29 Juin

Hautes-Pyrénées : Ogoxe, un objet connecté pour alerter sur les risques d’inondations

La start-up Ogoxi, basée à Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) vient de concevoir une balise connectée (IoT) qui mesure la montée des cours d’eau et donne l’alerte. Les inondations sont le premier risque nature en France.

© Ogoxe

© Ogoxe

La crue meurtrière de juin 2013 dans les Pyrénées est encore dans les mémoires. Un événement aux conséquences dramatiques dont certaines pourraient être évitées grâce au dispositif « Ogoxe » créé par une start-up de Saint-Laurent-de-Neste dans les Hautes-Pyrénées.

« OGOXE est une solution d’alerte aux crues qui s’adresse à la fois aux élus (..) et aux riverains » explique le fondateur Guillaume Délai.

Concrètement, il s’agit d’un objet connecté équipé d’une caméra à ultrasons, qui « calcule en permanence la hauteur des cours d’eau tout en tenant compte des précipitations et des paramètres du terrain » détaille le concepteur. Toutes les données sont modélisées et disponibles, en temps réel, via une application. Ogoxe permet ainsi de prévoir une crue ou une montée des eaux grâce à une série d’algorithmes.

Par ailleurs, un boitier « est fourni aux riverains exposés, qui informe en permanence les indications du niveau de danger, même quand les réseaux de communication sont endommagés » assure la start-up pyrénéenne. Un système de prévention complémentaire qui fait gagner du temps en cas d’évacuation.

Guillaume Délai espère séduire les collectivités locales. Les inondations sont le premier risque naturel en France. 11 % de la population est exposée à la menace d’une crue. Pourtant « seuls 20 000 km de cours d’eau sont surveillés sur les 428 906 km que l’on compte dans l’hexagone » précise-t-il.

>> Reportage sur Ogoxe – France 3 MidiPyrénées (Denis Tanchereau) – mai 2017  :


Objet connecté pour prevenir les crues

Julien Leroy

16 Mai

La start-up toulousaine Demooz propose de tester un produit high-tech chez un particulier avant de l’acheter

La start-up toulousaine Demooz vous propose de tester un produit avec un particulier qui le possède déjà. Spécialisée dans les innovations numériques et les appareils high-tech, la plateforme de recommandation sociale compte plus 60.000 utilisateurs. Reportage sur cette nouvelle success-story.

© Demooz

© Demooz

« Essayez avant d’acheter« , c’est le slogan de la start-up toulousaine Demooz, spécialisée dans la recommandation sociale d’innovations numériques et d’appareils high-tech. Elle met en relation des futurs acheteurs avec des particuliers qui possèdent déjà le produit convoité. Cela permet de le tester en conditions réelles et de discuter avec un utilisateur convaincu (ou pas).

Il suffit de s’inscrire gratuitement sur la plateforme en proposant, soit d’être un « démonstrateur », soit d’être un « testeur ». Un concept simple qui fonctionne. Lancée en décembre 2013, Demooz compte plus de 60.000 utilisateurs dans toute la France, 15 salariés et des bureaux à Bordeaux et Paris. 

Objets connectés, drones et… prochainement des voitures électroniques

Le modèle économique de Demooz repose sur des partenariats avec les marques qui veulent se faire connaître. 250 produits sont ainsi référencés : de la montre connectée, au robot de cuisine en passant par le drone et l’imprimante 3D.

Mais, la jeune pousse toulousaine souhaite étendre son service à tous les secteurs. D’ailleurs, elle vient de signer avec un grand constructeur automobile français, pour proposer en test des voitures électriques. En avril, Demooz avait également décliné son site pour « tester » les candidats du 2e tour de l’élection présidentielle 2017

>> Reportage sur Demooz  – France 3 MidiPyrénées – mai 2017  :


Start-up Demooz

Julien Leroy

20 Avr

Présidentielle 2017 : En Haute-Garonne, Fontenilles va expérimenter le dépouillement numérique

Informatiser et suivre en temps réel le dépouillement des votes. C’est l’innovation proposée par la commune de Fontenilles en Haute-Garonne pour l’élection Présidentielle 2017. Un dépouillement 2.0 qui pourrait révolutionner le système actuel avec crayons et papier.

