20 Oct

Près de Toulouse, Santédiscount (leader français de la parapharmacie en ligne) change de pavillon

Basé à Montrabé (Haute-Garonne), le leader français de la parapharmacie en ligne change de pavillon. Santédiscount rejoint le groupe Atida aux Pays-Bas.

© Santédiscount

Le Toulousain Santédiscount devient ce mercredi 20 octobre 2021, une filiale d’Atida, l’un des champions européens du e-commerce en matière de santé.

Avec 700 salariés, ce groupe Hollandais fédère plusieurs pharmacies en ligne comme MiFarma en Espagne ou Aponeo en Allemagne. Présent dans 9 pays, il revendique plus de 4 millions de clients.

« Nous sommes très heureux de devenir partenaire d’Atida. C’est une formidable opportunité pour Santédiscount (..) de continuer sa progression sur ce marché. Nous partageons avec Atida une vision commune qui va nous permettre de maintenir avec la même excellence, le service que nous proposons, ainsi que les mêmes produits tout en restant à Toulouse, là où nous sommes nés » salue Loïc Lagarde, CEO de Santédiscount

L’objectif est « de devenir le premier fournisseur de santé et de bien-être en Europe » poursuit-il.

« L’entrée Santédiscount dans le groupe confirme et renforce la trajectoire d’Atida vers une vision de marque européenne » complète Julie Szudarek, PDG d’Atida.

Si le logo va progressivement changé, Santédiscount conserve ses clients et ses fournisseurs. Loïc Lagarde continuera à diriger l’activité depuis le site toulousain et restera accompagné de ses 265 salariés.

Cette fusion devrait permettre également de développer la e-pharmacie en France. Le secteur reste encore marginal. Seulement 3 % des officines de l’hexagone proposent une vente en ligne.

Crée en 2008 par deux pharmaciens Toulousains, Raoul Chiche, et Jean-Gabriel Carrier, Santédiscount est une success story de l’écosystème Tech de Toulouse. La plateforme totalise 3 millions de visites par mois. En l’espace de quatre ans, la start-up a triplé son effectif et son chiffre d’affaire. Pour 2021, elle vise la barre de 100 millions d’euros.

Julien Leroy

21 Jan

Rencontres en ligne : Crée par un Toulousain, « Once » est racheté pour 18 millions de dollars

© Once

L’application de rencontres « Once » a annoncé ce mardi 19 janvier 2021, avoir été rachetée par le groupe Dating Group pour 18 millions de dollars.

Ce dernier a été cofondé par Dmitry Volkov. Ce multimillionnaire russe veut devenir un poids lourd des rencontres en ligne. La firme possède déjà Dating.com, Dil Mil, DateMyAge, Promise, ChinaLove ou encore AnastasiaDate.

Avec 10 millions d’utilisateurs, « Once » est l’une des plus importantes applications de rencontres en ligne en Europe. Une success-story créée en 2015 par un Toulousain :  Jean Meyer. Nous l’avions rencontré en mars 2019. 

En l’espace de 6 ans, son application de rencontres s’est fait une place dans ce secteur très concurrentiel, en se positionnant comme un « anti-tinder ». En effet, « Once » propose une seule rencontre par jour sélectionnée grâce à un algorithme.

Depuis, Jean Meyer est partie pour tenter une nouvelle aventure entrepreneuriale. Le site de rencontre est aujourd’hui dirigée par Clémentine Lalande, également originaire de Toulouse. Cette dernière veut continuer à déployer Once à l’international.

« Dans un marché aussi concentré et concurrentiel, notamment avec l’arrivée de Facebook Dating, avoir un partenaire d’envergure va nous permettre d’augmenter notre portée et d’accélérer notre expansion géographique »  précise Clémentine Lalande, la nouvelle a PDG de Once.

Julien Leroy (avec l’AFP)

19 Août

Toulouse : Brico Privé (bientôt) racheté par le groupe Les Mousquetaires (Intermarché, Bricorama,…)

La start-up toulousaine Brico Privé est aujourd’hui le leader français des ventes privées dédiées au bricolage, au jardinage et à l’aménagement de la maison. Une success tory qui intéresse le groupe Les Mousquetaires. L’opération devrait être finalisée début 2021. 

© Brico Privé

Le Toulousain Brico Privé s’apprête à rejoindre les enseignes du groupe « Les Mousquetaires ».

Ce géant français de la grande distribution possède notamment Intermarché, Bricomarché, Bricocash, Netto, Bricorama ou encore les centres auto Roady. En 2019, son chiffre d’affaire avoisine les 45 milliards d’euros.

