12 Avr

Il est désormais possible de payer via WhatsApp (grâce à des Toulousains)

Situé à Labége, près de Toulouse, le groupe Lyra a lancé, ce mercredi 10 avril, un service de paiement via WhatsApp. Une innovation destinée au 1,5 milliard d’utilisateurs de la messagerie instantanée.

© Fabian Sommer/ MaxPPP

Transformer WhatsApp en terminal de paiement. C’est la nouvelle innovation du groupe toulousain Lyra, le leader mondial de la sécurisation des paiements en ligne.

Le service inédit est destiné aux commerçants et aux 1,5 milliard d’utilisateurs de WhatsApp dans le monde.

Concrètement, il suffit au commerce de souscrire au service. Au moment de l’achat, il envoie le montant au compte WhatsApp de Lyra. Le client reçoit alors un message pour finaliser la transaction. Le paiement se fait en toute sécurité.

« WhatsApp est devenue incontournable dans l’univers des applis de messagerie instantanée, avec plus d’un milliard d’utilisateurs quotidiens ! Il nous a donc paru évident de nous intéresser aux opportunités offertes par ce canal de communication en matière de paiement » précise Anton Bielakoff, Directeur Général du groupe Lyra.

Pour le moment, ce service est inédit et innovant. Reste à séduire les professionnels et le grand public. Mais chez Lyra, on y croit. « L’annonce de Facebook (propriétaire de WhatsApp depuis 2014) concernant l’unification des applications de messagerie Facebook Messenger, WhatsApp et Instagram, prédit l’émergence de nouveaux cas d’usage » complète Anton Bielakoff.

Lyra, le Toulousain leader mondial des paiements en ligne

Fondée en 2001 par Alain Lacour, Lyra sécurise les paiements en ligne et les terminaux de carte bleue. Le groupe est présent dans 11 pays et embauche 290 collaborateurs. Lyra connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 11 milliards de transactions en 2018.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (E.Wat et Thierry Villegier) : 

Julien Leroy

31 Mar

Albi : un jeu vidéo pour (mieux) former les étudiants infirmiers

E-santé. Pour former les futur(e)s infirmiers ou infirmières d’Occitanie, des chercheurs de l’université d’Albi ont conçu : « Clone ». Ce serious game plonge virtuellement les futurs professionnels de soin dans la vie quotidienne d’un hôpital.

© Serious Game Research Lab

Un jeu vidéo pour apprendre son métier d’infirmier. C’est l’objectif de « Clone » conçu à Albi.

Visuellement, ce serious game ressemble aux Sims ou à Theme Hospital, un jeu des années 90 où il fallait gérer un hôpital.

Dans Clone, le joueur incarne un(e) infirmier/e qui prend son poste le matin. Après avoir pris les transmissions auprès de l’équipe de nuit, il doit planifier les tâches à faire dans la journée, les réaliser et enfin transmettre les informations à l’équipe de l’après-midi.

L’objectif est de former « aux compétences d’organisation, de planification, de prise de décisions ou encore de leadership » précisent les concepteurs.

Une fois la partie terminée, l’étudiant peut analyser ses erreurs et ses réussites. « Cela permet également au formateur de procéder à un débriefing et d’analyser les mécanismes mis en place par le futur professionnel« .

Capture écran du jeu / © Serious Game Research Lab

Un simulateur virtuel qui séduit les étudiants

Le projet est né d’un constat de la part des professionnels du secteur.

« Les infirmiers rencontrent des difficultés lors de leur prise de poste en terme d’organisation du travail et de gestion des activités. A l’initiative de l’ARS, un groupe de travail a été constitué pour tenter d’améliorer le développement de cette compétence » raconte l’équipe de Clone.

En juillet 2017, les chercheurs du laboratoire Serious Game Research de l’université Champollion à Albi relèvent ainsi le défi.

Un an plus tard, le jeu vidéo est expérimenté par 1000 étudiants infirmiers d’Occitanie. « 75% des étudiants qui ont utilisé le jeu sérieux déclarent que celui-ci apporte une plus-value au niveau de l’apprentissage » assurent les chercheurs.

Une seconde phase de test est prévue pour septembre 2019 sur des étudiants infirmiers de 2e année. Un déploiement national est également à l’étude.

