine qui veut ainsi soutenir le cinéma d’auteur, la diversité et lutter contre « l’uniformisation des plateformes de streaming venues des US« .

J’ai réalisé que beaucoup de films de festivals n’étaient peu ou pas diffusés alors qu’ils étaient d’excellente qualité – Bérengère Dastarac, fondatrice de Nowave

D’ailleurs, la moitié des revenus est reversée aux réalisateurs et ayants-droits. Ce qui permet d’assurer un financement « aux films qui n’ont pas eu la chance de sortir à salle d’être vus » explique Bérengère Dastarac, la fondatrice de Nowave. 

L’idée de cette SVOD est née dans la tête de Bérengère Dastarac, ancienne productrice et passionnée de cinéma. En 2011, elle réalise une fiction sur la révolution égyptienne. « Winter of Discontent” est sélectionné en compétition officielle à La Mostra de Venise en 2012. C’est alors que « j’ai réalisé que beaucoup de films de festivals n’étaient peu ou pas diffusés alors qu’ils étaient d’excellente qualité » raconte-t-elle. « L’idée a émerger de proposer un espace de diffusion en ligne pour ce type de films« . 

Des dizaines de films en projet

Après deux ans de développement, la plateforme ouvre au public en janvier 2017, en France et en Angleterre. En raison de deux thématiques par mois, le catalogue propose à ce jour, une soixantaine de longs métrage. 70 films supplémentaires seront prochainement mises en ligne.

Hébergé chez Ekito à Toulouse, Nowave cherche aujourd’hui à franchir un nouveau cap, en étoffant son service et couvrir d’autres pays d’ici fin 2017. Pour cela, Bérengère Dastarac vient de lancer une campagne de crowdfunding sur Kisskissbankbank. L’objectif est de récolter 8000 euros avant le 16 juillet prochain.

>>> Pour découvrir Nowave : www.nowave.io

Julien Leroy