05 Sep

Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

Yuzz.it est un petit porte-clés connecté qui permet de sauvegarder ses idées, une bonne adresse ou sa musique préférée. Un pense-bête mis au point par la start-up toulousaine Téléquid.

© Yuzz.it

© Yuzz.it

Une idée vous passe par la tête ? Vous avez vu un (super) livre dans la vitrine d’une librairie ? Vous passez devant un bon restaurant ? Pour conserver ces inspirations quotidiennes, nous sortons très souvent le smartphone ou un carnet de note. 

C’est pourquoi le Toulousain Frédéric Bruel a eu l’idée de mettre au point : Yuzz.it. Un pense-bête connecté prenant la forme d’un porte-clés.

Doté d’un bouton et d’un micro, il suffit simplement de lui parler. Un système de reconnaissance vocale va alors enregistrer le message et l’afficher dans un journal de bord sur votre smartphone. 

Reconnaissance vocale et musicale

« Yuzz.it est capable de reconnaître et d’enregistrer d’un simple clic l’adresse d’un lieu devant lequel vous passez et dont vous voulez vous souvenir, la place de parking où vous venez de garer votre voiture (..) ou tout simplement ce que vous lui dictez (par exemple, « super magasin de chaussures ! »). Tous ces moments (« Yuzzs ») seront transmis et mémorisés dans l’application associée » précise Frédéric Bruel.

Chaque information est également géolocalisée et peut être partagée via les réseaux sociaux, un SMS ou un e-mail. Le tout fonctionne via le Bluetooth du téléphone.

Par ailleurs, l’objet connecté peut aussi « reconnaître une chanson ou même une émission de radio en 6 secondes, de quoi sauvegarder tous les meilleurs moments d’une journée » complète son concepteur. Le morceau est ainsi mémorisé et l’application propose un lien vers les principales plateformes musicales pour le réécouter.

Même si le temps de reconnaissance peut paraître un peu long, ce pense-bête 2.0 devient vitre indispensable pour toutes les personnes adeptes des check-list et des post-it.

10.000 Yuzz.it vendus

Frédéric Bruel et sa start-up sont installés à l’incubateur AT Home de Toulouse. Après une présentation au CES de Las Vegas en janvier dernier, il a (depuis) vendu 10.000 exemplaires (à 49 euros l’unité) via notamment Amazon ou les boutiques Orange. 

Par ailleurs, chaque Yuzz.it est assemblé à Castres dans le Tarn chez un sous-traitant qui emploi des personnes handicapées. Une fabrication made in Occitanie qui lui permet de rester compétitif et d’avoir un assemblage de qualité.

>> Découvrez les coulisses de Yuzz.it (reportage de Denis Tanchereau – Septembre 2017) :


Yuzz.it, le premier pense-bête connecté inventé par un Toulousain

>> Plus d’info sur http://www.yuzz.it/

Julien Leroy

13 Déc

La startup toulousaine Noova commercialise les objets les plus innovants du monde

Une boutique en ligne qui commercialise des objets innovants ou insolites, inventés par des startups partout dans le monde. C’est l’idée de deux Toulousains qui ont crée Noova en septembre 2015. Le site de vente est en pleine croissance.

© Noova

© Noova

Une coque rechargeable pour Iphone, un stylo numérique, un métronome lumineux pour s’endormir, un livre qui se déplit à 360° pour devenir un tabouret ou un mini drone,… la start-up toulousaine Noova commercialise 200 objets technologiques, écologiques ou insolites, vendus entre 5 à 1500 euros. 

Les produits proposés sont inventés par des startups partout dans le monde. « On a des outils qui nous permettent de voir ce qui se crée au niveau mondial. Ensuite on les sélectionne et on les teste » précise Emile Vucko, co-fondateur. L’objectif est de mettre en lien les créateurs avec le consommateur français. 

Lancé en septembre 2015, Noova est en pleine croissance. Créée par deux Toulousains, Emile Vucko et Pierre Guérin, la startup emploi aujourd’hui 6 salariés hébergés au sein de la structure At Home. La jeune pousse affiche un chiffre d’affaire de 200 000 euros et prévoit de le doubler en 2016, avec les fêtes de fin d’année.

Découvrez les coulisses de Noova (Reportage de Denis Tanchereau) :


La start-up toulousaine Noova

>> Site : www.noova.co/fr/

Julien Leroy

22 Nov

IoT : La startup toulousaine Connit lutte contre la légionellose grâce aux objets connectés

Les objets connectés au service de la santé. Basée à Labège près de Toulouse, la startup Connit vient d’être choisie par ENGIE Axima, pour lutter contre la légionellose. Après une première expérimentation à Toulouse, le service va être généralisé à la France entière dès 2017.

