22 Jan

Dans les Coulisses de La Timone

Samedi 25 janvier à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes
puis en replay sur notre site web dès la fin de sa diffusion

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Cette semaine, Chroniques du Sud – Coulisses – vous emmène dans le plus grand centre hospitalier de la région en plein coeur de Marseille, le très fameux établissement de La Timone. Une véritable ville dans la ville qui abrite 5000 personnes, dont 900 médecins qui y prennent en charge chaque jour quelques 1000 patients.

Que se passe-t-il lorsque la porte du service se ferme ? Quelle humanité subsiste au delà de cette formidable machinerie en fonctionnement continu ?
Autant de questions qui sont au coeur du documentaire de Valérie Simonet et qu’elle a bien voulu évoquer pour nous.

 

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Entretien

PZ : Pourquoi vous être intéressée à l’hôpital de La Timone ?

VS : Alors, tout d’abord, La Timone c’est  le premier hôpital de notre région et le deuxième hôpital français après La Pitié-Salpêtrière à Paris.
Nous avons eu envie d’aller voir ce que devient cet hôpital à un moment un peu crucial de sa vie, c’est-à-dire celui où il va déménager une partie de ses activités dans un bâtiment ultra-moderne, construit au sein-même de La Timone. Le principe de l’émission étant d’être là où le téléspectateur – le patient que l’on est tous potentiellement – ne se trouve pas, nous allons découvrir ce qui se passe lorsque la porte de l’hôpital est refermée. 
Avec les caméras de France 3, nous avons été en complète immersion et  avons vécu une semaine au rythme du  service de chirurgie vasculaire du Pr Piquet.
Comme nous étions dans un service de chirurgie de pointe, nous avons suivi une intervention au bloc opératoire, pour rendre compte du rôle de chacun – les infirmières, comment travaillent-elles, le professeur de chirurgie qui s’apprête à opérer, bref, des moments rares auquel personne n’assiste en temps normal. Evidemment on a pu comprendre le fonctionnement du service – comment travaillent ensemble les équipes – infirmières, aide-soignantes et médecins.

Un des volet important que l’on va découvrir dans ce film c’est que La Timone, à l’instar de tous les hôpitaux de l’Assistance publique de Marseille ont déjà déménagé une partie de leur activité hors de l’hôpital : dans une immense usine située dans les quartiers Nord qui a ouvert en avril 2013. C’est un énorme navire dans lequel on va retrouver les cuisines des cinq hôpitaux marseillais, leurs services de blanchisserie mais surtout, toute la stérilisation ainsi que les magasins généraux où l’on trouve ce qui est indispensable pour le bon fonctionnement d’un service hospitalier.

Et puis, nous faisons vivre également le déménagement de ce service puisque nous étions présents le jour où il avait lieu. On déménage des meubles bien sûr, du personnel mais aussi des malades. Et cela a donné lieu à un ballet de lits qui sont passés d’un bâtiment des années 70 à un tout nouveau bâtiment prêt à accueillir tout au long de l’année 2014, tous les services de chirurgie cardiaque et vasculaire ainsi que la réanimation et les urgences du centre-ville de Marseille. Un bâtiment donc promis à une très grande fréquentation.

Il me tenait à coeur de faire un parallèle entre toute cette machinerie hyper moderne qui est à l’oeuvre autour de l’hôpital et l’aspect fondamentalement humain qui l’essence même de l’activité hospitalière : comment on accueille un patient, comment on le reçoit, comment on le soigne avec cette question sous-jacente : est-ce que cette ultra modernité ne vient pas mettre de la distance entre le soignant et le malade ?

PZ : C’est peut-être le Professeur Piquet, le garant de cette humanité ?

VS : C’est un peu notre héros ! Il n’a pas du tout la personnalité du grand mandarin réputé inatteignable et qui fait trembler tout le monde ! C’est un homme qui a beaucoup d’humour, beaucoup d’empathie. A un moment, il m’a prise par la main et m’a dit : « Venez, je vais vous montrer quelque chose, hors caméra » et il m’a présentée à une famille dont le petit enfant de 5 ans avait été sauvé par le service après plusieurs AVC. Cela montre la dimension très humaine de ce personnage qui finalement soigne aussi bien un petit enfant de 5 ans que des gens beaucoup plus âgés. Preuve aussi de la qualité humaine de ce grand personnage de la médecine c’est l’attachement de l’ équipe qui l’entoure depuis plus de 10 ans.

