Le cabinet toulousain, ALTIJ, s’apprête à lancer son premier robot-avocat. Il s’agit d’un chatbot dédié au nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD). Il répondra automatiquement aux questions des entreprises.
© Sigrid Olsson / Maxppp
Toulouse va participer au phénomène des « robots-avocats ». Apparus dans les milieux juridiques anglo-saxons ces dernières années, le mouvement arrive peu à peu en France.
Le premier avocat virtuel toulousain est destiné à répondre aux entreprises qui doivent appliquer le nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles. La loi RGPD rentre en vigueur le 25 mai prochain.
Sous forme d’un chatbot, le robot en ligne répond automatiquement et 24h/24, aux interrogations des entrepreneurs.
« Il permet des interactions en langage naturel. Les utilisateurs lui parlent comme s’ils conversaient avec un conseiller humain, grâce au Traitement Automatique du Langage (TAL) » précisent les concepteurs.
« Notre initiative s’adresse à tous les professionnels en lien avec le sujet de la conformité RGPD. Nous leur diffusons un premier niveau d’information sur le RGPD et les guidons pas à pas dans le traitement des données personnelles qu’ils seront amenés à gérer » complète Maître France Charruyer, fondatrice du cabinet ALTIJ.
L’avocat électronique a été développé par ALTIJ, cabinet d’avocats implanté à Toulouse et Bordeaux et la société Inbenta France. Cette start-up toulousaine (filiale de la maison mère espagnole) a été fondée par Luc Truntzler. Elle conçoit des chatbots et des outils de recherche intelligente.
Ce premier robot avocat sera officiellement inauguré ce mardi 13 mars dans les locaux d’ALTIJ à Bordeaux.
>>> Plus d’info sur : www.conformitergpd.expert
Julien Leroy