L’objectif des Mousquetaires est de renforcer sa présence sur le marché du bricolage en France et se développer sur le web. Le groupe se revendique comme le « premier opérateur indépendant » du secteur avec ses 850 points de vente.

« Nous serons très heureux d’accueillir BricoPrivé dans l’écosystème Mousquetaires. Nous positionner sur un nouveau canal de distribution, où se fait aujourd’hui l’essentiel de la croissance du marché, c’est renforcer des compétences pour devenir, plus encore, un acteur du commerce omnicanal » précise Thierry Coulomb, Président des enseignes Bricomarché, Bricocash et Bricorama

Concrètement, le groupe des Mousquetaires va devenir l’actionnaire majoritaire de la startup toulousaine. L’opération devrait être finalisée début 2021. Pour le moment, le projet attend le feu vert de l’autorité de la Concurrence.

Pour Brico Privé, cet adossement à un opérateur majeur de l’équipement de la maison, est une aubaine pour ses deux fondateurs, Julien Boué et Marc Leverger. Surtout que le futur propriétaire assure conserver l’indépendance de la pépite toulousaine. 

« Les liens que nous tisserons avec les enseignes de bricolage Mousquetaires et leur expertise nous permettrons de franchir une nouvelle étape et de gagner plusieurs années dans notre développement«  explique le duo. 

Créé en 2012, Brico Privé est l’une des success story du numérique toulousaine. En 8 ans d’existence, il est devenue le premier site de ventes privées dédiées au bricolage, au jardinage et à l’aménagement de la maison. Il revendique 10.000 millions de membres en Europe et plus de 170 millions d’euros de chiffre d’affaire. La société emploi 170 salariés dont 120 au siège social à L’union, près de Toulouse.

Julien Leroy

06 Juil

Conçus à Toulouse, les satellites de OneWeb sont sauvés de la faillite

OneWeb évite le crash. Le projet de constellation de satellites qui vise à fournir de l’internet à haut débit partout dans le monde, vient d’être racheté par le gouvernement britannique avec l’aide d’un fonds d’investissement indien. Un soulagement pour Arianespace et Airbus à Toulouse.

Lancement d’un satellite OneWeb (© ROSCOSMOS / MAXPPP)

Connecter le moindre carré de notre planète Terre à Internet. C’est le projet de Google, Amazon, Starlink mais aussi de OneWeb.

Initié en 2014 par l’entrepreneur américain Greg Wyler, le projet OneWeb veut réduire la fracture numérique dans le monde, en envoyant 648 satellites en orbite basse d’ici 2027. Pour y parvenir, la start-up parvient à lever 3,4 milliards de dollars et signe un partenariat avec Airbus. 

Les premiers satellites conçus à Toulouse

Ce dernier va alors concevoir à Toulouse et en Floride, les satellites de cette constellation mondiale. En février 2019, France 3 Occitanie avait pu visiter en exclusivité, la chaîne d’assemblage toulousaine d’OneWeb. Un site unique au monde où l’on fabrique un satellite par jour (au lieu de plusieurs mois habituellement). 

Malgré cette innovation spatiale et la mise en orbite de 74 engins, OneWeb annonce le 27 mars dernier, être au bord de la faillite en raison de l’épidémie de coronavirus. La société américaine est alors placée en redressement judiciaire. Plusieurs offres de reprise sont déposées.

Racheté par le Royaume-Uni

C’est finalement le gouvernement britannique qui est choisi ce vendredi 3 juillet, comme repreneur de l’opérateur. Londres s’est associé au conglomérat indien Bharti, pour racheter OneWeb. Au total, les deux parties promettent d’investir 1 milliard de dollars.

L’offre de reprise sera finalisée d’ici la fin de l’année. Elle doit encore obtenir l’aval de la justice américaine et des autorités de régulation.

En attendant, ce rachat est une bonne nouvelle pour Arianespace.

Le leader mondial de lancement de satellites géostationnaires est le premier client de OneWeb avec un contrat de 238 millions d’euros. Le groupe français doit encore effectuer 18 lancements d’ici fin 2021. Par ailleurs, OneWeb fait partie du vol inaugural de la future fusée Ariane 6 prévue dans quelques mois.

Le rêve d’un internet planétaire est devenu une course mondiale. Les concurrents de OneWeb sont nombreux. Le plus avancé est le milliardaire américain Elon Musk. Sa constellation Starlink compte déjà 300 satellites en orbite et ambitionne d’en lancer jusqu’à 42.000.  Le patron d’Amazon Jeff Bezos veut faire de même avec son projet Kuiper. Sans oublier, le réseau « Loon » de Google élaboré avec le CNES de Toulouse

Julien LEROY

29 Août

Coiffure : LeCiseau.fr rachète la startup toulousaine Bigoudy

Le « Airbnb » des salons de coiffure, LeCiseau.fr, annonce ce jeudi 29 août, le rachat de Bigoudy à Toulouse. Cette startup de la ville rose est spécialisée dans le service de coiffeurs à domicile. Les 3 fondateurs de Bigoudy quittent également le navire pour se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale.