© SEVERINE COURBE / MaxPPP

© SEVERINE COURBE / MaxPPP

A l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle 2017, la commune de Fontenilles va expérimenter, ce dimanche 23 avril, le dépouillement numérique des votes. 

Le principe est de saisir informatiquement, le dépouillement des bulletins de vote. Une tâche assurée par un « scrutateur numérique« . Les résultats provisoires et définitives de chaque bureau sont alors stockées et publiées, en temps réel, sur un site web visible depuis un smartphone.

L’objectif est de « donner à toutes les personnes impliquées (..) la possibilité de visualiser le déroulement et les résultats d’un dépouillement en temps réel » explique Philippe Nivert, le premier adjoint de Fontenilles à l’origine du projet. 

Pour ce pour ce premier tour, le « dispositif reste expérimental » précise l’élu. Aucune diffusion au grand public n’est prévue. Et l’adresse web restera réservée aux candidats, aux administrations et aux personnes présentes le soir du scrutin. Le dépouillement manuel sera évidemment assuré.

Ranger le crayon et le papier ?

Mais à terme, Philippe Nivert espère intégrer ce système au dispositif légal. Aujourd’hui, le dépouillement électoral s’opère avec plusieurs scrutateurs qui comptent et notent sur… des feuilles en papierIl existe également le dépouillement électronique qui consiste à lire les résultats des machines à voter. Toutes ses données sont ensuite transmises à la Préfecture qui les informatise pour le ministère de l’intérieur. Le dépouillement numérique de Fontenilles ferait ainsi gagner du temps au mairie.

Cette innovation « unique en France » assure le premier adjoint, a été developpée avec des étudiants de l’IUT informatique de Blagnac. Un partenariat avec le groupe Makina Corpus (spécialiste des logiciels libres et des applications mobiles) a été également conclu pour lancer une « démarche nationale« .

Fontenilles envisage d’étendre l’expérimentation jusqu’aux élections législatives en juin 2017. A suivre…

>>> Reportage de France 3 Midi-Pyrénées – 6 juin 2017 :

Dépouillement numérique à Fontenilles

Julien Leroy

04 Avr

Les créations 3D du toulousain Visiolab au service de l’immobilier et de… l’événementiel

Modéliser en 3D la cérémonie d’ouverture de l’Euro 2016 pour n’oublier aucun détail ou créer un configurateur virtuel d’appartement. Ce sont les spécialités du studio toulousain Visiolab. Créée par deux Aveyronnais, la société est devenue l’un des experts nationaux des images de synthèse dans le secteur de l’immobilier et de l’événementiel.

© Visiolab /

© Visiolab /

Visiter virtuellement un futur logement, visionner en 3D un projet de résidence immobilière, configurer une cuisine ou modéliser un concert au Stade de France,… le studio Visiolab est spécialisé dans la création d’images de synthèse, fixes ou animées.

En 2002, deux amis aveyronnais, Julien Cabiac (de formation commerciale et vidéo) et Samuel Maffre (professionnel du multimédia), se lancent dans l’aventure de l’entreprenariat en créant Visiolab dans le centre-ville de Toulouse.

La principale activité de la PME est la modélisation immobilière en 3D. Pionnier au début des années 2000, elle est ainsi devenue l’un des leaders régionaux. Visite en 360°C, images de synthèse de logement,… les créations de Visiolab permettent aux promoteurs immobiliers de visualiser et de présenter leur projet.

Pour rester compétitive, la société de 11 salariés innove. Pour le compte d’Urbis, elle vient de lancer le premier configurateur virtuel d’appartement. Le futur propriétaire « peut se déplacer librement de pièces en pièces, dans un univers 3D immersif à 360° » expliquent les fondateurs de Visiolab. L’outil digital permet ainsi de « modifier le motif ou la taille du carrelage au sol, sélectionner les coloris et les matériaux de la cuisine et de la salle de bain et choisir la couleur des poignées de portes« .

De l’immobilier à la fan Zone de l’Euro 2016

Si les images de synthèse de logement sont aujourd’hui omniprésents, la 3D peut également aider à l’organisation de grands événements. C’est pourquoi en 2006, Visiolab se lance dans ce marché de niche.

Concrètement, les infographistes toulousains proposent de reproduire en 3D un concert ou une cérémonie d’ouverture d’une grande compétition sportive, avec animation de la foule. Cela permet aux organisateurs de visualiser la mise en scène et les aspects techniques avant le jour J.

