01 Mar

Ouverture de la Cité des start-up de Toulouse !!

Après 3 ans d’attente, la Cité des start-up de Toulouse accueille ce lundi 2 mars, ses premiers pensionnaires. A terme, 300 jeunes pousses et partenaires de l’innovation numérique sont attendus dans les 12.000 m² rénovés des anciennes halles de Latécoère à Montaudran.

Crédit : Arnaud Thersiquel

A Toulouse, la Cité des start-up va devenir une réalité ce lundi 2 mars 2020 avec l’arrivée de ses premiers entrepreneurs. 

Ils seront seulement une poignée à franchir le pas de porte ce lundi mais d’autres suivront prochainement. Il reste encore des places. Géré par l’accélérateur AT Home, le tiers-lieux peut accueillir jusqu’à 295 startups. 

En attendant, ils sont une quinzaine à poser leur bagages dont Blockproof, Chap’, Drompy, Lydia, Rydoo, Staffman et Swallis Medical.

Ce projet de cité est né 2017 sous l’impulsion du Conseil régional d’Occitanie. 

L’idée est d’offrir « un équipement structurant au service du développement de l’écosystème d’innovation à Toulouse et en Occitanie » assurait Carole Delga lors de la présentation du projet. 

A terme, le site pourrait devenir le grand lieu de la région dédié à l’économie de demain. Une « station F » aux couleurs de l’Occitanie !

Pour y parvenir, la Région a racheté, il y a 3 ans, les anciennes halles de Latécoère dans le quartier de Montaudran à Toulouse. Une acquisition à 5,5 millions d’euros.

La cité de start-up propose un espace de co-working, un FabLab, et un tiers lieux pour les jeunes pousses. Le lieu sera également la nouvelle adresse de l’incubateur Nubbo et de l’agence  régionale de développement économique Ad’Occ 

Les travaux de la plupart des espaces sont aujourd’hui terminés. Les déménagements vont se succéder au cours des prochains mois pour une mise en service complète en septembre 2020. Reste à la cité à trouver son rythme de croisière. 

>> Reportage de France 3 Toulouse du 2 mars 2020 (Emmanuel WAT et Ayham KHALAF) :

Julien Leroy

25 Fév

Insolite : A Toulouse, deux entrepreneurs de startups ouvrent leur… bar à vin

Le bar Nabuchodonosor (Crédit Chris Lamb)

Passer de l’univers des start-up à l’ambiance d’un bar à vin.

C’est la nouvelle aventure des Toulousains, Benjamin Böhle-Roitelet et Boris Delmas.

Le premier est un entrepreneur bien connu du monde numérique Toulousain. Il a notamment fondé Ekito, un accélérateur de start-up. Le second est l’un des animateurs français de la plateforme danoise Vivino (le « Instagram du vin« ). 

Amoureux du vin, les deux amis ont décidé de reprendre le « Nabuchodonosor ».

Il s’agit du premier bar à vin de Toulouse né en 1981. Au fil des années, il est devenu une institution de la ville mais l’établissement ferme ses portes en juin 2019.

Aujourd’hui, le bar à vin de la rue du Coq, renaîtra durant le week-end du 4 et 5 avril 2020.

« Nous avons de très belles tables à Toulouse, mais beaucoup de bars à vins, sont plus des « restaurants à vins ».  Il s’agit donc là pour nous et pour Toulouse de sauvegarde de patrimoine. Un patrimoine culturel, celui des bistrots où les coudes se frottent, où le vin ouvre la parole et permet le lien social. Une manière de voir et de vivre Toulouse qui ne doit pas disparaître, mais au contraire se doit de poursuivre de plus belle » raconte Benjamin Böhle-Roitelet.

Au-delà de ce patrimoine, le duo d’entrepreneurs souhaite investir « dans un projet de coeur et riche de sens » et promouvoir « les vins d’auteurs et d’artisans« . 

« Le vin a évolué, par le climat, par de nouvelles générations de vignerons, par des approches aussi plus écologiques, c’est tout cela que nous montrerons et partagerons au Nabu »  explique Boris Delmas.

« Ce domaine du vin d’auteurs et d’artisans a pour moi le plus grand sens. Historiquement particulièrement touché par les pesticides et la chimie (..), il est aujourd’hui à l’écoute de la terre et du climat qui modifient son terroir et impactent clairement ses produits » complète son compère. « Il est aussi conscient que l’on est dans un monde mathématiquement fini, un vigneron ne peut espérer faire du vin, qu’une quarantaine de fois dans sa vie, cela permet de regarder l’économie bien différemment ».