Entretien réalisé par Pernette Zumthor 

Les Coulisses de la Timone sera diffusé samedi 25 janvier à 16:15 
puis en replay sur le site web de l’émission.

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20 Nov

Fos-sur-Mer fête ses 50 ans

Deux rendez-vous à ne pas manquer sur nos antennes
à l’occasion de l’anniversaire du port de Fos-sur-Mer

Jeudi 21 novembre 12:00 et 19:00
Deux pages spéciales présentées par Jean-Louis Boudart
en direct depuis le port  
Ses invités du 19/20 :
Frédéric Pasqual, directeur général de Geodis Logistics Sud
Jean-Claude Terrier, président du directoire du GPMM (Grand Port Maritime de Marseille-Fos)

Samedi 23 novembre 16:15
Dans l’émission Chroniques du Sud

Dans les Secrets du port de Fos
un documentaire signé Charlotte Penchenier 
co-produit par France 3 et Mars Productions

 

Extrait
Dans les Secrets du port de Fos extrait par france3provencealpes

Des quais à perte de vue, des cheminées d’usine, des cuves de pétrole et des pipe-lines, un entremêlement de routes, de canaux
et de voies ferrées… Nous sommes sur le Grand Port Maritime de Marseille-Fos. Plus précisément sur les bassins ouest, dans le
golfe de Fos. Un immense territoire de 10 000 hectares, véritable plaque tournante : pétrole, charbon, bauxite, voitures, containers….
près de 80 millions de tonnes de marchandises transitent ici chaque année. Une fois les bateaux déchargés, camions et trains
prennent le relais pour acheminer les denrées. Un monde de matelots et d’ouvriers, d’ingénieurs et de dockers… Ce sont eux que nous allons suivre, au plus près de
leur quotidien. De la gestion du trafic maritime à la manutention dans les entrepôts, ils nous expliqueront leur fonction, souvent ultra spécialisée. Nous verrons comment cette chaîne humaine complexe fonctionne, selon une partition toujours recommencée, pour que les marchandises circulent sans jamais s’arrêter…
Bienvenue dans les coulisses du premier port de commerce français.

 

09 Oct

Au coeur d’un Ferry, plongée dans les coulisses d’un grand navire

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 12 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

Monter sur un ferry pour la Corse ou la Sardaigne, c’est, pour beaucoup déjà, mettre un pied en vacances, chevaucher la grande bleue, côtoyer le large et ses dauphins, c’est vivre le temps d’une traversée, une mini-croisière, avec soleil, bars, jeux, salons et mer à perte de vue… bref, c’est en soi, le début d’une aventure. Peu de passagers, pourtant, parmi les 2000 embarqués à chaque traversée, imaginent le fonctionnement de ce mastodonte d’acier, de cette petite ville qui fait un aller retour chaque jour en saison.

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Jérôme Espla, réalisateur habitué de la grande Bleue, a fait la traversée pour nous révéler, témoignages à l’appui, l’envers du décor.
Interview.

PZ : Filmer le cœur d’un ferry. Quel est le point de départ du projet, hormis l’intérêt de dévoiler les coulisses d’un tel navire, comme le veut le concept de l’émission ? Quelque chose de particulier vous lie à cet univers ?

JE : Avant de passer à la réalisation il y a quelques années, j’étais spécialisé dans l’image sous-marine. J’ai donc une forte attache au monde de la mer. J’ai côtoyé beaucoup de « personnages » en rapport avec ce monde-là : scientifiques, aventuriers, marins et je suis monté sur beaucoup de bateaux, petits et grands, voire très grands…
Aujourd’hui, la majorité de mes documentaires a toujours un pied dans l’eau au minimum (ou pas trop loin…).
Tournant très régulièrement en Corse, je suis un habitué des ferries et la genèse de ce projet est, finalement, née de cette familiarité avec les traversées.