Visiolab est l’un des seuls à proposer ce type de service en France. La société a ainsi participé à l’organisation des fans zones de l’Euro 2016 à Toulouse et Lyon, au concert de David Guetta en juin 2016 ou à un gala organisé par Coca. Ce secteur de la modélisation de l’événementiel est en pleine expansion.

Parallèlement, la PME toulousaine étend ses créations virtuelles aux cuisinistes et plus, surprenant, au secteur de l’apprentissage. Début 2017, elle vient de créer une filière, avec le Toulousain Bizness, pour développer des outils digitaux destinés à des formations professionnelles.

Julien Leroy

21 Mar

Jeux vidéo : Parier (gratuitement) sur des compétitions d’e-sport avec le site toulousain Betters’Rift

Betters’Rift propose aux fans d’eSport de parier (gratuitement) sur des compétitions de jeux vidéo. Née à Toulouse, la plateforme est unique en France.

© MaxPPP

© MaxPPP

League of Legend, Counter Strike, OverWatch… ces jeux vidéos restent (encore) méconnus pour le grand public. Pourtant, ils rassemblement des millions de joueurs à travers le monde (dont 4,5 millions en France). Il existe même des compétitions internationales qui réunissent des milliers de spectateurs.

Ce marché mondial du e-sport (sport électronique) est estimé à 1 milliard d’euros en 2017.

Un business du futur qui a donné l’idée à 3 Toulousains, Alexis Cassan, Philippe-Adrien Chaix et Manuel Godeux, de créer Betters’rift

Lancé en octobre 2016, Betters’rift propose des paris en ligne sur les matchs de jeux vidéo. Le tout est entièrement gratuit. « Pour parier, pas besoin de carte bleue » précise Philippe-Adrien Chaix, l’un des créateurs. « L’utilisateur se connecte et reçoit une somme virtuelle qu’il peut miser. S’il gagne suffisamment, il peut échanger ses gains contre des cadeaux chez nos boutiques partenaires ».

Nous avions été les premiers à vous présenter cette plateforme unique en France.

Depuis le début de l’année 2017, la stat-up est installée au sein de l’incubateur du Crédit Agricole à Toulouse. Une de nos équipes ont pu les rencontrer  :


Betters’Rift pour parier sur le e-sport

Julien Leroy

29 Jan

CES 2017 : Quelles retombées économiques pour les start-up de Toulouse et Montpellier ?

Malgré un déplacement coûteux, de nombreuses jeunes pousses de Toulouse et de Montpellier, ne regrettent pas le voyage au CES de Las Vegas. Leurs innovations ont cartonné, décrochant des contacts avec de grandes groupes mondiaux. Témoignages.

@ Catspad

@ Catspad

37 startup de Toulouse, Montpellier et de l’Occitanie étaient présentes au Consumer Electronics Show (CES) 2017, du 5 au 8 janvier à Las Vegas. Il s’agit du plus grand salon mondial consacré au high-tech et au numérique.

Une vitrine mondiale qui permet à nos jeunes pousses régionales soit de se faire connaître, soit de « dénicher les nouvelles idées et les tendances » explique le Toulousain, Julien Cabiac de Visiolab. Sa société est spécialisée dans la modélisation 3D pour l’immobilier et l’évènementiel. Pour son premier voyage au CES, le jeune entrepreneur est ravi. Il a pu tester de nombreuses innovations qu’il pourra appliquer dans ses produits.

Chez Revinax, même son de cloche. Cette start-up de Montpellier propose des formations de réalité virtuelle à destination des chirurgiens. « Nous avons rencontré des partenaires que nous n’aurions jamais vu en France » raconte Jean Vincent Trives, le co-fondateur de Revinax. « Le CES permet de réunir tous les acteurs en un même lieu » complète Julien Cabiac. 

