06 Oct

Obsolescence programmée : voici les premiers produits certifiés par le label toulousain LongTime

Exclusivité. Né à Toulouse, LONGTIME veut devenir le premier label européen permettant aux consommateurs d’identifier avec certitude, les produits conçus pour durer. La startup a dévoilé ce jeudi 3 octobre, les deux premières marques labellisées.

© Vincent Isore / MaxPPP

Lutter contre l’obsolescence programmée et le gaspillage des produits de consommation via un label. C’est l’objectif de deux citoyens toulousains : Elsa Lomont et Florent Preguesuelo. Ils ont crée en 2018 leur startup sociale « Ethikis ».

Après 3 ans de travail, leur label « LONGTIME » vient de certifier ses premiers produits.

Il s’agit de l’aspirateur Rowenta Silence Force R064 de la marque SEB et des détecteurs de métaux DEUS et ORX du groupe XPlorer.

Pour obtenir la labellisation, les produits ont été évalués par un organisme de contrôle indépendant et déclarés conformes aux critères du cahier des charges du label.

Ce dernier compte 41 critères construits autour de la fiabilité des technologies, de la disponibilité des pièces détachées et de la possibilité de réparer l’appareil soi-même. L’objectif est de répondre aux préoccupations économiques et écologiques des consommateurs face à l’obsolescence programmée.

Ces produits peuvent désormais afficher le logo, en magasin ou sur internet.

« Nous sommes fiers que deux belles entreprises françaises soient les premières à bénéficier du label. Qu’il s’agisse d’un grand groupe ou d’une PME, le label est un outil de valorisation pour tous les fabricants européens qui s’engagent volontairement dans la démarche, pour concevoir des produits durables dans le temps » déclare Florent Preguesuelo, co-fondateur du label.

A terme, le label toulousain veut s’étendre à tous les pays européens et être une réponse à ce phénomène de société. 

L’obsolescence programmée est un concept né durant la crise économique de 1930. Un promoteur immobilier américain, Bernard London, a l’idée de parler « d’obsolescence imposée » pour stimuler l’industrie et la croissance.

> Plus d’info sur :   www.longtimelabel.com

Julien Leroy

24 Juin

Anti-gaspillage alimentaire : 30.000 Toulousains utilisent « Too Good To Go »

© MaxPPP

L’application Too Good To Go tente de lutter contre le gaspillage alimentaire à Toulouse et en France.

Elle met en en relation commerçants et utilisateurs pour sauver leurs invendus, en fin de journée, sous la forme de paniers vendus à petit prix.

L’objectif est de limiter, au maximum, les 10 millions de tonnes de nourriture jetées chaque année en France. Des pertes qui représentent 16 milliards d’euros et 15 millions de tonnes de CO2, selon une étude de l’Ademe.

Après 3 ans d’existence, Too Good To Go revendique un réseau de 9000 commerçants en France. « Un effort commun qui a permis de sauver plus de 6 millions de repas en France » précise l’équipe de l’application.

A Toulouse, Too Good To Go rencontre également le succès depuis son lancement en janvier 2017.

Après Paris, la ville rose a été la première métropole a bénéficié de cette appli anti-gaspi. Aujourd’hui, elle a séduit 230 commerces et plus de 30.000 utilisateurs. 150.000 repas ont été ainsi économisés. « Sur les 3 derniers mois, Toulouse est en 4e position nationale après Paris, Lyon et Bordeaux » précise la startup.

Too Good To Go est aussi présent dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées dont Labège, Montauban, Cahors, Albi, Castres ou Tarbes.

Crée à Paris, Too Good To Go est le leader national du secteur. Il a déjà noué des partenariats avec la grande distribution (Carrefour, Biocoop,…), des enseignes de la restauration (Exki) et des milliers de commerces de proximité.

Julien Leroy

21 Mai

Des Toulousains lancent un label (européen) contre l’obsolescence programmée

LONGTIME veut devenir le premier label européen permettant aux consommateurs d’identifier avec certitude les produits conçus pour durer. Un projet lancé par deux citoyens toulousains qui viennent de créer leur startup sociale Ethikis.