>>> Petite démonstration de Clone en cliquant ici 

>>> Reportage de France 3 Occitanie (Cécile Frechinos & Frédéric Desse) :

Julien Leroy

26 Mar

L’application qui évite les PV de stationnement disponible sur Toulouse et Montpellier

Seety (anciennement cPark) est une application qui permet d’éviter les amendes de parking en signalant le passage des agents de contrôle. Développée en Belgique, elle débarque ce mardi 26 mars dans 10 villes françaises dont Toulouse et Montpellier.

© JOSSELIN CLAIR / MaxPPP

En finir avec les amendes de stationnement. C’est le slogan de l’application belge Seety qui débarque ce 26 mars dans 10 villes françaises dont Toulouse et Montpellier.

« L’application Seety vous aide à éviter les amendes et à réduire vos dépenses de stationnement » précise le fondateur Hadrien Crespin.

Le service mobile repose sur une communauté d’automobilistes qui signale le passage des agents de contrôle et les voitures-radar. Une entraide qui permet d’éviter (au maximum) un PV de stationnement. Seety indique également les différentes zones de parking d’une ville (gratuit, à disque ou payant) avec les divers tarifs.

Lancée en Belgique et à Paris en 2018, l’application revendique 170.000 utilisateurs dont 60.000 dans la capitale française.

Après plusieurs mois d’attente, Seety débarque ce mardi 26 mars, dans 10 villes françaises supplémentaires : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Starsbourg, Montpellier et Toulouse.

« Notre ambition est d’atteindre 500 000 utilisateurs d’ici la fin de l’année. Dans les mois qui viennent, nous allons progressivement lancer nos services dans toutes les grandes et moyennes villes de France avant de partir à la conquête du marché espagnol » espère Hadrien Crespin.

En attendant, l’application est déjà un calvaire pour les municipalités. Signaler un contrôle pour éviter le PV fait forcement polémique mais cela reste légal. A Paris, la mairie accuse les concepteurs de vouloir « détourner les règles ».

>> Plus d’info sur cette application anti-PV avec le reportage de France 3 Occitanie (Corinne Carrière et Eric Foissac) : 

Julien Leroy

21 Mar

Toulouse : Myharmony, l’application qui aide les professionnels de location BTP

L’éditeur toulousain de logiciels, hitechsoftware présente ce jeudi 21 mars, une application sur smartphone unique en France. « Myharmony » permet de gérer son parc de matériel BTP n’importe où. Une aubaine pour les professionnels qui se déplacent de chantier en chantier.

© Damien GAUTIER / MaxPPP

En France, plus de 1500 entreprises et 26.000 salariés travaillent dans le secteur de la location de matériel de BTP, selon la fédération DLR qui regroupe les loueurs et les distributeurs de matériel de BTP.

Des professionnels qui doivent gérer un important parc de matériel de chantier. Du tractopelle au marteau piqueur.

« Ils doivent répondre en temps réel à des demandes de réservation ou de devis. Il leur faut à la fois suivre leur parc et favoriser le partage d’informations entre collaborateurs, le tout souvent hors de leur bureau » explique Philippe Passade, fondateur de hitechsoftware.

C’est pourquoi la société hitechsoftware a crée « Myharmony », une application sur smartphone dédiée à ses loueurs de matériel BTP.

L’objectif est de faire « gagner un temps précieux aux professionnels de la location en leur permettant d’être à la fois sur le terrain et de gérer instantanément les demandes clients » assure Philippe Passade. « Plus besoin d’être devant son PC fixe ». L’application se synchronise automatiquement avec le serveur.

Unique en France, « Myharmony » est officiellement présenté aux professionnels du secteur, ce jeudi 21 mars au congrès de la fédération DLR à Nancy.

Cette innovation est née à Toulouse dans les locaux de hitechsoftware. Depuis 1986, cet éditeur de logiciels s’est spécialisé dans la location, la négoce et la gestion de parc de véhicules et de matériels. Aujourd’hui, l’entreprise de Philippe Passade compte 22 collaborateurs et affiche un chiffre d’affaire de 1,3 million d’euros. La société est également présente dans 15 pays dont l’Alaska et la Malaisie. 

Julien Leroy

15 Mar

Amour : Succès du site de rencontres « Once » créé par un… Toulousain

Avec 8 millions d’utilisateurs en Europe, Once est l’une des plus importantes applications de rencontres en ligne. Une success-story créée en 2015 par un Toulousain, Jean Meyer.

© Once

« Once » est une sucess story à la française. En 4 ans, l’application de rencontres en ligne s’est fait une place dans ce secteur très concurrentiel en se positionnant comme un « anti-tinder ». 