© Connit

© Connit

Les objets connectés (IoT). On en parle tout les jours comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ? La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions IoT autonomes dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. 

C’est ainsi que la jeune pousse installée à Labège près de Toulouse, vient de signer un contrat avec ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF). L’objectif est de lutter contre la légionellose grâce aux objets connectés. 

« Alors que les radiateurs se remettent en route, la question des risques associés à la légionellose refait surface » explique le communique de presse de Connit. « C’est une maladie infectieuse due à une bactérie qui se développe dans les réseaux d’eau douce chaude (..) En France, entre 1200 et 1500 cas sont recensés chaque année« .

« La légionellose se développe principalement lorsque la température est comprise entre 25 et 47°C – et dans un milieu organique favorable à leur développement (douches, robinets, canalisations d’eau chaude, tours de refroidissement…). Pour la prévenir, il est essentiel de maintenir dans les tuyaux d’eau desservant les particuliers une température entre 50 et 60 degrés » poursuit l’équipe toulousaine.

Les objets connectés de Connit vont ainsi surveiller les tuyaux des réseaux existants et alerter automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Ceci permet au gestionnaire d’intervenir au plus vite sur site pour réparer l’anomalie avant qu’il ne soit trop tard. 

Après une première expérimentation sur des immeubles d’habitation dans le centre de Toulouse, ENGIE Axima prévoit d’intégrer cette solution dans son offre de services en 2017.

Connit, la nouvelle pépite IoT de Toulouse ?

On parle souvent de Sigfox et de son réseau dédié à l’IoT mais plusieurs startups toulousaines gravitent dans le même secteur. Ces jeunes pousses proposent des services liées aux objets connectés.

Connit a ainsi vu le jour en 2012 grâce à deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Aujourd’hui, la société compte 30 salariés et une dizaine de clients principaux parmi lesquels des filiales d’Engie, Eiffage ainsi que des collectivités locales comme la Communauté de communes du pays de Gex. Elle est installée au sein de l’iOT Valley à Labège. En septembre dernier, elle vient de boucler une levée de fonds de 3 millions d’euros.

Julien Leroy

07 Oct

Toulouse : la conférence Emtech expliquée…au grand public

Pour la deuxième année consécutive, Toulouse accueille les 6 et 7 octobre, cet événement unique en Europe. La conférence EmTech étiquetée comme « l’un des plus grands rendez-vous internationaux sur les technologies du futur » peut-on lire un peu partout dans la presse ou sur les communiqués de presse. Mais pourquoi ? votre blog s’est promené quelques heures dans les allées de la conférence. Ambiance.

© Julien Leroy

© Julien Leroy

 
De quoi ça parle ? 

EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Durant deux jours, des experts du monde entier viennent présenter, débattre et découvrir les dernières technologies en matière de hightech et d’innovation numérique. Les thématiques sont très diversifiées : smartcity, réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative.

« Ici, on trouve une synthèse des tendances actuelles au niveau international » me résume en quelques mots Arnaud Thersiquel, président de l’incubateur toulousain At Home. « L’innovation à l’échelle mondiale » complète Luc Penazzi, enseignant-chercheur à l’école des Mines d’Albi venu par curiosité pour trouver des idées. Parler du futur ! C’est l’une des marques de fabrique des conférences Emtech. Les visiteurs viennent d’abord écouter l’innovation de demain.

Qui vient parler ?

25 experts venus de France, d’Europe et des États-Unis, interviennent durant les 2 jours. « Emtech la seule conférence qui offre une telle concentration d’experts internationaux » estime Arnaud Thersiquel. Il est vrai que le plateau de speakers est impressionnant. « Cela permet d’écouter et de rencontrer des personnes que l’on n’a pas l’habitude de voir à Toulouse » complète notre entrepreneur. « C’est la ligue des champions ! » s’amuse Arnaud Thersiquel. 

« Le niveau est excellent » juge Roxanne Varza, l’une des intervenantes de cette édition Toulousaine. Directrice de Station F (le plus grand incubateur pour start-up au monde initié par Xavier Nel), cette Américaine de 31 ans a déjà participé à de nombreuses conférences tech dans le monde. « Cela me fait penser à la NipTech Conf  à Lausanne« , considéré également comme l’un des plus grands rendez-vous technologiques au monde. 

Qui organise ?

EmTech est organisé par MIT Technology Review, le plus ancien magazine de technologie du monde publié par le célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT). Basé à Cambridge aux États-Unis, le MIT est un institut de recherche et une université américaine spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie. Et dans l’univers de l’innovation, le MIT est une référence mondiale. « C’est le MIT ! » me répond Edouard Forzy, président de la Mêlée Numérique, lorsque je lui demande pourquoi EmTech est si prestigieux. 

