11 Mar

Revers au Sénat pour la députée écologiste de Dordogne Brigitte Allain, qui défend le bio dans les cantines

© Christophe Morin / IP3 / MaxPPP. Brigitte Allain à l'Assemblée nationale

© Christophe Morin / IP3 / MaxPPP.
Brigitte Allain à l’Assemblée nationale

Le vote au Sénat sur la proposition de loi de la députée écologiste de Bergerac, Brigitte Allain, prévoyant l’introduction d’ici 2020 dans les cantines de 20% de produits bio, n’a pu avoir lieu, ce jeudi 10 mars, en raison de la multiplication des interventions des opposants au projet, notamment Républicains (LR). Cela conduit à reporter « aux calendes grecques » une loi votée par l’Assemblée nationale à l’unanimité en première lecture en janvier.

Aujourd’hui, la part de bio dans les réfectoires ne représente que 2,7% du contenu des assiettes. Les sénateurs réfractaires, à l’image d’Henri Tandonnet, élu UDI du Lot-et-Garonne, avancent que c’est « une norme contraignante » pour les élus, et que « ces seuils sont difficiles à atteindre pour les producteurs français ». Continuer la lecture

09 Mar

Jean-François Macaire cherche du travail

Jean-François Macaire au cours de sa conférence de presse, le 4 mars à Poitiers.

Jean-François Macaire au cours de sa conférence de presse, le 4 mars à Poitiers.

Au cours de sa conférence de presse, le 4 mars dernier, l’ancien président du Conseil régional de Poitou-Charentes a confié qu’il était à la recherche d’un poste de fonctionnaire territorial. Elu à temps plein depuis son entrée au conseil municipal de Poitiers en 2001, Jean-François Macaire était auparavant directeur de cabinet du maire de la ville Jacques Santrot.

Vice-président, sans délégation, Jean-François Macaire vit aujourd’hui avec son indemnité de conseiller régional, membre de la commission permanente, soit 2927 euros par mois, puisqu’il a renoncé à son indemnité de vice-président qui lui accordait 798 euros de plus. Continuer la lecture

05 Mar

Un communiqué de presse du Conseil Régional évoque une « annexion » du Poitou-Charentes et du Limousin avant d’être corrigé

L'extrait du communiqué de presse du Conseil Régional.

L’extrait du communiqué de presse du Conseil Régional.

Dans un récent communiqué de presse, la Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes évoque « l’annexion » des régions Poitou-Charentes et du Limousin. La formulation, pour le moins maladroite, est employée à l’occasion de la signature d’un accord de collaboration culturel entre la région et le gouvernement basque.

Le terme annexion n’est pas à manier à la légère. Selon le petit Larousse, la définition est « une prise de possession, une mainmise ». Au plan historique, il fait référence à l’annexion par l’Allemagne de la Pologne, ou de l’Alsace-Lorraine, pendant la seconde guerre mondiale. Continuer la lecture

Jean Lassalle, la longue marche vers l’Elysée

lassalle

Par Laurent Lataste, journaliste à France 3 Aquitaine

Jean Lassalle est un spécialiste des coups d’éclat. Le dernier en date, il vient d’annoncer son intention de se mettre en congé du Modem, car il projette d’être candidat à l’élection présidentielle de 2017. A contre sens de son ami de 40 ans, François Bayrou, il défie même, depuis quelques jours, Alain Juppé. La vengeance est un plat qui se mange froid !

923 kilomètres séparent Lourdios-Ichère, le village au fin fond de la vallée d’Aspe dont Jean Lassalle est maire, de l’Elysée. Mais, il en faut plus pour l’effrayer. Depuis le début de la semaine, il le répète : « si le peuple est derrière moi, je serai candidat ». Une candidature atypique, pour ce fils de berger qui a été élu à toutes les fonctions politiques locales depuis 1977, date de son premier mandat de  maire. Ce n’est pas un perdreau de l’année. A 60 ans, il a déjà 39 ans de carrière politique. Et il s’est battu pour cela. Lors des dernières élections législatives de 2012, il arrache la victoire de quelques voix, et il est l’un des deux seuls députés Modem à siéger à l’Assemblée nationale. Continuer la lecture

04 Mar

Municipales 2020 à Bordeaux : un nouveau millésime pour Vincent Feltesse ?

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Cottereau Fabien/MaxPPP. Vincent Feltesse au conseil municipal de Bordeaux

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Cottereau Fabien/MaxPPP.
Vincent Feltesse au conseil municipal de Bordeaux

Par Laurent Lataste, journaliste à France 3 Aquitaine

Le 21 février dernier, Michèle Delaunay a envisagé publiquement sa candidature pour les élections municipales de 2020 à Bordeaux, alors qu’en 2014, Vincent Feltesse avait conduit la liste socialiste contre Alain Juppé. Aujourd’hui, tenu au silence, par ses fonctions de conseiller du Président de la République, Vincent Feltesse ne peut lui répondre, alors qu’il ambitionne peut-être encore de conquérir la ville.

