21 Mai

Ecole : quand un robot remplace ton camarade de classe…

Un « robot-écolier » est testé actuellement au collège de Pont-de-Salars dans l’Aveyron. Il permet aux élèves malades d’être virtuellement présents et de suivre les cours. Une première en Occitanie.

© Luc Tazelmati / France 3 Rodez

Lorsque la fiction devient une réalité. Dans l’Aveyron, un robot vient de faire sa rentrée dans une salle de classe du collège de Pont-de-Salars.

Baptisé « Ubbo », ce nouveau camarade de classe permet à un enfant absent de suivre à distance un cours.

Le robot est équipé d’une tablette et de deux caméras. L’élève veut « assister et interagir pendant les cours, se promener et discuter avec ses camarades en interclasse » expliquent les concepteurs.

Ce robot-présence est destiné aux élèves malades, accidentés ou hospitalisés qui sont dans l’incapacité de suivre une scolarité classique.

Depuis quelques semaines, cette technologie est expérimentée dans une classe du collège de Pont-de-Salars, en Aveyron. Une collégienne l’utilise pour suivre les cours.

C’est Nadège Rivals, enseignante, qui a ramené ce robot au sein de l’établissement. Une première à la fois, dans le département et en Occitanie.

L’achat d’un second androïde est en projet par la SAPAD de l’Aveyron. Ce service d’assistance pédagogique à domicile a pour mission d’accompagner les enfants malades.

Ubbo a été conçu par Axyn robotique, une startup basée à Meyrueil (Bouches du Rhône). La jeune pousse est spécialisée dans les robots d’aide à la personne. Son automate a déjà été vendu à plusieurs établissements scolaires de Marseille et des Landes.

>>> Une équipe de France 3 Rodez (Justine Reix et Luc Tazelmati) est allé à sa rencontre….

Julien Leroy

15 Mai

Qwant va construire un data center en Occitanie

En 2020, la région Occitanie accueillera un site de Qwant. Le moteur de recherche français veut implanter un data center à Toulouse ou Montpellier. Une annonce qui confirme l’attractivité de la région dans l’économie des données.

© Delphine Goldsztejn / MaxPPP

Après Paris, Rouen, Nice, Ajaccio et Epinal, le moteur de recherche Qwant a décidé d’implanter son sixième data center en… Occitanie. Le lieu exact n’est pas encore choisi mais le site sera basé à Toulouse, Labège ou Montpellier.

Ce data center va permettre de traiter une partie des millions de données du moteur de recherche. En 2018, Qwant a géré plus de 18 milliards de requêtes.

Il va également permettre d’augmenter le nombre de pages référencées afin d’optimiser la recherche. Les nouveaux serveurs vont aussi développer des applications Data (cartographie, reconnaissance de l’image, données anonymes pour le secteur médical,…).

Le nouveau calculateur aura ainsi une capacité de 4 pétaflops. Cela veut dire qu’il pourra traiter 4 millions de milliards d’opérations de calcul en une seconde !

Sa mise en service est prévue pour 2020.

Cette annonce confirme l’attractivité de l’Occitanie dans l’économie des données. La région veut devenir l’une des capitales françaises du secteur.

Pour y parvenir, un cluster est né le 18 avril dernier. Baptisé « Occitanie Data », ce club veut faciliter les échanges entre les collectivités locales et les acteurs privés de la Data. Au total, le cluster compte 17 membres fondateurs dont… Qwant.

Conçu et développé en France, Qwant est le premier moteur de recherche européen à disposer de sa propre technologie d’indexation du web. Mais son principal atout est de protèger la vie privée de ses utilisateurs en refusant tout dispositif de traçage à des fins publicitaires.Un « anti-Google » qui séduit de plus en plus, les entreprises et les institutions françaises. France Télévisions ou l’Assemblée nationale l’ont choisi comme moteur de recherche par défaut.

Julien Leroy

06 Mai

Jujufitcats, la première Youtubeuse Fitness de France

Installée à Albi, Jujufitcats connait un succès fulgurant sur YouTube. A 24 ans, elle est la première youtubeuse fitness de France avec 1,3 million d’abonnés. La Tarnaise nous a accordé sa première interview médiatique.

© Jujufitcats – avril 2019

Justine alias Jujufitcats, nous a ouvert les portes de la salle de Tibo Inshape à Albi pour cette interview.

Cette fois c’est sans leggings et brassière de sport que la youtubeuse s’est livrée à nous tout naturellement et toujours souriante. Tout en arpentant la salle de sport, elle a commencé à nous expliquer, avec passion, sa vie quotidienne, entre tournage, cross fit et posts Instagram.

