07 Mar

IoT : La startup ffly4u connecte les déchèteries de Toulouse

© Jean-François FREY / MaxPPP

A Toulouse, les 200 bennes à ordure réparties dans les 13 déchèteries de l’agglomération, sont désormais connectées.

Depuis juillet 2020, elles disposent d’un boitier intelligent qui permet d’obtenir une visibilité en temps réel de leur taux de remplissage et de leur localisation.

L’objectif est de diminuer la consommation de carburant, d’optimiser les flux de bennes et de réduire les coûts lors de la collecte.

Cette digitalisation des bennes à déchets a permis « de réduire de 5 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au transport des déchets » assure la start-up ffly4u à l’origine de cette innovation.

Née en 2015 à Toulouse, cette jeune pousse a conçu un boîtier connecté unique en Europe.

08Entièrement autonome, il permet de suivre et d’évaluer l’état d’un produit ou d’un matériau qui transite. De la logistique à l’aéronautique en passant par le transport et l’agriculture, les possibilités sont immenses. Aujourd’hui, Ffly4u totalise 20 000 objets connectés à travers l’Europe, 15 salariés et un bureau commercial à Munich.

Ce nouveau contrat avec les déchèteries a été signé avec le groupe Suez qui espère étendre ce dispositif à d’autres secteurs.

« Suez développe des solutions innovantes pour capter plus de déchets valorisables, optimiser en continu la performance de la collecte et réduire son impact environnemental. La solution ffly4u expérimentée avec succès dans la région toulousaine, est un apport important dans la digitalisation de nos métiers. Le groupe Suez et l’équipe de ffly4u sont en discussion pour étendre cette solution à d’autres territoires » explique Jean-Christophe Didio, Directeur régional Recyclage & Valorisation de Suez.

Julien Leroy

09 Déc

Labège : une nouvelle directrice pour l’IoT Valley

© IoT Valley

Près de Toulouse, l’IoT Valley de Labège annonce ce mardi 8 décembre, l’arrivée de Sylvie Vergez en tant que directrice générale.

Elle succède ainsi à Bertran Ruiz (directeur général) et Simon Vacher (directeur des opérations) à la tête de l’association depuis 2014. Ces derniers ont décidé de créer luer propre startup : Airsaas.io, spécialisée dans la transformation digitale des entreprises.

Ingénieure informatique, Sylvie Vergez s’est lancée dès 1994 dans l’expérience entrepreneuriale, en cofondant l’agence web « Midiway ». En 2011, elle est nommée Directrice du développement de la Mutuelle Nationale des Sapeurs-Pompiers de France avant de participer en 2014, au développement commercial de Sigfox.

A la tête de l’IoT Valley, Sylvie Vergez va poursuivre la stratégie de développement et d’accélération de l’écosystème de Labège.

« L’IoT Valley donne les moyens à un territoire de dynamiser son économie et de renforcer ses capacités de résilience. Notre proposition de valeur réside dans un modèle d’exécution qui accélère l’innovation de l’industrie, tout en favorisant l’émergence de startups. L’IoT Valley garantit l’accès à la meilleure expertise dans les technologies du numérique associées à la valorisation de la data (IoT, IA,…) » – Sylvie Vergez, Directrice Générale de l’IoT Valley.

Fondé en 2011, l’IoT Valley de Labège est un campus de start-up et d’innovations spécialisées dans l’internet des objets. Elle héberge Sigfox, plus de 40 startups et partenaires regroupant 645 collaborateurs.

Sylvie Vergez devra également finaliser le projet du campus mondial de l’IoT Volley prévue pour 2022.

Julien Leroy

11 Oct

A Montpellier, la start-up Vaonis invente un (nouveau) télescope aussi simple qu’un iPhone

Deux ans après le lancement de Stellina, la startup Vaonis dévoile sa nouvelle création : Vespera. Ce télescope unique au monde se pilote toujours avec un smartphone. Une levée de fonds d’un million d’euros est en cours. 

© Vaonis

A Montpellier, la jeune pousse Vaonis veut continuer à révolutionner le marché de l’astronomie grand public.

En 2018, elle imagine un télescope connecté aussi simple qu’un iPhone !

Baptisé « Stellina », ce cube épuré est doté d’un seul bouton. Il suffit de cliquer dessus et le télescope se déplie automatiquement. Il se pilote directement avec une tablette ou un smartphone. Au bout de quelques minutes, l’appareil est prêt à photographier l’astre. Les photos sont à partager aussitôt sur les réseaux sociaux.

