Le « Airbnb » des salons de coiffure, LeCiseau.fr, annonce ce jeudi 29 août, le rachat de Bigoudy à Toulouse. Cette startup de la ville rose est spécialisée dans le service de coiffeurs à domicile. Les 3 fondateurs de Bigoudy quittent également le navire pour se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale.
La branche coiffure de la BeautyTech se réorganise en France.
LeCiseau.fr, leader en France de la réservation en ligne dans les salons de coiffure, officialise ce jeudi 29 août, le rachat du Toulousain Bigoudy.fr, service de coiffeurs à domicile.
Née en 2016 à Toulouse, la plateforme Bigoudy.fr propose aux particuliers un réseau de coiffeurs à domicile pour leur faire gagner du temps. Une offre qui a convaincu des centaines de coiffeurs indépendants et des milliers de clients.
Parallèlement, la jeune pousse parisienne LeCiseau.fr lance son service de « Airbnb » des salons de coiffure. Elle est la première à proposer de réserver un créneau chez un coiffeur sur les heures creuses du salon et bénéficier ainsi de 50% de réduction. Un concept qui permet aux coiffeurs de combler les sièges « vides » durant la journée. Toulouse a été la première ville française à tester ce dispositif.
Cette reprise va permettre à la startup LeCiseau.fr de lancer une nouvelle offre commerciale à destination coiffeurs freelances.
« Nous rachetons la base de données de Bigoudy pour proposer aux coiffeurs à domicile de venir louer occasionnellement des fauteurs dans un salon » nous explique Nael Hamameh, CEO de LeCiseau.fr.
Ce nouveau service permet à la fois, aux indépendants de bénéficier d’un salon et aux propriétaires d’augmenter l’activité de leur local. L’offre sera lancée d’ici fin septembre 2019 en France.
Nouvelle start-up pour les Toulousains de Bigoudy
Ce rapprochement entraîne également la fin de la marque « Bigoudy » et de l’aventure des 3 fondateurs toulousains : Morgan Charton, Paul Bellucci et Olivier Bellucci. Le trio lance une nouvelle startup : Shapy, spécialisée dans l’organisation d’activités bien-être sur le lieu de travail.
“C’est une fierté de voir notre projet repris par une entreprise telle que LeCiseau.fr qui a réussit à devenir leader sur son marché en aussi peu de temps. Nous continuons dans l’aventure entrepreneuriale avec Shapy (..) et savons nos utilisateurs et professionnels entre de bonnes mains ! » annoncent les concepteurs de Bigoudy.
Une attaque informatique nationale a visé, ce samedi 10 août, les 120 cliniques et hôpitaux privés du groupe Ramsay, selon France 3 Marseille.
La cyberattaque a ainsi touché 2 cliniques de l’agglomération toulousaine : l’Union et Marquisat situées sur la commune de Saint-Jean. Une information confirmée par la direction. La situation devrait revenir à la normale d’ici le 16 août.
Cependant, les 3 établissements toulousains du groupe Capio, acquis par Ramsay en février 2019, ne sont pas concernés. « Ils n’avaient pas encore basculé sur notre système informatique » précise le siège. Il s’agit des cliniques de Quint-Fonsegrives (Croix du Sud), de Beaupuy et de Cornebarrieu (Cèdres).
L’attaque malveillante a bloqué la messagerie et les applications-métiers forçant les employés à « revenir au papier, au crayon pour gérer les plannings » déclare la direction de Ramsay. « Mais nous sommes certains qu’aucune donnée n’a été volée« .
Le groupe de santé, leader français de l’hospitalisation privée, a souhaité se montrer rassurant : « La continuité et la sécurité des soins n’ont pas été affectées » a-t-elle affirmée.
Ce n’est pas la première fois que des hôpitaux français sont la cible de cyber-délinquants. En mars 2019, 600 ordinateurs du CHU de Montpellier ont été infectés. D’autres attaques ont lieu à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Condrieu (Rhône) depuis le début de l’année. Un phénomène qui inquiète le Gouvernement.
La location de piscines entre particuliers est en plein boom en France. Plusieurs plateformes se sont lancées sur ce créneau mais aujourd’hui en 2019, deux startups dominent le marché national : Swimmy et le Toulousain, « Louer une piscine ».
Depuis l’été 2017, la location de piscines entre particuliers séduit de plus en plus.