En attendant de servir le premier verre (avec modération), le duo poursuit leur activité dans le numérique. Benjamin Böhle-Roitelet a crée en 2018 sa propre startup « Relief » avant de rejoindre « Unitag » le spécialiste du QR Codes.

 

Julien Leroy

23 Fév

Toulouse : une conférence sur l’éthique de l’IA avec le spécialiste Christophe Abrassart

© MaxPPP

Face à l’émergence de la data et de l’intelligence artificielle, la question de l’éthique et d’une utilisation responsable se pose de plus en plus.

C’est pourquoi, les acteurs toulousains du secteur (ANITI, Occitanie Data et Toulouse Is AI) organisent ce lundi 24 février 2020 une soirée de réflexion sur la « Big data / IA & éthique, mission impossible ? ». 

Ouvert à tous et entièrement gratuit, l’événement se déroule de 17h30 à 21h30 dans les locaux de l’hôtel de région à Toulouse. 

Pour l’occasion, Christophe Abrassart, professeur à l’université de Montréal sera présent. Il est l’un des fondateurs de la Déclaration de Montréal sur l’IA responsable, texte de référence au niveau international sur l’éthique de l’IA.

D’ailleurs, « Il va accompagner Occitanie Data dans notre propre démarche de co-construction de notre charte éthique du big data » précise Olivier Auradou, délégué général d’Occitanie Data.

A terme, Toulouse veut devenir une place mondiale de l’intelligence artificielle et de la big data. 

Plus d’info : cliquer ici

Julien Leroy

22 Fév

Influenceurs : des stars du web débarquent à Toulouse (le 27 février 2020)

La youtubeuse JeNeSuisPasJolie (© JeNeSuisPasJolie)

Depuis 3 ans, les rencontres d’influenceurs et de youtubeurs se multiplient à Toulouse.

Après les meet-up de la Foire internationale et le festival Tubecon, les influenceurs sont à l’honneur de la 8e édition des Rencontres Infocom de Toulouse prévue ce 27 février à partir de 14h00.

Née en 2013, ce colloque professionnel et universitaire aborde l’impact du numérique sur les métiers de l’information et de la communication. il est organisé par des étudiants de la filière information-communication.

Cette année, l’événement se consacre à ces nouveaux leaders d’influence.

« L’objectif est de questionner ce phénomène marketing et ses enjeux communicationnels, juridiques et sociaux » précise l’équipe organisatrice.

Pour débattre, elle est parvenue à réunir plusieurs stars du web dont Jenesuispasjolie. Cette youtubeuse de Montpellier de 23 ans est suivie par près d’un 1,2 million d’abonnés.

L’ancienne chanteuse du groupe Team BS, Sindy, sera également présente. Depuis 2 ans, elle partage ses expériences de vie et ses conseils à plus de 290.000 personnes sur Instagram.

L’influenceur spécialisé dans le food, Franck Ménigou (FranckMen) viendra ensuite parler des coulisses de son métier.

Enfin, la Toulousaine Pure Human Soul viendra parler de sa chaîne où elle n’a pas peur d’aborder des sujets tabous avec ses 422.000 fans.

Autour d’eux, Anouk Déqué (fondatrice de l’agence de communication qui porte son nom) viendra débattre du lien entre les marques et les stars du web. Le directeur délégué de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) sera également présent. Sans oublier, une table ronde sur le sexisme subi par les youtubeuses.

Au programme : conférence et meet-up. La volonté est de rendre les contenus accessibles à tous. L’après-midi est totalement gratuite.

Rendez-vous, le jeudi 27 février 2020 de 14h00 à 19h00.
IUT ‘A’ Université Paul Sabatier – 115 Route de Narbonne, 31077 Toulouse.

Entrée libre mais inscription obligatoire.

Plus d’infos sur www.rencontres-infocom.com

17 Fév

Toulouse : un podcast (ludique) pour découvrir le programme des candidats aux municipales 2020

Dans son podcast « C’est quoi le programme ? », le studio toulousain Qude propose une nouvelle approche des élections municipales 2020. Tous les candidats à la mairie de Toulouse se sont prêtés au jeu.

© France 3 Toulouse / Xavier Marchand

Une série de podcasts pour intéresser les toulousains aux élections municipales, c’est l’idée de Mathieu Viguié et Milia Legasa.

L’un est ingénieur du son et ex-animateur radio, l’autre est journaliste. Tous deux ont l’ambition de réveiller la curiosité politique des habitants de la ville rose. Avec ces podcasts, les deux toulousains offrent une occasion de découvrir les grandes lignes des programmes politiques des candidats.