Deux ans après, Vaonis annonce ce premier octobre, le lancement d’une version mini de Stellina. Portant le nom de « Vespera » (soirée en latin), le nouveau produit est une version plus légère que son grand frère et surtout plus accessible (850 euros).

« Notre première révolution, Stellina, a rencontré un succès mondial dès son lancement. Cette année, nous mettons toute la technologie embarquée dans Stellina à la portée de tous avec notre nouveau produit, Vespera » explique Cyril Dupuy, fondateur de Vaonis.

Plus petit mais aussi puissant, ce télescope « est utilisable par n’importe quel néophyte grâce à sa simplicité d’utilisation et son application mobile » poursuit-t-il.

« Les utilisateurs pourront ainsi observer sur leurs écrans et en quelques minutes seulement les galaxies et nébuleuses cachées du ciel nocturne, puis partager les photos de leurs observations sur les réseaux sociaux. En plus d’être le plus petit smart télescope au monde, Vespera est le seul instrument à offrir une expérience partagée et interactive autour des étoiles« .

800.000 euros levés en 10 jours sur une plateforme de crowdfunding 

Ce bijou technologique est déjà en précommande sur le site de l’entreprise héraultaise. Par contre, pour la livraison, il faudra patienter jusqu’à noël 2021.

En attendant, Vaonis a lancé une campagne de financement participatif afin de de financer sa nouvelle chaîne de production. En seulement une dizaine de jours, la startup a déjà levé près de 826.000 euros. Une prouesse pour un projet Tech. L’équipe espère atteindre la barre du million d’ici le 31 octobre.

Vaonis est née dans la tête de Cyril Dupuy. Aujourd’hui, cet ingénieur passionné par les étoiles, est à la tête d’une équipe de 15 collaborateurs. Avec sa nouvelle innovation, il espère continuer à conquérir le marché européen et l’Amérique du Nord.

Julien Leroy

07 Juil

IoT : conçu à Toulouse, le touret connecté se déploie dans les chantiers du monde entier

Après 3 ans de test, le touret connecté imaginé par les Toulousains de « ffly4u » e8t par le groupe Nexans (acteur mondial de l’industrie du câble), se généralise à travers le monde. L’innovation toulousaine va connecter plus de 15.000 tourets d’ici fin 2020.

© Ffly4u

Le secteur des travaux publics se digitalise de plus en plus. L’une des dernières innovations concerne le célèbre touret en bois.

Le groupe Nexans (leader mondial de l’industrie du câble) et la start-up toulousaine ffly4u (spécialisée dans l’IoT) ont eu l’idée de le connecter.

Grâce à des balises reliées au réseau 0G de Sigfox, « la solution unique permet de localiser avec précision et en temps réel les tourets afin d’optimiser leur gestion, la logistique et de réduire leur temps d’immobilisation, tout en prévenant les cas de perte et le vol de câble » explique Olivier Pinto, Directeur Services and Solutions de Nexans.

« Nos clients ont pu réaliser de substantielles économies générées par cette géolocalisation des tourets (moins de pertes, moins de coûts logistiques) » complète-t-il.

Les premiers tests ont démarré en 2017 et ont permis d’améliorer l’innovation.

« Les dernières évolutions intègrent une mise à jour en temps réel des longueurs résiduelles de câble sur touret permettant à nos clients de piloter au plus près leurs stocks et l’avancée de leurs projet ». Une technologie unique en Europe.

Face au succès de ce touret 2.0, Nexans a annoncé ce 25 juin, la généralisation du système à travers le monde. L’objectif est de connecter 15.000 tourets d’ici fin 2020 puis d’équiper le parc entier du groupe, soit 100.000 tourets.

Une bonne nouvelle pour la filière IoT de Toulouse. Ffly4u a été créé au sein de la pépinière d’entreprises de Toulouse Métropole à Montaudran sur la campus Aerospace Valley. Le site abrite également NEXT4 spécialisé dans le domaine de l’IoT industriel et RUBIX S&I qui vient de lever 7 millions d’euros avec son boîtier qui détecte les nuissances. A terme, la ville rose accompagné de l’IoT valley de Labége, veut devenir une capitale mondiale des objets connectés.

Julien Leroy

03 Fév

Toulouse : levée de fonds de 100 millions d’euros pour Kinéis et ses nanosatellites dédiés aux objets connectés

Espace. Basée à Ramonville Saint-Agne (aux portes de Toulouse), la startup Kinéis annonce ce lundi 3 février, une levée de fonds de 100 millions d’euros. Une somme qui va permettre de fabriquer sa constellation de nanosatellites dédiée à l’IoT.