PZ : Quelles sont les difficultés que l’on rencontre à se lancer dans un tel tournage ? C’est  une ville flottante donc autant de lieux à « couvrir », autant d’autorisations à obtenir ?

JE : Nous avons dû demander beaucoup d’autorisations. Aussi bien à terre qu’en mer. Une fois le projet expliqué aux différents responsables, elles ont été rapides à obtenir.
La compagnie a joué le jeu au maximum. Tout était accessible à l’équipe. Aucune porte ne nous a résisté. La difficulté résidait plutôt dans le fait de trouver le bon ferry, les bons horaires et d’avoir un peu de chance avec la météo.
Une fois sur le navire, il fallait bien se coordonner pour tourner aux moments opportuns et suivre les différentes manoeuvres. Le fait de connaître ce milieu est une aide précieuse pour ne pas se laisser distancer rapidement. Cela va très vite sur ce genre de navire car les manoeuvres s’enchaînent, durent peu de temps et ne sont pas répétitives d’une traversée à l’autre. Donc pas mal de petites choses à ne pas manquer!!!
Ensuite, côté technique, cela n’a pas été simple : peu de lumière, beaucoup de vibrations, une chaleur impressionnante dans les soutes et du bruit, beaucoup de bruit.
L’image, comme le son, cela se mérite. Alors, un grand chapeau à l’équipe technique qui a fait des miracles !

PZ : Vous attendiez-vous à l’univers que vous dévoilez aux téléspectateurs ? Si l’on est l’ utilisateur habituel  d’une ligne de ferry, peut-on être surpris par ce que vous allez nous faire entrevoir ?

JE : Je connais bien cet univers et le respecte beaucoup. Ce milieu de marins est très particulier : les lieux, les personnages, la vie. 
Je me suis plus attaché à des lieux caractéristiques du navire et interdits au grand public: la passerelle, les moteurs, les cuisines, ce qui est « invisible » normalement, mais aussi le nettoyage du navire, son approvisionnement, l’organisation et la répartition des véhicules dans les garages et sur les quais.
Rien n’est laissé au hasard, c’est une mécanique bien huilée.

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

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Une co production 13 Productions/France 3

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 12 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

 

25 Sep

Lancement de saison au Théâtre de La Criée

Samedi 28 septembre de 11h30 à 20h00

Entrez, les artistes ! en herbe, accomplis, en devenir ou tout simplement en amateurs !
La Criée ouvre trois nouvelles portes sur le Vieux-Port pour satisfaire votre curiosité : la porte entrée du personnel, la porte visite des ateliers et bien sûr la mythique Entrée des Artistes !

Ludique et gratuit !

Les temps forts du week-end

1/ L’autre Porte, entrée libre samedi 28/9
2/ Carmen, Opéra sauvage, l’opéra de Georges Bizet en langue des signes samedi à 18:00
3/ Municipale Balcanica, concert Banda / samedi à 20:00
4/ Concerts Mixatac! Bamako/Beyrouth/Essaouira dimanche 29/9 à partir de 18:00

Zoom en images sur le programme des portes ouvertes.
En naviguant dans cette belle composition graphique, vous saurez comment trouver l’atelier qui vous convient.
Mais attention, les places sont comptées ! La réservation parait indispensable, si l’on s’en réfère au succès de la saison dernière.


18:00 Carmen Opéra sauvage

Taquiner la frontière entre la vision et le son, rendre sensible notre capacité à voir la musique, à faire vibrer le mouvement : tel est le pari de cet opéra en Langue des Signes qui s’adresse à tous.
Adaptation de l’opéra de Georges Bizet
Mise en scène Lucie Lataste Compagnie Danse des signes

samedi 20:00 La Municipale Balcanica / God is a Gypsy

La Municipale Balcanica, rencontre ici de nouveaux compagnons de voyages pour des improvisations détonantes ! Avec une énergie contagieuse, l’ensemble déplace les frontières avec un panel coloré de cuivres déjantés, de percussions excitées, souffle d’une passion commune, qui dans la joie ou dans la tristesse, reflète les différents visages d’une identité populaire.