Le format choisi n’est pas anodin. Mathieu Viguié constate une sorte de désintérêt des jeunes pour la politique et un intérêt croissant pour les podcasts.

« Comme ils écoutent des podcasts, c’est une façon de leur donner un lien avec les municipales, leur donner envie d’aller mettre un bulletin dans l’urne » assure-t-il. Le podcast est ainsi un format plus actuel, plus ludique, que les traditionnels prospectus et meetings.

A travers un échange aux airs d’entretien d’embauche et des questions décalées, Milia Legasa brosse le portrait et le programme de chaque candidat.

Recueillies dans un micro-trottoir, les préoccupations des toulousains sont au cœur de la discussion. Parmi les sujets récurrents : les embouteillages et le sentiment d’insécurité dans le centre-ville.

Pour ne pas noyer, les auditeurs dans des discours politiques, une partie de l’émission se déroule sous la forme d’un jeu « c’est oui ou c’est non ».

Une série de questions auxquelles l’une des 10 têtes de liste doit répondre exclusivement par oui ou par non.

Les deux réalisateurs ont choisi de ne pas analyser ni rebondir sur les propos recueillis.

Ils souhaitent seulement donner aux toulousains un outil pour construire leur propre opinion. « On sait qu’avec nos podcasts on ne peut pas faire le tour de tous les sujets, mais on se dit que c’est un premier pas. Ça permet d’avoir un premier avis sur la personne » conclu Mathieu Viguié.

Le premier des dix épisodes de « C’est quoi le programme ? » sortira le 24 février, 3 semaines avant le premier tour des municipales.

Marie-Stella Papeghin (avec Julien Leroy)

14 Fév

Insolite : quand les bénévoles du site « Météo Pyrénées » se font insulter pour le… manque de neige

© Aurelien Morissard /MaxPPP

Depuis 2015, une équipe de bénévoles alimente le compte « Météo Pyrénées« . Sur Facebook, Twitter ou sur le web, ils publient des bulletins météorologiques, des informations sur les phénomènes climatiques sans oublier de belles photos du massif pyrénéen

Aujourd’hui, Météo Pyrénées est devenue une source indispensable pour tous les passionnées de montagne. Plus de 140.000 abonnés suivent ses publications quotidiennes. 

Avec la saison hivernale, Météo Pyrénées est (évidemment) sur tous les fronts. 

Notamment depuis le début du mois de février où les passionnés des Pyrénées déplorent le manque de neige à basse attitude. La station du Mourtis (en Haute-Garonne) fermée depuis 10 jours, en est malheureusement le symbole.

C’est ainsi que le samedi 8 février 2020 (premier jour des vacances scolaires), un administrateur de Météo Pyrénées publie un post sur Facebook. Il déplore le manque de neige dans le secteur bas des Pyrénées, notamment en Ariège et en Haute-Garonne, mais relative en précisant que « la situation reste très correcte » pour le haut des domaines skiables. 

ski-bashing

Rapidement, la publication devient virale suscitant des likes, de l’indignation mais aussi des menaces et des insultes. « C’est parti de travers » raconte Christophe Dedieu, l’un des cofondateurs du site web. 

Un flot de commentaires accuse alors Météo Pyrénées de « détruire » l’image du massif ou de « désinformer« . « J’ai également reçu des menaces sur mon profil personnel » rajoute Christophe Dedieu qui ne décolère pas.

D’autant plus que certaines critiques sont postées par « gens qui tiennent des commerces ou qui travaillent dans ces stations » assure-t-il. 

« C’est complément surréaliste. Nous ne sommes pas l’office de Tourisme des Pyrénées » estime le cofondateur basé à Pau.

Face à ce déferlement de critiques, l’équipe de Météo Pyrénées a décidé de ne plus couvrir l’actualité les stations de ski des Hautes-Pyrénées et de l’Ariège.  

« On verra ensuite en juin 2020 si l’on revient couvrir ces 2 départements. On procédera à un vote« .

En attendant, Météo Pyrénées poursuit son travail pour les fans. « Malgré les insultes, nous avons reçu des milliers de messages de soutien » conclu Christophe Dedieu. 

Ce n’est pas la première fois qu’il manque de la neige dans les Pyrénées. Avec le réchauffement climatique, les scientifiques de l’Observatoire Pyrénéen du Changement Climatique (OPCC) estiment que la couche de neige pourrait diminuer de moitié d’ici 2050

Julien Leroy

Toulouse : Pourquoi Patrice Cazalas quitte la direction de Capitole Angels ?

Surprise dans le mercato des startups toulousaines. Le délégué général de Capitole Angels, Patrice Cazalas annonce ce 11 février, son départ. Explications.