Comme sur Airbnb, les propriétaires de piscines et de spas proposent leur plan d’eau pour quelques heures. Un bon moyen pour rencontrer du monde tout en réduisant le coût d’entretien du bassin. Du côté des baigneurs, il suffit de réserver directement en ligne pour se rafraîchir et profiter éventuellement d’un jardin privé.
Plusieurs plateformes se sont lancées sur ce créneau mais, aujourd’hui en 2019, deux startups dominent le marché national.
Pionnier du secteur, Swimmy est le leader français. La jeune pousse créée par Raphaëlle de Monteynard, revendique 32.000 utilisateurs et plus de 1200 lieux de baignades.
Juste derrière se trouve « Louer une piscine » né à Toulouse en août 2017 grâce à Arnaud Biehler et Laura Strelezki.
Très vite, le site toulousain rencontre le succès, notamment grâce à des tarifs de groupe (et non individuels).
Aujourd’hui, Louer une piscine cartonne. « 100.000 visites durant les 30 derniers jours. C’est 10 fois plus que l’an dernier » affirme Laura Strelezki. Un pic de fréquentation qui permet à la jeune pousse de proposer 500 piscines aux « 9000 baigneurs » de l’application. « Actuellement, nous avons enregistré plus de 2000 réservation » complète la co-fondatrice.
La location de piscines privées est devenue un filon économique pour les plateformes et pour les propriétaires. Les tarifs varient de 10 à 30 € par personne et les commissions vont de 10 % à 20% selon les deux acteurs du marché. Cela offre une belle marge financière aux loueurs.
Le Airbnb des piscines privées devrait continuer à progresser. La France compte 1,6 millions de bassins privés. Et 1 français sur 4 rêve d’avoir une piscine selon un sondage de la Fédération des Professionnels de la Piscine et du spa (FPP).
Elles se sont fait une place dans une communauté d’homme. Entre YouTube, Fitness et musculation, ces influenceuses transforment leurs différences en force. Rencontres et décryptage.
Des stars féminines, qui malgré une percée remarquée, ne battent pas le record de popularité de leurs homologues masculins sur YouTube. Un fait que l’on explique en comparant le nombre d’abonnés sur les chaînes d’hommes ou de femmes sur YouTube d’une manière générale. Par exemple le premier youtubeur toutes catégories confondues en France compte 13 millions d’abonnés alors que la première youtubeuse totalise 4 millions d’abonnés. Les youtubeuses fitness n’échappent pas à la règle : 6 millions d’abonnés pour le premier youtubeur fitness Tibo Inshape et 1.4 million d’abonnés pour la première youtubeuse fitness, Jujufitcats.
Inhibition et a priori
Si la musculation est moins populaire chez les femmes, pour Jujufitcats c’est une question d’a priori : « La musculation est avant tout considérée comme un sport masculin, alors on aurait tendance à faire plus confiance à un homme qu’à une femme pour délivrer des conseils sur ce sport« .
Pour Christine Mennesson, spécialiste de la construction du genre dans le sport à l’université Paul Sabatier de Toulouse, la musculation est réservée aux hommes car synonyme de virilité alors que les femmes sont plus orientées vers la danse ou la gymnastique pour affiner leur corps. C’est la société qui est stéréotypée, comme la couleur bleu représente les garçons et le rose les filles.
C’est une bipartition des sexes qui se ressent au sein même d’une salle de sport. Selon Fabrice, le manager de la salle Espace Forme à Muret, les cours collectifs sont fréquentés aux 2/3 par des femmes. Pour Movida c’est le même constat, les plateaux de musculation sont composés à plus de 70% d’hommes.
Un phénomène qui se traduit également au travers des vidéos des youtubeuses. Leurs conseils en musculation sont moins populaires que ceux des hommes.
Pour Julien, un abonné et adhérent de la salle de sport Movida, cette hétérogénéité vis-à-vis de ce sport s’explique aussi par « une vision de la société qui a toujours donnée une place forte au sexe masculin, ce qui a engendré une inhibition de la parole des femmes. C’est cette vision encore sexuée et patriarcale qui formate encore les mentalités de nos jours« . Cette inhibition se traduit par la peur des plateaux de musculation en salle…Peur du jugement physique, peur du ridicule, peur d’être comparé en fonction des capacités physiques…
Et c’est sur cet aspect-là que travaillent les youtubeuses. En montrant leurs corps de femmes athlétiques, elles participent à la désinhibition du sexe féminin dans les salles de sport.