De 15 000 à 1,3 million d’abonnés 

A 20 ans, elle débute la musculation à Montréal où elle part faire ses études. C’est un renouveau pour cette étudiante atteinte d’anorexie. Depuis ce jour-là, la salle… ou plutôt « le temple », a toujours fait partie de sa vie.

De retour en France, elle continue ses entraînements. La musculation devient une passion. Loin de s’arrêter, cette compétitrice s’attaque à la préparation du Natural fitness show qu’elle remporte en 2017. La même année, Justine se lance dans le concours Miss Inshape, organisé par le Youtubeur Tibo Inshape. Ce toulousain est la star européenne des youtubeurs de fitness avec 6 millions d’abonnés.

Jujufitcats remporte l’élection avec 83.9% des voix ! C’est à ce moment-là que tout bascule. « J’ai gagné 100.000 abonnés en une journée ! » raconte Justine.

Alors qu’elle s’était lancée dans ce concours sur « un coup de tête », cela va devenir le point de départ de sa carrière de youtubeuse. Sous la demande de ses nouveaux abonnés, elle se lance dans la réalisation de vidéo en ligne.

Jujufitcats imagine alors, une chaîne YouTube « sans tabou » qui parle de sport (évidemment) mais aussi de développement personnel et de nutrition. Le tout accompagné d’une bonne dose d’humour.

Aujourd’hui à 24 ans, la jeune femme originaire de l’Essonne, compte 1,3 million d’abonnés et plus de 100 millions de vues. Et s’épanouie dans le Tarn, avec son compagnon…Tibo Inshape.

En travaillant pour YouTube on finit par vivre YouTube

Plus qu’un métier, un mode de vie. C’est une passion dévorante qui demande de la rigueur et énormément de travail. Exemple avec une vidéo où l’on voit Justine faire l’examen d’entrée chez les sapeurs-pompiers. Pour réaliser la vidéo, il a fallu 2 jours de tournage et 2 semaines de montage.

Quand on est youtubeuse il n’y a pas un seul moment où le travail n’entre pas en ligne de compte. « Les abonnés attendent leurs posts tous les jours. Si je n’en envoie pas pendant une journée ils s’inquiètent. J’ai déjà reçu des messages me demandant si j’allais bien » .

« Je reçois beaucoup d’amour et d’encouragement de la part de ma communauté qui est formidable. Ce n’est pas un problème pour moi d’être reconnue j’adore aller à leur rencontre, mais je n’aime pas monopoliser l’attention quand ce n’est pas moi quoi doit être mise à l’honneur » poursuit la youtubeuse.

Mais cet afflux d’amour et de reconnaissance est indissociable de ses inconvénients. Adieu les soirées intimes au cinéma et adieu l’anonymat lors d’un baptême en famille. Pourtant Justine refuse que sa popularité soit un frein à sa vie. « Il était indispensable que je continue à sortir et à voir ma famille » explique Justine.

Malgré tout, Juju reste « spontanée« , c’est son maître mot. Un moyen de ne jamais être à court d’idées et aussi la recette de son succès. La communauté s’est attachée à la Juju naturelle et pétillante capable de poster une photo d’elle sur les toilettes par exemple. « Je ne prépare jamais mes textes à l’avance dans les vidéos, sauf dans celles où j’essaie d’expliquer des termes techniques car je dois rendre le vocabulaire accessible à tous ».

© Jujufitcats – avril 2019

Elle a toujours paru à l’aise face à la caméra

L’exposition publique n’a pas complexé Justine, au contraire elle se sent plus forte. « Chez moi cette exposition a eu un effet bénéfique, je dois tenir le coup pour mes abonnés, je suis devenue un exemple alors je n’ai pas le droit de flancher« .

Cette expérience professionnelle est un nouveau défi que cette compétitrice remporte haut la main. A travers ses vidéos, elle transmet des valeurs, qui lui tiennent beaucoup à cœur comme : rester soit même et surtout s’aimer tel que l’on est. Des qualités qui correspondent tout à fait à sa ligne éditoriale sportive et à sa personnalité franche et naturelle.

Et à part YouTube ?

Si sa carrière devait s’arrêter un jour, Justine souhaiterait ouvrir un restaurant de recettes Healthy.

Justine s’emploie régulièrement à la cuisine avec des recettes fit et gourmandes qu’elle partage dans ses vidéos. D’ailleurs son livre de recette sera publié en septembre 2019.