C’était le responsable achat produits animaliers d’Amazon – Brice Cavelier, co-fondateur de la start-up toulousaine Catspad

« On ramène des piles de cartes de visite mais pas seulement. (..), en fait, on ramène des lettres d’intention (..) Ces gens là nous rappellent pour des seconds rendez-vous » explique Cédric Rosemont, directeur général d’Axible. Cette jeune pousse de Labège a présenté son cube connecté « So’cube » relié au réseau Sigfox. Chaque face permet de commander un service associé (taxi, nettoyage signaler une panne informatique,…)

Du côté de Catspad, son distributeur connecté de croquettes pour chat a fait sensation au CES de Las Vegas. La startup toulousaine a ainsi décroché un trophée de l’innovation. Mais également plusieurs contacts. Comme cette personne venue spécialement à leur stand. « C’était le responsable achat produits animaliers de chez Amazon (..) une société mondiale qui pèse quelques milliards. Il y a qu’au CES qu’on peut le voir » raconte Brice Cavelier, co-fondateur de Catspad.

« Cela nous a quand même coûté 15.000 euros d’être présent sur place » souligne Julie Leleu, co-fondatrice de Catspad. « Mais le retour sur investissement est plus qu’important (..) Ca nous a permis de gagner presqu’un an à la fois, en visibilité commerciale et industrielle« .

>> Reportage sur le retour du CES 2017 / Denis Tanchereau & Olivier Denoun – France 3 MidiPyrénées – Janvier 2017  :
 
Innov’action : retour du CES Las Vegas
Julien Leroy

10 Jan

Success story du toulousain Santédiscount, le leader français de la parapharmacie en ligne

Le premier site internet français de parapharmacie est basé à L’Union, près de Toulouse. Santédiscount.com connait aujourd’hui une croissance record avec 30 millions d’euros de chiffre d’affaires et une présence dans plusieurs pays européens. Reportage sur cette success-story occitane. 

© France 3 Midi-Pyrénées / BOFFET Laurence

© France 3 Midi-Pyrénées / BOFFET Laurence

« On envoie plusieurs milliers de colis par jour aux quatre coins de la France » précise Julien Levavasseur, responsable logistique chez santediscount.com. 

Santediscount.com est la plus grande parapharmacie de France en ligne. La start-up toulousaine affiche 1 million de commandes et un catalogue de 25.000 références-produits issues de 500 laboratoires. Conformément à la loi française, seuls les produits d’hygiène et de soins sans prescription médicale, peuvent être vendus sur Internet. 

Crée par deux pharmaciens Toulousains, Raoul Chiche, et Jean-Gabriel Carrier, Santediscount.com est basé à L’Union et compte 70 salariés. Parmi eux, des pharmaciens et des cosméticiennes diplômés qui conseillent les patients, par téléphone ou par e-mail. « Les gens ont vraiment besoin d’être rassurés, même sur Internet » raconte Tiffany Nouaillant, l’une des pharmaciennes.

Success-story toulousaine

Aujourd’hui, santediscount.com connait une croissance record. Le site web a doublé son chiffre d’affaires, de 15 millions en 2015 à 30 millions en 2016. « Nous visons 100 millions d’euros d’ici 2 ans » détaille le directeur général, Loïc Lagarde. Un objectif à portée de main depuis le rachat, en décembre 2016, de son principal concurrent : Comptoir Santé au groupe Casino. 

La start-up de L’Union prévoit également de recruter 60 personnes dans les prochains mois et de poursuivre son déploiement en Europe. Le leader français veut décliner son concept à l’international. Déjà présent en Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne sous la marque Sanareva, l’enseigne toulousaine vise le reste de l’Europe et la Russie. 

Le potentiel de développement est énorme. En France, le marché de la parapharmacie représente 4 milliards d’euros chaque année pour seulement 3% sur internet. 

Les coulisses de santediscount.com à L’Union, près de Toulouse (reportage France 3 Midi-Pyrénées de Denis Tanchereau & Laurence Boffet) :


Santédiscount, le premier site internet français de parapharmacie né à Toulouse

>> Site officiel : www.santediscount.com

Julien Leroy

13 Déc

La startup toulousaine Noova commercialise les objets les plus innovants du monde

Une boutique en ligne qui commercialise des objets innovants ou insolites, inventés par des startups partout dans le monde. C’est l’idée de deux Toulousains qui ont crée Noova en septembre 2015. Le site de vente est en pleine croissance.

© Noova

© Noova

Une coque rechargeable pour Iphone, un stylo numérique, un métronome lumineux pour s’endormir, un livre qui se déplit à 360° pour devenir un tabouret ou un mini drone,… la start-up toulousaine Noova commercialise 200 objets technologiques, écologiques ou insolites, vendus entre 5 à 1500 euros. 