© Kineis

Seulement un an et demi après sa création près de Toulouse, la startup Kinéis vient de boucler une levée de fonds auprès de plusieurs actionnaires. Un tour de table financé par CLS (Collecte localisation Satellites), actionnaire majoritaire de Kinéis, ainsi que le CNES, Bpifrance, Thales, Hemeria et Cela.

Cette sommes record pour l’espace français va permettre à la jeune pousse toulousaine de déployer une constellation de nanosatellites dédiée à l’Internet des objets.

L’idée de ce projet est d’utiliser le système Argos (développé par CLS) pour suivre des objets connectés dans le monde. L’objectif est de démocratiser les balises Argos. Au total, 25 satellites seront lancés autour de la terre d’ici 2022.

« Nous sommes très heureux d’avoir franchi cette étape majeure. Avec les fonds nécessaires au lancement de notre constellation, nous avons maintenant l’esprit libre pour nous concentrer entièrement sur la fabrication des satellites et le déploiement commercial » a réagit le président de Kinéis, Alexandre Tisserant.

Kinéis assure avoir signé des contrats commerciaux avec plusieurs grands groupes dont Bouygues Télécoms ou Suez.

La jeunes société est actuellement basée à Ramonville Saint-Agne et emploie 25 personnes.

Julien Leroy

16 Oct

Réseau IoT : Amazon menace-t-il le Toulousain Sigfox ?

Le géant Américain du e-commerce se lance dans la bataille mondiale de l’internet des objets connectés. Amazon a présenté ce 26 septembre 2019, son nouveau service « Sidewalk ». Ce protocole sans fil et à bas débit, concurrence directement le réseau IoT du Toulousain Sigfox.

Première test du réseau SideWalk sur le collier d’un chien © Amazon

Aujourd’hui, il existe plus de 7 milliards d’objets connectés (IoT) dans le monde (selon une étude du cabinet IoT Analytics). Ces appareils transmettent quotidiennement des millions de données vers un smartphone, un ordinateur ou un serveur informatique.

Pour communiquer, les IoT utilisent divers réseaux comme la 3G, la 4G (comme pour votre téléphone portable) ou des protocoles sans fil à bas débit. En fonction du cheminement choisi, les coûts et les débits varient.

Aujourd’hui, cet internet des objets connectés est devenu une bataille mondiale.

L’enjeu économique est considérable. 21,5 milliards d’objets connectés seront en service en 2025 selon les diverses études. De quoi offrir une opportunité de marché 1567 milliards en 2025 (contre « seulement » 151 milliards de dollars en 2018). 

Toulouse, leader mondial du secteur

L’un des pionniers du secteur est la startup Sigfox, basée à Labège près de Toulouse.

Créé en 2011 dans un garage, Sigfox est aujourd’hui le premier réseau mondial d’objets connectés.

Son réseau de télécommunication IoT fonctionne sans fil et en bas débit (similaire à une télécommande de portail). Il est ainsi peu gourmand en énergie et en bande passante. Le réseau est également sans licence et facile à installer. 

L’entreprise couvre à ce jour 65 pays, 10 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

Un autre concurrent (français) a également pris du galon ces dernières années : le réseau LoRa. Inventé à Grenoble, ce protocole mondial utilise les réseaux mobiles 4G ou 5G pour communiquer avec les objets connecté. Les opérateurs Télécoms Orange et Bouygues Télecom l’ont déjà adopté.

D’autres réseaux existent comme LTE-M (développé par Orange) et NB IoT (utilisé par SFR)

Amazon, futur concurrent ?

Avec son réseau Sidewalk (“trottoir” en français), Amazon concurrence directement Sigfox et LoRa. Il adopte des paramètres similaires : sans fil, bas débit et faible coût d’exploitation.

Un premier test a eu lieu à Los Angeles sur un collier de chien. Si le géant américain assure de l’efficacité de son service, il est loin d’avoir la couverture mondiale de ses concurrents européens.

Cependant, la puissance financière du géant Américain (2 milliards de dollars de bénéfice au second trimestre de 2019) peut changer la donne.

Pas d’inquiétude chez Sigfox

« Nous sommes ravis de constater qu’Amazon valide le fait que les solutions de connectivités existantes (Wifi, Bluetooth, Cellulaire) ne suffisent pas à relever les enjeux de demain » nous confie Ludovic Le Moan, le CEO de Sigfox.