>>> Pour continuer à découvrir Jujufitcats : Sa chaîne YouTube

>> Reportage de France 3 Tarn du 22 octobre 2019 

Sarah Marty

04 Mai

Des youtubeurs (toulousains) cartonnent avec leurs vidéos sur les jeux de société

Toulouse accueille ce week-end le festival Alchimie du jeu de société. 18.000 visiteurs sont attendus au parc des expositions jusqu’au 4 mai. Ils pourront rencontrer Baptiste, Rachel & Simon, 3 youtubeurs toulousains passionnés de jeux de société. Leur chaîne est n°1 en France avec près de 2 millions de vues.

© Le Passe Temps

Depuis décembre 2016, Baptiste, Rachel & Simon transmettent sur YouTube, leur passion pour les jeux de société via leur chaîne « Le Passe Temps« . 

Chaque mois, les 3 youtubeurs toulousains livrent leurs coups de cœurs, rencontrent les éditeurs et testent les dernières créations. 

Des conseils qui séduisent les internautes amateurs. Ils sont près près de 20.000 à les suivre et leurs 80 vidéos totalisent 2 millions de vues. 

« Nous sommes la première chaîne YouTube de France consacrée au jeu de société » revendique Simon Murat, l’un des 3 fondateurs.

Les 3 youtubeurs sont également vendeurs dans une boutique spécialisée dans les jeux, situés rue des Lois à Toulouse. Ils seront également présents à la 18e édition du festival Alchimie du jeu de Toulouse qui se déroule du 3 au 5 mai 2019.

Les Français aiment joueur. 87% déclare se faire régulièrement une partie en famille ou entre amis. Le secteur qui pèse aujourd’hui 480 millions d’euros (contre 4,3 milliards pour les jeux vidéos). D’ailleurs, la France est le leader européen. Plus de 1200 boutiques spécialisées existent dans l’hexagone. 

Julien Leroy

10 Avr

« Charlie », le premier robot médical autonome, né à Toulouse, débarque à l’hôpital

E-santé. Afin d’aider les patients et les professionnels de la santé, un jeune médecin de Lherm, près de Toulouse, a conçu « Charlie ». Ce robot médical entièrement autonome a déjà intégré un hôpital parisien avant de rejoindre prochainement le service pédiatrie du CHU de Toulouse.

© New Health Community

Du haut de ses 1.60 mètres et de ses 65 kg, Charlie est un robot d’aide médicale.

Un nouveau collègue de travail à l’hôpital

Premier robot médical autonome de France, Charlie a pour objectif de faciliter le quotidien des professionnels de la santé. L’automate aide ainsi le service médical dans la prise en charge des patients et favoriser leur séjour.

Charlie est équipé d’un système de visioconférence permettant au patient de dialoguer à distance avec son médecin. « Cela permet au personnel soignant de répondre aux inquiétudes du patient et le rassurer, sans avoir à se déplacer d’un bâtiment à l’autre » précise son concepteur, Nicolas Homeher.

Le robot embarque également un tensiomètre, un thermomètre, un oxymètre et un stéthoscope. Il suffit au patient d’appuyer sur l’écran et suivre les instructions pour prendre la mesure souhaitée. Les données sont ensuite transmises au médecin.

Charlie peut aussi détendre les patients stressés avec des applications de sophrologies, de relaxation et des jeux.

Malgré l’absence de lien humain, Charlie veut soulager les équipes médicales en sous-effectifs. 

L’automate peut ainsi remplacer les aides-soignants en guidant les personnes malentendantes, effectuer des rondes de nuit et suivre jusqu’à 30 patients. En résumé, Charlie devient un nouveau collègue de travail à diriger avec son smartphone ou avec sa tablette.

Charlie, une idée toulousaine

Charlie est la création du docteur Nicolas Homehr, généraliste à Lherm près de Toulouse. C’est suite à l’hospitalisation de son fils que le médecin constate que peu de moyens sont déployés pour l’accompagnement des patients.

« La distraction que permet Charlie est essentielle pour les séjours hospitaliers de longue durée » affirme Nicolas Homehr.

Pour concrétiser son idée, le concepteur lance en 2017, sa propre start-up à Toulouse : New Health Community.

La commercialisation de Charlie est prévue pour cette année 2019. Après un premier test à l’hôpital Bichat de Paris, Charlie va débarquer au service pédiatrie du CHU de Toulouse et dans un EPHAD.

En attendant, Nicolas Homehr arpente les salons de la Silver Economie pour présenter son invention. Charlie a même fait le déplacement jusqu’à Las Vegas en janvier dernier, pour le CES 2019.

