12 Oct

Sigfox va connecter les huiles usagées de plus de 25 000 restaurants en France

Le réseau 0G de Sigfox s’apprête à connecter les points de collecte d’Allo à l’huile, spécialiste français du recyclage des huiles alimentaires. Au total, 25 000 restaurants vont être reliés afin d’optimiser le ramassage de ces déchets.

© Allo à l’huile

Soulagement pour le Toulousain Sigfox. Après une rentrée mouvementée sur le plan social, le leader mondial des réseaux IoT compte un nouveau client depuis ce mardi 6 octobre. L’entreprise de Labège signe un contrat avec « Allo à l’huile », spécialiste de la collecte d’huiles alimentaires usagées (HAU).

Depuis 30 ans, cette société d’Essonne assure le recyclage de ces déchets de cuisine auprès de 25 000 restaurants français. Elle les transforme ensuite en bio-carburant pour les moteurs Diesels.

En s’appuyant sur le réseau 0G de Sigfox, Allo à l’huile cherche à optimiser son circuit de collecte afin de réduire les kilomètres parcourus et son emprunte carbone.

« Nous avions besoin de connaître le niveau des cuves de nos clients pour pouvoir anticiper leurs besoins et optimiser les collectes de façon à ce que nos collaborateurs interviennent au moment opportun. Par le passé, nous intervenions à l’aveugle, et très souvent avant que le client n’ait atteint son niveau de remplissage optimal. La rencontre avec Sigfox et l’installation de solutions IoT dans les cuves d’HAU nous a permis de répondre à ce besoin essentiel, améliorant dans un même temps notre service client, avec 20% de déplacement en moins, ainsi que des coûts réduits pour nos clients équipés de notre solution globale connectée » explique Wilfried Martin, président d’Allo à l’huile.

Un premier test sur 300 cuisines, dont plusieurs grandes enseignes de la restauration, a été mené ces derniers mois. Le dispositif va désormais être étendu sur l’ensemble du territoire.

« Nous sommes fiers de pouvoir travailler avec des sociétés comme Allo à l’huile qui contribuent, au quotidien, à réduire leur impact sur l’environnement. C’est également un objectif très important pour Sigfox et nos solutions IoT, ainsi que notre réseau 0G, nous permettent de nous en rapprocher un peu plus chaque jour » précise Patrick Cason, directeur général de Sigfox France.

Allo à l’huile et Sigfox réfléchissent déjà à une prochaine étape en connectant les fûts de stockage.

Depuis 2010, Sigfox tisse sa toile mondiale d’objets connectés. Grâce à son réseau « 0G » à bas coût et basse consommation, l’entreprise toulousaine couvre aujourd’hui 72 pays, 16,3 millions d’objets IoT et 1,3 milliard de personnes.

Fondée à Labège par Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, la société est basée en France et possède également des bureaux à Madrid, Munich, Boston, Dallas, Dubaï, Singapour, Sao Paulo et Tokyo.

Julien Leroy

02 Déc

Prés de Toulouse, un chariot connecté recycle le matériel informatique

Développement durable. Le « Weee Cart » est un chariot connecté destiné au recyclage des déchets informatiques. Il a été conçu par l’association Envoi située à Colomiers. Une dizaine d’entreprises l’a déjà adoptée.

Crédits : Envoi

Voici une belle initiative mêlant écologique, innovation technologique et insertion sociale.

A Colomiers (Haute-Garonne), l’association Envoi propose aux entreprises et aux collectivités : le « Weee Cart ». Il s’agit d’une « poubelle » connectée qui collecte le matériel informatique hors d’usage (clavier, ordinateurs, souris, imprimantes, toners et portables,…).

Développé par la startup toulousaine Olok, le chariot géolocalisable est récupéré une fois plein.

« On sépare les différents matériaux qui partent ensuite dans les filières de recyclage » explique Jean-Charles Deveze, responsable de prestations chez Envoi. « Et lorsque c’est le cas, on essaye de donner une deuxième vie à un ordinateur« .

En quelques mois, le concept a séduit une dizaines d’organisations et a permis de recycler 2 tonnes de déchets D3E (déchets d’équipements électriques et électroniques).

Par ailleurs, le travail de tri est effectué par des personnes en grande difficulté. En effet, Envoi est l’un des principaux acteurs d’Occitanie de l’économie sociale et solidaire (ESS) en proposant une insertion sociale et adaptée par l’activité économique et le développement durable.

L’association espère aujourd’hui étendre son chariot « Weee Cart » à d’autres entreprises de la région toulousaine.

Julien Leroy

05 Juil

Ruecup, une application toulousaine pour localiser (et récupérer) des objets abandonnés dans la rue

Créé par 4 Toulousains, Ruecup est « le bon Coin » des meubles et des appareils à récupérer. Elle permet de signaler et localiser des objets laissés sur les trottoirs. Une application unique en son genre.

© MaxPPP

© MaxPPP

« Le but est simple : pouvoir signaler, localiser et récupérer (si besoin) des objets qui ont été laissés sur les trottoirs » résume en quelques mots Quentin Abrioux, l’un des 4 fondateurs. 

« Vous marchez dans la rue, vous voyez une chaise. Au lieu de vous dire « elle va partir à la déchetterie alors qu’elle est en bon état », vous utilisez Ruecup afin de signaler sa position aux autres utilisateurs potentiellement intéressés par cet objet » poursuit-il.

En quelques secondes, vous prenez une photo, sélectionnez une catégorie et indiquez l’état de l’objet. « Une fois l’objet posté, tous les utilisateurs dans un rayon de 3 km recevront une notification indiquant que l’objet est disponible à tel endroit« . L’annonce est conservée 72 heures maximum. L’ergonomie de l’application est également bien pensée avec une carte qui permet de visualiser les signalements et des listes pour s’y retrouver facilement.

L’idée est venue en récupérant des meubles pour son appartement

Quentin Abrioux a eu l’idée de Ruecup en arrivant dans la ville rose en 2011. « Quand je suis arrivé à Toulouse pour la première fois, je me souviens avoir récupéré dans la rue des meubles pour mon appartement. A cette époque déjà, je me disais combien il serait bien d’avoir une application qui nous permettrait savoir où trouver ces objets là » raconte-t-il.

Constatant que la situation ne s’arrange pas avec les années, il se lance dans la création de Ruecup avec son frère Kevin Abrioux et un ami, Thibaud Smith, tous deux développeurs d’application. Nicolas Miramon, web designer, a ensuite rejoint l’équipe. 

Entièrement gratuite, Ruecup compte aujourd’hui plus de 1000 téléchargements dans toute la France. Seul bémol : l’application mobile fonctionne uniquement sur Android. En attendant la version Iphone, Ruecup a reçu, le 1er juin dernier, les félicitations de la mairie de Toulouse pour aider à réduire les encombrants.

>> site de Ruecup : http://www.ruecup.com/

Julien Leroy