© MaxPPP

La branche coiffure de la BeautyTech se réorganise en France.

LeCiseau.fr, leader en France de la réservation en ligne dans les salons de coiffure, officialise ce jeudi 29 août, le rachat du Toulousain Bigoudy.fr, service de coiffeurs à domicile.

Née en 2016 à Toulouse, la plateforme Bigoudy.fr propose aux particuliers un réseau de coiffeurs à domicile pour leur faire gagner du temps. Une offre qui a convaincu des centaines de coiffeurs indépendants et des milliers de clients.

Parallèlement, la jeune pousse parisienne LeCiseau.fr lance son service de « Airbnb » des salons de coiffure. Elle est la première à proposer de réserver un créneau chez un coiffeur sur les heures creuses du salon et bénéficier ainsi de 50% de réduction. Un concept qui permet aux coiffeurs de combler les sièges « vides » durant la journée. Toulouse a été la première ville française à tester ce dispositif

Cette reprise va permettre à la startup LeCiseau.fr de lancer une nouvelle offre commerciale à destination coiffeurs freelances.

« Nous rachetons la base de données de Bigoudy pour proposer aux coiffeurs à domicile de venir louer occasionnellement des fauteurs dans un salon » nous explique Nael Hamameh, CEO de LeCiseau.fr.

Ce nouveau service permet à la fois, aux indépendants de bénéficier d’un salon et aux propriétaires d’augmenter l’activité de leur local. L’offre sera lancée d’ici fin septembre 2019 en France. 

Nouvelle start-up pour les Toulousains de Bigoudy

Ce rapprochement entraîne également la fin de la marque « Bigoudy » et de l’aventure des 3 fondateurs toulousains : Morgan Charton, Paul Bellucci et Olivier Bellucci. Le trio lance une nouvelle startup : Shapy, spécialisée dans l’organisation d’activités bien-être sur le lieu de travail. 

C’est une fierté de voir notre projet repris par une entreprise telle que LeCiseau.fr qui a réussit à devenir leader sur son marché en aussi peu de temps. Nous continuons dans l’aventure entrepreneuriale avec Shapy (..) et savons nos utilisateurs et professionnels entre de bonnes mains ! » annoncent les concepteurs de Bigoudy.

Julien Leroy

13 Déc

Que devient le toulousain Scoop.it ?

En 7 ans, la plateforme de curation Scoop.it a conquis 4 millions d’utilisateurs dans le monde notamment aux USA. Née à Labège près de Toulouse, la société vient d’être rachetée par Linkfluence. Interview avec Benoît Lamy, le directeur de Scoop.it.

©France 3 Midi-Pyrénées

Scoop.it est une success-story du numérique français.

En 2011 à Labège (près de Toulouse), Marc Rougier et Guillaume Decugis ont l’idée de créer une plateforme gratuite de publication par curation. Le principe est simple : relayer une information trouvée sur internet, sur une page personnalisée via Scoop.it. L’internaute peut ainsi éditer gratuitement son propre journal ou magazine en ligne. 

En 2014, La startup s’installe à San Francisco pour percer sur le marché américain. Aujourd’hui, elle « compte aujourd’hui 4 millions de curateurs » assure son directeur Benoît Lamy.

L’offre de Scoop.it a également évolué au fil des années. « Nous avons développé des offres pour les entreprises avec des besoins avancés sur la veille collaborative et le marketing. En 2017, nous avons pris le virage de l’intelligence artificielle pour « comprendre » les contenus » explique-t-il.

« C’est cette étape qui nous a rapproché de Linkfluence ». Cette entreprise parisienne de 200 salariés est spécialisée dans la veille et l’analyse des contenus en ligne. En octobre 2018, elle est parvenue à lever 18 millions d’euros et racheter Scoop.it.

« En intégrant les équipes de Scoop.it, Linkfluence va pouvoir booster la mise en place de nouvelles technologies nécessaires à la meilleures compréhension du web et des réseaux sociaux. Ensuite,le siège de Scoop.it étant à San Francisco, celui-ci devient le premier bureau américain de Linkfluence » détaille Benoît Lamy.