MIT organise chaque année une conférence Emtech sur chaque continent : Amérique, Europe, Inde et Asie. Toulouse est ainsi devenu, en 2015, la première ville européenne à accueillir l’événement. Et l’édition 2017 d’Emtech France se déroulera une nouvelle fois dans la ville rose avant de déménager.

Quelle ambiance ?

La conférence est relativement petite. Une grande salle de 400 places installée au cœur du Quai des savoirs de Toulouse. Face aux participants, une scène avec 3 écrans géants. Le tout accompagné d’un jeu de lumière et de caméras. Les speakers se succèdent. L’anglais est de rigueur.

A proximité, le hall du Quai des savoirs permet de se restaurer mais surtout d’échanger. L’anglais et le français se mêlent dans les conversations. Les participants peuvent ainsi rencontrer et prendre contact avec des représentants de grands groupes français et européens. Les noms sur les badges (Airbus, La Poste, Engie,…) permettent de constater que la conférence Emtech est également un lieu de rendez-vous incontournable pour les relations B to B

Julien Leroy

13 Avr

Le phénomène des Fablabs en Midi-Pyrénées et à Toulouse

Le premier FabLab français est né à Toulouse en 2009. Un laboratoire unique pour concevoir et apprendre dans les domaines techniques et artistiques. Aujourd’hui, ces structures fleurissent partout dans le monde et se retrouveront début mai pour le FabLab Festival, organisé dans la ville rose.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Le Fablab, c’est quoi ?

Le Fablab (contraction de l’anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu, ouvert au public, pour « développer, créer, tester, échouer, apprendre et réussir dans tous les domaines (architecture, art, drones, robotiques, objets connectés, sciences, biologie, informatique, agriculture, industrie, santé, etc.) » explique les responsables du Fablab de Toulouse. Concrètement, on y trouve des machines outils, des imprimantes 3D, des ordinateurs et des concepteurs pour réaliser son idée.

Le concept de FabLab est né à la fin des années 1990 au MIT (Massachusetts Institute of Technology) par le professeur Neil Gershenfeld. En France, le premier laboratoire ouvre à Toulouse en 2009. 6 ans plus tard, il existe une centaine de Fablabs répartis dans l’hexagone. Toulouse Artilect reste la plus importante avec 1000 adhérents.

Pour tout savoir sur les coulisses d’un Fablab. Notre journaliste, Denis Tanchereau, a poussé les portes du laboratoire de Toulouse (reportage du 12 avril 2016) : 

14 Fablabs en Midi-Pyrénées

En Midi-Pyrénées, les projets de Fablabs fleurissent un peu partout depuis plusieurs mois. Derrière le site Artilect de Toulouse, 14 Fablabs sont recensés selon nos informations et la Fédération régionale des Fablabs de Midi-Pyrénées et de Languedoc Roussillon :

Ariège : 
Fab Lab Lézat (FabLab Lézat-sur-Lèze)
Lab.place (FabLab Oust)

Aveyron : 
Rutech (FabLab Rodez) (en cours d’intégration)

Haute-Garonne : 
Artilect (FabLab Toulouse)
CampusFab (UT3 Toulouse )
FabLabSud31 (FabLab Cintegabelle)
FlavLab (INP Toulouse)
Info@Lèze (FabLab Lagardelle-sur-Lèse)
Lab Top Innovation (FabLab Comminges – Figarol)
Science Animation (Toulouse)
FabLab (Ramonville St Agne)

Gers : 
Aucun

Lot :
Aucun

Hautes-Pyrénées : 
Pluri Fab (FabLab Tarbes)

Tarn :
Acne (FabLab Albi)

Tarn-et-Garonne : 
Un projet de Fablab est en cours à Saint-Antonin-Noble-Val

Un festival international de Fablab à Toulouse du 5 au 8 mai 2016

Depuis 6 ans maintenant, le FabLab toulousain organise le FabLabFestival. La prochaine édition aura lieu les 5-6-7 et 8 mai dans la ville rose. Ce rendez-vous international qui réunira, cette année, plus de 80 FabLabs du monde entier dont une dizaine d’africains. « Les FabLabs : Ils vont changer la vie » sera le thème de l’édition 2016. Plus de 5000 visiteurs et 60 stands démonstration sont attendus.

Sherry Lassiter, la présidente de la Fab Foundation (association mondiale qui structure les Fablab) sera l’invitée d’honneur.

© France 3 Midi-Pyrénées

Julien Leroy