Le physique, un atout pour une Youtubeuse fitness
Toutes n’ont pas le même ressenti. Selon Caroline CLN (youtubeuse Fitness de Castres suivie par 96.000 abonnés), être une femme est atout de taille. « Ma communauté est majoritairement masculine, et je pense qu’il est plus facile pour une femme de s’imposer dans le milieu du fitness et en particulier sur les réseaux sociaux » affirme-t-elle.
Le physique, un atout pour des youtubeuses fitness. Elles représentent une femme désinhibée avec un corps musclé, plaisant à regarder pour certain mais aussi décomplexant pour certaines femmes. Elles constituent un exemple et cela permet aux femmes de se montrer à la salle en brassière ou en legging moulant.
Ces youtubeuses prouvent que musculation et féminité sont compatibles. A la différence, les hommes prennent beaucoup plus de muscle ce qui rend leur masculinité plus imposante. « Ça peut nous donner confiance en nous, montrer que les femmes aussi font de la musculation et pas seulement les hommes. Que tu peux être féminine aussi en faisant du sport et enlever cette idée de « tu serais une camionneuse » nous dit Laura, une abonnée qui pratique la musculation en salle.
Grâce aux femmes, ce sport dépasse ne se limite plus à la force et à la prise masse musculaire. « On ne peut pas comparer les performances entre un homme et une femme, mais un homme peut toujours utiliser sa force pour compenser sur un exercice de cross fit par exemple, alors qu’une femme doit se perfectionner dans la technique pour rivaliser » nous dit Jujufitcats.
Du virtuel au réel, encourager à la pratique du sport
Les youtubeuses renvoient un message de motivation et d’encouragement à une communauté de femmes et d’hommes étrangers aux salles de sport.
La youtubeuse Jujufitcats :
Pour Caroline CLN, le but est aussi « d’inspirer les femmes, de les pousser à se prendre en main et de les motiver » (..). « Quand j’ai commencé à la salle je me trouvais ridicule » nous dit-elle en souriant. La Tarnaise cherche désormais à élargir sa communauté féminine sur YouTube
A travers leurs chaînes, elles inspirent des femmes mais aussi des hommes qui ne se sentaient pas à leur place dans ce milieu. C’est là que réside la force d’une youtubeuse fitness. Elles rendent la discipline accessible à tous. YouTube participe à relayer leurs messages et à rendre ce sport plus populaire.
Selon Fabrice, le manager de la salle Espace Forme à Muret, il y a de plus en plus de jeunes femmes sur les plateaux de musculation grâce aux influenceuses. Elles ont donc un impact direct et positif dans les salles de sport, auprès des hommes comme des femmes.
Insolite. Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles et aux associations qui résistent. Parmi les opposants à cette standardisation des fruits et légumes, le reportage citait « Kokopelli » basée en Ariège. Une visibilité médiatique qui a provoqué un pic de fréquentation sur leur site internet, entraînant son plantage durant plusieurs heures.
Capture écran / crédit cash investigation
« Vers 22h00, lorsque l’émission a parlé de Kokopelli avec l’interview de notre président Ananda Guillet, notre site internet a connu un pic de fréquentation avec plus de 20.000 connexions » raconte Anita Siegrist, la responsable de la communication de l’association ariégeoise Kokopelli.
« Le site n’a pas tenu le choc » poursuit-elle. Résultat : le site internet était inaccessible durant 2 heures. « Notre hébergement ne prévoit pas autant de connexions simultanées« .
Ce bug technique inattendue n’entame pas la joie de l’équipe de Kokopelli, heureuse de cette visibilité médiatique.
Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » (présentée par Elise Lucet) était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles. L’enquête de Linda Bendali évoque également les associations, artisans et agriculteurs qui résistent à cette industrialisation du végétal.
Depuis 26 ans, l’association Kokopelli est l’un des principaux opposants français. Basée au Mas d’Azil en Ariège, elle distribue des semences biologiques, libres de droits et et reproductibles. Le collectif sensibilise aussi le grand public aux dérives de la grande distribution et des lobby agricoles.
Au lendemain de la diffusion, le site web de Kokopelli enregistre encore, un nombre de visiteurs record.
Olivier Auradou est désormais délégué général du nouveau « Occitanie Data ».
Né en avril 2019, ce cluster veut faciliter les échanges entre les collectivités locales et les acteurs privés de la Data. Au total, le club compte 19 membres fondateurs dont Qwant.
A terme, Occitanie Data veut devenir l’un des acteurs incontournables de la région dans l’économie des données.