« Once est l’inventeur du slow dating. Contrairement aux autres applications de rencontres (e.g. Tinder, Meetic…) qui proposent un catalogue illimité de profils, Once vous présente un seul profil toutes les 24h » explique son concepteur Jean Meyer. « Tous les jours, à midi, notre algorithme vous proposera une personne qui vous correspond. A l’heure de l’abondance numérique et du tsunami d’options, sur Once, un couple à 24 heures pour se découvrir ».

Aujourd’hui, Once revendique plus de 8 millions utilisateurs en Europe dont 2 millions en France.

Créée après un voyage en Corée

« L’idée n’est pas de moi » avoue le Toulousain. « Lors d’un voyage en Corée en 2012, j’ai découvert une application de rencontres du nom de I-UM qui proposait un concept très similaire. L’application faisait un carton et j’ai voulu importer le concept en Europe« .

Il se lance dans l’aventure en mars 2015 en créant sa startup en Suisse. « Pas pour des raisons fiscales mais parce que mon associé est Suisse et s’est chargé des démarches administratives » précise Jean Meyer.

Au fil des années, l’application de rencontre séduit les célibataires français, britanniques, allemands ou encore autrichiens. Et depuis quelques semaines, Once a débarqué aux Etats-Unis.

© Once

Aujourd’hui, Once compte 25 collaborateurs. « Nous recrutons. Surtout des personnes qui ont « chocolatine » dans leur vocabulaire » s’amuse Jean Meyer qui n’oubli jamais son pays toulousain.

Enfance à Toulouse

L’entrepreneur de 36 ans revient régulièrement dans la ville rose pour voir sa famille. « J’ai fait toute ma scolarité du primaire au supérieur à Toulouse. Après une courte expérience à Saliège à Balma, j’ai été admis à l’UTBM où j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur spécialise en informatique« .

Jean Meyer a ensuite continué ses études aux Etats-Unis à l’université de Columbia où il a obtenu un MBA en 2011.

Once n’est pas la première aventure entrepreneuriale de Jean Meyer. A 18 ans, il crée sa première société, « Everchat » où il commercialise des solutions de salle de conférence virtuelle. En 2007, il lance une plateforme communautaire de corrigés et de résultats pour les examens du supérieur ; « revendue à Studyrama en 2010 » complète-t-il.

En 2010, il se lance dans le marché des petites annonces amoureuses en créant « DateMySchool » pour les étudiants américains.

Aujourd’hui, il espère faire grandir Once pour « devenir à terme le second groupe mondial dans la rencontre en ligne« . En France, 1 personne sur 4 s’est déjà inscrit, au moins une fois, sur ces applications de l’amour.

Julien Leroy

13 Mar

Pause déjeuner : Midi O’resto, une application (toulousaine) pour connaître le menu du jour des restaurants

Où manger ce midi ? quel est le menu du jour du bistro au coin de la rue ? En quelques clics, « Midi o’resto » permet de connaître le menu du jour des restaurants situés autour de son bureau ou à proximité. Créée à Toulouse, l’application vient de réaliser une levée de fonds 1 million d’euros.

© ROMAIN LAFABREGUE / AFP

« Fini le temps où il fallait être assis à une table de restaurant pour connaître le menu du jour » commence Joël Khanano, le concepteur de Midi O’Resto.

Lancée en novembre 2018, son application Midi O’Resto propose les menus du jour des restaurants situés à proximité. Il est également possible de chercher par ville ou par établissement.

Une innovation simple et très utile qui s’adresse avant tout aux travailleurs. 76% des Français déjeunent, au moins une fois par semaine, au restaurant, selon une étude d’Ideal Meal menée en 2016. La France est même championne d’Europe dans ce domaine. Nous passons plus de 45 minutes à manger avec nos collègues.

Du côté des restaurateurs, le repas du midi représente également une part considérable du chiffre d’affaire. « Le menu du jour le midi, c’est 80 % du chiffre d’affaire d’un restaurant » assure le fondateur de Midi O’Resto.

Entièrement gratuite pour les utilisateurs, l’application est payante pour le restaurateur (29,90 €/mois). Ce dernier gère ensuite la saisie du menu du jour et les informations pratiques de son établissement.

Après 4 mois de commercialisation, Midi O’Resto revendique plus de 3200 mangeurs et 80 restaurants à Toulouse et Cahors.