Les produits proposés sont inventés par des startups partout dans le monde. « On a des outils qui nous permettent de voir ce qui se crée au niveau mondial. Ensuite on les sélectionne et on les teste » précise Emile Vucko, co-fondateur. L’objectif est de mettre en lien les créateurs avec le consommateur français. 

Lancé en septembre 2015, Noova est en pleine croissance. Créée par deux Toulousains, Emile Vucko et Pierre Guérin, la startup emploi aujourd’hui 6 salariés hébergés au sein de la structure At Home. La jeune pousse affiche un chiffre d’affaire de 200 000 euros et prévoit de le doubler en 2016, avec les fêtes de fin d’année.

Découvrez les coulisses de Noova (Reportage de Denis Tanchereau) :


La start-up toulousaine Noova

>> Site : www.noova.co/fr/

Julien Leroy

18 Oct

Numérique : le boom des écoles de code à Toulouse

Internet recrute à tour de bras en France et en Occitanie. Cependant, les entreprises peinent à embaucher des développeurs web. C’est ainsi qu’une nouvelle tendance voit le jour : les écoles de code. Les élèves y sont formés en quelques mois seulement.

© Wild Code School Toulouse

© Wild Code School Toulouse

Les écoles de code fleurissent un peu partout aux Etats-Unis, en Europe et à Toulouse.

Publiques ou privées, ces formations nouvelles générations, forment des développeurs web ou des codeurs de logiciel au niveau BAC+2. Tout se déroule en seulement 5 à 6 mois avec des journées de 8 heures de cours et un job assuré à la sortie.

Ces écoles de programmation veulent surtout répondre à une pénurie du secteur du numérique. Les startups françaises peinent à recruter des techniciens informatiques. Alors que les formations d’ingénieurs (BAC+5) se multiplient.

A Toulouse (3e ville française dans l’économie numérique), deux écoles de code viennent d’ouvrir leurs portes. La première s’appelle Simplon.co, une école de la deuxième chance où 24 étudiants venant tous d’horizon différents, se forment à chaque session. La seconde est une école privée : la Wild Code School. La formation existe déjà à La Loupe (Eure-et-Loire) depuis 2014 et vient de s’étendre, en 2016, dans 6 villes dont Bordeaux et Toulouse. Une dizaine d’élèves se forme actuellement sur le campus de la ville rose.

Découvrez les coulisses de ces écoles de code, nouvelle génération avec le reportage d’une de nos équipes de France 3 (Denis Tanchereau et Mathilde Laban) :


Le boom des écoles de code à Toulouse

Julien Leroy

14 Sep

A Montauban, la start-up CopSonic veut connecter l’internet des objets avec des…ultrasons

Effectuer des paiements en ligne, ouvrir des portes, démarrer sa voiture,…  par le seul truchement des ultrasons. C’est désormais possible grâce à une start-up de Montauban : Copsonic. Reportage.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Se connecter à Internet ou à des objets grâce au son. C’est le principe de la technologie développée par la start-up Copsonic à Montauban.

L’information est encodée dans le son, un peu comme le code morse utilisé autrefois par les radioamateurs ou l’armée. Mais ici l’oreille humaine n’entend rien… ce sont des ultrasons. L’innovation montalbanaise permet ainsi de créer un réseau sans fil depuis son smartphone aussi efficace que le Wifi et le Bluetooth.

Les débouchés sont considérables : effectuer des achats, démarrer sa voiture, allumer une lumière, écouter de la musique via une enceinte, se connecter à sa boxe,…

La jeune pousse travaille déjà avec la RATP pour le paiement sans contact dans les bus et avec Airbus afin de diminuer le poids des câbles électriques dans les avions. Les projets sont nombreux pour les 27 ingénieurs de la PME. 

D’autant plus que les ultrasons ne perturbent pas les systèmes électroniques car ils génèrent aucunes ondes électromagnétiques. Autre avantage, un simple haut-parleur et un micro suffisent pour utiliser ce réseau sans fil révolutionnaire. Rendant ainsi la quasi totalité de nos téléphones capable de communiquer. 

Plus d’information avec le reportage de Denis Tanchereau et Eric Coorevits (France 3 Midi-Pyrénées) :

Start-up CopSonic et réseau sans fil avec ultrasons

Julien Leroy