Quelles sont les startups de Toulouse et de Montpellier les plus prometteuses ? Le ministère de l’Économie a dévoilé lundi 8 février, sa nouvelle sélection nationale de la « French Tech 120 » et du « Next 40 ». Cinq jeunes pousses de la région y figurent voir un peu plus…
Cédric O dévoile la liste Next 40 et de la FT120 ce 8 février 2021 à Paris (© Secrétaire d’Etat chargé du Numérique)
Lancés en septembre 2019 par le secrétaire d’Etat au numérique, le « Next40 » et le « French Tech 120″ regroupent les startups françaises en hypercroissance. Les 40 premières sont considérées comme le CAC 40 des entreprises technologiques. Les 80 suivantes sont sélectionnées dans le programme ‘French Tech 120 ».
Ses 120 lauréats bénéficient d’une visibilité accrue et d’un accompagnement. L’objectif est d’accélérer leur développement à l’international et leur introduction en Bourse.
Après une première promo en 2019, Bercy a dévoilé ce lundi 8 février 2021, sa nouvelle sélection.
Avec 5 lauréats, L’Occitanie se classe sur le podium !
Comme en 2019, 5 startups de Toulouse et de Montpellier figurent dans ce nouveau TOP 120.
Côté Toulousain, nous retrouvons (sans surprise) Sigfox et son réseau 0G. Mais deux startups de la ville rose sont promus. Il s’agit du fournisseur d’énergies vertes Ilek. et de Kinéis. Basée à Ramonville-Saint-Agne, elle a levée 100 millions d’euros en février 2020 pour lancer des nanosatellites dédiés aux objets connectés.
Par contre, Easymile (basé à Pibrac) et ses véhicules autonomes sortent du palmarès.
Du côté de Montpellier, la jeune pousse Swile (spécialisée dans les titres-restaurants) et Microphyt (qui travaille sur les microalgues) conservent leur place.
« Avec ses 5 lauréats, l’Occitanie se classe derrière l’Île-de-France, ex-æquo avec Auvergne-Rhône-Alpes et Haut-de-France (..) Au total, cela représente 900 emplois dans notre région. » précise Alexis Janicot, directeur délégué de la French Tech de Toulouse.
Sigfox sort du Next40 et remplacé par Kinéis
Lors de la première sélection en 2019, Sigfox était l’unique représentant d’Occitanie dans le Next40. Mais le groupe de Labège
a connu quelques difficultés en 2020. Aujourd’hui, le réseau mondial d’objet connecté est hors des 40 premiers. Mais l’honneur toulousain est sauf. La start-up Kineis fait une entrée fracassante dans ce club des leaders technologiques.
Deux autres startups sont (quasiment) toulousaines
Elles n’ont pas leur siège sociale en Occitanie, mais d’autres lauréats peuvent afficher une certaine appartenance locale. C’est le cas de
Papernest installée à Paris mais fondée par un Tarnais. Ou d’
Openclassrooms également basé dans la capitale mais qui compte une centaine de salariés à Toulouse. La preuve que l’écosystème numérique de Toulouse reste l’un des plus performants de France.
Julien Leroy