« Nous allons accélérer notre déploiement avec nos commerciaux » précise Joël Khanano qui prévoit de débarquer dans plusieurs grandes villes de France dont Paris. Parallèlement, il va lancer dans une semaine, un module de réservation.

A 32 ans, Joël Khanano est un ancien directeur informatique. Mais en 2015, le Toulousain démissionne pour lancer sa start-up et échanger avec les restaurateurs. « Certains m’ont même dit qu »il avait eu l’idée de cette application« .

Après une première levée de fonds de 400.000 euros fin 218, Midi O’Resto vient de boucler une second tour de table d’un million d’euro. Si les restaurants adoptent l’application, cette nouvelle startup toulousaine va cartonner.

Cependant, Midi O’Resto n’est pas le seul sur ce secteur. Basée à Annecy (Haute-Savoie), « Menu Du Jour » propose déjà des bons plans et des menus du jour à proximité. Lancée en 2016, l’application revendique 120 000 utilisateurs et 18 000 restaurants dans toute la France.

>>> Pour télécharger Midi O’Resto : www.midioresto.com

Julien Leroy

29 Jan

Chap’nGo, l’application pour partager les bonnes adresses entre… vrais amis !

Imaginez un « Tripadvisor » personnel alimenter par vos amis. C’est le concept de l’application « Chap’nGo ». Née à Toulouse, elle permet de partager, avec vos proches, toutes vos bonnes adresses de restaurants, de bars, d’expositions ou de boutiques. 

© France 3 Toulouse

Chap’nGo est un réseau social personnel à mi chemin entre Tripadvisor et Facebook.

Il permet de partager les bonnes adresses…. uniquement à ses proches : du restaurant à la boutique en passant par le bar ou l’exposition culturelle à ne pas rater. Le concept est d’avoir des recommandations écrits par vos amis. Cela permet d’éviter les avis achetés ou bidonnés.

D’autant plus que 35 % des avis postés sur internet sont trafiqués selon la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Pourtant, les Français sont champions des avis sur internet. Plus d’un million de recommandations sur les commerces locaux sont postés chaque année et 88% des internautes se disent influencés par ces recommandations.

Ce partage de bons plans entre vrais amis a déjà séduit plus de 5000 utilisateurs en l’espace d’un an. Entièrement gratuit, Chap’nGo aimerait étendre son offre aux professionnels de santé, aux avocats et aux banques.

Créée en 2018 à Toulouse par Olivier de Guyenro, la startup est hébergée chez At Home. Avec 4 salariés, elle prépare également une seconde levé de fonds de 750.000 euros.

Découvrez Chap’nGo avec le reportage de Julie Valin et Thierry Villeger

Julien Leroy

13 Déc

Que devient le toulousain Scoop.it ?

En 7 ans, la plateforme de curation Scoop.it a conquis 4 millions d’utilisateurs dans le monde notamment aux USA. Née à Labège près de Toulouse, la société vient d’être rachetée par Linkfluence. Interview avec Benoît Lamy, le directeur de Scoop.it.

©France 3 Midi-Pyrénées

Scoop.it est une success-story du numérique français.

En 2011 à Labège (près de Toulouse), Marc Rougier et Guillaume Decugis ont l’idée de créer une plateforme gratuite de publication par curation. Le principe est simple : relayer une information trouvée sur internet, sur une page personnalisée via Scoop.it. L’internaute peut ainsi éditer gratuitement son propre journal ou magazine en ligne. 

En 2014, La startup s’installe à San Francisco pour percer sur le marché américain. Aujourd’hui, elle « compte aujourd’hui 4 millions de curateurs » assure son directeur Benoît Lamy.

L’offre de Scoop.it a également évolué au fil des années. « Nous avons développé des offres pour les entreprises avec des besoins avancés sur la veille collaborative et le marketing. En 2017, nous avons pris le virage de l’intelligence artificielle pour « comprendre » les contenus » explique-t-il.

« C’est cette étape qui nous a rapproché de Linkfluence ». Cette entreprise parisienne de 200 salariés est spécialisée dans la veille et l’analyse des contenus en ligne. En octobre 2018, elle est parvenue à lever 18 millions d’euros et racheter Scoop.it.

« En intégrant les équipes de Scoop.it, Linkfluence va pouvoir booster la mise en place de nouvelles technologies nécessaires à la meilleures compréhension du web et des réseaux sociaux. Ensuite,le siège de Scoop.it étant à San Francisco, celui-ci devient le premier bureau américain de Linkfluence » détaille Benoît Lamy.