© Lionel VADAM / MaxPPP

Lutter contre l’obsolescence programmée des produits de consommation via un label. C’est l’objectif du projet de deux citoyens toulousains : Elsa Lomont et Florent Preguesuelo.

Après 2 ans de travail et de consultations, ils s’apprêtent à lancer le label « LONGTIME » qui permettra aux consommateurs d’identifier avec certitude les produits conçus pour durer.

« Notre cahier des charges comporte 40 critères de bons sens » précise Elsa Lomont. Cela va de la fiabilité des technologies à l’extension de la garantie légale en passant par la disponibilité des pièces détachées à long terme ou la possibilité de réparer l’appareil. 

L’objectif est de répondre aux préoccupations économiques et écologiques des consommateurs face à l’obsolescence programmée. « L’avantage est double, il guide les consommateurs vers des produits fiables et permet aux fabricants de valoriser la qualité de leurs produits » explique la conceptrice.

Le projet toulousain vise surtout les appareils électroménagers et électroniques : « de la trottinette électrique à la perceuse, en passant par la machine à café ou le smartphone » listent les porteurs.

Lancement en octobre 2018

Aujourd’hui, Elsa Lomont et Florent Preguesuelo sont en phase d’expérimentation. « Nous recherchons actuellement des entreprises pilotes pour tester le label sur 3 ou 4 produits » avant un lancement officiel en octobre 2018.

Parallèlement, les deux entrepreneurs indépendants sont en train de réaliser une levée de fonds et finaliser ainsi la création de leur startup sociale « Ethikis ».

Le Gouvernement veut également lutter contre le gaspillage

En févier dernier, le Gouvernement français annoncé un « indice de durée de vie » pour l’électroménager et le matériel de bricolage. Cet estampillage répondrait à 10 critères.

Depuis juillet  2015, la loi sur la transition énergétique, interdit également à une entreprise de programmer délibérément la durée de vie d’un appareil pour en augmenter le taux de remplacement. 

Le label toulousain comporte 40 critères – Elsa Lomont – co-fondatrice de LongTime

Le label toulousain « LONGTIME » veut aller plus loin en imposant davantage de critères et s’étendre à tous les pays européen.

« On s’adresse à l’ensemble des fabricants européens qui souhaitent volontairement soumettre un produit au référentiel du label et s’ancrer dans le développement durable » explique Elsa Lomont

En attendant, le projet espère une distinction au concours national « Mon projet pour la planète ». Il s’agit d’un appel aux initiatives citoyennes, conduit par le ministère de la Transition écologique, l’Ademe et l’Agence Française pour la Biodiversité. Les lauréats seront connus début juin.

L’obsolescence programmée est un concept né durant la crise économique de 1930. Un promoteur immobilier américain, Bernard London, a l’idée de parler « d’obsolescence imposée » pour stimuler l’industrie et la croissance. 

>>> Plus d’info sur ce label : longtimelabel.com

Julien Leroy

16 Oct

SoAppli, l’application toulousaine qui lutte contre le gaspillage alimentaire

La journée nationale contre le gaspillage alimentaire se déroule ce lundi 16 octobre. L’occasion de parler d’une nouvelle application toulousaine : SoAppli. Elle propose de vous aider à mieux gérer vos courses alimentaires en visualisant, en quelque clics, les stocks de vos placards et de votre frigo.

© MaxPPP

© MaxPPP

Gérer le stock alimentaire dans son frigo et ses placards, pour lutter contre le gaspillage alimentaire. C’est le concept (tout simple) de SoAppli, une nouvelle application pour smartphone, 100% toulousaine.

« SoAppli vous propose de vous aider à mieux gérer vos dépenses alimentaires et donc vos courses, en maîtrisant vos stocks, dans votre frigo bien sur, mais aussi dans vos placards et votre congélateur » explique Valérie Aubert, la fondatrice de l’apps.

Une fois installé sur son smartphone, il suffit de scanner les produits via leur code barre ou de les saisir manuellement, pour créer son garde-manger virtuel.

Pour chaque aliment ou boisson, l’utilisateur peut également paramétrer des alertes lorsque la date de péremption approche ou le stock s’amenuise.

Si la première étape d’enregistrer toute sa cuisine s’avére fastidieuse, l’application devient indispensable pour vos courses. Fini les épices ou le paquet de riz acheté en double !

« Savoir à tout moment ce que j’ai dans mes placards, frigo et congélateur, afin de ne pas sur-acheter, et donc éviter de gaspiller » explique la Toulousaine.

SoAppli est également intuitif. « Tous vos produits restent enregistrés, même quand vous n’en avez plus. Du coup pas besoin de les rentrer à nouveau« . 

Une application développée par son mari pour son usage personnel

« L’idée m’est venue en faisant le constat que quand je faisais les courses, c’était toujours un peu rapidement, sans avoir de liste toujours bien définie, et que au final en rentrant chez moi, certains produits me manquaient et d’autres étaient en trop » raconte la toulousaine.

Le meilleur moyen pour lutter contre cette sur-consommation est « celui que nous avons toujours sur nous : le portable…donc une appli » poursuit-elle.

« Une application que mon mari a développé pour mon usage perso, et qui a très vite été jalousée par mes amies. L’idée de faire une application grand public a fait son chemin et SoAppli est née« .

Présentée pour la première fois lors de la Mêlée Numérique de Toulouse fin septembre, SoAppli est gratuite durant 6 mois. Valérie Aubert espère ensuite atteindre les 10.000 téléchargements d’ici la fin de l’année 2017. 

En attendant, cette ancienne cadre bancaire de 40 ans veut « trouver des partenaires tels que la grande distribution, drive, pour améliorer encore la facilité d’utilisation de l’appli » m’explique-t-elle.

Sa start-up est accompagnée par le label d’expérimentation de la Smart City de Toulouse Métropole. 

>>> Téléchargements et infos sur la page www.facebook.com/SoAppliToulouse/

Julien Leroy

05 Juil

Ruecup, une application toulousaine pour localiser (et récupérer) des objets abandonnés dans la rue

Créé par 4 Toulousains, Ruecup est « le bon Coin » des meubles et des appareils à récupérer. Elle permet de signaler et localiser des objets laissés sur les trottoirs. Une application unique en son genre.

© MaxPPP

© MaxPPP

« Le but est simple : pouvoir signaler, localiser et récupérer (si besoin) des objets qui ont été laissés sur les trottoirs » résume en quelques mots Quentin Abrioux, l’un des 4 fondateurs. 

« Vous marchez dans la rue, vous voyez une chaise. Au lieu de vous dire « elle va partir à la déchetterie alors qu’elle est en bon état », vous utilisez Ruecup afin de signaler sa position aux autres utilisateurs potentiellement intéressés par cet objet » poursuit-il.

En quelques secondes, vous prenez une photo, sélectionnez une catégorie et indiquez l’état de l’objet. « Une fois l’objet posté, tous les utilisateurs dans un rayon de 3 km recevront une notification indiquant que l’objet est disponible à tel endroit« . L’annonce est conservée 72 heures maximum. L’ergonomie de l’application est également bien pensée avec une carte qui permet de visualiser les signalements et des listes pour s’y retrouver facilement.

L’idée est venue en récupérant des meubles pour son appartement

Quentin Abrioux a eu l’idée de Ruecup en arrivant dans la ville rose en 2011. « Quand je suis arrivé à Toulouse pour la première fois, je me souviens avoir récupéré dans la rue des meubles pour mon appartement. A cette époque déjà, je me disais combien il serait bien d’avoir une application qui nous permettrait savoir où trouver ces objets là » raconte-t-il.

Constatant que la situation ne s’arrange pas avec les années, il se lance dans la création de Ruecup avec son frère Kevin Abrioux et un ami, Thibaud Smith, tous deux développeurs d’application. Nicolas Miramon, web designer, a ensuite rejoint l’équipe. 

Entièrement gratuite, Ruecup compte aujourd’hui plus de 1000 téléchargements dans toute la France. Seul bémol : l’application mobile fonctionne uniquement sur Android. En attendant la version Iphone, Ruecup a reçu, le 1er juin dernier, les félicitations de la mairie de Toulouse pour aider à réduire les encombrants.

>> site de Ruecup : http://www.ruecup.com/

Julien Leroy