Il s’est pris une « rouste », comme on le dit populairement à Bordeaux. La « belle endormie » s’est réveillée en ce premier tour des élections municipales de 2014. Et son maire, Alain Juppé est réélu avec plus de 60 % des voix. Le premier gros revers électoral de Vincent Feltesse. Et pourtant, il arrivait jeune, brillant, auréolé de ses triomphes à Blanquefort et de ses compromis réussis à la présidence de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Continuer la lecture

03 Mar

Sophie Dessus, « l’amie si proche » de François Hollande est décédée

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Députée-maire d’Uzerche en Corrèze, Sophie Dessus est décédée aujourd’hui à Limoges à l’age de 60 ans, des suites d’un cancer foudroyant. Très proche de François Hollande, auquel elle avait succédé en 2012 à l’assemblée nationale, première femme députée de la Corrèze, elle était aussi très appréciée de l’ancien président Jacques Chirac.

Sophie Dessus avait été hospitalisée, il y a une quinzaine de jours à la suite d’une aggravation de son état de santé. Son décès a été annoncé en fin d’après-midi à l’Assemblée nationale, lors d’une séance consacrée à la réforme pénale. Le Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas a rendu hommage à la députée dans l’hémicycle, faisant part, au nom du gouvernement, de sa « peine ». « Reste le souvenir de son optimisme contagieux, de son sourire, de son engagement au sein de la commission Culture. Elle manquera évidemment beaucoup à la Corrèze. Elle manquera, certainement beaucoup à la commission de la Culture, mais elle manquera aussi beaucoup à l’Assemblée nationale », a-t-il dit. Continuer la lecture

02 Mar

La revue de presse politique : Lassalle et la présidentielle, la succession d’Alain Claeys, l’interview du président de la CRC et François Hollande invité surprise de Martine Pinville

Très régulièrement votre blog politique, vous présentera une revue de presse des principales informations politiques, publiées par l’ensemble de la presse, concernant la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et ses élus. Voici la première.

Jean Lassalle et la présidentielle

L’information est révélée par nos confrères de la République des Pyrénées, le député béarnais Jean Lassalle envisagerait de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. Selon notre confrère, « le parcours atypique de Jean Lassalle démontre qu’il ne s’est jamais rien interdit » et « il entretient un lien particulier avec les français, après sa grève de la faim et sa marche à travers la France, ses cahiers de l’espoir pourraient constituer la trame d’un programme ». La République rappelle également qu’il a déjà, à certaines occasions, pris ses distances avec François Bayrou et Alain Juppé. Mais Jean Lassalle l’affirme, « je n’ai pas pris de décision et je ne ferai rien sans en avoir parlé avec François Bayrou ». Dans les colonnes du Figaro, Jean Lassalle explique, cependant, qu’il « ne voit pas François Bayrou gagner » en 2017.

La succession d’Alain Claeys à Poitiers est ouverte

Selon nos confrères de La Nouvelle République, le député-maire de Poitiers Alain Claeys a fait son choix pour 2017, et il ne va pas se représenter aux législatives et rester maire de la ville. Trois candidats seraient déjà sur les rangs pour décrocher l’investiture socialiste, Mathias Aggoun, le directeur de cabinet du maire, secrétaire de la section de Poitiers du PS, mais aussi Aurélien Tricot, maire adjoint chargé des sports, et Xavier Moinier, vice-président de l’université de Poitiers. Continuer la lecture

L’étrange vision du Front National à Limoges sur la vie associative : « les associations doivent s’autofinancer ».

©PHOTOPQR/POPULAIRE DU CENTRE LEFEVRE /MaxPPP. Vincent Gérard conseiller municipal FN de Limoges

©PHOTOPQR/POPULAIRE DU CENTRE LEFEVRE /MaxPPP. Vincent Gérard conseiller municipal FN de Limoges

Depuis octobre 2014, le Front National, par l’intermédiaire de son conseiller municipal Alexandre Papilian, préside à Limoges, une commission municipale chargée d’examiner les aides accordées aux associations culturelles, sportives et sociales de la ville. Ce groupe de travail, mis en place par le maire Emile-Roger Lombertie (Les Républicains) avait provoqué la colère de l’opposition socialiste. Le 5 février dernier, les trois élus Front National du conseil municipal de Limoges ont dressé le bilan de leur première année de travail. Et ils ont accompagné cette conférence de presse d’une tribune dans le dernier bulletin municipal qui fait apparaître l’idéologie préoccupante du parti d’extrême-droite sur la vie associative et qui appelle une réponse du maire de la ville.