Le généraliste cherche aussi à l’améliorer. Il souhaite créer un partenariat avec l’université Paul Sabatier de Toulouse. Le but étant de développer la reconnaissance faciale de l’androïd avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Comme dans d’autres domaines, les robots arrivent peu à peu dans les hôpitaux et les cliniques. Notamment, les robots chirurgicaux. Aujourd’hui, on compte une soixantaine d’établissements en France qui en sont dotés.

Eva Fleury et Julien Leroy

09 Avr

Journée mondiale de l’ASMR : (re)écouter les chuchotements de la Tarnaise Sandra

Ce mardi 9 avril marque la journée mondiale de l’ASMR. Il s’agit de vidéos de relaxation par le chuchotement. A Castres dans le Tarn, Sandra est l’une des écoutées de France.

© Sandra Relaxation ASMR

Depuis 2012, le 9 avril est la journée mondiale de l’ASMR. Il s’agit d’une méthode de relaxation par le son.

Une voix douce, des tapotements, un chuchotement… les techniques de l’ASMR (pour “Autonomous Sensory Meridian Response”) invitent à se relaxer, à se détendre ou à s’endormir.

Né en 2008 aux Etats-Unies, le concept fait un carton sur Internet avec des milliers de vidéos.

En France, l’une des plus écoutée est située dans le Tarn à Castres.

Depuis 5 ans, Sandra chuchotent aux oreilles de 133.000 abonnés. Sa chaîne YouTube « Sandra Relaxation ASMR » totalise plus de 28 millions de vues. En janvier 2018, nous l’avions rencontré.

>>> Une vidéo pour se faire une idée : 

Julien Leroy

21 Mar

Le secrétaire d’État chargé du numérique attendu dans le Gers (avec le Premier ministre)

Mounir Mahjoubi vient ce vendredi 22 mars dans le Gers. Accompagné du Premier ministre, le secrétaire d’État chargé du numérique vient parler de fracture numérique.

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Seulement 5 semaines après sa visite en Haute-Garonnele secrétaire d’État chargé du numérique revient en Occitanie. Mounir Mahjoubi est dans le Gers ce vendredi 22 mars.

Il accompagne le Premier ministre, Edouard Philippe mais aussi Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des Territoires, Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.

Cette délégation ministérielle vient dans le Gers pour « un point d’étape sur le plan du Gouvernement en matière de couverture numérique des territoires lancé à Cahors en décembre 2017 » précise le communiqué de presse.

A cette occasion, le Gouvernement dévoilera deux mesures permettant un meilleur accès au numérique. Un guichet « Cohésion numérique » qui propose un soutien financier (allant jusqu’à 150 € pour les ménages) n’ayant pas accès à un réseau haut débit. Et un « Pass Numérique » pour aider les Gersois à se former au numérique.

« La visite du Premier Ministre dans notre département pour illustrer le plan du Gouvernement en matière de couverture numérique des territoires confirme que le Gers est devenu une référence en matière d’Internet à Très Haut Débit » s’est félicité Philippe Martin, président PS du Conseil départemental du Gers.

Le Gers lutte contre les zones blanches

Depuis 2 ans, le Gouvernement multiplie les plans nationaux pour faciliter l’accès au numérique dans les territoires. 

Le 14 décembre 2017 à Cahors, le Premier ministre avait présenté sa stratégie pour accélérer le déploiement du haut-débit en France. Et en septembre 2018, il lance son plan du numérique inclusif qui vise notamment à lutter contre les zones blanches. 

En Occitanie, on dénombre près de 90 zones blanches dont certaines dans le Gers.

Le Département a ainsi déjà raccordé à la fibre près de 15 000 foyers gersois via son agence « Gers Numérique ».

Par ailleurs, le Gers est actuellement un terrain de jeu pour les équipes du « TV White Space » (TVWS). Cette technologie conçue par Microsoft utilise les fréquences de la télévision pour connecter les foyers à internet.

Julien Leroy

20 Mar

A Toulouse, des étudiants complètent Wikipédia pour améliorer la représentation des femmes scientifiques

Seulement 17 % des biographies sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia concernent des personnalités féminines. L’ISAE-SUPAERO à Toulouse veut y remédier en organisant un hackathon auprès des étudiants et du personnel.

© Wolfgang Kumm / MaxPPP

Améliorer la représentation des femmes scientifiques sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia. C’est le défi lancé par l’ISAE-SUPAERO de Toulouse, ce mardi 19 mars.

Durant 3 mois, des étudiants et des enseignants de cette école supérieure de l’aéronautique et de l’espace, vont écrire des biographies de personnalités féminines. « Nous allons notamment nous intéresser au domaine de l’aviation » précise Emilie Teyssedre, chargé du programme égalité des chances à l’ISAE-SUPAERO.