Du côté de l’entreprise toulousaine, « nous allons continuer à développer et opérer Scoop.it » promet-il. Pas de changement également pour la vingtaine de salariés. Scoop.it conserve ses effectifs aux Etats-Unis et à Labège.

Julien Leroy

12 Déc

E-santé : le Toulousain Medylink rachète une startup parisienne

Le spécialiste toulousain de la médecine connectée, Medylink, continue de se développer. Il vient d’acquérir la startup Medway, hébergée à la Station F.

© Guillaume Bonnefont / MaxPPP

Medylink termine l’année 2018 en beauté. Après une levée de 2,75 millions d’euros en septembre, la société toulousaine annonce ce 10 décembre, le rachat de la startup Medway, hébergée à la Station F à Paris. 

Fondée en 2011, Medylink est une plateforme pour faciliter le travail des médecins généralistes. Elle propose notamment une télé-expertise en ligne qui permet à un généraliste de consulter des confrères spécialistes pour un diagnostic. Le docteur peut également sous-traiter certaines tâches de soins à une infirmière. Prochainement, le médecin traitant pourra dialoguer à distance avec son patient.

L’objectif est de faciliter une meilleure coordination des soins grâce au numérique. 

Afin d’améliorer ce système de médecine connectée, Medylink a décidé d’acquérir Medway. Cette jeune pousse, née en 2017, est spécialisée dans des solutions de téléconsultation. Le Toulousain espère ainsi devenir la première plateforme de coordination de soins 100 % digitale. 

« L’apport de MEDWAY va nous permettre de créer un écosystème numérique autour du médecin généraliste. Ce rapprochement est un réel engagement à améliorer le parcours de soins, tant pour les professionnels que pour leur écosystème : patients, confrères, professionnels de santé » précise Éric Le Bihan, président de Medylink.

Le réseau de Medylink revendique 750 médecins et plus de 150 000 examens transmis. Grace à ce rapprochement, le toulousain espère doubler son chiffre d’affaire en 2019, étoffer son équipe de 25 collaborateurs et atteindre 5 000 médecins connectés d’ici 3 ans.

Julien Leroy

21 Nov

La start-up « Noova » rachetée par le Toulousain « Brico Privé »

A Toulouse, les start-up se rachètent entre elles. Brico Privé, le site de vente privée dédié au bricolage et au jardinage, annonce ce 21 novembre, avoir acquis la jeune pousse toulousaine Noova spécialisée dans la commercialisation de produits innovants du monde entier.

De gauche à droite - Marc Leverger- Pierre Guerin-Julien Boué -Emile Vucko / © Brico Privé

De gauche à droite – Marc Leverger- Pierre Guerin-Julien Boué -Emile Vucko / © Brico Privé

La start-up toulousaine Noova passe sous le contrôle de Brico Privé. Un rachat annoncé ce mardi 21 novembre après un mois de négociation. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué. 

Créé à Toulouse en 2012, Brico Privé est le premier site français spécialisé dans les ventes privées dédiées au bricolage, jardinage et aménagement de la maison. Les fondateurs, Marc Leverger et Julien Boué affichent aujourd’hui 80 millions d’euros de chiffre d’affaire, 5 millions de clients et 130 collaborateurs.

Noova est une start-up née en 2015, hébergée chez AT Home à Toulouse. Il s’agit d’une boutique en ligne qui commercialise des objets innovants ou insolites, inventés par des startups partout dans le monde. La jeune pousse connait une croissance record (1 million de CA), notamment chez les jeunes. C’est d’ailleurs ce qui a suscité la convoitise  de l’acheteur.   

« Cette acquisition ajoute à notre modèle une véritable brique technologique » complète Marc Leverger, cofondateur de Brico Privé. « Les connaissances techniques des équipes Noova, nous permettront de franchir un cap. Enfin, nous serons pour la première fois, et ce n’est pas anecdotique, dotés d’une technologie permettant à nos marques partenaires d’entrer en contact direct avec le consommateur final« .

« C’est une opportunité » assure Emile Vucko, l’un des deux fondateurs de Noova avec Pierre Guérin. « Nous allons non seulement accéder à une communauté qui équipe son habitat (..) mais aussi à un portefeuille de plus 1000 marques désireuses de pousser leurs innovations et leurs savoir-faire. Cette alliance laisse entrevoir de belles perspectives » précise-t-il.

Pour le moment, les 10 salariés de Noova reste chez AT Home et envisage (déjà) de doubler les effectifs dans les prochaines semaines.

C’est la deuxième acquisition de Brico Privé après Racetools en septembre 2017. Cette start-up gardoise est spécialisée dans le commerce en ligne d’outillage. 

Julien Leroy