Pour y parvenir, le cluster a dévoilé ce mardi 18 juin, le nom de son premier délégué général : Olivier Auradou. Une nomination qui peut surprendre car ce Toulousain de 40 ans était auparavant… journaliste dans la presse écrite. Mais aujourd’hui, ce spécialiste du numérique veut entamer une nouvelle carrière.
« Après plus de 16 années en tant que journaliste, voici que j’entame ma deuxième vie professionnelle. Nouveau domaine, nouveau métier,nouveau challenge. La chance ne sourit qu’aux audacieux ! » avoue-t-il.
Un nouveau métier qui sera chargé de « faire tourner l’asso, sur le plan admin, mais aussi gérer les appels à projets, être le coordinateur entre les 19 structures membres, faire de la communication » détaille-t-il.
@OccitanieData a son délégué général : bienvenue à Olivier Auradou qui va nous aider à porter haut notre projet d’espace de confiance de l’économie de la donnée ! pic.twitter.com/ZPHurKyXhJ
— Bertrand Monthubert (@b_monthubert) 18 juin 2019
Le leader national de l’élevage collaboratif est en difficultés financières. My Horse Family est en redressement judiciaire. Son fondateur espère trouver trouver de nouveaux investisseurs pour sauver la start-up basée à Montpellier.
Née à Montpellier, la startup est en redressement judiciaire depuis le 20 mai. Une procédure enclenchée à la demande du fondateur, Romain Lévy.
« On savait que nous avions besoin de 300.000 euros pour fonctionner. Nous étions déjà parvenus à lever la moitié » explique l’entrepreneur. « Nous devions boucler une nouvelle levée de fonds de 150.000 euros mais il y a eu des imprévus…« .
Résultat : un défaut de paiement qui a contraint Romain Lévy à saisir le tribunal de commerce de Montpellier.
Aujourd’hui, My Horse Family cherche de nouveaux investisseurs pour se sauver. Parallèlement, le rapport de l’administrateur judiciaire est attendu pour le 5 juillet prochain.
L’élevage 2.0
L’élevage collaboratif est la déclinaison du crowdfunding chez les éleveurs d’animaux. Il s’agit simplement de devenir co-propriétaire d’un cheval ou d’un cochon en aidant financièrement l’agriculteur.
Depuis juillet 2016, My Horse Family propose de devenir co-éleveur d’un poulain ou d’un cheval de course. Il suffit de prendre une part financière. A plusieurs, vous soutenez ainsi l’éleveur et la qualité de son travail. Et vous retrouvez votre mise au moment de la vente du cheval.
Durant les premières années du poulain, les co-éleveurs peuvent rendre visite à l’animal, recevoir des nouvelles sans oublier la possibilité de choisir son nom.
En 3 ans d’existence, la startup occitane est parvenu à financer 18 chevaux.
En 2022, la crypte de l’église Saint-Aubin de Toulouse, accueillera des… startups. L’espace de 1800 m² sera destiné aux professionnels de la 3D, de l’animation et des jeux vidéos. Un projet unique en France.
Implanter des startups du numérique dans une… église ! Une idée unique en France, qui verra le jour à Toulouse en 2022.
Le projet consiste à réaménager la crypte de l’église Saint-Aubin.
Situé dans le centre-ville, l’édifice religieux date de 1847. Mais son architecte, Jean-Marie-Thérèse-Auguste Delort ne parviendra jamais à le terminer, faute de budget. Son oeuvre sera achevé quelques décennies plus tard. Aujourd’hui, le lieu accueil des messes mais sa crypte, fermée depuis 20 ans, va connaîtra une seconde vie.
Baptisé « Light House« , le projet vise à transformer 1800 m² de surface.
L’objectif est d’implanter plusieurs startups et entrepreneurs. Le lieu veut offrir un espace de travail et « donner de la visibilité aux industries créatives et culturelles existantes du territoire et attirer d’autres talents » explique le groupe ICADE à l’initiative de ce projet insolite.
Concrètement, la crypte accueillera des professionnels travaillant dans « l’image et la production de contenus comme du cinéma, d’animation, des jeux vidéo ou encore du virtuel« . Mais aussi quelques jeunes entreprises spécialisées dans la crytomonnaie et dans le e-tourisme.