Ce hackathon rejoint l’appel du collectif français « Les sans pagEs ». Il s’agit d’une communauté de bénévoles qui veut réduire les inégalités de genre sur Wikipédia. En octobre 2018, sur les 547.599 biographies recensées par la plateforme francophone de Wikipédia, seulement 94.021 concernaient des femmes. Soit une moyenne de 17,17 % selon le collectif née en 2016. La version anglophone est également dans la même tendance (18%).

Les premières contributions toulousaines seront mises en lignes d’ici quelques semaines.

>>> Plus d’info avec le reportage TV de France 3 Toulouse (Stéphane Compan et Frédéric Desse) : 

Julien Leroy

19 Mar

Aveyron : « Ami des lobbies », la nouvelle web-série sur l’environnement qui cartonne !

En seulement deux épisodes, la web-série de Millau totalise plus de 2,7 millions de vues. Un succès inespéré pour une fiction qui parle d’écologie et de protection du climat. Sa recette : un humour cynique qui met en scène des lobbys faisant l’éloge de la destruction de l’environnement.

© Ami des lobbies

« Ami des lobbies » est une web-série « engagée dans la préservation du vivant » précise immédiatement Jérémy Bismuth, le réalisateur.

Ici, pas question d’une fiction catastrophique sur l’écologie. Le réalisateur a délibérément pris le contre-pied de la « sensibilisation classique » en se faisant l’avocat du diable.

Sa création raconte l’histoire d’un « lobbyiste et d’une scientifique corrompues qui, avec entrain et pédagogie, font l’éloge de toutes les actions qui détruisent l’environnement« . Les deux héros sont joués respectivement par l’acteur parisien Hadi Rassi et par la comédienne aveyronnaise Laura Flahaut.

Avec une bonne dose de parodie, la websérie veut sensibiliser le grand public à l’environnement et à la surconsommation. Chaque épisode est pédagogique et très bien documenté. La production aveyronnaise est dans la veine des vidéos de « Tout le monde s’en fout« .

Une version satirique de l’écologie qui cartonne sur Facebook

Publié le 29 janvier dernier, le premier épisode consacré à la déforestation frise le million de vues. Le second opus sur les produits phytosanitaires totalise déjà 1,7 million de vues en l’espace de trois semaines. Soit un total de 2,7 millions de clics. 

Un succès inespéré pour son réalisateur Jérémy Bismuth. « Je suis le premier surpris » avoue-t-il. « La vidéo est très partagée sur Facebook« .

A 34 ans, ce vidéaste et photographe habite à Compeyre près de Millau. Après une licence à la faculté de cinéma de Paris, il réalise des reportages photos, des films d’entreprises et des courts-métrage. En novembre 2018, il se lance dans le tournage du premier épisode de l’ami des lobbies.

Le troisième épisode sera diffusé ce lundi 1er avril. Au total, une « dizaine d’épisodes est en chantier » précise Jérémy Bismuth.

En attendant, découvrez les deux premiers opus de l’Ami des lobbies :

>>> Une équipe de France 3 Rodez (Mathilde De Flamesnil et Regis Dequeker) a suivi l’équipe de la web-série lors d’un tournage : 

Julien Leroy

10 Mar

Où se balader dans le Tarn ? le site « 81rando » propose plus de 8800 km de randonnée

Envie de randonner dans le Tarn ? Le site web « 81rando » va devenir votre compagnon de route. Alimenté par un randonneur passionné de 62 ans, il propose plus de 660 itinéraires balisés.

© Philippe Turpin / MaxPPP

« 81rando est un site pour les randonneurs dans le Tarn » résume en quelques mots Michel Delpech, son fondateur.

Ce retraité de 62 ans est un mordu de la randonnée pédestre depuis des décennies.

Alors, il a eu l’idée de cartographier tous les itinéraires de randonnée du Tarn et des communes voisines.

Ouvert en mars 2018, « 81rando » propose aujourd’hui 655 itinéraires, soit plus de 8800 km. Pour chaque parcours, vous pouvez télécharger, librement, la fiche informative accompagnée des cartes Google Maps et IGNrando.

Ce site web est une véritable bible des randonnées tarnaises.

« 81rando n’est pas un site officiel. Il est le fruit d’une initiative individuelle » précise Michel Delpech. « Il rend, à sa manière, hommage à tout le travail mis en œuvre (..) par le Conseil départemental du Tarn qui anime depuis longtemps une dynamique autour de la qualité des itinéraires de randonnée pédestre ».

>>> Site web : www.81rando.fr

Julien Leroy