Patrice Cazalas (crédit : Patrice Cazalas)

Patrice Cazalas est une personnalité dans l’écosystème des startups de Toulouse.

De nombreux projets numériques ont pu voir le jour grâce à ce passionné de l’aventure entrepreneuriale.

Depuis 2014, il est le délégué Général de Capitole Angels. Ce club de business met en relation des entrepreneurs avec des investisseurs d’Occitanie. En 6 ans d’existence, Patrice Cazalas et son réseau sont parvenus à attirer 12 millions d’euros pour financer plus de 500 jeunes pousses.

« Fédérer un grand nombre d’investisseurs privés n’est pas une tache facile, et chaque levée de fonds nécessite un effort non négligeable de nombreux interlocuteurs. Les Business Angels sont les seuls à s’impliquer d’un premier contact « early stage » jusque à la sortie en tant qu’investisseurs, en passant par différentes étapes de coaching, mentoring, conseil et la mise à disposition de leurs compétences, de leurs expériences, de leur réseau et -bien sûr- investissement financier » précise Patrice Cazalas.

Malgré ce bilan positif, Patrice Cazalas annonce ce 11 février 2020, qu’il quitte le poste de délégué général de Capitole Angels.

« Après avoir dépassé mes objectifs (nombre et montant d’investissement, partenariats stratégiques, impact dans l’écosystème, augmentation de 600% du budget sponsors, création de Occitanie Angels, …) j’ai fini par atteindre chez Capitole Angels un « plafond de verre » à la fois par les limites intrinsèques du contexte associatif, et le fait d’être le seul salarié au plus haut des responsabilités opérationnelles et stratégiques » écrit-t-il dans une lettre ouverte publiée sur Linkedin.

« Quitter ce poste (..) a été une décision difficile à prendre, mais je pense que le moment est venu pour moi de passer à une nouvelle étape » poursuit-il

Aujourd’hui, le Toulousain veut tenter de nouveaux défis et « cherche un nouveau poste de salarié ». 

« Je crois sincèrement que la façon la plus évidente d’être heureux dans la vie, c’est de réaliser dans quelle contexte on s’épanouit et de travailler pour se retrouver au bon endroit, au bon moment avec les bonnes personnes, dans des responsabilités qui nous satisfont pleinement » complète Patrice Cazalas.

En attendant de nouvelles opportunités, le Business Angels restera au sein du club pour continuer à investir et aider les jeunes entrepreneurs.

« Depuis des années j’encourage les Startups comme les investisseurs à avoir de l’audace, et à prendre des risques. C’est exactement ce que je fais aujourd’hui » conclut-il.

>> Si vous souhaitez lire sa lettre ouverte, ses remerciements ou réagir : cliquez ici.

Julien Leroy

11 Fév

IoT à Labège : Levée de fonds d’un million d’euros pour la startup Flipr

Basée à Labège près de Toulouse, Flipr annonce ce mardi 11 février 2020, une nouvelle levée de fonds à hauteur d’un million d’euros. La start-up ambitionne de vendre à l’international ses objets connectés pour l’entretien de la piscine.

© Flipr

Déjà présente en France, aux Emirats Arabes Unis et à Dubaï, la startup toulousaine Flipr va pouvoir accélérer son développement international grâce à ce tour de table bouclé avec IOTA, un fonds orienté IoT grand public.

Flipr a conçu un objet connecté pour sa piscine. En forme de dauphin, l’appareil analyse en permanence différents paramètres, comme le PH, la température et le chlore de l’eau. Toutes les données et les recommandations d’entretien s’affichent alors sur le smartphone du propriétaire. L’objectif est de simplifier toutes les opérations d’entretien d’une piscine privée.

En l’espace de 5 ans, l’innovation toulousaine compte 7000 utilisateurs.

Cette somme va également permettre à la jeune pousse de commercialiser de nouveaux produits et services connexes.

Exemple avec le nouveau Flipr Hub qui offre la possibilité de gérer les programmes de filtrage de sa piscine, directement depuis son smartphone. Ce nouveau service sera disponible au printemps 2020.

Par ailleurs, Flipr annonce vouloir attaquer le marché espagnol dès l’été prochain.

Parallèlement, la levée de fond va amener un nouveau CEO et permettre aux fondateurs de se recentrer sur leurs innovations. La jeune pousse a été co-fondée en 2015 lors d’un start-up week-end à Perpignan, par Paul Costaseca, Sven Fonteny et Florent Vidal.

Marie-Stella Papeghin (avec Julien Leroy)

10 Fév

Ameublement virtuel : Quand deux startups de Toulouse et Rodez fusionnent…

© Innersense

L’Occitanie compte deux éditeurs incontournables dans le secteur des logiciels d’ameublement.