Le site « s’articulera autour de 4 espaces : Séquence Production (proposant des studios pour le cinéma ou les jeux vidéo), Séquence Création Digitale (accueillant des entreprises dans les espaces tertiaires hybrides partagés), Séquence Émotion (liant les espaces intérieurs et extérieurs en mettant en avant le partage artistique numérique et les rencontres) et Séquence Expérimentation (valorisation et mise en exposition d’outils immersifs et virtuels) »
En attendant de connaître les occupants de ce nouveau tiers-lieux, le réaménagement devra amener la lumière vers la crypte. « Deux nouvelles entrées seront créées de part et d’autre des côtés de l’église, sous forme de gradins urbains invitant le public à la découverte de Light House » détail le mandataire.
Le lancement des travaux est programmé fin 2020 pour une ouverture début 2022. En attendant, une concertation est menée avec le diocèse, les riverains, les associations et les écoles du quartier.
La valorisation de la crypte Saint-Aubin fait partie des 15 lauréats sélectionnés par le jury « Dessine-moi Toulouse ». Lancé en 2018 par Toulouse Métropole, ce concours cherche à retenir les futures infrastructures urbaines de la ville rose.
Exclusivité. Un espace e-sport destiné au public en situation de handicap, verra le jour à Toulouse. Ce centre, unique en France, sera intégré au complexe « ICONE » dédié au jeu vidéo compétitif. L’ouverture est prévue pour 2022 dans le quartier des Argoulets.
Créer un espace e-sport pour les personnes handicapées passionnées de jeu vidéo. C’est le rêve de la start-up varoise HitClic (ex-Handigamer), spécialisée dans la conception de manettes de jeu adaptées aux personnes à mobilité réduite.
Unique en France, ce centre verra le jour à Toulouse en 2022 dans le quartier des Argoulets.
Au-delà des espaces de gaming accessibles aux personnes handicapées, ces derniers trouveront des conseils et du matériel pour jouer de façon optimale.
« Nous prévoyons une présence locale avec du matériel de démonstration, une zone en accès libre afin d’accueillir le public et un atelier avec des moyens techniques tels que l’impression 3D, permettant de réaliser des adaptations de manettes de jeu vidéo sur mesure » détail David Combarieu, le CEO de HitClic.
Intégré dans le futur complexe « ICONE »
ICONE est projet d’un complexe entièrement dédié au esport.
L’enceinte de 16.000 m² proposera des espaces de jeu vidéo pour les amateurs et les professionnels, mais aussi une école esport, un incubateur de startups, une salle de réception, des escape game interactif, des salles de réalité virtuelle, des simulateurs,…
Le projet est porté par Edelis avec l’aide de Stakrn (spécialisé dans le business de jeu vidéo compétitif). Après avoir été récompensé en mars 2019, lors du concours urbain “Dessine-moi Toulouse” organisé par Toulouse Métropole, ICONE ouvrira ses portes dans 3 ans.
A terme, ICONE espère accueillir des manifestations esportives en marge des JO 2024 en France.
Opus-musiques.fr est un webzine consacré aux musiques actuelles à Toulouse et sa région. En cinq ans, il est devenu une référence de la scène musicale de la ville rose en proposant, notamment, des concerts acoustiques et une playlist 100% locale.
Crédit : @remysirieix
Faire découvrir la musique et les artistes de la scène toulousaine. C’est l’objectif du site web « Opus Musiques », unique sur la toile occitane.
« Il s’agit de nos coups de coeur, de nos découvertes sans nous mettre de barrière » précise Rémy Sirieix, fondateur d’Opus-Musiques. Pop, rock, electro, blues, world, chanson,… le site balaye tous les genres musicaux. Chaque groupe ou artiste est présenté brièvement afin de laisser place à un morceau. A l’internaute de se faire son propre jugement. Des interviews de groupe sont également réalisés. Le site est mis à jour plusieurs fois par semaine.
Des concerts acoustiques sont également organisés et filmés. « On organise 3 concerts acoustiques par an. (..) Chacun est enregistré en audio et offert en format mp3 au public » explique Rémy Sirieix.
Lancé en juin 2014, Opus-musiques est animé par des passionnés de musique, « tous bénévoles » précise Rémy Sirieix. L’équipe compte 13 contributeurs actifs, 7 photographes, 6 rédacteurs et 1 personne pour la maintenance technique.
En 5 ans, Le webzine est devenu une référence de la scène musicale de la ville rose. « On est jury de plusieurs tremplins : décroche le son (mairie de Toulouse), Printemps de bourges Occitanie ouest et le weekend des curiosités (bikini – bleu citron) à Ramonville » poursuit le fondateur.
Opus-musiques fêtera ses 5 printemps lors d’une soirée musicale prévue le 5 juin prochain, au Connexion Live de Toulouse.