Gagnez des places pour le concert de la Municipale Balcanica !

dimanche 18:30 / 19:45 / 21:30 Mixatac Bamako/Beyrouth/Essaouira

Le voyage d’une soirée en trois escales. Marsatac présente l’ensemble de ses créations musicales internationales nées de la rencontre singulière entre artistes marseillais et musiciens d’ailleurs. Une trentaine d’artistes aux répertoires flamboyants et quelques surprises.

Tout le programme de la mise à feu, ici :

25 Juin

Macha Makeïeff au 19/20

Mardi soir dans le journal de France 3 Provence-Alpes, la directrice du théâtre de La Criée était l’invitée de Sylvie Depierre. L’occasion pour elle de faire le point sur sa première saison lancée avec brio à l’heure de Marseille, capitale européenne de la culture 2013.

Revoir son entretien en plateau


Macha_Makeïeff, directrice du théâtre de La… par france3provencealpes

Nous donner envie de vivre la prochaine saison du nouveau coeur battant de la ville de Marseille.

Cyrano, Molière, Ulysse, Brecht, Carmen, Goldoni, Oncle Vania, Racine, Ali Baba, Shakespeare, Britannicus, Beethoven, Marx, Agrippine, Tchaïkovski, Pommerat…Et d’autres encore !
Bravo l’artiste !

24 Juin

FIDMarseille, 24ème édition

Dans une semaine, se réunissent à Marseille tout ce que le monde cinéphile compte de passionnés,  autour d’un  cru millésimé MP2013 du festival international de Cinéma, le FID.

Cent-vingt-quatre films répartis entre compétition, écrans parallèles, découvertes, inédits ou rétrospective. Une programmation patiemment tissée par Jean-Pierre Rehm et son équipe pour faire dialoguer entre eux tant de regards, d’horizons et de pensées en marche.

L’année 2013 accueille FIDCampus qui s’inscrit dans un projet de Marseille-Provence 2013. Son objet : développer une plateforme de rencontres et d’échanges autour de la jeune création. Onze étudiants issus d’écoles de cinéma et d’art du pourtour méditerranéen et de France participeront à ce programme de formation. Les étudiants prendront part à des sessions critiques autour de leurs films de fin d’études, qui seront analysés par Yann Dedet, monteur, Caroline Champetier, chef opérateur, Khalil Joreige et Marie Voignier, réalisatrice. Ils seront présents aux journées du FIDLab, plateforme d’incitation à la coproduction du FIDMarseille. Egalement au programme de la formation : un panaroma des fonds de soutien et plateformes de coproduction, une rencontre avec les producteurs Philippe Avril (France, Unlimited) et Luis Urbano (Portugal, O som e a fùria), une visite des studios de postproduction la Planète rouge avec leur directeur Lionel Payet, une rencontre avec Rabih Mroué.
Autant dire une chance à saisir pour ces cinéastes en herbe…

Pour feuilleter le programme c’est ici :

Mettre en avant les racines des civilisations qui nous entourent, se souvenir du passé par des témoignages fort et un écran spécial en hommage à l’oeuvre de Pier Paolo Pasolini avec une rétrospective complète de son cinéma. Voila ce qui sera à l’honneur durant cette 24ème édition du FIDMarseille. Les quelques 20 000 spectateurs attendus pourront déambuler entre cinémas, galeries, lieux en plein air ou théâtres, dont le fameux Théâtre National de La Criée.

A l’issue de cette semaine consacrée au septième art, huit prix seront décernés aux films qui auront fait leur effet.

Les séances demeurent à des prix abordables (5 € à tarif réduit et 6 € à plein tarif), et sont disponibles à l’achat dans les diverses billetteries du festival, à l’Espace Culture, dans les offices de tourisme des villes de Marseille et Aix-en-Provence ou encore à la FNAC.

Et si vous attendez impatiemment le FID chaque année, sachez que vous avez la possibilité de vous abonner aux « lettres d’info », qui vous donneront chaque mois toutes les informations sur le festival à venir !

Plus de renseignements sur le site du FID
Bon festival !

Article élaboré avec la complicité de Manon Estival