« C’est avec ce constat que Sigfox s’est créée il y a 9 ans pour promouvoir ce que l’on appelle la 0G. Contrairement à Amazon qui vise le grand public avec des contraintes de qualité de service et d’autonomie des objets bien moindre que dans le secteur industriel, Sigfox a déployé la 0G avec un enjeu de qualité de service fort, et une volonté d’apporter une connectivité basée sur des énergies très faibles, donc renouvelables, pour pouvoir se passer un jour des batteries. Les enjeux d’environnements auxquels notre planète fait face nécessitent une approche industrielle et responsable » précise-t-il.

Mais la 5G pourrait jouer le rôle d’arbitre dans les prochains années. Le débit du nouveau réseau mobile permettrait de transmettre les données des objets connectés sans encombrer les communications téléphoniques. Les premières expérimentations ont débuté en France et à Toulouse. 

A suivre…

Julien Leroy

19 Sep

IoT Valley : la construction de la cité de startup de Sigfox va débuter près de Toulouse

Le calendrier se précise pour le futur village de l’IoT Valley de Labège, près de Toulouse. En 2022, ce vaste projet immobilier de 8 hectares accueillera le nouveau siège social de Sigfox, 100 start-up et des formations dédiées aux objets connectés. 

crédit photo : Jean-Paul Viguier & Associés

Le projet de Sigfox de créer un campus mondial dédié à l’IoT aux portes de Toulouse, devient une réalité. Le premier coup de pioche sera donné en janvier 2020 à Labège, pour une ouverture en 2022.

Le calendrier a été précisé ce mercredi 18 septembre, lors d’une conférence de presse de l’IoT Valley, de la communauté d’agglomération du Sicoval et de la Région Occitanie.

Initié par Ludovic Le Moan, fondateur de l’IoT Valley et CEO de la pépite Sigfox (fournisseur mondial de services de connectivité IoT), l’objectif est de créer l’un des plus grands campus au monde, dédié aux objets connectés. Un projet unique en Europe.

Cette cité de startup remplacera le site actuel de l’IoT Valley de Labège qui héberge Sigfox, 40 jeunes pousses et 700 collaborateurs.

D’ici 2 ans, un premier bâtiment de 20 000m2 sortira de terre pour un budget de 42 millions d’euros. 

« Il regroupera l’association IoT Valley, 100 entreprises et startups, notamment le siège de Sigfox, un Lab, un organisme de formation, un startup studio et l’incubateur inter-écoles « Do-It- Ocracy » précise Bertran Ruiz, directeur général de l’IoT Valley.

A terme, le site s’étendra sur 8 hectares. 

Julien Leroy

19 Fév

IoT : Sigfox dévoile ses résultats 2018 et lance son premier… satellite

Sigfox continue d’afficher une santé éclatante. La start-up de Labège près de Toulouse, a dévoilé ce mardi 19 février, ses résultats pour l’année 2018. Le premier réseau mondial d’objets connectés couvre désormais 60 pays pour un chiffre d’affaire de 60 millions d’euros.

© Sigfox

Créé en 2011 dans un garage, Sigfox reste toujours le premier réseau mondial d’objets connectés.

L’entreprise de Labège, près de Toulouse, a présenté ce mardi 19 février, ses résultats 2018.

Sigfox affiche, une nouvelle fois, un chiffre d’affaire record de 60 millions d’euros. Soit une hausse de 10 millions par rapport à 2017. « En seulement 4 ans, le chiffre d’affaires a augmenté de 400% » précise la direction.

Côté réseau, la start-up couvre désormais 60 pays, conformément à ses objectifs annoncés au début de l’année 2018. Ce réseau mondial couvre ainsi 6,2 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte 13 millions de messages.

En 2018, Sigfox a également multiplié les applications technologiques. Exemple avec la dernière FreeBox Delta de l’opérateur Free. Cette dernière offre un détecteur de bruit et de mouvements suspects grâce au réseau toulousain. D’ailleurs, Sigfox veut continuer à se développer sur le marché des dispositifs de sécurité. Aujourd’hui, « 2,8 millions d’alarmes Securitas ont été liées au réseau Sigfox« . 

D’autres accords majeurs ont été signés avec de grands groupes dont Michelin, NEC, PSA, IBM et Total. « La technologie Sigfox est en train de se démocratiser » assure Sigfox.

Lancer un satellite en 2019

D’ici 2023, Sigfox ambitionne de connecter 1 milliard d’objets à son réseau (re)baptisé « 0G ». Pour y parvenir, le Toulousain veut s’implanter dans 3 pays stratégiques : l’Inde, la Russie et la Chine.

