30 Jan

Toulouse : mon nouveau collègue de bureau est un… robot

Les innovations robotiques fleurissent en Occitanie. Plusieurs start-up de Haute-Garonne se lancent dans le créneau des robots collaboratifs. Des collègues de bureau qui peuvent vous accompagner ou vous remplacer à distance.

© Wyca / Le robot Keylo

© Wyca / Le robot Keylo

IIs s’appellent Sam, Keylo ou encore Milo… ces robots sont probablement vos nouveaux collègues de bureau. Baptisés « Cobots » (ou robots collaboratifs), ils ont la particularité de travailler avec un humain afin d’augmenter sa productivité en le délestant des missions les plus ingrates ou répétitives.

Une réalité qui commence à voir le jour en Haute-Garonne. La filière robotique toulousaine multilplie les innovations.

Keylo, présent 24h/24

Exemple avec « Keylo » né de l’imagination de start-up WYCA, basée à Aucamville en Haute-Garonne.

Commercialisé depuis novembre 2016, il s’agit du « premier robot au monde destiné à l’accueil physique du client à distance » assure le concepteur. Ce robot d’accueil à navigation autonome « est destiné aux activités nécessitant une présence constante de personnel afin de recevoir les visiteurs et les clients« .

« Keylo » est actuellement testé dans des centres de self-stockage. Wyca cherche également des partenariats avec d’autres secteurs comme la santé ou la logistique. 

Sam, le nouveau pensionnaire des maisons de retraite

Autre iniative locale : « Sam ». Il s’agit d’un robot d’accompagnent qui permet à des particuliers de rendre visite (à distance) à un proche hébergé dans unemaison de retraite et de partager sonquotidien. Des visites entièrement virtuelles qui peuvent en rebuter certains mais qui aide à maintenir le lien social selon le personnel.

Sam a été créé par une start’Up toulousaine, RoboCare Lab, spécialisée dans les services robotiques à destination des malades et des personnes âgées. Avec Sam, elle vise à équiper plusieurs dizaines d’établissements.

Milo, un ami pour les enfants autistes

La jeune pousse RoboCare a également crée, en 2015 : « Milo », un petit robot humanoïde développé pour aider les enfants autistes ou les malades d’Alzheimer. Voir la vidéo sur Youtube.

>> Plus d’info en image avec ma chronique (n°46) dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 (à la 24e minute) – janvier 2017 :


9H50 le matin en Occitanie

Julien Leroy

08 Nov

Innovation : La start-up toulousaine Sunbirds invente un drone solaire unique au monde

La start-up toulousaine Sunbirds lance le premier drone solaire commercialisable. Une innovation unique au monde, qui permet aux professionnels et aux passionnés d’avoir un drone écolo pouvant voler 8 heures d’affilée. Les premiers exemplaires sont attendus pour début 2017.

© sunbirds

© sunbirds

Un drone solaire, le concept n’est pas nouveau mais les prototypes sont peu nombreux. On pense notamment au drone solaire de Facebook baptisé « Aquila ». L’appareil a effectué son premier vol en juillet 2016 afin de créer, à terme, un réseau internet pour les zones isolées.

C’est pourquoi, le premier drone solaire commercialisable de la start-up toulousaine Sunbirds, constitue une avancée technologique.

Baptisé « SB4-Phoenix », ce drone est « le plus endurant et le plus léger du marché » affirme Sunbirds. Après 4 ans de développement, L’aéronef est lançable à la main (il pèse 3 kg) et propulsé à l’énergie solaire. Il se recharge automatiquement grâce à une quarantaine de cellules solaires intégrée à la voilure. Résultat : le drone toulousain peut voler durant 8 heures d’affilées, « alors que la plupart des offres actuellement présentes sur le marché civil n’excèdent pas trois heures de vol » précise l’équipe de Sunbirds.

Depuis l’été 2015, Sunbirds conçoit des drones électriques entièrement autonomes fonctionnant à l’énergie solaire. Basée à Ramonville-St-Agne, près de Toulouse, la jeune pousse est l’un des leaders mondiaux du secteur.

Pour ce drone non polluant, Sunbirds a fait également appel aux chercheurs du CEA Tech de Toulouse. Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives a ainsi « optimiser le poids et la performance des cellules solaires » me détaille Vincent Coronini du service Communication Stratégique du CEA.

Les concepteurs du SB4-Phoenix visent plusieurs secteurs : l’agriculture, la maintenance industrielle, l’aéronautique, l’environnement ou la surveillance de zones sensibles. Les usages sont variés et le marché prometteur.

La production devrait commencer début 2017.

Julien Leroy