L’état des lieux des élus Front National n’est pas seulement chiffré. Ils ne se contentent pas de rappeler qu’en 2015, 319 associations ont reçu 1.981.823 €, pour un montant moyen de 6.212 €, ou que près du tiers de ces associations ont reçu moins de 500 €, ou encore que les associations sportives ont absorbé près de 42% de l’enveloppe globale. Dans le bulletin municipal, ils vont beaucoup plus loin affirmant : « il faut tempérer les élans communautaristes disons « naturels » ou stimulés à des fins électoralistes ». Ils dénoncent « les décennies de gouvernance de gauche » qui « avaient rendu le paysage associatif trouble voire opaque », avec « un climat clientéliste alarmant » qui ne « pouvait échapper aux règles de l’érosion du pouvoir, au laxisme et à la corruption ». Nous sommes loin des conclusions « techniques » d’un groupe de travail représentant l’ensemble des tendances du conseil municipal, et les trois élus du groupe « Limoges Terre de Gauche » dénoncent des « appréciations partisanes et sectaires ».

Les propositions de ce groupe de travail sont attendues dans quelques mois, mais déjà, les élus Front National précisent dans le bulletin municipal la ligne de conduite à suivre : « les associations doivent, en règle générale, s’autofinancer, (…) l’accent doit être mis sur la vie limougeaude (…) la municipalité, en règle générale, n’a pas à payer les emplois associatifs, et la tendance vers l’autosuffisance doit être vivement encouragée ».

Cette vision du monde associatif est profondément contraire à la loi de 1901 et à des décennies de pratique dans l’intérêt général, fondée sur le bénévolat et le service public. Sans l’aide de l’argent de la mairie, beaucoup d’associations devraient tout simplement cesser leurs activités, et en particulier, celles qui œuvrent dans le domaine social.

Certains ont pu voir dans cette présidence de commission, qui n’avait aucun caractère obligatoire, un geste du nouveau maire de Limoges à l’adresse des très nombreux électeurs du Front National (près de 2500 voix) qui se sont reportés sur sa candidature au second tour en mars 2014 permettant ainsi sa victoire sur le maire socialiste sortant Alain Rodet avec seulement 587 voix d’avance.

Mais aujourd’hui, alors que le Front National utilise cette présidence de commission comme tribune pour exprimer son idéologie, le maire de Limoges va devoir prendre clairement position.

01 Mar

Xavier Tracou, nouveau directeur de la communication à la mairie de Limoges

Le maire de Limoges, Emile-Roger Lombertie vient de recruter un nouveau directeur de la communication, Xavier Tracou, qui présente un long parcours auprès de personnalités politiques nationales, comme l’ancien ministre Jean-Pierre Fourcade, le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjan, l’ancien président de la région Bourgogne Jean-Pierre Soisson, ou l’ancien maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

Depuis son élection, en mars 2014, Emile-Roger Lombertie (Les Républicains) a déjà effectué plusieurs changements au sein de ses plus proches collaborateurs. Son premier directeur de cabinet, Guillaume Gardillou est resté un peu plus d’un an et son successeur Jean-Yves Chevalier, arrivé en août, et le directeur de la communication Mathieu Barbot, ont été tous les deux remerciés, début décembre.

Le maire de Limoges est resté très discret sur les raisons de ces départs. Et c’est aussi, très discrètement, que le nouveau directeur général adjoint, et directeur de la communication, Xavier Tracou a pris ses fonctions, ce mardi 1er mars.

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La chambre régionale des comptes étudie la situation financière de la nouvelle grande région ALPC

©PHOTOPQR/SUD OUEST/MaxPPP

©PHOTOPQR/SUD OUEST/MaxPPP

L’information est révélée ce mardi matin par nos confrères de France Bleu Poitou, Alain Rousset a rencontré hier, lundi 29 février à Bordeaux, Jean-François Monteils, le président de la chambre régionale des comptes pour solliciter l’expertise des magistrats et examiner la situation financière de la nouvelle grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

Jean-François Macaire a, de son côté, demandé à être reçu à son tour, jeudi 3 mars par le président de la chambre à Bordeaux.

Selon France Bleu Poitou, la CRC avait elle même prévu d’étudier les trois régions avant leur rapprochement, pour établir une photographie au 1er janvier destinée à servir de base de référence. La CRC a donc déjà débuté ses travaux et d’importants moyens sont mobilisés pour cette enquête. Le résultat de cette enquête devrait été connu d’ici la fin de l’année. La procédure de la chambre régionale des comptes est contradictoire et les régions devront transmettre tous les documents aux magistrats.

L’annonce de cette enquête de la CRC intervient une semaine, tout juste après les révélations d’Alain Rousset sur les 132 millions d’euros d’impayés de l’ex région Poitou-Charentes, et ses 130 millions d’euros d’emprunts à haut risque. En 2013, la région Poitou-Charentes avait déjà fait l’objet d’une enquête de la CRC.

La situation financière de la nouvelle grande région fait, par ailleurs, l’objet d’un audit commandé par Alain Rousset.