24 Mar

Start-up : Privateaser, le « Airbnb » des bars et restaurants créé par un Montalbanais

Privateaser est une plateforme proposant de réserver et de privatiser, un café, une salle de location ou un restaurant pour une fête. Un « Airbnb » des bars qui connaît un beau succès à Paris et depuis peu à Bordeaux et Toulouse.

© Privateaser

© Privateaser

Vous devez organiser un repas entre collègues, un anniversaire ou une fête entre amis. Mais où trouver un lieu prêt à vous accueillir ?

C’est la question favorite de Privateaser. La plateforme propose de réserver et de privatiser, en quelques clics, un café, une brasserie, un restaurant ou une salle de locationA ce jour, 1200 établissements sont répertoriés à Paris, Bordeaux et Toulouse.

Le service (gratuit pour l’utilisateur) est destiné aux entreprises et aux particuliers.

Lancé en 2014 à Paris, Privateaser connaît un beau succès dans la capitale française. Et depuis novembre 2016, la start-up se décline à Bordeaux et à ToulouseUne partie de notre équipe est originaire du Sud-Ouest, donc pour nous Toulouse sonnait comme une évidence » expliquait Nicolas Furlani lors du lancement. D’autres villes sont prévues dont Lyon. 

Derrière ce « Airbnb » des bars, se trouve un jeune Montalbanais : Nicolas Furlani. Aprés des études à Montauban et Toulouse, il est diplômé de Centrale Paris. Avec deux camarades, Alexandre Paepegaey et Raphaël Kolme, ils montent la start-up.

Aujourd’hui, Privateaser a attiré 600.000 utilisateurs en seulement 3 ans d’existence. Avec un chiffre d’affaires (en 2015) de 6 millions d’euros, la jeune pousse a déjà bouclé deux levées de fonds : 300.000 euros en mars 2015 et 500.000 euros en février 2016. 

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Mars 2017 :


Privateaser, le « Airbnb » des bars et restaurants crée par un Montalbanais

Occitanie, première région française des « Airbnb » professionnels ?

Ce concept d’uberiser les services chez les professionnels ou chez les particuliers (Airbnb) via le numérique, est en vogue depuis plusieurs mois en France. 

Un secteur qui compte plusieurs startups précurseurs en Occitanie. Sur ce blog, nous vous avons déjà parlé, en exclusivité, de la jeune pousse gersoise EcoCar’s qui comble les heures creuses chez les garagistes. Idem chez les restaurateurs grâce à la plateforme toulousaine FrenchWork. Ou encore le « airbnb » des coiffeurs toulousains avec la start-up « Le Ciseaux.fr ». Une niche qui pourrait se développer dans les prochaines années.

Julien Leroy

28 Sep

[Mêlée numérique #3] Toulouse teste le restaurant connecté

A l’occasion de l’édition 2016 de la Mêlée numérique à Toulouse, votre blog vous fait découvrir les coulisses du plus grand rendez-vous de l’innovation en Occitanie. Pour ce troisième épisode, focus sur le restaurant connecté. Le concept est testé actuellement à Toulouse.

© MaxPPP

© MaxPPP

« Digitaliser le restaurant » me résument les concepteurs du projet devant leur stand-restaurant. « Restô est une solution tout-en-un qui vous aide à transformer votre restaurant en restaurant connecté » poursuivent-ils. Ils veulent se développer partout en France. Toulouse figure parmi les villes pilotes.

Concrètement, il s’agit d’une plateforme digital où le restaurateur peut gérer à la fois sa carte des menus, ses réseaux sociaux, son site web, sa caisse, ses commandes, ses livraisons à domicile,… « Un service à 360°C pour le restaurant » précise Franck Depaillat de chez Df Consultant en charge du développement du projet à Toulouse.

Conçue par la start-up Waps basée à Aix-en-Provence, la solution e-commerce veut ainsi aider les restaurateurs « à passer d’un modèle de bricolage à un modèle professionnel » explique Franck Depaillat. Notamment, sur la gestion de leur présence numérique. Le patron de restaurant doit aujourd’hui gérer simultanément ses réseaux sociaux et son site web. « Restô permet de faciliter ce travail pour plus de visibilité » complète Ronan Paul, co-dirigeant de Waps. 

Capture de l'application restö

Capture de l’application restö

Autre aspect : l’encaissement. « Une partie très importante » m’assure Arthur Arlet, fondateur de Duck me. Sa chaîne de restaurant rapide teste actuellement le projet à Toulouse. « Lorsqu’on crée un restaurant, il faut compter environ 15 000 euros pour s’équiper de 2/3 caisses et d’un back-office pour les données« . Or, la solution Restô permet de tout regrouper dans une seule application « en s’installant facilement sur un PC ou une tablette » poursuit-il. Une réduction de coût considérable pour les professionnels.

Et du côté des clients ?

Le restaurant connecté vise d’abord les restaurateurs mais les concepteurs espèrent que les usages pour les clients viendront par la suite. Le fait de numériser la gestion d’un restaurant pourrait créer et généraliser certains services digitales. Tel que la commande via son smartphone pour éviter la file d’attente,… « Aux restaurants de créer » conclu Franck Depaillat. A suivre…


>>> Plus d’info sur :
 www.bewaps.com

Julien Leroy

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