Du côté de l’entreprise toulousaine, « nous allons continuer à développer et opérer Scoop.it » promet-il. Pas de changement également pour la vingtaine de salariés. Scoop.it conserve ses effectifs aux Etats-Unis et à Labège.

Julien Leroy

12 Déc

E-santé : le Toulousain Medylink rachète une startup parisienne

Le spécialiste toulousain de la médecine connectée, Medylink, continue de se développer. Il vient d’acquérir la startup Medway, hébergée à la Station F.

© Guillaume Bonnefont / MaxPPP

Medylink termine l’année 2018 en beauté. Après une levée de 2,75 millions d’euros en septembre, la société toulousaine annonce ce 10 décembre, le rachat de la startup Medway, hébergée à la Station F à Paris. 

Fondée en 2011, Medylink est une plateforme pour faciliter le travail des médecins généralistes. Elle propose notamment une télé-expertise en ligne qui permet à un généraliste de consulter des confrères spécialistes pour un diagnostic. Le docteur peut également sous-traiter certaines tâches de soins à une infirmière. Prochainement, le médecin traitant pourra dialoguer à distance avec son patient.

L’objectif est de faciliter une meilleure coordination des soins grâce au numérique. 

Afin d’améliorer ce système de médecine connectée, Medylink a décidé d’acquérir Medway. Cette jeune pousse, née en 2017, est spécialisée dans des solutions de téléconsultation. Le Toulousain espère ainsi devenir la première plateforme de coordination de soins 100 % digitale. 

« L’apport de MEDWAY va nous permettre de créer un écosystème numérique autour du médecin généraliste. Ce rapprochement est un réel engagement à améliorer le parcours de soins, tant pour les professionnels que pour leur écosystème : patients, confrères, professionnels de santé » précise Éric Le Bihan, président de Medylink.

Le réseau de Medylink revendique 750 médecins et plus de 150 000 examens transmis. Grace à ce rapprochement, le toulousain espère doubler son chiffre d’affaire en 2019, étoffer son équipe de 25 collaborateurs et atteindre 5 000 médecins connectés d’ici 3 ans.

Julien Leroy

05 Déc

Surveillance satellite : EarthCube, la startup toulousaine capable de (tout) surveiller grâce à l’IA

Grâce à l’intelligence artificielle et aux images satellites, EarthCube est capable de détecter une anomalie sur un site stratégique ou une fuite sur un pipeline. Née à Toulouse en 2016, la start-up est unique en Europe et compte déjà plusieurs clients dans le monde.

capture logiciel Earthcube l(copyright Digital Globe imagery / Earthcube )

« EarthCube permet de surveiller et de protéger les activités ainsi que de l’environnement grâce à l’intelligence artificielle » résument Renaud Allioux et Arnaud Guérin, les fondateurs.

L’ancien ingénieur d’Airbus Defense and Space et l’ex-manager de chez Areva ont conçu un algorithme capable de surveiller les anomalies d’un lieu à partir d’images fournies aussi bien par les satellites, les drones ou les hélicoptères.

« Par exemple, nous sommes capables de détecter une voiture située à proximité d’un pipeline mais où ne se trouve aucune route » précise Renaud Allioux. « Ou reconnaître une activité anormale sur un aéroport ou dans un port ». L’intelligence artificielle d’EarthCube peut également évaluer les risques d’incendie en fonction de la végétation et évaluer les zones les plus touchées après un séisme ou une tempête. Les possibilités sont multiples.

La start-up toulousaine veut ainsi devenir une solution de télésurveillance pour des sites stratégiques à travers le monde. A ce jour, elle est la seule en Europe à proposer une telle solution. Mais il existe quelques concurrents américains, notamment Orbital Insight, Descartes Labs ou Space Know.

En seulement deux ans d’existence, EarthCube compte plusieurs clients et partenaires européens dont Airbus, des compagnies pétrolières et des acteurs de la défense. « Mais nous voulons désormais attaquer le marché USA » assure Renaud Allioux.

Basé à la fois à Toulouse et à Paris, la jeune pousse totalise 25 salariés. EarthCube est en pleine expansion. D’ailleurs, elle est parvenue à boucler une levée de fonds de 3 millions d’euros, en septembre 2017. Et lors du Emtech Europe d’octobre 2018, Earthcube a été sélectionné comme l’une des 10 startups en Europe pour les technologies émergentes. 

>> www.earthcube.eu

Julien Leroy