Pour être plus fort, le Toulousain Innersense et l’Aveyronnais SPI Software viennent de fusionner à parts égales pour constituer le groupe « Inspi »

Née en 2014 à Ramonville Saint-Agne (près de Toulouse), Innersense développe des applications qui permettent de visualiser virtuellement son futur meuble dans son salon. Soit en 3D, soit en réalité augmentée. L’idée est de remplacer les catalogues mobiliers classiques.

Créée par Stéphane Mercier et Xavier Crouilles, la startup toulousaine compte aujourd’hui 85 clients dont Maisons du Monde, Roche Bobois ou Monsieur Meuble. Elle possède également un bureau en Floride. 

SPI Software a été fondé en 1992 à Luc-la-Primaube à 7 km de Rodez, par Thierry Racinais et Jean-Marc Lacombe.

La société est également un spécialiste des logiciels pour les professionnels de l’ameublement ou de l’aménagement mais plutôt dans la gestion des relations clients (CRM). Elle est aujourd’hui leader européen de ce secteur et compte plus de 4000 utilisateurs dont les réseaux BUT, Eggo et Caséo.

La nouvelle entité « Inspi » emploie 50 salariés répartis en Occitanie.

Si les deux marques continuent de conserver leur visuels et leurs implantations, la holding sera présidée par Thierry Racinais (SPI Software). Les 3 autres fondateurs seront les directeurs généraux. 

« En regroupant ces solutions numériques d’aide à la vente et à la gestion magasin – CRM, Configurateur web, catalogue 3D, application de Réalité Augmentée – nous permettons à nos clients de mieux comprendre leurs consommateurs, de gagner en temps et efficacité tout en multipliant leurs chances de conclure des ventes dans des conditions optimale » précise Xavier Crouilles, l’un des 3 DG.

L’objectif est de se déployer en Europe et franchir la barre des 3 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2020.

Julien Leroy

06 Fév

IoT à Toulouse : Levée de fonds de 7 millions d’euros pour les boîtiers connectés de Rubix

Fondée en 2016 à Toulouse, Rubix poursuit son chemin. Ce jeudi 6 février, la startup annonce une levée de fonds de 7 millions d’euros. La seconde de sa jeune histoire. Rubix conçoit des boîtiers connectés qui analyse la qualité de l’air, les odeurs et le bruit.

© France 3 Occitanie

En ce début d’année 2020, les levées de fonds se multiplient pour les startups de Toulouse spécialisées dans l’IoT. Après Kinéis et ses 100 millions d’euros, voici Rubix S&I qui lève 7 millions d’euros.

Un tour de table réalisé il y a quelques semaines avec l’aide de nombreux investisseurs internationaux : PureTerra Ventures (Pays-Bas), Airbus Ventures (USA), Groupe ADP et M Capital (de Toulouse).

Ils rejoignent ainsi le fondateur Jean-Christophe Mifsud, Active’Invest (Paris), Rochefort & Associés (Paris), Evolem Start (Lyon) et CPG (Aix-en-Provence).

En 4 ans d’existence, c’est la seconde levée de fonds pour Rubix après celle de 2 millions d’euros en mai 2018.

Ce financement va permettre de développer ses boîtiers connectés qui analysent l’environnement d’une rue ou d’un bureau. 

La startup conçoit ainsi des appareils de mesure qui peuvent analyser la qualité de l’air, les nuisances sonores mais aussi détecter les odeurs de moisie, un pic aux acariens, un manque de lumière ou une pollution intérieur. En cas de seuil dépassé, le boitier alerte.

L’innovation toulousaine peut aller jusqu’à identifier un tir d’arme à feu et reconnaître plus de 67 modèles différents.

Aujourd’hui, Rubix vend ses boîtiers IoT partout dans le monde en passant par de nombreux prestataires dont une dizaine de sociétés du CAC 40.

« Cette nouvelle levée de fonds constitue une avancée significative dans notre développement. Elle démontre la confiance de nos investisseurs historiques, renforcés désormais par la présence d’acteurs financiers et industriels internationaux de premier plan, qui (..) permettre de consolider notre position dans le domaine de l’analyse et de l’amélioration de l’environnement ambiant. Nous allons ainsi renforcer nos efforts de recherche et de commercialisation en France et à l’étranger » explique Jean-Christophe Mifsud, Président de RUBIX S&.

Déjà implantée à Toulouse et Paris, la jeune pousse prévoit l’ouverture d’un bureau aux USA ou au Canada.

Julien Leroy

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