Sigfox va également lancer son premier satellite au second semestre 2019. En partenariat avec Eutelsat, « l’objectif est de couvrir l’ensemble de la planète avec une solution unique, simple et ultra performante (..) L’écosystème et les clients Sigfox pourront utiliser le satellite sans modifier leurs appareils existants » assure Ludovic Le Moan, PDG et co-fondateur de Sigfox.

Malgré un chiffre d’affaire encore limité, Sigfox est en pleine forme. Il reste un acteur majeur du marché prometteur des objets connectés (IoT). Les experts estiment que le secteur comptera 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020 pour un chiffre d’affaire de 7000 milliards d’euros.

Julien Leroy

04 Fév

Changement de nom (obligatoire) pour la start-up toulousaine CityMeo

Avoir un nom imprononçable sur le marché international. C’est ce qui arrive à la startup toulousaine CityMeo. Face à son déploiement dans 32 pays, l’entreprise change de nom pour devenir Cenareo

© cenerao

« Le nom de CityMeo a été choisi dans notre garage mais aujourd’hui c’est devenu un poids (..). Il est imprononçable en anglais » avoue David Keribin, le CEO de la jeune pousse. Un frein pour l’entreprise qui revendique 8000 écrans équipés dans 32 pays.

C’est pourquoi, la startup de l’IoT de Labège près de Toulouse, a décidé de changer pour devenir « Cenareo« .

« Nous avons voulu jouer avec le nom de Cenareo (prononcé Scénario), qui fait référence à la mise en scène pour appuyer nos objectifs : affirmer notre développement international et se positionner en acteur qui donne vie aux histoires de nos clients » enchaîne Valérie Besnard, directrice de la communication.

La nouvelle identité sera dévoilée officiellement ce mardi 5 février lors du salon ISE à Amsterdam. Il s’agit du plus grand salon mondial de l’audiovisuel et des systèmes intégrés.

Née en 2012 à l’IoT de Labège, Cenareo (ex-CityMeo) veut révolutionner l’affichage des écrans dans les magasins et les entreprises. Elle a conçu un boitier qui permet de créer, gérer et diffuser des contenus sur des écrans physiques, depuis un ordinateur, tablette ou smartphone. Une offre qui s’adresse à la fois aux régies publicitaires, aux réseaux de point de vente et à la communication internet des grands groupes.

Après une levée de fonds de 2,5 millions d’euros en janvier 2018, la société compte 32 salariés, 8000 écrans déployés dans 32 pays et des gros clients tels que Leclerc, Elior et Veolia.

Julien Leroy

24 Jan

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Depuis 48 heures, le média américain LightReading affirme que Sigfox a fermé ses bureaux de Boston et de San Francisco. La direction de la startup de Labège dément mais confirme le départ du président de sa filière US.

© 2014 Dan Taylor

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Ce 22 janvier, le média américain LightReading publie un article affirmant que Sigfox vient de fermer ses bureaux de Boston et de San Francisco. L’annonce est alors reprise sur quelques sites spécialisés et sur les réseaux sociaux.

Contacté ce matin, Sigfox dément. Les bureaux n’ont pas fermés. Ils ont simplement… « déménagés » affirme la direction. « A la demande des salariés » poursuit-elle. Les employés (impossible de connaître le nombre exact) ont ainsi intégré des espaces de co-working à Boston et à San Franscico.

Le bureau de Dallas n’est pas impacté par ce changement.

Le président US de Sigfox est-il sur le départ ? 

Nos confrères de LightReading assure également que le président de la filiale américaine de Sigfox, Christian Olivier, est sur le départ. Seulement 1 an après sa nomination.

L’information a été confirmée par la société toulousaine. « Christian Olivier est sur le départ en raison d’un problème de disponibilité (..). Nous avons besoin de quelqu’un à temps plein » assure les responsables du premier réseau mondial des objets connectés.

Pour lui succéder, Carlos Beato va assurer l’intérim. Il est actuellement vice-président de Sifgox en Amérique du sud.

Sigfox est-il en difficulté aux Etats-Unis ? 

Nullement affirme la société toulousaine. Le déploiement aux Etats-Unis se poursuit. « A l’heure actuelle, 24 métropoles, soit 30 % du pays, sont couvertes par le réseau de Sigfox« .. « et des recrutements sont prévus en 2019« .  Depuis son arrivée en septembre 2015, le marché américain semble rester une priorité pour Sigfox.

La start-up basée à Labège près de Toulouse, créée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy