19 Nov

Alexis Janicot quitte la direction de French Tech Toulouse

Coup de tonnerre dans l’écosystème numérique de la ville rose. Le directeur délégué de la French Tech Toulouse annonce ce vendredi 19 novembre 2021, son départ pour d’autres projets.

© Alexis Janicot / French Tech Toulouse

Dans un message posté sur Linkedin, Alexis Janicot annonce qu’il quitte ses fonctions à la French Tech de Toulouse pour de nouvelles opportunités professionnelles.

« Même si mon départ est soudain (désolé pour cela), mes projets professionnels prennent plusieurs nouveaux chemins maintenant. Je vous en parlerai avec plaisir plus en détail : la vie est un ensemble d’aventures audacieuses » écrit Alexis Janicot. 

Arrivé sur Toulouse en janvier 2020, le futur ex-directeur du label part avec le sentiment du devoir accompli.

« Pendant deux années, j’ai eu l’honneur d’être directeur délégué de La French Tech Toulouse. Nous avons fait décoller l’association à la vitesse grand V, même si nous ne sommes pas partis dans l’espace comme Thomas Pesquet ! »

« Je suis très fier d’avoir accompli cette mission, et souhaite de tout cœur que la French Tech Toulouse poursuive son développement. Cette expérience fut un incroyable défi personnel et professionnel. De cette aventure forte en émotions, je garderai de nombreux apprentissages et des très bons souvenirs » poursuit-il. 

« Deux années d’engagements, de rencontres et d’initiatives que j’ai souhaité conclure avec deux mots : BRAVO et MERCI à mon équipe, aux membres de la French Tech Toulouse, au réseau French Tech et à l’écosystème tech dans son ensemble. Entrepreneurs, collectivités, Etat, investisseurs, talents, écoles, structures d’accompagnement, experts, lieux totems : BIG UP à toutes et tous« . 

Julien Leroy

09 Fév

En 2021, quelles startups d’Occitanie figurent dans le « French Tech 120 » et le « Next 40 » ?

Quelles sont les startups de Toulouse et de Montpellier les plus prometteuses ? Le ministère de l’Économie a dévoilé lundi 8 février, sa nouvelle sélection nationale de la « French Tech 120 » et du « Next 40 ». Cinq jeunes pousses de la région y figurent voir un peu plus…

Cédric O dévoile la liste Next 40 et de la FT120 ce 8 février 2021 à Paris (© Secrétaire d’Etat chargé du Numérique)

Lancés en septembre 2019 par le secrétaire d’Etat au numérique, le « Next40 » et le « French Tech 120″ regroupent les startups françaises en hypercroissance. Les 40 premières sont considérées comme le CAC 40 des entreprises technologiques. Les 80 suivantes sont sélectionnées dans le programme ‘French Tech 120 ».

Ses 120 lauréats bénéficient d’une visibilité accrue et d’un accompagnement. L’objectif est d’accélérer leur développement à l’international et leur introduction en Bourse.

Après une première promo en 2019, Bercy a dévoilé ce lundi 8 février 2021, sa nouvelle sélection.

Avec 5 lauréats, L’Occitanie se classe sur le podium !

Comme en 2019, 5 startups de Toulouse et de Montpellier figurent dans ce nouveau TOP 120.

Côté Toulousain, nous retrouvons (sans surprise) Sigfox et son réseau 0G. Mais deux startups de la ville rose sont promus. Il s’agit du fournisseur d’énergies vertes Ilek. et de Kinéis. Basée à Ramonville-Saint-Agne, elle a levée 100 millions d’euros en février 2020 pour lancer des nanosatellites dédiés aux objets connectés.

Par contre, Easymile (basé à Pibrac) et ses véhicules autonomes sortent du palmarès. 

Du côté de Montpellier, la jeune pousse Swile (spécialisée dans les titres-restaurants) et Microphyt (qui travaille sur les microalgues) conservent leur place.

« Avec ses 5 lauréats, l’Occitanie se classe derrière l’Île-de-France, ex-æquo avec Auvergne-Rhône-Alpes et Haut-de-France (..) Au total, cela représente 900 emplois dans notre région. » précise Alexis Janicot, directeur délégué de la French Tech de Toulouse. 

Sigfox sort du Next40 et remplacé par Kinéis
Lors de la première sélection en 2019, Sigfox était l’unique représentant d’Occitanie dans le Next40. Mais le groupe de Labège a connu quelques difficultés en 2020. Aujourd’hui, le réseau mondial d’objet connecté est hors des 40 premiers. Mais l’honneur toulousain est sauf. La start-up Kineis fait une entrée fracassante dans ce club des leaders technologiques.
Deux autres startups sont (quasiment) toulousaines
Elles n’ont pas leur siège sociale en Occitanie, mais d’autres lauréats peuvent afficher une certaine appartenance locale. C’est le cas de Papernest installée à Paris mais fondée par un Tarnais. Ou d’Openclassrooms également basé dans la capitale mais qui compte une centaine de salariés à Toulouse. La preuve que l’écosystème numérique de Toulouse reste l’un des plus performants de France.
Julien Leroy

14 Sep

Emmanuel Macron reçoit ce lundi, les capitales French Tech (dont Toulouse)

@ Simon LAMBERT/ Maxppp

Emmanuel Macron invite ce lundi 14 septembre à l’Elysée, les responsables de la « French Tech ».

La délégation de Toulouse sera (évidemment) présente à cette soirée annuelle. Sandrine Jullien-Rouquié, présidente de la French Tech Toulouse et fondatrice de la startup Ludilabel, représentera la ville rose. 

Covid oblige, ils seront seulement une centaine ce soir, assis à bonne distance les uns des autres dans la salle des fêtes. Bien loin des 600 convives de l’année dernière.

Le chef de l’Etat veut surtout impliquer le secteur du numérique dans la relance économique du pays.

Dans le cadre du plan de relance, l’écosystème va recevoir 7 milliards d’euros dont une large part reviendra aux start-up selon l’Elysée. La mise à niveau numérique de l’Etat et des territoires bénéficiera aussi d’une enveloppe de un milliard. La présidence profitera également de la soirée, pour annoncer des investissements dans les domaines de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et de la e-santé.

La France espère ainsi profiter du dynamisme de l’écosystème numérique. Le secteur représente 20% à 30% des nouveaux emplois nets selon l’Elysée et il a plutôt résisté au confinement.

La French Tech est un label né en 2013, qui regroupe les entreprises du numérique d’un territoire. L’objectif est de fédérer les acteurs du secteur pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises. Parmi les 13 capitales labellisées, Toulouse y figure. Ce label confirme (sans surprise) le dynamisme de la ville rose dans le domaine du numérique. En mars 2018, Toulouse est la 3e ville française où l’on créé le plus de jeunes entreprises.

Julien Leroy

04 Jan

37 start-up de Toulouse et Montpellier au CES 2017 de Las Vegas

La France et notre région Occitanie débarquent en force au CES de Las Vegas. Le plus grand salon mondial du high-tech débute ce jeudi 5 janvier. La French Tech est la plus importante délégation de startups avec 174 jeunes pousses dont 37 de Toulouse et Montpellier.

© CES 2016

© CES 2016

Près d’une quarantaine de startup de Toulouse, Montpellier et de l’Occitanie est présente au Consumer Electronics Show (CES) 2017, du 5 au 8 janvier à Las Vegas. Il s’agit du plus grand salon mondial consacré au high-tech et au numérique. 

Se faire connaître et dénicher les nouvelles tendances

Une vitrine mondiale qui permet à nos jeunes pousses régionales, soit de se faire connaître, soit de « dénicher les nouvelles idées et les tendances » explique le Toulousain, Julien Cabiac de Visiolab. Sa société spécialisée dans les solutions 3D pour l’immobilier et l’architecture, est du voyage pour la première fois.

Une grande première également pour l’objet connecté toulousain FLIPR. Ce dernier analyse en temps réel l’eau d’une piscine pour limiter les risques sanitaires et réduire les coûts d’entretien. Camynoo qui permet de géolocaliser des animaux et le distributeur connecté pour chat : Catspad, font partie de la délégation française. Idem pour les étiquettes géolocalisables de la start-up Uwinlock

La jeune pousse de Labège, Axible, présentera ses solutions connectées dont son cube « So’cube« . Chaque face de l’IoT permet de commander un service associé (taxi, nettoyage signaler une panne informatique,…).

Plusieurs innovations de l’Iot Valley, présentes lors des dernières éditions, sont à nouveau du voyage. C’est le cas notamment du réseau mondial d’objets connectés de Sigfox et des cartes de visites en réalité augmentée d’Ubleam.

L’écosystème numérique de Montpellier et sa région seront également bien représentées. La startup Specktr devrait créer la surprise avec son gant connecté qui permet de créer, mixer et contrôler la musique du bout des doigts. Une innovation bluffante.

Parmi les autres pépites du Languedoc-Roussillon : l’application de streaming Plussh, le capteur météo connecté baptisé « Wezr« , Revinax et son application de réalité virtuelle permettant d’assister à une intervention chirurgicale et les dispositifs de e-santé de chez Kyomed

Comme en 2016, les startup régionales et françaises sont très attendues à Las Vegas. La French Tech est aujourd’hui l’une des principales attractions du CES. D’ailleurs, la France est, pour la première fois, la plus importante délégation mondiale de startup avec 174 entrepreneurs. Devant les Etats-Unis (150) et Israël (16). 

Liste complète de la délégation Occitane au CES 2017 :

  • 3D Varius (Luthier par fabrication additive)
  • AIRLAB (Trottinette électrique Lab’Elle)
  • APPI Technology (Intercom sans fil longue portée pour équipes mobiles)
  • BIMP AIR (Developpement et commercialisation mini compresseur)
  • CTAC-TECH (FLIPR) (Objet connecté pour piscine analyseur d’eau)
  • LUNDI MATIN (Edition de logiciel)
  • NEOBIE (Analyseur de peau optique connecté)
  • PLUSSH (Camera pour livestream)
  • SPECKTR (developpement gant connecté MIDI)
  • TELEQUID (Porte clé connecté)
  • TELL ME PLUS (Edition de logiciel)
  • WEZR (Capteur connecté, correcteur de prévisions météo)
  • REVINAX (Pédagogie via la VR)
  • Eden3D (Impression 3D semelles orthopédique)
  • Covirtua (Traitement des troubles cognitifs via la VR)
  • MatchUpBox (Protection de la vie privée et des données confidentielles sur internet)
  • Realistis (EDEN DEPOT) (VR au service du E-Commerce)
  • INVEST SUD DE France (Agence de développement économique)
  • EMERSYA (Plateform de publication d’experience produits totalement interactives en 3D pour le e-commerce)
  • ALL PRIV (exposant en direct) (Data security)
  • GA Smart (Building Batiment connecté)
  • SELFSECURE (sécurisation des échanges d’information électroniques et de contrôle à distance)
  • Kuzzle (Edition de logiciel)
  • Jump (JV Groupe Buziness & VisioLab) (E-learning)
  • Camynoo (Géolocalisation d’animaux)
  • Uwinlock (Géolocalisation indoor)
  • Catspad (Distributeur de croquette connecté)
  • AXIBLE TECHNOLOGIE
  • Awox Domotique
  • Pierre Fabre (objet de massage minceur connecté)
  • SIGFOX
  • UBLEAM
  • MYFOX
  • METRONOME TECHNOLOGIE
  • Kyomed

>>> CES 2017 de Las Vegas : www.ces.tech

Julien Leroy

14 Sep

A Montauban, la start-up CopSonic veut connecter l’internet des objets avec des…ultrasons

Effectuer des paiements en ligne, ouvrir des portes, démarrer sa voiture,…  par le seul truchement des ultrasons. C’est désormais possible grâce à une start-up de Montauban : Copsonic. Reportage.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Se connecter à Internet ou à des objets grâce au son. C’est le principe de la technologie développée par la start-up Copsonic à Montauban.

L’information est encodée dans le son, un peu comme le code morse utilisé autrefois par les radioamateurs ou l’armée. Mais ici l’oreille humaine n’entend rien… ce sont des ultrasons. L’innovation montalbanaise permet ainsi de créer un réseau sans fil depuis son smartphone aussi efficace que le Wifi et le Bluetooth.

Les débouchés sont considérables : effectuer des achats, démarrer sa voiture, allumer une lumière, écouter de la musique via une enceinte, se connecter à sa boxe,…

La jeune pousse travaille déjà avec la RATP pour le paiement sans contact dans les bus et avec Airbus afin de diminuer le poids des câbles électriques dans les avions. Les projets sont nombreux pour les 27 ingénieurs de la PME. 

D’autant plus que les ultrasons ne perturbent pas les systèmes électroniques car ils génèrent aucunes ondes électromagnétiques. Autre avantage, un simple haut-parleur et un micro suffisent pour utiliser ce réseau sans fil révolutionnaire. Rendant ainsi la quasi totalité de nos téléphones capable de communiquer. 

Plus d’information avec le reportage de Denis Tanchereau et Eric Coorevits (France 3 Midi-Pyrénées) :

Start-up CopSonic et réseau sans fil avec ultrasons

Julien Leroy